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[RP] La forêt De Chabrières

Vehuel
Aux portes de Guéret, vit la Forêt de Chabrières, où sont lovés d'importants chaos de roches granitiques curieusement dispersés, qui ont inspiré l'imagination populaire et alimenté de nombreuses légendes : la Graule, la Pierre au trésor, la Pierre Chabranle, la Grotte de l'Ermite, la Tribune, la Pierre du Loup, la Pierre Casse Noisette.



Dans ce lieu, fréquenté par les druides en des temps reculés et peut être aussi mystérieux que la mythique forêt de Brocéliande, la nature s'impose, prend ses droits, s'étale sans aucune pudeur.

Ce n'est que fouillis de murmures de légendes, de secrets enfouis et il suffit parfois de tendre une oreille en fermant les yeux pour l'entendre, et se laisser posséder par son aura. Ici, c'est la Nature dans toute sa splendeur , dans tout ce qu'elle a d'émotion vive, de violence, mais aussi de douceur et de beauté .




Et c'est dans ces lieux, dans cette nature, que la vagabonde se ressource, et retrouve en elle l'envie de se battre autant que cette nature qui ne plie jamais le genou. D'un hiver rigoureux qui la laisse pantoise, défeuillée et glauque, elle invente un printemps verdoyant avant de créer un été lumineux et joyeux.

Et Vehuel mène ses pas sur les sentiers, Aria furetant à droite et à gauche, prenant un pas de courses pour poursuivre un lapin frigorifié qui détale devant le grand chien fou
.... Aria, laisse ce pauvre lapin ! il n'a que la peau sur les os !

Elle a détaché Yana et la porte entre ses bras, son petit visage tourné vers la cime déplumée des arbres, la laissant babiller à la vue d'un majestueux sapin vert qui s'élève vers le ciel, ou à celle d'un oiseau s'envolant au son de son pas faisant crisser la neige .... oui Yana, la vie c'est ça !

Vehuel respire, retrouve un sourire un peu perdu ces derniers temps, pour se saouler du vent frais et de l'odeur de résine. Loup n'a jamais compris son engouement pour la nature, les lieux désolés, les arbres, les rivières ... lui, il ne rêvait que de la ville et d'un bon lit bien confortable. Pourtant, au fil du temps, la vagabonde l'avait entrainé à coucher dehors, lui avait appris les étoiles les soirs d'été, à boire l'eau vive des cascades et à se baigner nu dans les rivières été comme hiver.Puis, ils faisaient l'amour comme des fous sous la voute étoilée, ou quand il faisait plus froid, sous la peau de mouton qu'avait emporté Loup, et qui puait à vingt lieues à la ronde. A ce souvenir, la brune se mit doucement à rire avant que son ventre ne se crispe et qu'une boule ne se forme dans sa gorge.

Ce fut sur une pierre ronde qu'elle s'assit pour offrir son sein à Yana, la nourrissant de son lait comme la sève nourrissait ces arbres grandioses.

Nous reviendrons Yana, je te raconterais les légendes de cette forêt ! tu verras, je reprendrais gout à tout, pour toi ma louvette !

Aria vint s'asseoir près d'elle, posa une patte sur son genou en regardant la petite téter, et le silence se fit .....
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Alice._
La nuit s'était écoulée, sans Kazel qui n'était rentré de sa garde qu'au petit matin et la Libellule s'était alors recroquevillée contre lui, malice dans les yeux à moitié endormis encore, mais sens aux aguets, en réponse à ceux de Kazel dont les mains exploratrices avaient achevé de la réveiller.

La chambre bruissa alors de gémissements étouffés, de cris retenus, tandis que les draps se faisaient maltraiter avec des froissements de douleur.

Le jour finit par s'imposer, pour les trouver repus , la main de Kazel sur son ventre gigotant de l'enfant qui se rebellait d'avoir été éveillé. Alice émit un petit rire qui se perdit dans le silence. Puis son oreille perçut le grattement des pattes d'Aria sur le sol de la cuisine, un petit babillement d'enfant, et enfin le bruit d'une porte qui se refermait ..
. Vel est sortie !

Elle posa un baiser sur la bouche de Kazel, tandis qu'une main s'égarait sur ce corps qui lui donnait tant de plaisir et chuchota .... tu sais que tu me rends encore plus folle de toi chaque jour qui passe ?

Puis elle s'assit dans le lit avec une petite moue ... que dirais tu d'une petite balade jusqu'à la forêt ! il y a de la neige, on fera une bataille avec Sibo ! tu veux ? tu veux bien ?

Le côté enfant d'Alice se réveillait, mais s'endormirait il totalement un jour ? ça c'était une autre question bien aléatoire ! sans doute resterait elle femme-enfant toute sa vie, mais quelle importance ... qu'est ce que ça pouvait bien faire ? la nuit elle était une amante, une vraie femme ardente et passionnée, et le jour une jeune femme enjouée un brin enfantine ... Alice était ainsi, pourquoi vouloir la changer ?
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Kazelmd
C'est qu'il commençait à peine à descendre de son petit nuage de plaisir le Kazel.
Admirant le corps de sa belle, caressant la peau du bout des doigts... un vrai pays des merveilles qu'il avait privilège à parcourir. Et même s'il commençait à en connaitre tout les recoins, il ne pouvait s'en lasser.

Un sursaut du ventre rebondit sous sa paume marqua le retour de l'esprit de Kazel.


Aller en forêt !? Euh... oui pourquoi pas

Elle était toujours si pétillante de vie sa Libellule, et c'était loin de lui déplaire, il se reposerait plus tard donc.

Habillons nous chaudement alors !


Sitôt dit, il repoussait le drap soumettant leurs corps encore brulant à la morsure du froid matinal. Quelques minutes plus tard, c'est bien couverts qu'ils prenaient la direction de la porte nord de la ville, en traversant une bonne partie de la ville qui se réveillait doucement.

La neige tombée la veille au soir avait par endroits déposée des tapis blancs comme des moutons, Kazel se disait que bientôt ce serait surement tout le paysage qui serait ainsi.

Se tenant par le bras, l'un contre l'autre, les deux tourtereaux avançaient le long d'un chemin, Sibo en tête du cortège tenait fièrement dans sa gueule une pomme de pin qu'un écureuil maladroit avait surement égaré par là.


Pour les prénoms j'ai commencé à y songer... j'ai pensé à Aelia, Ael faisant référence à un ange. Lena j'aime bien aussi...
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Vehuel
Que c'était bon de retrouver tout ce qui avait fait sa vie pendant des années.

Comment expliquer aux autres qu'elle était née dans une famille nantie, avait eu une éducation poussée et portait un nom anobli depuis par son cousin. Rebelle et farouche, elle s'était liguée contre tout ce que ça représentait pour elle ... la soumission, l'hypocrisie et elle avait fui pour courir les routes avec son frère. D'ailleurs il était où cet abruti d'Imamiah ? à courir les jupons comme à son habitude ? ou à se reposer chez les moines quand il en avait marre de ne croiser que des femmes dont il se lassait aussi vite qu'il les avaient appréciées ?


Mais Ima, c'était plus qu'un frère, c'était son jumeau, son autre, son double, avec pourtant autant de dissemblances entre eux qu'un chat et un chien. Toujours à se disputer, toujours à se taquiner, mais qu'est ce qu'il lui manquait, autant que Loup d'ailleurs. Elle espérait qu'il viendrait la rejoindre lui aussi à Guéret.

Des pas dans la neige, des voix et Aria se leva brusquement, jappant joyeusement au devant de Sibo qui apparaissait dans le sentier.

La louve se leva elle aussi, un large sourire aux lèvres pour accueillir ses amis.


Alice, Kazel, les tourtereaux ! bienvenue dans cette magnifique forêt !
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Alice._
Ohhhh ! Aelia, ça me plait beaucoup !

Ils marchaient bras dessus, bras dessous dans le sentier, et Alice s'amusait comme une gamine à faire claquer ses pas dans les plaques de neige disséminées ici et là, et éclaboussant un peu Kazel au passage.

Il faisait froid, mais la Libellule se serrait fort contre l'homme de sa vie .
.. j'ai réfléchi à des prénoms moi aussi ! comme Awen, Elouan , Gwen, Iwan, Yaouen, Mewen ! ils me plaisent tous !

Un regard vers Kazel, elle n'était pas à court d'idées la rousse, et en trouveraient bien d'autres d'ici la naissance. En attendant, elle appréciait cette balade.

C'est beau ici !

Des jappements un peu plus loin et Aria apparut, poursuivant Sibo et sa pomme de pin.

Vellllllllllllllll ! t'es venue aussi !
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Kazelmd
Gwen çà veut dire blanc, çà je m'en souviens... Gwenael c'est ange blanc...

Citation:
Vellllllllllllllll ! t'es venue aussi !


La voix d'Alice avait un peu déchirée le silence de la foret, mais son enthousiasme faisait toujours sourire Kazel.

C'est vrai que c'est beau ici !

Il adressait un sourire à Vel qu'il considérait déjà comme faisant partie de leur famille, et regardait vers Yana avec un regard attendrit... au delà de la petite qui le fixait avec un certain étonnement, le jeune homme commençait à s'imaginer ce que serait bientôt sa vie de père.

De la neige reçu soudainement sur la tête le ramena fissa à la réalité.
Il scruta autour à la recherche du tireur... çà ne pouvait être ni Alice, ni Vel... et surement pas Yana... mais alors qui !?

Levant la tête vers la cime de l'autre à proximité il eut le temps d'apercevoir une queue aussi rousse que la chevelure de sa belle.


Han ! un écureuil m'a prit pour cible !

Pointant son doigt vers le haut de l'arbre pour désigner l'animal qui allait de branche en branche, en faisant tombé la neige.
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Vehuel
Cette voix de crécelle venant du sentier c'était bien celle d'Alice, et Vehuel se leva, reboutonnant vivement sa chemise d'une main. Yana chouina bien un instant, mais la neige tombant sur la tête de Kazel lui fit ouvrir de grands yeux et son rire de bébé s'envola vers le ciel.

Dieu qu'elle l'aimait son bébé. Son coeur en devenait tellement douloureux parfois qu'elle avait l'impression qu'il allait exploser. L'amour maternel n'est pas inné, mais malgré sa panique du début de grossesse, son déni d'enfant, la vagabonde avait découvert cette émotion intense qui ne ressemble à aucune autre et qui la faisait devenir louve dès qu'il s'agissait de Yana. Elle tuerait pour elle ou mourrait pour elle .... c'était indéniable.


Que diriez vous d'une bataille de boules de neige ?

Elle attacha Yana dans son dos cette fois, ramassa une poignée de neige qu'elle froissa dans sa main et l'envoya voltiger vers Kazel qui la prit en pleine poitrine.

Elle se mit à courir en riant, retrouvant cette joie de fouler le sol de la forêt, se souvenant des poursuites folles de Loup derrière elle, de son hurlement imitant le fauve et de ses cris de fausse frayeur, tandis qu'elle galopait pour lui échapper. Puis, elle se laissait rattraper, le souffle court pour lui faire face avant de l'enlacer avec une ardeur passionnée. L'instant d'après, un arbre accueillait son dos et ils faisaient l'amour, là, debout, en pleine forêt.

Vehuel chassa l'image, Loup n'était pas là, et il fallait qu'elle fasse avec, alors, elle façonna une autre boule et la lança sur Alice, faisant attention à son petit ventre en devenir.

Allez, allez les tourtereaux, on se bouge un peu ! attrapez moi si vous pouvez !!!

Peut être qu'un peu de bonheur revenait dans sa vie, peut être !

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Kazelmd
Le nez toujours en l'air à chercher le mangeur de noisettes de regard, Kazel ne vit pas venir le coup de la boule de neige.

Heeeeeeey Vel je t'ai vu !

Puis c'était au tour d'Alice de recevoir un projectile glacé, déclenchant les rires des deux amoureux. Prit par le jeu, Kazel attrappait de la neige du bout des doigts et partait à la poursuite de Véhuel. Il ratait son tir, et la boule allait éclater contre le tronc d'un arbre.

Il se rendait compte que sa course l'avait éloigné d'Alice, alors il revint rapidement vers elle, le regard malicieux avec un peu de neige...
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Camiille
Camille avait toujours aimé la nature depuis son plus jeune âge alors c'est sans hésiter une minute qu'elle se rendit à la forêt. C'était la première fois pour elle qu'elle allait en ce lieu. Durant des années chez les sœurs, on ne lui avait jamais autorisée une sortie.

La jeune femme l'avait imaginée de toute les façons mais était bien plus émerveillée en le voyant. Elle scrutait chaque arbre à la recherche d'un animal quelconque. Et contre toute attente, Camille fut attirée par un bruit de buisson. En s'approchant, elle put apercevoir ce joli petit lapin qui n'avait pas pris la fuite en la voyant.

Doucement, elle s'accroupit et continua de le regarder, émerveillée comme une enfant à qui l'on offre un merveilleux jouet. Pour certaines personnes ce n'était rien mais à ses yeux, c'était quelque chose de magique. Puis, il s'en alla et la jeune fille se redressa pour continuer son chemin.

Là, elle vit un gros rocher sur lequel elle s'empressa de grimper pour s'y asseoir et continuait à regarder ce merveilleux paysage. Camille resta assise ici une petite heure et puis, voyant que la nuit commençait à tombée, elle s'empressa de rentrée avant de ne plus pouvoir.
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Cadymerry
Un départ imprévu, une sortie non programmée. La jeune blondinette avait négocier encore une fois avec les moines pour qu'on lui teigne les cheveux. Et pourquoi ? Et que vas-tu faire ? Et que vas-tu devenir ! Elle commençait a croire qu'ils s'étaient tellement attaché a elle que son avenir les inquiéttait ... Mais que lui importait a la fausse brune ? Rien, plus rien. Elle allait changer de couleur de cheuveux, changer de prénom et s'inventer un nom de famille et une histoire, devenir quelqu'un d'autre, un personnage différent. Et voila a quoi s'était résumée sa vie depuis toujours. Depuis toute jeune, elle se réfugiait chez les moines, à qui sa présence féminine ne déplaisait point. Elle est comme ça, Cady, de son ''deuxieme-faux-nom''. Enfin elle a finit par s'y faire, ces allers-retours au monastères. Poursuivie de tout les cotés. Elle avait une famille quelque part mais ses proches ne la reconnaitront surement jamais. Et puis a quoi bon ? Si c'est pour lui faire vivre les pires cauchemars. Pourchassée, elle était contrainte de changer de vie a chaque fois que l'odeur du danger, de ce danger la, lui effleurait les narines. Mais elle aimait la vie, et la dernière fois, elle l'avait encore plus apprécié. A se faire sa place quelque part parmis tout ces gens qui évoluent alors que elle doit reprendre tout a nouveau a chaque fois. Mais elle restait tel qu'elle était déjà, entière, malgré tout. La seule chose qui l'effrayait a chaque fois, c'était sa conscience qui l'accusait de faire du mal aux autres ainsi. Ces autres, Cady s'efforçait de les oublier après chaque départ au couvent.


La jeune rebelle ne changeait pas ses manières, ni sa façon d'être ou de se tenir. Elle avait toujours ses manières de toucher ses cheveux, remettre ses meches rebelles en place ou se faire des petites boucles autour de l'index. Toujours aussi différente, elle s'appropriait des coins et des postures, posait toujours ses pieds sur les chaises et les tables, buvait encore plus rapidement les chopes et aimait toujours autant rire et partager avec les autres. Enfin pas tous, pas tous ceux qui lui cassent les pieds. Mais ce soir la, a sa sortie, elle était quelque peu songeuse, l'exterieur lui faisait remonter quelque souvenirs lointains mais qui restaient claires. Elle avait une soeur qui s'occupait de sa fille. Oui, oui, sa fille. Et ce soir la, errant seule dans la forêt des Chabrières, quelque chose de semblable a un manque d'amour lui mordit le coeur. Elle était seule dans un village inconnu, et cette fois ci, elle ressentis l'envie de parler a quelqu'un qui sache réellement qui elle est.
Elle s'assit alors sur un rocher et s'empara d'un encrier et d'un parchemin que lui avaient fournit les moines avant qu'elle ne les quitte. Ils avaient dit '' tu en auras besoin''. Comme quoi, ils n'ont pas eut tord.
Mais un long instant de confusion la fit ralentir dans l'écriture de cette lettre. La seule personne a qui elle avait pennser de la destiner devait la hair. Non, encore pire, il devait l'avoir complètement oublier. Son maréchal formateur l'aurait-il oublié ? Elle ne pouvait s'empêchait de se poser la question. Oh le sal goss ! Peut-être qu'il pourrait reconnaitre son écriture.


Citation:


Bonsoir,

Comment vous portez vous, maréchal ?


C'est bien les seuls mots que ses doigts ont réussis a écrire. Non il ne saura pas que c'est elle, mais la fausse brune ne pouvait effacer ses images qu'elle avait en tete. Elle était seulemlent plus froide, et c'est ce qui la poussait a le contacter.
Le pigeon battait de l'aile vers une destination inconnue. Reviendra-t-il la patte chargée ? Elle en doutait ..
Puis sans plus s'atarder, elle rangea ses affaires et se dirogea vers la sortie de la foret. Elle allait finir le reste de la soirée en taverne. Car oui, elle avait décidé tout de meme de profiter..
Pierrette.
Elle avait envie de prendre l'air, de se dégourdir les jambes et surtout de réfléchir. A quoi ? A son projet initial qui l'avait conduite jusqu'ici et à ce qu'elle faisait là à présent au lieu d'avoir poursuivi sa route.

Marchant sur le chemin emprunté par les bûcherons, elle bifurqua d'un coup sur un petit sentier sans vraiment savoir où il menait. Quelques centaines de mètres plus loin elle s'arrêta et s'installa sur la mousse verdoyante, s'adossant contre un bel arbre.
Elle sortit de son sac de quoi écrire. Quelques jours plus tôt, il lui avait avoué être amoureux d'elle et depuis il ne s'était plus rien passé. Ses amis essayaient de la rassurer comme ils le pouvaient et malgré leur réconfort, elle se demandait si un jour il se déciderait à lui reprendre la main et ô miracle à l'embrasser ! C'est vrai quoi ! Elle s'était enhardie à l'embrasser sur la joue une fois et depuis ..... le néant.

Plume en main et prête à gratter le vélin, elle se demanda si ça serait vraiment utile de lui écrire. Après tout, la dernière fois qu'elle l'avait fait, il ne lui avait pas répondu et n'en avait même pas parlé en taverne. En soupirant elle reposa sa plume et rangea son fourbi. Elle était patiente, mais vraiment patiente ! Il faut bien avouer qu'avec ses petits frères, il fallait l'être et pas qu'un peu. Sauf que là, sa patience atteignait ses limites et qu'elle en venait à se demander si elle ne ferait pas mieux de reprendre la route.

Un peu lasse par les journées précédentes passées à travailler comme une forcenée, elle appuya la tête contre le tronc, ferma les yeux et s'assoupit.
Pierrette.
Elle se réveilla en sursaut, se demandant où elle était avant de se souvenir de sa petite promenade. Elle ramassa son sac, se releva et essuya ses braies avant de refaire le chemin en sens inverse.
Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui tout en avançant et se demandait ce qu'elle devait faire. Elle ne trouva pas de réponse et rentra chez elle. Elle n'avait pas envie d'aller en taverne. Les questions de ses amis la rendrait encore plus morose, c'était donc inutile d'aller se faire "torturer".
Camiille
Il n’y avait plus grand-chose à faire en cette belle ville qui l’avait bercée pendant plusieurs mois. Toutes les personnes qui animé si bien Guéret étaient partis en voyage. D’autres pensaient déménagés au plus vite. La brunette ne savait plus ce qui était le mieux, partir elle aussi ? Ou bien rester pour essayer d’animé cette dernière ?

Malgré tous ces efforts durant une semaine, rien n’y faisait. Au total, trois personnes de la ville venaient régulièrement, deux qui étaient en voyage. Les tavernes n’étaient pas souvent animées, sauf peut-être un soir sur deux. Camille s’ennuyée énormément et ce n’était pas faute d’avoir essayé de s’occuper.

C’est pour cela qu’aujourd’hui, elle avait décidé d’aller se promener en forêt. Peut-être arriverait-elle à prendre une bonne décision. Les beaux jours étaient là. Le soleil brillait de milles feu, la brise était douce et rafraîchissante. Allongée dans l’herbe, la belle fixait le ciel bleu tout en réfléchissant.

La brunette sentait son cœur se balançait d’un coté, puis de l’autre. Mais elle n’arrivait à prendre aucune décision.

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Eudoxie_
"Promenons nous dans les bois, pendant que le loup y est pas..."

Forêt ? Balade ? Jeu...

*16 Mars 1465*


Mais le loup y était... et l'accompagnait !!! Main dans la main, les deux bruns étaient sortis de La Witchoun pour aller en forêt tenter de trouver une source, mais dans le pire des cas si échec il devait y avoir la charmante tavernière était prête à offrir son baquet personnel.
Peut-être même aurait-elle frotté leur dos avec un peu de chance ? Mais la brunette était trop férue de nature pour ne pas tenter de trouver une source, si elle était chaude ce serait encore mieux.

Parée pour la première fois de sa houppelande rouge et de son bustier noir, Eudoxie se remémora antan où elle portait ce genre de robe, sans remplir du moindre gonflement mammaire le corsage cintré, il en était tout autre aujourd'hui.
Epoque lointaine qu'elle préférait occulter mais dont les apprentissages étaient encore présents, petit sourire aux lèvres l'envie de jouer les "nobles dames" l'amusa redressant port de tête et rehaussant verbiage en usant du "vous" et du "Messire de Wurmstein".

Ingénue par jeu, faire courir le sorcier ? Non... Le provoquer gentiment dans un jeu subtil de séduction ? Assurément... Et le jeu semblait lui plaire revenant à un "vous" de politesse pour s'adresser à elle alors que depuis un moment déjà le "tu" avait été adopté dans leur relation.
Entrez donc dans la danse Messire de Wurmstein et jouons !!!

Se caler contre un arbre, se faire emprisonner d'un baiser, s'extirper par une pirouette des bras l'entourant, tourner au tour d'un arbre, petit jeu distrayant ne faisant qu'attiser un feu déjà brulant entre le chat et la souris.
Patoune féline posée sur la bestiole, l'habile prédateur avait attrapé sa proie et s'apprêtait à dévorer sa victime après avoir joué un long moment avec, usant d'un sadisme certain dans la torture avant la mise à mort de la souris.

Mais cette chasse agréable ne pouvait perdurer indéfiniment, préparation pour une nuit blanche au sommet des remparts de Guéret avec ses deux amis bruns, même si l'un des deux avait dans l'idée de lui faire visiter certains endroits retirés de la ronde.
L'attrait d'une garde de nuit prenant une autre dimension que le simple fait de défendre la cité de potentielles révoltes ou intrusions malvenues.


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Pukinette
Madame von Blankstein se dirige vers la mythique forêt de Chabrières pour une petite promenade dominicale printanière, portant dans ses bras son bambin Sebastianus. C'est par ce bel après midi ensoleillé qu'elle profite de la nature renaissante, admirant les arbres encore peu pourvus de feuilles mais garnis de petits bourgeons. Le sol est tapissé de fleurs souriant à la lumière du soleil, elles s'empressent de fleurir tant que les arbres encore dégarnis laissent encore filtrer les rayons du soleil. Arrivée à une clairière, elle s'installe dans une clairière et, assise au milieu de primevères et de violettes, dépose l'enfant sur l'herbe et cueille un petit bouquet. Les oiseaux semblent très affairés à construire leur nid ou à répéter leur numéro pour clamer l'arrivée du printemps tels le merle ou le coucou qui semble observer les autres volatiles d'un air railleur. Il attend en effet patiemment que ceux ci soient installés dans leur nouveau domicile pour y pondre ses œufs et confier ses petits qui seront élevés par les autres oiseaux, préférant occuper tout son temps à chanter.
Puki se prélasse ainsi un long moment, admirant la forêt autour d'elle, souriant aux habitants de cet endroit mystérieux. Lorsque le soleil s'éloigne peu à peu, la jeune femme se relève et saisit délicatement l'enfant, le taquine avec le bouquet de fleurs tout en cheminant en direction de la ville.

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