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[rp] Le mignon du Duc.

L_aconit
- Revenez ici, palsambleu !
- Non, mon sieur... Hum... Allons, j'ai à faire... Terriblement à faire!
- A d'autres Grimm. Vous fuyez.
- Non, je ne fuis pas, le bain de sa grâce attend.
- Justement. Tant que c'est le bain qui attend le Duc et non l'inverse, vous savez que la situation est sous contrôle, cessez de vous agiter autant et regardez-moi dans les yeux.


Le jeune blond coupa le devant du valet, et plissa deux mirettes bleues sur celles éteintes du valet de Trun en les pointant d'un majeur et d'un index inquisiteur. Il ne se départit pourtant pas de son sourire de jeune con, peu enclin à abandonner l'interrogatoire tout à fait indiscret qu'il imposait à l'homme trois fois plus âgé que lui depuis près d'une demi heure.

    Soupir.

- Je ne...
- Vous ne?

    re soupir.

- Vous êtes vieux garçon, je le vois dans vos yeux.
- Mon Sieur Nicolas, vous me marchez sur les pieds.
- Oh, pardon.


Le valet reprit sa course, feignant d'être très occupé. Le blond ne se découragea pas. Il le suivit tandis que Grimm contournait le baquet plein en pliant des langes propres, jetta quelques pétales sans aucune délicatesse dans l'eau tiède du Lioncourt tout en reprenant:

- Allons Grimm... Même pas une toute petite fois? Je ne sais pas moi... Une envie d'aérer le petit oiseau... De... tremper le biscuit...!
- Vous devenez inconvenant mon sieur Nicolas, prenez garde.
- M'enfin, vous n'allez pas me dire que vous vivez aux cotés du Duc de Trun depuis toujours et que vous n'avez jamais été ... Distrait?


L'idée ne sembla pas vouloir arriver dans le bon hémisphère, vu le minois tout bonnement atterré de Nicolas.
Par une femme... Une fille... Une chèvre? Le garçon incrédule fut encore plus animé de cette éventualité presque tordue, ce qui le fit envoyer des pétales printanières sur le crâne du valet qui tentait tant bien que mal de continuer son office comme si de rien n'était.

Trun était trop silencieux. Trop vaste et trop peu peuplé. Le jeune breton en avait exploré depuis des semaines tous les recoins et connaissait sans doute mieux que les habitants ses petits secrets. Son passe temps favori ayant fort à faire ce jour là, il s'était mis en tête de faire parler ce pauvre Grimm, valet-cuisinier-nourrice de son état, quitte à l'ébranler un peu. Hé quoi. On ne bougeait pas le vieux mobilier sans faire un peu de poussière, voir, rayer un peu le plancher... Sur un ton inquisiteur, en défaisant et usant des langes que le vieux Grimm avait soigneusement pliés, l'Aconit claqua les fesses de la cible du jour. Il en fallait bien une nouvelle à chaque lune, pour ne pas voir son énergie naturelle s'évaporer. Il crut bien entendre le valet faire une petite prière. Pour conserver ses nerfs.

- Votre Maitre n'est pas un modèle de vertu! Vous avez sans doute au moins une fois pu vous rincer la mirette...


Une furieuse envie de défaire ce catogan grisonnant et de l'ébouriffer pour le rendre moins solennel fit trembler la main Aconitienne. Le subordonné se retourna aussi sec.

- Votre présence ici m'impose forcément depuis quelques temps quelques ..
- Quelques?
- Hé bien, vous savez...
- Dites le Grimm.
- Ce que je veux dire c'est que
- Le blond lui coupe la parole -
- Vous regardez!
- Je referme les portes!
- Mais vous poussez à l'huis!
- Non, ça c'est le penchant de mon Maitre.


Cette dernière réplique cloua le bec au jeune insolent. Un instant du moins, assez bref somme toute. A court de pétales, il poussa un soupir d'enfant gâté. Cette vieille croûte ne lâcherait rien, et puis au mieux, qu'aurait-il vu dans cette maison qui soit plus croustillant que la vie privée d'une poule à dent et d'une chèvre naine ? Trun était si désert que toute l'énergie solaire de Nicolas ne suffisait à le combler. Regardant l'autre s'éloigner au premier claquement de porte, il pointa en sa direction un doigt tenace.


- Je vous aurai Grimm. Je vous aurai.


Attiré par le bruit venant d'en bas comme un papillon vers la lucarne d'un bordel, il alla sur la pointe des pieds observer ce qui se passait plus bas en se tenant assez éloigné du garde-corps pour que l'on ne puisse pas l'y voir.

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lglvh
Et moi pendant c'temps-là, j'tournais...

...7 fois ma langue dans ma bouche pour ne pas jurer comme un charretier.

Parce que figurez-vous que Madame la marquise avait insisté pour me présenter sa fille.
Des noces arrangées avait-elle dit afin d'unir nos deux belles et grandes familles.
Elle ne m'avait pas laissé le choix que de l'inviter à Trun et il avait fallu engager du personnel – qui n'allait pas tarder à rendre le tablier et mettre les voiles- sortir les beaux rideaux, acheter des tapis neufs, mettre les petits plats dans les grands car après avoir essayé, je vous garantis que le contraire ne fonctionnait pas.

J'avais fait tailler sur mesure un costume tout neuf et accepté que Grimm me démêlasse -oui devait y avoir un gros pot de mélasse dedans pour compter autant de nœuds- la tignasse.

Comble du comble quand Madame qui fût introduite dans le salon par un nouveau valet me présenta sa fille.


Déos qu'elle est laide
Jean Firmin ne commence pas
Au moins entre vous deux y en a bien qui a du poil au menton et ce n'est pas toi
mais ta g...
et tu as vu son appendice nasal ?
Son quoi ?
Son nez ! On dirait qu'elle a un phallus entre les deux yeux !
Je veux mourir...
Je te prépare la corde.

Enchaaaaaanté demoiselle, de faire votre hummpfff connaissance !
Je vous prie de prendre place avec Madame votre mère sur un de ces fauteuils venu d'Italie et je gage que très vite, Grimm viendra nous servir de la tisane et des biscuits.


Propose-lui pas de la bouffe, sombre idiot ! Elle a le cul d'une jument ! Tu tiens vraiment à élargir toutes les portes de Trun ?

Et notre Renard leva le pif au plafond fraîchement repeint pour murmurer une prière en valaque.

Deos faites que Jean-Firmin ferme son clape-merde, que Nicolas disparaisse au moins une heure dans son bain et que Grimm n’ébouillante personne. Et si vraiment vous m'aimez un temps soit peu faites que cette laideron grasse et poilue se transforme en bonasse quand j'aurais reposé le regard sur elle.

Peine perdue..comme mon œil convergeât sur sa Cageoterie, non seulement elle était toujours la, mais il me semblait que sa moustache avait poussé.

Et puis, c'est là que tout allait commencer à partir en couilles.
Un bruissement dans l'escalier.
Non mais...non...j'ai fais quoi pour mériter ça...


Dis-moi que c'est le chat..
On a pas de chat.
_________________
Hilda_haha
Bien avant ça, on papotait...

Trun ? C'est quoi ? C'est où ? Ca existe ça ?

Mais elle avait quoi la vieille à vouloir lui coller un vieux gras et poilus dans les pattes ? Sans compter qu'après ça, faudrait encore lui pondre des héritiers au gros porc. Bon d'accord, elle avait rien d'une princesse de conte de fées la fille de la Marquise mais tout de même !

Elle avait hérité de la virilité de son père marquée par son nez surtout, si elle avait été un garçon, pour sûr, on l'appelerait Cyrano. Et pour couronner le tout, comme y avait de quoi s'abriter, la pilosité avait décidé d'élire domicile juste en dessous, histoire de rester bien au sec. D'ordinaire, Adèle passait des heures à extirper les poils un à un patiemment mais là, le temps était compté, on allait quand même pas aller siroter le thé à la lueur des chandelles.

Et alors qu'on habillait la jeune fille afin de la rendre la plus présentable possible, sa mère s'évertuait à lui vanter les mérites du nouveau bellâtre.


Adèle, sers pas autant ! Sinon quand je vais saluer le Duc, va se retrouver collé au mur avec tout son mobilier et moi, à poils au milieu du salon avec les frusques en lambeaux sur les chevilles.

Hildaaaaa !!! Ton langage, je te prie
Oui bon ... et quoi d'autre mère ?
Il est jeune, la vingtaine je pense. Pas très grand ... mais vêtu avec beaucoup de goût et il est rrrr......
Ah quand même ! Z'avez fait un effort cette fois, il est pas plus vieux que père ... Il est rrrrr ? Riche ? Rond ? Rassis ? Racorni ? Rigoureusement laid ?


Non parce que fallait bien qu'il ait une tare le loustic

Rrrrrr .... Rrrrrouuxxxx
Aaahhh ! J'me disais bien aussi. Vous avez presque failli aiguisé ma curiosité.


Bon gré, mal gré, la Marquise parvint à hisser sa fille dans la calèche en cette belle journée printanière pour l'emmener à Trun non sans lui avoir promis une charrette de compensations culinaires. C'est que la Hilda était une bonne fourchette comme on dit. Sûr que pour enfanter, elle pourrait en accoucher deux d'un goût et qu'ils pourraient se croiser sans se bousculer. Comme quoi, faut pas pratiquer l'équitation pour en avoir la culotte .... de cheval.

Enchaaaaaanté demoiselle, de faire votre hummpfff connaissance !


Mais c'est qu'il begaye en plus ! Oeillade trucidaire à la maternelle. Pis l'est minuscule. C'est pas lui, c'est son père non ? si ? hein ? hein ? hein ?

L'enchantement est partagé votre Grahahaassce.

Vous avez là un fort bel intérieur


Oui bon il est moins laid que les autres mais il est roux quoi ! Roux !!!!


Et alors que la Hilda s'encastrait dans un des fauteuils italiens donc petits et étroits, le sourire lui revint.


J'adorerai goûter à vos sucreries !


Ben quoi ? Fallait bien faire la conversation. Puis si ça veut tourner les biscuits, ils seraient bons eux.
L_aconit
[Dis-moi que c'est le chat..
On a pas de chat.]


Non, mais on avait un minet.

Et croyez bien que ce dernier, tout dressé sur ses pattes , ne ratait rien du spectacle qui se jouait en contrebas. Qui était cette invitée inopportune qui venait retarder la sacro-sainte heure du bain?

    Une femme.


Contrariété.

    Pire, deux.


Ignominie.

C'était déjà là deux de trop. Ces derniers temps le jeune blond n'avait pas le sexe opposé en odeur de sainteté, encore moins lorsqu'il s'agissait de discuter à huis clos de choses presque sérieuses, avec celui qu'il convoitait. L'oreille bretonne aurait pu prendre dix centimètre, tant l'exercice d'espionnage était ardu de là haut. Dévoré par la curiosité, il tenta de comprendre de quoi il s'agissait. L'objet de la visite semblait au premier abord motivé par la bouffe. Mais le blond n'était pas dupe. Pour déplacer à Trun deux femmes que rien ne prédisposait à aimer les animaux instables et un duc névrosé - ou peut-être était-ce le contraire - il y avait forcément une raison moins évidente... Plus pernicieuse.

Il plissa les yeux.


Il se contorsionna tant et si bien pour voir à quoi ressemblait la femme qui s'invitait à Trun, s'étira tant et s'allongea presque pour tendre l'esgourde curieuse, qu'il fit tomber un lange. Peut-être celui qui servit à fesser le silence morne et grinçant de Grimm un peu plus tôt.


A son grand désarroi, l'étoffe tomba à coté de la jeune femme que la nature avait oublié de gâter - détail qu'il découvrit en étouffant un rire dans sa paume - au moment même où elle vint fusionner avec un fauteuil. Pauvre mobilier. Dommage. Il aurait pu lui tomber sur la trogne - Le lange, pas lui - il aurait eu une bonne raison de descendre pour marquer son territoire...

Une idée germa dans son jeune esprit, tout à fait inconvenante et liée à ce besoin très masculin d'affirmer une appartenance. Je vous fais un dessin? Inutile, les braies furent rembraillées aussitôt, dans un éclair de contenance. Ou de tempérance. Ou les deux. Enfin quelque chose que le jeune homme ne pratiquait pas des masses. Le Duc tenait trop à ses tapis. La hauteur était pourtant bonne.

L'Aconit se traina comme une larve pour observer toute la mascarade, ses deux mains s'agrippant le garde-corps, qui ne gardait le corps de personne d'ailleurs puisqu'il était tombé déjà deux fois de l'étage en voulant tester la solidité de l'ouvrage en la compagnie du Lioncourt. Les circonstances étant troubles, nous ne nous étalerons pas sur le sujet. Il mit du coeur à faire d'horribles grimaces, singeant la pauvre guen... Hum, femme, dans un silence de mime.

    "Votre Grahahaaaaaassce"... Tseuh. C'est toi la grasse.


N'y tenant plus, il descendit sur la pointe des pieds l'escalier, se faisant aussi léger qu'une plume ... Dans un grincement tout à fait audible et stoppa net à l'évocation de l'intérieur du Duc. Agacé, il se pinça l'arrête du nez.

    Son intérieur? Ma pauvre. Son intérieur, tu ne le verras jamais aussi bien que moi.

Oui! Personne ne devait savoir que le duc avait un mignon qui vivait sous son toit depuis quelques temps... Grimm et les animaux étaient du même acabit, et il n'y avait rien à craindre d'eux. Pourtant, pourtant... Ce besoin irrépressible de troubler le mystérieux rendez-vous... De se montrer, de l'interrompre! De désincruster ce fauteuil en souffrance...

    Gast!*


Nicolas comprit à cet instant précis que s'il voulait vivre au grand jour au plus près de ce Duc trop populaire dans un duché impopulaire, il devrait trouver une parade. Une parade qui arrangerait ses petites affaires.

*Meerde

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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Hilda_haha
Alors que les biscuits se faisaient attendre, sûrement qu'on frottait les silex en cuisine pour faire bouillir la tisane, l'hideuse observa plus en détail son hôte, histoire d'avoir quelque chose à dire quand la vieille lui demanderait son opinion et surtout parce que l'idée d'échapper à la vigilance accrue de la Marquise commençait à faire son chemin. Il était bien foutu y a pas à dire, et il le savait, encore un de ces petits cons hautains qui te toise du haut de ses deux pommes trois quarts se croyant grand et fort. L'était sapé comme le chouchou du précepteur au cours de bonne tenue, sûre que la Hilda serait pas le trophée qu'il arborerait avec fierté aux réunions mondaines. Au moins de ce côté là, elle aurait la paix.

Mais qu'est ce qu'il avait à reluquer le plafond comme ça ? On allait quand même pas se prendre une poutre sur le coin de la trogne ? Hilda suiva son regard. Rien à signaler au Nord, quoiqu'on aurait pu dire qu'il y avait une couche ... de poussière. A croire qu'on avait rafraichit le salon pour sa venue mais juste le visible n'ayant pas prévu l'inspection des parties hautes ou l'imploration du Très Haut ? Va savoir. A l'instant présent, la Hilda se dit que tout pouvait arriver ici, y compris ce qu'elle ne pouvait pas imaginer.

C'est le moment que choisit le linge pour s'écraser aux côtés de la grasse, ça faisait un moment maintenant que ça grinçait là haut même si la Marquise tentait de faire diversion et était en train de raconter au Duc toute l'enfance de l'affreuse et elle avait de quoi raconter vu qu'elle avait commencé aux langes. En parlant de lange justement, alors qu'elle tentait d'attirer l'attention du majordome en se cortorsionnant dans le fauteuil trop étroit, c'est lui qu'on entendit craquer et la Hilda s'accrocha aux bras comme si ça changerait quelque chose si le serre fesses venait à céder. Peine perdue, il était sourd et aveugle, et il n'était plus question que la grosse bouge un poil de moustache pour pousser l'objet suspect hors de la vue maintenant
.

Hum ..... et ça fait longtemps que votre famille possède cetteuhhh ..... sympathique demeure ? lança-t-elle, coupant la parole à sa mère ignorant de quoi on parlait et tentant de soulever une fesse après l'autre discrétement, histoire de pouvoir s'extirper rapidement de l'étau si un autre craquement inquiétant se faisait entendre.

Et vous avez beaucoup de personnel à votre service ? Ils foutent quoi avec la tisane et les biscuits ?

Combien de chambres à l'étage ?
Doit y avoir une armée de morpions qui est en train de démonter le plancher là haut

Comment se nomme votre majordome ? Vous savez, le sourd et aveugle qui vous colle au train et marmonne depuis tout à l'heure. Même pas foutu de voir que sa loque à poussière fait décoration au milieu du salon

Les biscuits sont faits maison ? Non parce que sérieux, je suis pas venue ici pour contempler ta rousseur en chemise de soie et poulaines qui empestent la cire jusqu'ici.

Elle était comme ça la Hilda. Quand quelque chose la contrariait, on l'arrêtait plus et c'était pas forcèment pour entendre des choses intelligibles parce qu'intelligente pour sûr, elle ne l'était pas.
Lglvh
Et blablabla...
...blablabla....
Mandieu.
Bla !

Ces donzelles ne se taisaient donc jamais ?
Il était propre aux femmes de parler pour ne rien dire mais la on atteignait des sommets.
Je n'avais jamais autant entendu débiter de conneries en si peu de temps.
Je m'emmerdais tant que je me mis à compter le nombre de poils qui ornait cette bouche. J'aurais bien pu l'imaginer faire autre chose et quand la demoiselle me parlât de goûter à mes sucreries, je portais d'instinct ma main sur le service trois pièces, comme pour le protéger de cette monstrueuse bouche...castratrice.
Non mais sérieux, qu'est ce que j'en ai à foutre de l'enfance de la...




Dit lui !
Quoi ?
Mentir, voler tricher, c'est ça ton enfance à toi. Quel beau duc que voilà
fermes-là.
Et puis faudra bien lui dire...
quoi ?
Que t'es plus orienté langouste que moule.
Je hais les fruits de mer.
Et ceux de ton père ?



Quuueuuuuuh nenni très chère. Figurez-vous que...

Marde mais c'est quoi ça ?

La chute d'un voile blanc comme une blanche blanche colombe, j'déconne, comme un poil dans la soupe, une mouche sur un gâteau, un cheveu gris dans ma chevelure de rêve qui avec tous les endroits du domaine de la terre de l'univers atterrit, je vous l'donne dans l'mille juste aux côtés de miss Boulotte.

Nous ne sommes duc que depuis un an, bien que le château soit ancien...


Mais c'est mon lange ça ! Mon préféré ! Celui qui est tellement usé qu'on voit à travers.
Le Blondin a gagné. Il a vaincu...vingt culs a un poireau dans l'cul
c'est fin ça Jean-Firmin...vraiment.
Comme ta b..


...nous avons fait rénové les chambres ainsi que l’extérieur, remplaçant le chanvre par de jolies fleurs et des poules.

Des bestioles névrosées à force de brouter du pavot et des champignons, Trun ressemblait au fond du terrier d'Alice.

Une bonne 15 aine de personnes travaillent icelieu
Menteur...tu les as loué pour la journée.

Et euh des chambres il y en a 11 ou 16.
Exactement 8 espèce d'ignare.

Et mon majordome.

Mon majordome, quel majordome ?
Nicolas...non mais non mais c'est pas l'moment, fermes l’œil, il va disparaître, sors ta baguette magique de tes braies et jètes-lui un sort.


Ooh..ce..jeune...homme ?
Ha !


Je me levais d'un bond gracile, petit doigt levé en l'air, mèche rebelle réajustée et lange ramassé à la sauvette, non mais la honte, il manquerait plus que le coquin exhibe mes bas..surtout celui qui est troué .

Ce n'est rien...il est juste de passage.

Sourire embarrassé à ces dames, rictus contrarié vers le minet blond, que je te jure si tu avais été un chat, je t'aurais attrapé par la queue pas pour te montrer à ces messieurs mais pour te balancer par la fenêtre et tester ton aptitude à atterrir 6 mètres plus bas.

C'est...un garçon
T'en es sûr? On s'en était pas rendu compte

Et d’attraper la Counite par les épaules, lange sur la tête pour que plus personne puisse le voir et de le pousser hors du champs de vision de la marquise.
D'un coup de rein expert je le fis entrer dans le placard à balai tout en criant dans un murmure (ouioui c'est tout à fait possible!)


Restes-là. Une petite heure.
Pas un mot.
Nooon !
Chhhhtttt !
Fais-le pour moi.
Nicolas je te préviens tu vas être puni 
!


Je lui collais mon foulard dans la bouche.

Pas de chevauchée pendant une semaine si tu...

Et bam, de fermer la porte sentant une présence dans mon dos.

Biiieeennn, Madame la marquise ! Tout va trrrrèèèès bien mais vraiment trèèès bien !
Il faut juste que je vous dise.

Que votre fille va faire exploser le plancher.

Votre fille est tout à fait charrrmante !
Le charme d'un osso bucco ouais ! Hypocrite !

Le poing s'abattit contre la porte de l'armoire afin de couvrir les miaulements.
Sauvé par Grimm qui enfin arrivait avec le plateau et pour me donner contenance, j'entrepris de servir moi-même les biscuits.


Oui fait maison, chère enfant par notre cuisinière Esmée qui se fait un plaisir à nous gâter.

Dis plutôt que t'es tellement radin avec les inconnus que tu les as volé ce matin au marché.
Naaan, j'ai fais ça moi ?
C'est p'têtre moi hein ?

Une tasse de tisane peut-être ? Elle est faite spécialement avec les plantes de mon jardin.


Sourire candide et innocent, Lestat a des traits angéliques...mais si vous saviez....

*Hello, hello, hello...
With the lights out, it's less dangerous
Here we are now, entertain us
A mulatto, an albino, a mosquito
My libido
Yeah !


*Nirvana

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L_aconit
Et Nicolas ne disparut pas. Du moins pas immédiatement. Agile, il contourna le duc dans la première intention de gagner les jardins. Passer, montrer son existence. Prouver qu'il était là. Regarder de plus près les deux rombières mal emplumées. Se faire une idée plus nette de la situation... Tout ça. Aux mots du roux, il ne retint pas quelques commentaires à voix basse, soufflés avec une point de cynisme.

    "Juste de passage."

- Mais oui! faites comme si je n'étais pas là.

Il se fendit d'une pirouette en levant la jambe et en tendant le bras, en patineuse.

    "C'est un garçon."

- Tu as raison explique-lui, elle n'a pas l'air d'avoir inventé le couteau à sauciss...

La main Aconitienne eut à peine le temps de s'agripper à la chemise ducale et d'en froisser l'étoffe, en vain. Elle tenta bien de l'emporter dans le mouvement, mais la porte du placard se ferma à son nez. Le lange dans sa bouche lui faisant les joues de leur invitée.

Humpf!

Gentil n'a qu'un oeil, tu parles. Tout compte fait, il aurait dû choisir l'option pisser par dessus le garde corps.

Le poing serré sur cette foutue porte, Nicolas serra les dents. Un léger bruit le fit se retourner vivement, dans l'obscurité. S'il s'agissait d'une souris, le blond ne répondait plus de rien. Les placards de Trun en étaient infestés avec cette manie du Maitre des lieux de s'entourer d'animaux libres et salopant le château en toute impunité. Lestat devait avoir été dans une autre vie un moine hindou, ou quelque chose dans le genre. Plissant les yeux pour s'habituer à l'obscurité, il eut la stupeur de se trouver à quelques centimètres du jardinier, visiblement coupé en plein travail de labour. Avec une des cuisinière fraîchement arrivée pour participer à l'illusion d'une mesnie. Quelle maison de fous. Outré - peut-être plus d'avoir été laissé au rebut du garde-manger que de surprendre la valetaille passer le temps en faisant la bête à deux dos - il ouvrit en grand la bouche, cette bouche qu'il avait si féminine avec toutes les expressions qui allaient de pair et qu'il avait libérée plus tôt de l'opprobre du foulard...

L'enfant de Bretagne se retourna vivement, fermant les yeux. Prit une profonde inspiration.

Bien sûr, il devait vivre caché sa passion contre nature. Bien sûr. Jamais au grand jamais le blondin n'oserait afficher ostensiblement ses penchants. Il tenait tant à sa tête, et malgré tout, à celle de cet insolent Duc , à peine plus âgé que lui. Il avait vu en Bretagne ce que l'on faisait à ceux qui allaient contre les préceptes de l'église, des dieux anciens et de la nature. Pourtant... Un sentiment étrange lui dévorait les entrailles. En voyant ces deux femmes dans la grand salle, les attitudes surfaites de Lestat, l'Aconit se sentit bouillir de quelque chose de bien inhabituel... Serait-ce... De la jalousie? Un fiel pernicieux qui venait corrompre ses joies, étrangler sa gaieté, et assombrir son assurance?

Qu'à cela ne tienne. L'enfant n'était pas prêt à se raisonner. Pas encore. S'il n'avait pas de statut autre que "le garçon" , l'affaire tournerait au vinaigre, c'était couru. Depuis quand raisonne-t-on à dix sept ans, autrement qu'avec ce que l'on a dans le pantalon?

La main poussa délicatement la porte. Il sortit l'air de rien de cet endroit de punition et laissa les deux échaudés à leurs affaires, la tête haute en sifflant faux, un air faussement enjoué d'ailleurs. D'un pas léger, Nicolas s'éclipsa vers les jardins, lange sur l'épaule, sans rater l'occasion de jeter un oeil furibard à Grimm. Un oeil bleu inquiétant rempli de turbulences.

    Toi le complice, tu vas y passer aussi. Il faudra ramasser les dégâts. Bougez pas, je reviens.


Un dernier coup d'oeil au Lioncourt et à sa mascarade, plus enclin celui-ci au pardon, soumis à conditions.


          


            

    Rape me,
    Rape me "my friend"
    Rape me again...
    Hate me
    Do it and do it again...*
Lglvh
Promenons-nous dans le moi 
Pendant que le vous n'y est pas 
Car si le vous y était 
Sûrement il nous mangerait 

J'ai peur, j'ai peur du grand méchant vous 
Ah! la vilaine bête que ce vous! 
Mais je ne sais comment j'arriverai à chasser 
Pour toujours ce grand méchant vous de mes pensées 




Respire et souris.
Pas comme ça , t'as tout du con.
Pas avec les dents nom de Dieu, avec la fente que tu as devant on dirait un rateau.




Faire bonne figure, sauver les apparences et tout le berdol qui allait avec.
Je savais faire, j'avais été à la bonne école et peut être est-ce cette sale habitude encrée en moi qui me faisait agir à l'inverse de ce que j'étais vraiment.
Le paraître...toujours et encore.
Et c'est sur les nerfs, la conscience autant tranquille qu'un voleur de poule que je regagnais le salon, sourire coincé au bout des lippes, j'aurais eu un balai dans le cul que ça aurait fait plus naturel.
Je cuplabilisais.
A mort.
Assis, jambe gauche croisée sur la droite et on change, index mordillé, j'allais plus avoir d'ongles à me les bouffer comme ça. J'écoutais d'une oreille distrète les piapiapias de ces dames, hochant la tête avec un sourire poli de temps en temps, acceptant une tasse de tisane que Grimm me plaça entre les pattes. Jamais, une infusion avait été tournée avec autant de fougue.
Mon esprit était resté au placard, ou j'avais enfermé comme un voleur celui qui avait dérobé nul autre que mon coeur.


Un claquement se fit entendre, provocant un sursaut collectif et sa Splendeur passa devant nous, pif en l'air et mélodie agaçante qui sortait de son bec.



T'as tout gagné
Il est vexé
Tu vas le retrouver à chevaucher une putain ou pire dans le lit de Justin
Et ça rime
Abruti de renard





Je dûs me faire violence pour ne point porter ma paluche sur un renflement de l'entrejambe qui rendait mes braies trop a l'étroite-maudissons un coup la collection estivale for men été 1465 qui faisait que ça ressemblait plus à des collants que des braies- et me jeter sur l'insolent, tel un renard sauvage et affamé, lui déchirer toute ses frusques avec les dents et le piloner jusqu à ce que grâce soit demandé.



Asticote toi le manche, fais péter le bouchon et les deux dindes auront de quoi jaser pendant deux ans.
Couard !
Lèves -toi et va lui récurer la marmite au blond-bec, ça lui apprendra à faire son mijoré.




Mais voilà, je restais là, planté comme un demeuré le fion bien vissé dans mon siège, avec une trique d'enfer cachée par une tasse et un mollet posé sur l'autre genou.

Cette sensation étrange que de se sentir désiré et d'avoir vexé l'autre...entre délectation et culpabilité, cet état d'attente et de pointillé...



I like it
I'm not gonna crack
I miss you
I'm not gonna crack
I love you
I'm not gonna crack
I killed you
I'm not gonna crack
Nirvana


Et j'avais craqué, juste à moitié.
Dignement, majestueusement, je m'étais levé et tout en tapant la conversation, je m'étais dirigé vers la fenêtre grande ouverte et appuyé sur le rebord, j'observais le jardin.
Ou es-tu mon Nicolas...
Ou te promènes-tu ?




Promenons-nous dans le moi 
Pendant que le vous n'y est pas 
Car si le vous y était 
Sûrement il nous mangerait 

Je me suis mis dans la gueule du vous! 
Ah! quel enragé que ce vous! 
Combien de nuits ce grand méchant vous m'a sauté 
À la gorge, comme j'allais le caresser
Gainsbourg

_________________
L_aconit
De dehors et bien qu'en s'éloignant de la petite sauterie de laquelle il n'était pas invité mais évité, l'Aconit tendit encore l'oreille. Le duc avait mystérieusement cessé de parler. C'était mieux ainsi, étant étranger avec un accent particulier, le jeune Lioncourt baragouinait un françoys très personnalisé avec des expressions parfois... Façon Lesta. La mauvaise humeur du blond le convainquit qu'elle avait été remarquée du principal intéressé, lui coupant le sifflet.

Bon point. Lestat était donc sensible à la jalousie Aconitienne. D'ailleurs, s'il ne parlait pas, que faisait-il? Regarder les deux dindes dans le blanc du biscuit? En tous les cas, l'oiseau ne chantait pas.

D'un pas assuré, fier comme Artaban, le jeune homme s'était éloigné vers les écuries, bien décidé à mettre à toute cette rencontre bien trop conventionnelle son petit grain de sel breton. Il avait pris son temps pour choisir la monture la plus adaptée. Un beau mâle à la vigueur printanière, qui piaffait de sortir voir si l'herbe était plus verte au dehors... N'était-ce pas là le plus beau des arguments pour apaiser les ardeurs de ces créatures du diable, ces engeances de vénus, bonnes qu'à chercher à ragaillardir tout ce qui était doté d'un appendice dès lors qu'un rayon de soleil leur permettait de sortir montrer leurs jupons? Et d'appendice, un renard ne se plaignait pas, aussi fourni que majestueux, goupil était une proie presque trop facile.

Haaa esprit retord des affres de la jalousie... Quand tu as dix sept ans.

Harnaché, l'étalon fut sorti pour goûter aux joies de Trun. Et frais comme un gardon, gai comme un pinson, la fine silhouette androgyne déambula dans la cour accompagnée de la monture, qui n'était pas décidée à profiter de sa liberté au bout d'une longe. L'Aconit avait soudain l'oeil plus bleu, le cheveux plus beau, la canine rieuse plus blanche... Etait-ce le plaisir anticipé de voir les deux emplumées voler tout bec dehors, comme les poules lorsque le chien entre dans le poulailler ? Ou d'imaginer peut-être même, l'accident fâcheux, inopiné, totalement subit qui allégerait son double fardeau d'une convive? Non, à n'en pas douter, ce serait la gueule de Grimm, quand il mesurerait l'ampleur du ménage à faire après son passage...

D'ailleurs n'étant pas dupe, le valet gagna l'extérieur. Le voilà qui se mit en travers de sa route, bras en croix.


- Mon Sieur Nicolas!
- Grimm.
- Ne faites pas cela.
Affolé, secouant vivement la tête.
- Plait-il? Juste quand j'ai le pied à l'étrier? sourire de petit con
- Non mon sieur, vous .. Vous n'oseriez pas? le valet est plus blanc que le cul du duc
- Rha. Ne montez pas sur vos grands chevaux... Agacé
- Vous commettriez une grave erreur!
- Allons Grimm... Ce n'est qu'une petite sauterie. "Maitre Lestat" n'est pas si à cheval que cela sur les protocoles. Allez, poussez-vous, juste pour rire. Sourire démoniaque. Et de forcer le passage au valet qui flageole un peu sur ses jambes.

Il lui sembla entendre le laquais pleurer. Mais tout cela put être aussi le fruit de son imagination. C'est ainsi que majestueusement, et dans un élan de joie et d'allégresse - ou peut-être de pure crétinerie - Nicolas déboula dans la grand salle de Trun au beau millieu de la conversation, étalon à sa suite. Les trognes des deux donzelles semblèrent d'ailleurs ne pas lui revenir non plus, puisqu'impressionné part l'accueil, l'animal se cabra un peu, semant une belle pagaille... Faisant un peu capoter l'annonce du blond.


- ... Les festivités... Du Duc!


    What else should I be ?
    All apologies
    What else should I say ?
    Everyone is gay
    All apologies*


Nirvana*
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    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) -Recueil
Lglvh
Si j'avais pu imaginer un seul instant ce qui allait suivre, pensez bien qu'au lieu de délaisser cette fenêtre pou retourner dans la salle, je m'y serais jeté sans autre forme de cérémonie.

Quelle donzelle n'avait pas rêvé d'un prince charmant et d'un cheval blanc, le premier la bouche en coeur – et la queue tendue, soyons honnête un mâle reste un mâle-l'enlevant et la portant dans ses bras, le deuxième caracolant grâcieusement faisant quelques entrechats avec ses sabots.
Un jour mon prince viendra lalala délivrééé, libérééé...
Dans un instant j'allais lêtre aussi, la scène se déroulant sous mon oeil accaparait toute l'attention de mes deux hôtes.
Fichtre.
Ca ne pouvait pas m'arriver..pas à moi.


Il va te mordre.
Il va t'exploser la tête comme une pomme trop mûre.


Man...dieu.

Je regardais le vase de mon prédecesseur n'être plus qu'un souvenir fracassé

Ce n'est pas à moi que ça arrivait, pas possible. Je voyais au ralenti ce petit con de Nicolas, splendide et calme...trop, planté au milieu du salon, là comme ça, comme si tout était parfaitement normal pendant que la bête nous faisait son petit numéro équestre.
Parce qu'un canasson n'a absolument pas sa place à l'intérieur ! Les poules, les chèvres, les rats, les pintades et les marquises oui mais pas un ch'val berdol de marde !




Je vais le tuer
Si je puis te suggérer l'empalement
Je vais le tuer
lentement il doit souffrir
N'exagérons rien, je veux pas lui faire du mal.
Ha bin le principe de tuer quelqu'un, Lesta..hein !

J'adorais les animaux.
Tous.
J'aime les bêtes, j'aime les bêtes
les maquereaux, les poulettes
le boeuf même en bavette
les orques et les crevettes
J'aime les poussins en omelette
J'aime les bêtes,
J'aime les lièvres et les levrettes
J'aime aussi les gallinetes
J'aime les bêtes, j'aime les bêtes
Même sans plumes les alouettes
Les blondines et les roussettes
Mais la marquise je l'aime pas
Sa fille est bête comme une oie
Sympathique comme un putois
et jolie comme un ver à soie Oldelaf
Je les aime pas plus que j'aime ce...


Un..ch'val...dans mon salon...l'a chié sur mon tapis à 2500 ecus.

Je veux mourir. Donnez moi une enveloppe que je me coupe les veines.

Les mains ducales se plaquent aux esgoures, la bouche en parfait o....

et un hurlement muet, aucun son ne sort, le duc de Trun tétanisé sur place, transformé en statue, comme celles qu'on voit sur les fresques, sauf qu'elles ont toutes la zigounette trop petite ou mutilée par l'usure de la pierre, tandis que celle renardesque quitte ses braies pour en pisser de frayeur, terminant ainsi de ruiner une carpette hors de prix.


Oh no, not me
We never lost control
You're face to face
With The Man Who Sold The World
Nirvana

La chaleur, l'émotion..pas la peur, n'allez pas croire ça..hein vous n'y croyez pas?
L'odeur aussi un peu...
Je fis une chute vertigineuse du haut de mes 3 pommes et demi, jusqu'au sol.
Oui j'avais perdu connaissance, mais plus tard, dans les livres d'histoires, on racontera que le duc de Trun a été assommé par le sabot d'un cheval démoniaque.

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L_aconit
- N'ayez crainte! Il est juste un peu ... Fougueux... Dit-il en tentant de maitriser l'animal qui envoyait dejà aux oubliettes le self control de tous les préposés au gouter.

    Han ouais... ça fait du grabuge un si gros animal dans un si petit moment d'intimité. Oh et puis, ça coute cher aussi.


Pensa-t-il en tentant d'éloigner la monture d'un vase de constantinople qu'il envoya se briser d'un coup de queue en l'espace d'une demie seconde. Nerveusement, ou de façon très adolescente, le blondin ne put retenir un rire longuement soutenu lorsqu'il constata que les deux convives n'escomptaient plus rester des masses.

Oui, Nicolas dans cette anarchie calculée riait. Comme un damné. Comme si tout n'était que jeu et désinvolture. Tirant la longe d'une main, apostrophant les femmes de l'autre avec cette phrase plus cynique que réellement naïve.


- Allons ! Touchez-le, il ne va pas vous mordre! C'est une bête rare et hors de prix! N'est-ce pas mon duc?


Il se tourna vers Lestat, l'apostrophant avec liesse et écrasant une petite larme à son oeil.

- Mon duc...?

Son sourire solaire se figea soudain. Le roux gisait, sans raison apparente au sol, le cheveu fol et l'oeil vitreux.

Etait-ce possible? Lestat de Lioncourt ajoutait-il à sa peur de ne pas avoir pied dans l'eau, sa phobie des insectes, son aversion pour le rangement et l'ordre, sa double personnalité catatonique, une tétanie totale au contact des chevaux?

Lâchant l'animal qui s'excitait de plus en plus d'être ainsi coincé et agressé par les cris des deux femmes, l'Aconit fronça les sourcils. Il poussa la grasse d'une main alors qu'elle tentait lamentablement de se percher sur un faudesteuil qui menaçait de craquer, la vioque d'un coup de rein lorsqu'elle saisissait un chandelier pour arme défensive, tonnant d'un impérieux:


- Faites place! Je suis...


    Je suis... Oui, qu'es-tu , mon vieux, sinon le mignon du duc?


-L'écuyer du duc!

La belle aubaine. Ne venait-il pas de se trouver une couverture cousue sur mesure? Lui qui avait grandi auprès de Talyesin de Montfort en le servant comme écuyer toute sa vie? Se faire passer pour l'écuyer de Trun Justifierai le temps passé au domaine et la proximité des deux larrons. Et puis si le roux était vraiment phobique des chevaux... Il faudrait bien lui apprendre à ne plus l'être. Donnant un léger mouvement de tête vers le valet qui s'était recroquevillé par terre les bras entourant ses genoux dans un coin de la pièce, Nicolas gronda:


- Grimm... Ne restez donc pas là à compter les mouches tudieu! Montons-le dans sa chambre.

Et passant ses bras sous les aisselles de Lestat en ayant préalablement fait un signe de ventilation vers les femmes, il lança aux invitées dont l'une s'était évanouie dans la foulée un simple:


- La fête est finie mes dames! Au plaisir .


Ou à jamais. La journée avait été remplie de beaucoup d'émotions pour tout le monde. Non?

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