Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] I put a spell on her*

Evroult

    Vous les femmes,
    Vous le charme,
    Vos sourires nous attirent et nous désarment


    Citation:
      Nina,

    Je n’irai pas par quatre chemins, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous. Une fois n’est pas coutume, ce n’est ni le courtisan qui vous parle, ni l’employé chargé de traiter avec vous pour quelques filtres & potions à destination du bordel. Moi, j’ai besoin de vous.


    Vous les anges,
    Mhm, adorables,
    Et nous sommes, nous les hommes, pauvres diables.


    Citation:
    Voyez, vous savez déjà combien je suis bon courtisan. Je charme & je séduis, je flatte & je conquiers, & rares sont les femmes qui peuvent me résister. Je vous connais, de la cambrure de vos reins à la pointe de vos seins, je connais les sillons & les monts dont vous avez honte, les ridules à vos yeux & vos cœurs brisés. Je sais tout, de vous, de vos larmes à vos joies & je vous aime pour ça, de vos forces à vos faiblesses. Je vous aime, Nina, & souvent, vous me le rendez bien. Je suis bon courtisan, & vous me le rendez bien.

    Avec des milliers de roses on vous entoure,
    On vous aime et sans le dire on vous le prouve.
    On se croit très fort, on pense vous connaître
    On vous dit toujours, vous répondez peut-être


    Citation:
    Et voilà que pourtant, quand je sais tout de vous jusqu’aux tréfonds de vos âmes, quand j’ai même osé soulevé ces tentures qui cachent vos plus sombres noirceurs & que je n’ai fait que vous en aimer plus, voilà que vous, soudain, vous regardez mes pattes noires, entendez ma voix rauque, & me rejetez soudain en criant « au loup ! ». Quand je me suis plié à m’en briser les genoux, quand j’ai rampé à vos jambes d’albâtre, quand j’eus même tenté de renier ma nature, voilà que vous me rejetez !

    Vous les femmes,
    Vous mon drame,
    Vous si douces, vous la source de nos larmes.


    Citation:
    Ah Nina, je m’égare. Mais j’ai besoin de vous. Vous savez, vous seulement, combien j’ai foi en vos filtres & potions, vous qui savez calmer les vierges angoissées & soigner des catins aux cœurs amourachés. Je ne parle même pas de vos somptueux doigts de fées, & de ces corps pansés, & de ces ventres vidés, & de ces maux traités pour mieux nous sublimer. Je ne parle même pas de vos somptueux doigts de fées, & vous savez pourtant combien je les ai adorés lorsque vous veniez à moi pour profiter de mes charmes. J’ai besoin de vous. Atrocement besoin de vous.

    Pauvres diables
    Que nous sommes,
    Vulnérables, misérables, nous les hommes.


    Citation:
    Je parle de ce que vous savez faire aux cœurs & aux esprits, aux humeurs bileuses & colériques, à ces âmes fâchées & réfractaires. Je parle de ces caractères que vous savez mater, de ces angoisses puériles que vous savez étouffer, je parle de ce que vous savez rendre malléable en tout être. Il faut qu’elle cesse, Nina. Qu’elle cesse de me rejeter, qu’elle cesse de douter, qu’elle cesse de se venger de toutes mes incartades en se faisant doucette auprès d’hommes qui ne la méritent pas. Il faut qu’elle cesse, Nina, de me rendre fou, & de me foutre en rogne. Voyez seulement. Je suis en rogne. Tout le temps.

    Dès qu’un autre vous sourit, on a tendance à
    À jouer plus ou moins bien l’indifférence.
    On fait tout pour se calmer puis on éclate,
    On est fous de jalousie & ça vous flatte.


    Citation:
    Nina. Voyez, comme j’ai besoin de vous. Je vous paierai, & vous me donnerez la plus puissante de vos potions, le plus insensé de vos filtres. J’ai confiance en vos talents, & j’irai même jusqu’à vous offrir une passe si vous la matez bien.
    Nina, ma tendre chatte. J’ai besoin de vous.

      Evroult.


    Vous les femmes,
    Vous le charme,
    Vos sourires nous attirent et nous désarment,
    Pauvres diables.

*Je lui ai lancé un sort, piqué à Screamin' Jay Hawkins.
_________________

































Nina_loden
Citation:
    Evroult,

Je suis navrée d'avoir à commencer cette missive ainsi, mais vous m'y forcez. La confiance en soi est une chose utile, je dirais même indispensable dans votre métier. Mais m'écrire en commençant votre récit par me vanter vos talents comme si vous souhaitiez vous vendre, ça ne me met guère dans de très bonnes dispositions pour vous satisfaire. Vous parlez de larmes que vous n'avez jamais vu, et j'aimerais autant que vous n'alliez pas faire courir la rumeur à travers le Royaume que je possède un cœur et suis donc capable de pleurer, ça nuirait grandement à ma réputation.

Soyez tranquille, je vous pardonne, seulement parce que c'est vous et que, comme vous le dites, vous êtes bon courtisan. Et sans doute parce que vous me flattez, et qu'aucune femme ne saurait être insensible aux flatteries, aussi manipulatrices soient-elles. car je ne suis pas dupe, ne vous y trompez pas.

Je me suis efforcée de relire vos mots plusieurs fois, car ils me semblent bien confus, tout comme vous, à dire vrai. Qui donc vous mets dans de tels états ? Vous êtes chanceux que je ne sois guère jalouse, je pourrais m'offusquer de votre requête. Fort heureusement pour vous, je suis presque parfaite et la jalousie ne fait pas partie de mes -rares- défauts.

Vous vous doutez bien, je l'espère, que je ne suis pas en mesure de répondre favorablement pour le moment. Bien-sûr, je vous promets d'essayer, mais il faut que je me replonge quelques instants dans de vieux ouvrages afin de voir si je peux trouver ce que vous recherchez, c'est bien la première fois qu'on me demande ce genre de potion. Enfin, non, ce n'est pas la première fois qu'un homme souhaite rendre une jeune-femme plus "malléable", mais c'est la première fois que je n'ai pas l'intention de vendre un thé un peu fort pour tromper le client, pas de ça entre nous.

En attendant ma prochaine missive, décrivez-moi donc un peu mieux cette louve que vous souhaitez soumettre, que je sache à qui je m'oppose.

Faites attention à vous,
    Nina



_________________


Merci JD Calyce
Evroult
    Citation:
      Nina,

    Vos mots ont été durs à lire, sachez. Car vous savez mon impatience, comme vous savez ma confiance en moi qui, en soi, n’a rien d’exagéré lorsqu’on me connait bien. Et vous me connaissez bien, Nina, j’ose espérer. Je m’en convaincs d’ailleurs en relisant votre réponse à ma requête. Ah ! ma tendre chatte, je savais que vous me comprendriez. Jamais je n’ai douté de vous.

    Cette petite louve, que vous nommez si bien, est de ces gens que l’on juge trop blancs quand ils ne sont pas même vieux. Elle est blanche, blanche comme le lait, blanche comme la neige, blanche à en être translucide & à illuminer mes nuits. Elle est née de la Lune & d’ailleurs ne s’accommode guère d’un soleil trop vif. Voyez, elle est fragile comme un flocon d’hiver, & tire sa force dans la fraicheur des terres du Nord. De là, elle est comme le gel : elle crisse & fait frémir, elle givre jusqu’à nos os en nous laissant glisser tout contre elle & nous fige en collant nos doigts & nos langues à sa glace.
    Elle est garce quand elle est glace, & ne se laisse pas fondre aisément aujourd’hui. Il fut un temps sans doute où je la tenais entre mes doigts comme on tient une boule de neige avant de la jeter, & puis l’eau a coulé, la neige s’est reformée en laissant mes doigts engourdis, & elle tente désormais d’étourdir mes sens pour me faire ployer à ses tempêtes gelées.

    Elle ne m’aura pas.
    Je l’aurai avant. Voyez, elle est de ces filles qui croient en l’amour comme en la panacée, elle qui tua sa mère à la naissance & se fit tant haïr par son père & son frère. Elle rêve de vengeance tout en criant grâce, & je sais son esprit aussi noir qu’elle a le pelage blanc. Elle est naïve, mais pas brebis, candide, mais pas colombe, & je n’ose point trop demander lorsqu’en dehors de ses menstrues, elle se tache de sang.

    Elle est jalouse. Est-ce assez ? elle est jalouse, doute d’elle comme de moi, & se laisse monter la tête par quelques idiots inconscients qui l’accompagnent. Se méfier de moi, allons ! on lui glisse quelques mauvaises idées au fond du crâne, & voilà qu’on lui agite les humeurs jusqu’à ce qu’elle en crise.
    Sachez, elle crise souvent, plus que la moyenne des femmes d’ailleurs. Fragile, disais-je.

    Nina, est-ce assez ? je pourrai vous la conter longtemps encore, ma tendre chatte, je ne crains pas votre jalousie ni votre indignation. L’amour que je vous voue est bien trop sain pour cela – commercial diront les mauvaises langues – & vous êtes, comme vous l’écriviez d’ailleurs, parfaite.

    Ah ! vous êtes parfaite, & toutes mes flatteries ne seront jamais assez pour prétendre esquisser l’ébauche de votre portrait.
    D’ailleurs, votre minois me manque.
    Enfin, votre rond fessier surtout.

    Baisers,

      Evroult.

_________________
Nina_loden
Citation:
    Evroult,

Quand je vois la poésie que vous êtes capable d'employer pour parler de cette femme, je me demande ce qui peut la pousser encore à ne pas être simplement adorable avec vous. Vous savez bien que la jalousie est un concept qui m'est étranger, cela dit je peux comprendre les maux qui la rongent. Allons Evroult vous êtes bien conscient que vos fréquentations ne peuvent que déplaire à une femme qui vous voudrait pour elle seule. Vous me demandez donc une potion capable d'endormir la vigilance et la possessivité à votre égard d'une femme que vous semblez vous-même vouloir posséder. Je ne trouve pas ça bien raisonnable. Fort heureusement pour vous, j'ai abandonné ma raison sur la route qui me mène vers le Sud du Royaume et je vous aime suffisamment pour faire de mon mieux afin de vous satisfaire. Comme vous avez, maintes fois, fait de votre mieux pour me satisfaire. Cela dit malgré la jalousie que je ne connais pas, il me faut admettre que j'aurais aimé qu'un homme fasse de moi le portrait que vous venez de faire de cette pauvre âme dont vous vous êtes épris. Malheureusement rares sont les hommes de nos jours à être encore si poétiques, ou alors il faut les chercher chez la noblesse mais la noblesse ne m'intéresse pas, au même titre que je ne l'intéresse pas.

Vous trouverez joint à cette lettre un petit paquet, qui je l'espère vous parviendra en bon état. Il m'a fallu un temps infini pour venir à bout de ce filtre et j'espère qu'il fonctionnera, même si je ne vous garantis rien, vous serez le premier à le tester. Sachez en tout cas qu'il n'est en aucun cas dangereux et que si d'aventure il venait à ne pas fonctionner, il ne ferait aucun mal à votre amie. Tout au plus quelques nausées qui passeront bien vite, rien de très fâcheux. Ne vous attendez pas, cela dit, à des miracles, l'art que je pratique n'est pas de la magie et il vous faudra un peu de patience, probablement une semaine pour que les effets commencent à se faire sentir. Il faut que vous parveniez à lui en faire boire deux cuillères à soupe par jour, à l'heure que vous voudrez. Elle devrait s'en trouver apaisée.

Dites-moi donc si ça fonctionne, que je sache à quoi m'en tenir les prochaines fois ou que je tente d'ajuster la formule au besoin.

Bien à vous,
    Nina



_________________


Merci JD Calyce
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)