[RP] Ordre du porc-épic - Cérémonie du 26 juin 1465

Le Duc avait laissé Cassie reprendre place parmi l'audience pour laisser place à Bel, nouveau récipiendaire. Homme qu'il ne connaissait que peu avant quelques mois et maintenant... il ne le connaît pas beaucoup plus à dire vrai, mais il fallait tout de même retracer son parcours en Orléans qu'il connaissait relativement, sans mentionner les Lames... Et au pire des cas, il pourrait l'ajouter dans son temps d'allocution.

La Chambre des Élus, après que la Chambre des Nobles leur ai donné votre nom a statué sur votre mérite qu'il juge apte pour intégrer l'ordre du porc-épic.

Après quatre mandats ducaux au service principalement de la justice Orléanaise, vous recevez ce jour le mérite que la Chambre des Élus reconnaît, et c'est sans nul doute que votre engagement pour notre bon Duché ne s'arrêtera point demain. En outre, lorsque vous n'êtes point au sein de la Chambre des Élus, vous participez à la vie ducale en qualité de représentant de la noblesse orléanaise en Grande Chambre.

Je vous invite, à présent, Messire Belgarath d'Oulvenne, à vous approcher et à accepter l'honneur qui vous ai offert en prêtant serment au Duché d'Orléans.
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Au bras de Fred , rougissant de ses paroles ,oui oui il était le sien ,elle avait envie de hurler à qui voulait l'entendre mais la c'était pas l'endroit .Elle se reprit ne lui répondant pas mais juste une pression appuyé sur son bras et une tête qui frôle son épaule .

Elle écoutait le déroulement de la cérémonie .C'était bien de récompenser ceux qui œuvrait pour ce duché .

Elle irai les complimenter plus tard ,maintenant c'était le tour de son vieil ami Bel ,comparse d'une lointaine époque .
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Elisel s'approcha, après avoir pris sur un coussin le collier symbole du rang pique de l'Ordre du Porc-Epic.
Avec un sourire, en faisant attention à ne pas arracher les oreilles de la nouvelle venue, elle lui déposa sur les épaules.
Puis elle lui présenta, paume ouverte, une bague ornée d'un camée, symbole plus discret si elle souhaitait afficher sa reconnaissance.

Dame Cassandre, soyez la bienvenue dans l'Ordre.

Elle marqua un temps de silence pour lui permettre de s'exprimer si elle le voulait, puis regarda l'annonce pour appeler le suivant de la liste, s'apercevant alors qu'elle n'avait pas suivi l'ordre demandé par sa Grace.
Avec un petit sourire d'excuse, elle déclara à voix haute :

J'appelle Belgarath d'Oulvenne
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C'était donc Cassandre qui eut été appelée en première pour recevoir à son cou l'une des décorations les plus prestigieuses du Duché d'Orléans. Elle en avait fait un bon bout de chemin depuis son arrivée en Orléans, que ce soit ici où à Paris et c'est secrètement satisfait de la femme qu'elle était devenu qu'il s'approcha pour énumérer ses hauts faits.

La Chambre des Élus, après énumération de votre nom au sein de la Chambre des Nobles, a décidé de reconnaître votre mérite au sein du Duché d'Orléans. Un mérite qui se soulignera, dès ce jour, par votre entrée dans l'ordre du mérite Orléanais, l'ordre du porc-epic.

Nul ne saurait convenablement souligner votre mérite sans énumérer vos six mandats ducaux, votre participation aux conseils municipaux d'Orléans, votre participation active à la défense d'Orléans et d'autres villes du Duché lors de vos passages en ces villes, votre participation à l'École des Élus en qualité de professeur et de relecteur, vos précieux conseils au sein de la Chambre des Nobles... Nul ne saurait remettre en doute votre mérite à intégrer l'ordre du mérite.

Je vous invite, à présent, Dame Cassandre de Castelléo à vous approcher et à accepter l'honneur qui vous ai offert en prêtant serment au Duché d'Orléans.
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Les minutes s'égrenaient et la petite blonde profitait pleinement de l'instant volé avec ses invités. Jusqu'à ce que le silence fut alors que les choses sérieuses débutaient. Cassie écoutait sagement tout en se disant qu'il faudrait qu'elle soit attentive sur la façon dont les autres se comporteraient, n'était pas coutumière de ce genre de cérémonie. Manque de bol, la première était elle.

L'instinct mis en marche, la Présidente du Tribunal du Palais s'avança vers le Duc et plongea dans une révérence aussi gracieuse que protocolaire.

Vostre Grasce.

Restait plus qu'à attendre la suite.

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Le voilà déjà bien remarqué, fallait il se bomber le torse en ne parlant que d'un jeu d'arme qui a mal tourné ? Non, il suffira de dire simplement une vérité ridicule sur une faute de mouvement.

Il faut croire que souhaiter un entraînement trop réel conduit à des accidents bien réels.

Puis alors qu'il ponctue sa phrase d'un silence il découvre avec Elisel la venue d'Isabelle.

En ce sens nous pouvons commencer. Vous appelez à tour de rôle, dans l'ordre alphabétique, les récipiendaires en vous tenant à mes côté pour m'accompagner dans la distribution qui suivra une petite allocution en l'honneur de l'individu récipiendaire ?
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Elisel, derrière son pupitre, regardait les gens rentrer dans la salle, notant avec plaisir que ce ne serait pas en comité trop réduit, certains ayant des invités.

D'ailleurs, en parlant d'invités... Elisel haussa un sourcil en notant l'arrivée d'auvergnats. Qu'est-ce qu'il pouvaient bien faire là ? Sûrement des liens qu'elle ne connaissait pas, et qui ne faisaient que lui confirmer que le royaume était bien petit. Avec un sourire en coin, elle répondit au salut de la duchesse. Peut-être auraient-elles le temps d'échanger à la fin de la cérémonie. Sinon, elles se recroiseraient d'ici peu, en BA, pour leur rendez-vous bimestriel.

Elle avisa ensuite le Duc qui venait vers elle en boitant. Elle le salua, et lui répondit avec une mine soucieuse.

Mes respects, votre Grasce. Que vous est-il arrivé ? Rien de trop grave, j'espère ?
Préférez-vous reporter la cérémonie ?
Il ne manque effectivement que demoiselle Isabelle, mais là voici qui arrive, remarqua-t-elle justement en désignant la jeune femme qui s'installait en courant, tout sauf discrète.
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Morain accompagnait Isabelle à la cérémonie où elle était invitée .
Elle l'avait supplié de l'accompagner , ne supportant pas d'être seule face à la foule .
De bonne grâce , il avait céder à sa demande .
Morain , comme à l'accoutumé , attendait que sa fiancée soit prête .

Isabelle , mon ange , vous pourriez vous presser un peu , la cérémonie va débuter d'ici peu .

Enfin , elle apparut , somptueuse . Sa beauté n'avait d'égale que sa gentillesse .
Il la suivit , souriant de la voir ainsi courir .
Arrivée à destination , il la vit se faufiler et s'installer aussi discrètement que possible .
Morain resta en retrait parmi les invités .

Le Duc s'était peu montré avant ce lundi, mais que l'avait-il retenu ? Son voyage ? La réécriture des textes ? Oui entre autre, mais une nouvelle allait probablement surprendre ses proches et ceux qui le connaissent, en effet, c'était une jambe droite affaiblie qu'ils allaient découvrir. Un entraînement trop fort et trop réel qui a causé la blessure du Duc d'Orléans. Une douleur qui finira par s’estomper c'est sûr, mais une douleur qui est ce jour et qui s'étalera encore sur quelques semaines.

Un servant était venu le trouver dans ses appartements pour signifier la venue des premiers convives, ce à quoi le Colleville répondit d'un silence et d'un mouvement vers un paravent où il se dissimulerait pour se changer et se préparer pour la cérémonie Une fois convenablement vêtu, le Duc d'Orléans rejoint alors la Grand'salle et découvre du regard les premiers venus C'est sans attendre qu'un premier convive vint à sa rencontre.

Votre Grandeur, vous êtes toute conviée à y assister.

Le Duc de sourire et de laisser le Grand Chambellan aller à la rencontre d'autres convives tandis que lui salue les autres d'un sourire jusqu'à se diriger vers le Secrétaire de l'ordre.

Mes hommages. Il me semble que nous n'attendons plus que dame Isabelle de Valbois.
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Depuis son retour à Orléans ,elle ne ratait pas une fête ,pas une cérémonie .Faut dire que cela lui donnait l'occasion de sortir un peu ses robes du placard et d'y ranger ses braies et cuissardes.
Une envie d'être femme ces derniers mois ,surement sa rencontre avec Fred ,a force qui l’appelle tigresse ,elle se sentait comme une chatte ,les ronronnement en moins .
Après s'être préparer ,pour l'occasion ,elle se voulait simple



Elle prit la direction du château rénové et celle de la grande salle .Mon dieu ,il y avait deja foule .Faut dire qu'elle n'était pas trop en avance .

Faisant le tour de la salle saluant les uns ,les autres ,elle était presque impolie car ses yeux le cherchaient parmi tout ce monde .Finalement ,elle le vit et s'empressa d'aller le rejoindre .
Passant son bras sous le sien , souriante ,lui déposant une bise sur la joue .

Mon cher corsaire ,j'espere ne pas vous avoir trop fait attendre .J'avais tellement hâte d'être prés de vous que j'ai manqué à tout les usages .
Je suis heureuse de voir des hommes et femmes récompensés pour tout ce qu'ils font pour le duché
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L'invitation reçue l'avait touchée, y voyant une action symbolique, une main tendue qui signifiait: "J'accepte votre relation avec mon père." Non pas qu'une désapprobation ait pu changer quoi que ce soit à leur amour, mais malgré tout cela avait de l'importance pour la brune d'être reconnue comme la compagne de papounet.

C'est donc au bras du dit papounet qu'elle s'avança dans ce château ducal qui lui était totalement inconnu. Malgré le voyage, long de plusieurs mois à présent, la Duchesse avait toujours dans ses bagages une tenue adaptée à toutes circonstances. ce jour elle était vêtue d'une robe simple et élégante, aux teintes bleues et argents en soie légère afin de ne pas souffrir de la chaleur, bien que moins écrasante que dans le Sud du Royaume.
La première personne qu'elle aperçu fût la jolie blondinette et après avoir laissé Ysa saluer sa fille , elle en fit de même.

Bonjour Cassie.
Je vous remercie encore pour cette invitation.
C'est un honneur d'être présente pour vous voir recevoir cette distinction.

Elie se souvenait de l'émotion qu'elle avait ressentie pour ses deux colliers de mérite auvergnats, pour le second encore bien davantage que pour le premier.
Salut distribué à ceux qui se trouvait près de Cassandre et ils pénétrèrent dans la salle. Son regard accrocha directement une silhouette bien connue désormais en Auvergne: Elisel dict Orléans. Elle lui adressa un petit signe de main et un sourire chaleureux. La pauvre allait penser que ces fous d'auvergnats la poursuivait même jusque chez elle.
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Bien. Arrêt a Orléans pour voir sa fille décorée de la distinction locale, pourquoi pas? Il n'était jamais passé longtemps en Orléanais pour s'y arrêter suffisamment longtemps.
Il arriva donc avec Elienore à son bras, pas trop mal habillé pour l'occasion, bien que sobrement et se présenta devant la salle où l'attendait manifestement sa fille

Bonjour ma Grande, nous sommes là, on peut y aller.

La présence paternelle était requise. Sa partition allait être limité, mais importante. Il ne s'agissait pas d'attirer trop l'attention, mais d'assister a un moment important de la vie de sa fille. Dans la droite ligne de ses premier pas, de la première fois où fièrement, elle fit pipi au pot, de sa première bosse, de son premier chagrin conscient - et pas les pleurs d'un bébé qui a juste faim - qui, de mémoire, était dû a la disparition de son crapaud. Aujourd'hui elle avait bien grandit, et l'aidait à gérer le Grand office du Parlement, ce qui n'était pas rien. Elle était devenue belle, intelligente et s'il n'avait pas entendu ses premiers cris ni vu ses premiers jours, pour la simple et bonne raison qu'il l'avait élevé mais n'en était pas le vrai père, il s'était attaché ensuite à ne rien loupé des événements importants dans sa vie. Et ce jour en était un.
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Homme d'armes de l'ordre royal de la Licorne

Le premier à pousser la porte fut Raymont. il l'accueillit avec un sourire. Cela faisait quelques temps qu'ils ne s'étaient pas croisée mais le maître des faucons de l'est était une frère d'armes de valeur.

Eh oui que veux tu. En même temps, quand on voit toutes ces merveilles. Il désigna les tables. Pourquoi s'en priver ?

Il rit de bon coeur avant de reprendre

Oui je suis ici pour la récompense. J'ai vu que tu étais toi aussi dans l'annonce. Toutes les félicitations.

Il salua d'un signe de tête Edouard qui venait d'entrer puis ce fut au tour d'Orléans qui vint les saluer. Il s'inclina devant la baronne qui, sans doute prise par le temps, se pressa d'aller à son lutrin.

La salle se remplissait peu à peu et bientôt ce fut le Capitaine Royal qui s'approcha. Le Blond le salua martialement avant de lui répondre :

Merci à vous mon Capitaine. Et qui sait, peut-être cela créera-t-il des vocations pour l'Ost ?
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Vittoria était sur le chemin du retour. Après la guerre en Anjou et quelques mois de vadrouille, elle allait désormais retourner en Maine durablement. Pour cela, elle avait voyagé sur la Loire avec ses compagnons de route. L'occasion lui avait été donnée de connaitre plus amplement le capitaine du bateau un soir et la Comtesse avait fortement appréciée cette rencontre. Alors, une fois à terre, et lorsqu'elle avait reçu un courrier de Cassandre, elle revêtit une de ses tenues rangée dans sa malle de voyage et se rendit à la cérémonie :



L'endroit ne lui était pas connu, alors elle entra dans la grande salle d'un pas lent, tout en prenant le temps d'observer les choses autour d'elle. Elle reconnut le Duc d'Orléans, qu'elle connaissait naturellement en tant que Grand Maréchal des Logis et qu'elle alla saluer :

Votre Grace, mes hommages. Comment allez-vous ?
Je viens m'incruster un peu à votre cérémonie.

Puis, parce qu'elle avait aussi repéré la capitaine Cassandre, se rapprocha de celle-ci :

Madame, j'ai bien reçu votre courrier et vous remercie d'avoir pensé à moi pour l'invitation. J'en suis fort touchée !
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Edouard se présenta en cette cérémonie pour voir des connaissances recevoir une récompense pour leur mérite mais aussi pour assurer la sécurité du Duc si besoin.


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Tout juste de retour pour quelques jours, la blondinette avait pris le soin de planifier leur retour. Un listage essentiel pour ne pas faire perdre trop de temps à ses accompagnateurs. Après les avoir mené à bon port et s'être assurée qu'ils étaient confortablement installés et ne manquaient de rien, Cassie retourna dans ses appartements pour se préparer. C'était l'occasion de sortir une de ses robes, plutost sobre et pas trop étouffante niveau tissu, compte tenu du temps déjà estival. Elle disciplina sa chevelure, bien qu'elle la laissa libre. Une dernière vérification et la jeune femme prit la direction du Château de Gien.

Première mission du jour, faire le poireau devant la salle de réception afin de les attendre.
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Le Duc d'Orléans de passage à Gien avait eu le souhait de faire monter les récentes rénovations du château de Gien longtemps oublié par ses prédécesseurs. Le Colleville y séjournait à chacun de ses passages alors les rénovations avaient été entamé dès le début de son règne, en commençant par la Grand'salle qui venait tout juste d'être finie.

La Grand'salle choisie accueillait alors une large âtre bien évidemment inutilisée par cette période ainsi que deux longues tables centrales où un buffet était étalé sur son dessus. Oui, c'était une cérémonie, mais il fallait bien se nourrir aussi, Sur une extrémité de la pièce, une estrade fut élevée, sans trône, rien, ce jour ce n'était la Duc qui allait être à l'honneur mais les cinq récipiendaires du collier de l'ordre du mérite Orléanais nommés sous le règne de Léanore Giboint de Dampyerre et approuvé par la CdE d'alors puis le Duc d'Orléans d'aujourd'hui. La cérémonie avait traîné oui, et pour cause qu'un règne n'est pas de tout repos et son organisation encore moins.

Le Duc avait donné l'ordre d'autoriser toute entrée dans le château, autant la noblesse que la roture, que l'orléanais ou l'étranger. Les armes étaient juste proscrites sauf pour la noblesse du Royaume qui avait l'entière liberté de porter les armes. L'heure donnée, le Duc se retira dans ses appartements ducaux pour laisser les premiers convives entrer dans le château, accompagnés des servants castraux.
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Bel' n'avait aucunement l'habitude de recevoir des félicitations, ou des éloges. Mais il était vrai que c'était pour le moins agréable à attendre. Il était fier d’œuvrer pour son duché, terre qui l'avait vu grandir, s'épanouir. Puis il était parti pour de nouvelles aventures dans le sud, sans pour jamais oublier cette terre chérie, et inexorablement il y était revenu, pour ensuite en repartir pendant de longs mois de mobilisation avec les Lames. Bref, il ne cessait depuis des années d'aller et de revenir vers ce Duché. Il l'aimait et aimait son peuple.

Il était songeur, rêveur plutôt, en écoutant le Duc s'adresser à lui. Puis il fut soudain sorti de ses souvenirs lorsque ce dernier l'invita à prêter serment.
Il se remémora les gestes de Cassandre avant lui et s'avança alors vers le duc et posa un genou au sol avant de s'exprimer à son tour.

Votre Grasce, je reconnais l'honneur qui m'est fait d'intégrer l'ordre du porc-épic. Je souhaite remercier les personnes qui m'ont estimé méritant, et souhaite bien évidemment continuer à œuvrer pour le bien de mon Duché.
Ainsi, moi, Belgarath d'Oulvenne, prête serment et jure de toujours œuvrer dans l’intérêt du Duché et de son peuple, et de le servir avec honneur et fidélité qu'importe où je sois.

Il n'était plus tout à fait sur des paroles de Cassandre et espérait ne pas s’être trompé. Il attendit la suite, genou toujours au sol.



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C'était son tour. On l'avait nommé. Isabelle c'était bien elle. Une chaleur se répendit dans son corps à force qu'elle était nerveuse. Ses mains se mirent à trembler mais il fallait qu'elle réussissent à se lever et se diriger à l'avant.

C'est ainsi qu'elle se leva et avança pas à pas tout doucement pour ne pas tomber et faire rire la galerie.

Votre Grasce...Orléans... Bien le bonjour

La jeune fille fît une révérence et attendit la suite



Edit 1 fois pour faire la révérence
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Isabelle s'agenouilla pour recevoir sa récompense et prêter serment. Elle avait chaud et resta surprise d'entendre qu'elle avait fait tout ça. Cela ne l'empêcha pas de parler un peu.

Je voudrais remercier les gens qui m'ont fait confiance et qui ont pensé à moi pour cet honneur.

Moi, Isabelle de Valbois, prête serment et promet de toujours travailler dans l'intérêt du Duché d'Orléans et de son peuple, de le servir avec honneur et fidélité.
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Le Cévenol avait suivi le début de la cérémonie avec attention, presque religieusement. Avec il faut l'avouer une pointe d'impatience pour quand viendrait son tour.
Le voilà appelé. L'impatience se mua soudain en un certain trac, ce qui était naturel, et le Blond commençait à avoir l'habitude des cérémonies et c'est donc avec assurance qu'il gravit les marches.

Il était fier. Si ses parents le voyaient. Lui qui était issu de rien, le voici désormais anobli à se préparer à recevoir le collier de l'ordre du mérite Orléanais.

Il se présenta devant Orléans et le Duc avec le sourire aux lèvres. Il mit genou à terre et courbant l'échine.

Orléans... Votre Grâce, me voici
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C'était donc le tour du maître des faucons de l'ouest ou du fortin de l'ouest selon les appellations favorites. Un homme respectable et respecté qui marque les esprits par sa diplomatie et son honnêteté dans ses échanges verbaux. Il reste tout de même amical de converser avec lui et agréable par la même occasion. Alors si ajoutant à ses qualités, l'on devait ajouter ses hauts-faits, l'homme était au moins respectable, au plus un saint.

La Chambre des Élus, après que la Chambre des Nobles leur ai donné votre nom a statué sur votre mérite qu'il juge apte pour intégrer l'ordre du porc-épic.

Votre engagement reste sans faille dans tout le Royaume de France, mais nous nous cantonnerons qu'au sein du Duché d'Orléans comme l'ordre du mérite orléanais le souhaite. Vous êtes engagé à la caserne des faucons orléanais depuis quelques années déjà, vous êtes éngagé dans la mairie de Blois en qualité de Tribun de la ville et aujourd'hui, vous êtes membre de la Chambre des élus pour la quatrième fois.

Nul ne saurait douter sur votre mérite à intégrer l'ordre et sur vos capacités. La confiance que la Chambre des Élus et la Chambre des Nobles vous portent est celle que je vous porte également.

Je vous invite, à présent, Messire Raimbert Allègre à vous approcher et à accepter l'honneur qui vous ai offert en prêtant serment au Duché d'Orléans.
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Et un nouveau collier de rang pique se posa les épaules de l'homme mis à l'honneur.

Elisel aimait bien ce petit discours du Duc, à chaque fois. Cela permettait à tous de savoir pourquoi la personne était décorée, surtout quand c'était pour des actes dans un domaine qu'on ne suivait pas.
En particulier, l'Ost était désormais tout à fait inconnu de la blonde. Elle n'aurait pu en nommer que quelques membres, les indéfectibles, s'ils y étaient encore !
Qui sait, peut-être que ça allait susciter de la curiosité, voire même des vocations parmi les spectateurs.

Après le collier, elle lui présenta, paume ouverte, la bague ornée d'un camée, symbole plus discret de son appartenance à l'ordre.

Messire Raimbert, soyez le bienvenu dans l'Ordre.

Un temps de pause, là encore, puis elle nomma le dernier qui se verrait remettre une décoration ce jour.

Enfin, j'appelle Raymont.
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