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[RP] Sur le pont du phénix... mariage d'Hubert et Viktoria

Viktoria.novgorod
[J-1 chez Viktoria boule de feu]

C’était simplement impensable, je ne pouvais pas passer cette dernière nuit toute seule. Je vous arrête tout de suite dans vos vilaines pensées ! Si, si, je sais quand vous en avez eu. Bande de pervers ! Je voulais dire que craignant quand même un peu la nuit, je n’aime pas dormir toute seule. Et comme demain c’est le mariage, je ne peux pas prendre ma position favorite dans les bras de mon amour. Il fallait donc que je trouve quelqu’un pour m’aider à passer cette dernière nuit. Et, ce fût Talya qui accepta cette « corvée » … Si sérieusement, ça en était une.

Et puis bon, le côté pratique de la chose, c’est que c’est Talya qui avait LA Robe. Donc, pour l’habillage le lendemain, la pose du foulard, j’avais besoin d’elle. Il est clair que je ne pouvais pas faire ça toute seule.

J’avais tout préparé pour cette dernière soirée de jeune fille… et quelque part une soirée pyjama entre cousine. Le feu brulait dans la cheminée. Le repas était prêt. Sans le vouloir, j’avais fait une daube. Celle qu’Hubert préfère. Quand je m’en suis rendu compte, ben je me suis trouvée bien conne. Et je me suis mise à bougonner. Alors, je lui ai préparé un panier… de la daube, pas du vin, il a ce qu’il faut. Du bon pain…pour pas qu’il aille à l a boulangerie… un pot de confiture de cerise et un petit billet doux


Citation:
«Mon Blond,
Elle est longue la journée sans toi. Je crains encore plus la nuit. Et je ne suis pas certaine que la présence de Talya suffise à me faire passer une bonne nuit.
N’oublie pas la pièce dans la chaussure demain
Je t’aime mon tout.
Ta Rousse. Ta Viktoria… Ta femme »


Le tout est confié à un jeune garçon pour qu’il aille livrer le précieux colis.

Voilà moya sladkiya(*)… tout est près… enfin je crois. Les couronnes sont faites, le foulard est près… le repas de ce soir est prêt aussi… La robe est prête ? Dis moi que la robe est prête !

Viki ! Personne ne te laissera te marier sans robe ! Du calme, j'ai tout prévu, elle sera parfaite... TU seras parfaite. T'es pas censée être heureuse plutôt ?

Et alors ? je peux être heureuse et stressée non ? Pour une fois que je fais les choses comme il faut je voudrais que ça soit parfait. Ce n'est pas extraordinaire non ?

Talya l'observe, amusée. Viki lui offre la distraction qu'elle a besoin pour s'éloigner de ses pensées tumultueuses.

D'accord, mais fais-moi au moins confiance sur la robe. Bon... il est où le repas, que tu passes tes nerfs sur un os à ronger !

pffff je souffle et hausse les épaules y a pas d'os à ronger dans la daube. C'est le plat préféré d'Hubert... Il me manque... les écuelles sont remplies en soupirant longuement

Les iris céruléennes suivent les pas de la future mariée avec attention. De la démarche de la rousse à ses mimiques. Devait-elle lui avouer le larcin dont elle venait d'être victime ? Non, pas aujourd'hui, la famille se prépare à fêter de nouvelles noces, inutile de mettre tout le monde à cran par sa faute. La jeune slave récupère l'écuelle, la touille un instant sans grande faim et finalement se décide à manger pour ne pas éveiller les soupçons viktoriens.

Une seule nuit et c'est déjà la catastrophe ! Ma Viki... désolée de te l'annoncer... mais tu es totalement Hubertaddicte !


Un long sourire mutin se fixe sur mes lèvres

ouais, mais c'est mieux que les chouquettes !! ça se pose pas direct sur les hanches

Et de lui tirer la langue avant de finir mon assiette

Une moue espiègle se dessine sur celles de Natalya. Elle voulait bien rétorquer qu'elle n'était pas certaine que ça n'allait pas se poser sur les hanches... Mais à tout bien y réfléchir, elle jouait les saintes ni touche depuis si longtemps qu'il serait idiot de se faire démasquer maintenant. Aussi hoche-t-elle la tête positivement et de repousser son assiette une fois vide.

La soirée se passe sans beaucoup plus de péripéties, mais avec une ambiance conviviale. La blonde s'évertue à changer les idées de Viktoria, la coiffant, lui racontant une énième fois le jour où Niki l'avait surprise en flagrant délit d'espionnage. Talya s'était alors coincée la tête entre deux barreaux de la rampe d'escalier et n'avait pas trouvé d'autre excuse à lui avouer qu'un "je croyais avoir vu un gâteau tomber !". Bien entendu sa cousine ne l'avait pas crue et s'était bien amusée de la situation ! De quoi leur faire de beaux souvenirs d'enfance.

Lorsque la nuit fut bien avancée, elles se couchèrent et continuèrent de papoter, conversations superficielles qui leur permettaient à chacune d'évacuer le stress emmagasiné. Quand Viki eut enfin réussi à fermer les yeux, Talya suivit et c'est d'un sommeil agité, d'une poursuite d'un brun voleur, d'une rancœur profondément creusée, que la jeune femme vécut sa nuit.



[C'est le jour J !!! - On est toujours chez la Rousse]

Avant l'aube, elle ouvrit les paupières et termina de préparer la tenue, abandonnant la dormeuse pour quelques heures. Et quand enfin le temps fut venu de la réveiller, c'est le parfum de pain sorti du four, d'un verre de lait et d'une bonne confiture qui vint éveiller les sens de la fiancée à son chevet et les doigts de sa douce cousine lui démêlant les cheveux d'une caresse délicate.

Viktoria Novgorod... il est plus que temps !



Je me réveille, doucement, tête dans le cul... y a pas d'autres mots. Je manque cruellement de sommeil. Mais le réveil est comme ma cousine, doux.

Hein quoi ?


je me frotte les yeux, fait le chat... un peu comme tous les matins. je cherche du bout du pied la chaleur du rayon de soleil qui me réchauffe. Sauf que je ne suis pas à l'appartement...et là, je me relève rapidement, manquant de peu de mettre un "coup de boule" à ma Douce.

Mais...Mais... Je... je me marie !!! Talya !!! La Robe !!! le foulard !!! et le pain d'épice... faut pas oublier de me frotter au pain d'épice !!! le bain... Je ne serais jamais prête !!

L’angoisse de la mariée à l'état pur... la trace de l'oreille sur la figure et le filet de bave en plus

Talya rit, recule un peu, préférant ne pas orner son minois d'un beau cocard sous l'impulsivité de la rousse.

Ostorozhno(**) Viki ! Respire un coup pour voir ? Ton bain est prêt.. si tu décollais mieux tes paupières... tu verrais que le baquet est plein ! Maintenant, que préfères-tu ? Manger ou le bain ? Les deux en même temps si t'en es capable ?


Les deux... faut gagner du temps... il y a tellement de choses à faire ...

Branle bas de combat chez Viktoria. Le bain est pris, le repas aussi. A la sortie du bain, ma cousine me frotte avec le bout de pain d’épice qui sera offert à mon Hubert. Vient ensuite l’enfilage de la robe. Elle se démène la cousine, y’a pas à dire. Corsage, lacets, plis, faux plis… Et la tension qui monte toujours en moi. C’est même plus fort que moi. Je suis étrangement silencieuse. Justes quelques mots échangés avec ma cousine pour la mise en place des détails.

Quand le foulard se pose sur ma tête, l’émotion est grande. Il était à ma mère ce foulard. Elle me l’avait offert pour ce jour là… Tout ça, j’aurais du le faire avec ma mère. Mon père aurait du accompagner Hubert. Une larme coule sur ma joue. Ma douce la capte et l’essuie. Elle me rassure. Talya tient à merveille son rôle malgré le fait qu’elle ne sourit pas autant que d’habitude.

Maintenant, il est temps… temps d’y aller… et marcher avec une pièce dans la chausse, c’est franchement pas agréable.

(*ma douce)
(** Doucement)



écrit à 4 mains : Viktoria et Natalya

_________________
Hubert
[La veille du mariage]

Hubert se retrouve seul dans l’appartement. Inconsciemment, il attend Vik comme si c’était un soir où il serait rentré plus tôt qu’elle. Lentement il arrive à intégrer le fait que ce soir, elle ne viendra pas. C’est convenu ainsi, traditions obligent. Il se prend un verre pour tenter de se détendre, un Loupiac blanc et liquoreux. Il y retrouve l’arôme de figue qu’il apprécie tant.

La soirée passe et une fois la bouteille terminée, Hubert est déjà bien éméché. Il se dit que ce serait peut-être le moment de songer à cuisiner pour se restaurer un peu quand on frappe à sa porte. Il se relève du fauteuil dans lequel il s’était installé pour siroter le Loupiac et va ouvrir. Un jeune garçon lui tend un panier qu’Hubert prend en devinant d’où il vient. D’ailleurs, il lui semble avoir déjà vu ce panier chez Vik ce qui ne fait que confirmer la provenance du cadeau. Il donne une pièce au gamin qui repart en courant.

Hubert referme la porte, et va poser le panier sur la table de la cuisine où il entreprend de le vider de son contenu. Il trouve le billet et le lit avec un sourire aux lèvres. Il le pose sur la table et continue de vider le panier. Finalement, il n’aura pas à cuisiner ce soir. Il réchauffe le plat dont les effluves chatouillent agréablement ses narines et met le couvert pour deux par habitude. Il grimace en constatant son étourderie et range l’excédent.
Quand il passe à table, il ouvre une bouteille de rouge de sa propre cave. C’est un plaisir sans cesse renouvelé de pouvoir déguster un vin qui a lentement fermenté dans les fûts de sa cave et à partir du raisin récolté dans ses propres vignes. Les voyages incessants d'Hubert ne lui permettent pas d’en suivre la maturation de bout en bout mais il a un maître de chai qui réalise des prodiges.

Une fois le repas terminé et la bouteille de merlot achevée, Hubert commence à être sérieusement euphorique. Toutefois le sommeil le gagne et il va se coucher. Le vin aidant, il fait une relative bonne nuit malgré l’anxiété du mariage.


[Le jour du mariage]

Par chance, la gueule de bois n’est pas trop intense. Faut dire que quand on a un appartement situé dans le centre d’une ville qui ne compte pas moins d’une vingtaine de tavernes et qui en plus possède une cave bien achalandée, on prend vite l’habitude de gérer ces lendemains difficiles.

Si ce n’était l’absence de sa rousse, la journée semblerait commencer comme toutes les autres, petit-déjeuner avec lecture du courrier reçu, puis un bon moment au bureau à faire les comptes et répondre aux courriers. Le bain est retardé pour être pris au dernier moment. Hubert a fait tailler un costume pour l’occasion. Quand Il s’habille il repense au mot de Vik : « N’oublie pas la pièce dans la chaussure ». Connerie de tradition, ça va être sympa de marcher avec une pièce pour martyriser son pied. Il réussit à caler la pièce sous la voute plantaire où elle l’agressera moins que sous le talon.

Le voilà prêt ! Il sort de chez lui. Il croise la boulangère qui lui lance un regard admiratif auquel il ne répond pas. D’une démarche claudicante, il se dirige vers le port et atteint le quai où est ancré le Phénix. Pour l’occasion, il a fait placer une espèce de porche en bois devant le bateau qu’il faut traverser pour atteindre la passerelle. Cette construction est décorée de fleurs et la porte est pour le moment fermée.

Hubert est le premier arrivé. Dans la crainte d’arriver trop tard, il a une bonne heure d’avance. Il n’ose s’asseoir sur une bite d’amarrage de crainte de froisser son habit et prend appui sur sa jambe droite pour soulager le pied gauche qui ressent déjà les effets de la pièce dans le soulier.



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Shanie.
Au domaine Carter

Shanie se lève avec le sourire, ce jour a lieu le mariage d'Hubert et Vik, le rendez-vous étant au port pour commencer le cortège, elle n'a pas de temps à perdre;
elle se tourne en direction de la chambre et vois Jack encore allonger dans son lit, les draps cachant la moitié du corps et sourit et prends son élan pour lui sauter dessus


DEBOUUUUUUTTTTT JAAAACKKKK

Elle éclate de rire, une vrai furieuse cette nana-là...

Elle repart aussi vite dans son armoire et prend la plus belle robe qu'elle avait, une bleue comme elle aime et l'enfile sous les yeux avisés de son tendre

Elle prend tout son temps pour que le tissu glissant sur sa peau puisse prendre place et ainsi épouser sa taille de guêpe.



Ensuite elle coiffe ces cheveux e la voilà fin prête pour partir sauf quelle à oublier un détaille.


Merdasse mon Jack....

Elle se retourne et sourit son mari était près aussi, mon Dieu la rouquine avait trop la tête ailleurs en ce moment, entre sa fatigue des maux de ventre et son mal de tête quotidien elle en perdait la boule.

Après quelques instants, les voilà partie direction du port, en chemin elle rencontre personne, puis arrive en port et se pointe devant Hubert


Bonjour Hubert, nous sommes là, alors prêt pour ton grand jour?

Sourit à son ami tout en serrant la main de Jack dans la sienne
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Nellyne.


[Ici et là dans Bordeaux ]

A peine le temps de quelques jours en Limousin que la flamande avait dû remonter sur l'canasson pour chevaucher presque sans halte...Elle avait une parole, et s'efforçait de la tenir même si ça lui broyait l'séant pour l'heure !
Aux portes de Bordeaux, elle expira de soulagement en félicitant la bête entre ses jambes de quelques caresses à l'encolure, avant de sauter de sa hauteur. Elle n'avait pas beaucoup de temps...Oublier le repos, il fallait se refaire une tête et s'habiller pour la circonstance...
Heureusement, elle était partie légère de Bordeaux, et tout ce qui fallait, elle le trouverait à l'appartement bordelais.
Pas moyen de contourner l'baquet tant elle était couverte de boue et la tignasse emmêlée de sa cavalcade. Le tout était de n'pas y somnoler, au risque de n'pouvoir en émerger que lorsque la température de l'eau viendrait briser ses songes.

Si on m'avait dit que j'me casserais l'cul pour la rouquine, un jour ! ...en est là de ses réflexions, un bout d'sourire en coin de lippe, essayant tant bien que mal d'ajuster sa tenue.
Des plus sobres, bien entendu ! Un jour peut être, elle prendrait le temps de trouver les bonnes adresses pour ne plus se ridiculiser lors de cérémonies telles que les mariages...
Nell jette un coup d'oeil à son reflet et hoche la tête, plutôt satisfaite d'un résultat inespéré en si peu de temps.
C'pas le tout mais reste à trouver l'endroit ! Nan parce que sur l'papier, elle est moins bavarde qu'en taverne la Novgorod... "on compte sur toi... j'angoisse grave ! Je suis sur les nerfs -Vik " Voilà, voilà ! Paye ta démerde pour trouver l'bon moment, et l'bon endroit ! Encore heureux qu'elle connaissait la date avant même de quitter Bordeaux...

La flamande ne s'décourage pas, Vik et Hubert ont sans doute d'autres chats à fouetter, d'autres détails à penser, pis des mariages doit pas y en avoir tant dans l'coin ce jour...
Suffira de suivre les Tirés à 4 épingles...
Oui bon...plus facile à dire qu'à faire...c'est qu'il y a du bourgeois à Bordeaux quand même, capitale sinon rien !
La brune va finir par s'attirer des ennuis à scruter les gens comme ça, plantée au coin d'une rue...tentant de trouver des visages connus.

Laureen.


Mimizan, quelques semaines auparavant.


Par une matinée encore bien froide, un pigeon messager m'arrivas, il semblait bien extenué le pauvre volatile.

Et bien tu viens pas de la porte d'a coté toi donne moi ta patte je te donnerais du mais mariner au Rhum.
Quoi de mieux pour retaper un pigeon

C'est tout sourire que je lus le message d'Hubert.
Que répondre d'autre a un ami sinon oui bien sur.

Cooljazz qui sans en prendre ombrage savait combien je tenais a Arthur, a notre amitié, tout ca, proposa de m'accompagner.[/i]

- Ma mie la route sera longue et la calèche bien inconfortable sur un aussi long parcourt.
-Et si on profitais de faire la route a cheval en longeant la plage?


Il acquiesça a cette idée et par un beau matin de mars nous priment la route cote a cote au petit trot.

Au bout de quelques jours de cavalcade et de douces nuits a l'auberge, les murs de Bordeaux se profilaient a l horizon.


A Bordeaux matin du grand jour


- Tu a l' adresse ou nous rendre?
- Bha il a dit rendez vous au port.
- Il se marie au port?
- Pourquoi pas, après tout c'est un marin.


Apres avoir trouvé une auberge en ville pour nous changer de nos tenues de cavalier et faire toilette, nous étions fin prêt et nos pas se dirigeaient vers le port.





- Mon cœur tu connais les gens présents?
- A part les marier non personne.
- Ca te change de Mimizan.


Mimizan, je ne voulais plus y penser, trop de choses c'étaient passées, mes amis bafoué par un Duc manipulateur

[b]Hubert mon ami te voila que je suis contente de te revoir, je te présente pas Cooljazz, vous, vous connaissez.
Mais présente moi tes amis, tu sais combien je suis timide./[b]
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Le rire est le propre de l'homme, seul les "pisses vinaigre" ne le pratiquent pas
Hubert
Hubert patientait sur le quai en essayant de se remémorer la liste des us et coutumes russes relatives au mariage que Vik avait tenté de lui inculquer quelques jours plus tôt. Il s’était montré très enthousiaste à ce moment-là et avait accepté avec joie de les inclure dans le déroulement de la cérémonie. Depuis ce midi, toutefois, il avait une pièce qui lui esquintait salement le pied et bizarrement, il commençait à être un peu moins enthousiaste à l’idée de respecter les coutumes ancestrales de sa future épouse.

Il ruminait encore quand arrivèrent Jack et Shanie.


Bonjour Hubert, nous sommes là, alors prêt pour ton grand jour?

Hubert sourit et s’empresse de répondre.

Oui, Shanie et tu ne peux pas savoir à quel point je suis pressé d’être enfin son époux.

Et il ajouta mentalement "… pour pouvoir enfin retirer cette saleté de pièce."

Hubert fait la bise à son amie et serre chaleureusement la main à son époux.
Il se remet alors à se tenir sur une jambe tel un échassier en train de pêcher dans la rivière en espérant pouvoir bientôt s’asseoir.


Arrive alors son amie de toujours qui avait accepté d’abandonner sa chère Gascogne le temps d’assister à son mariage. Elle était flanquée de son époux toujours aussi discret et effacé que Laureen pouvait être exubérante et bavarde. Un couple assorti où chacun des époux complétait merveilleusement l’autre.

Hubert mon ami te voilà. Que je suis contente de te revoir. Je te présente pas Cooljazz, vous, vous connaissez.

Il embrasse son amie et salue son mari.

Mais présente-moi tes amis, tu sais combien je suis timide.

Hubert manque de s’étouffer de rire en entendant Laureen évoquer sa timidité. Depuis quand elle était timide, elle ? Il préfère ignorer la remarque et présente Laureen et Cool à Shanie et Jack.
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Viktoria.novgorod
Mine de rien, la route jusqu’au port depuis le hameau est longue. Enfin relativement longue. Je l’arpente tous les jours cette route. Parce que tous les jours je viens à mon atelier.

Je commence à me faire un petit carnet de clientèle… j’ai même quelques devis en attente. J’ai pris le temps d’en faire un ce matin même… Je sais, c’est débile. Mais ça m’a détendu. A croire que faire les comptes, les stocks, ça m’occupe bien l’esprit. A croire que mon futur mari m'a vraiment contaminé l'esprit avec les affaires du commerce. Franchement, c'est un bien. Même en faisant ça, mon esprit est toujours emprunt de mon Blond. J’essaie de ne pas y penser, mais c’est particulièrement impossible en fait. Bref…

Cette route ne m’a jamais semblé aussi longue. Je ne sais pas si c’est l’effet de la pièce, ou celui du foulard… Ou encore l’envie, furieuse, d’arriver, de le voir, de l’apercevoir même. De me dire qu’il est là, qu’il sera toujours là, nous serons liés un peu plus que nous le somme déjà. Elle a raison Talya. Je suis Hubertaddict. Et je ne veux pas me guérir de cette maladie là.

Je suis toujours aussi silencieuse. Je repense à toutes les traditions que je voudrais respecter. La première fois, je n’avais rien respecté et inconsciemment je pense que ça m’avait porté malheur. Là, je veux mettre toutes les chances de mon côté. Même celle de ne pas se regarder tant qu'on est pas marié. Mais franchement, je ne sais pas si j'y arriverais.

Le foulard est transparent, j’avance à pas assuré, sauf cette pièce qui me gêne c’est sur. Ce n’est qu’un petit moment à passer pour s’assurer la prospérité.

A chaque pas, j’ai l’impression que mon cœur bat de plus en plus vite. Qu’il va s’emballer, avoir des ratés… mais pas qu’il va s’arrêter. Pas maintenant, ça serait trop con. Je suis nerveuse. J’ai vérifié 5 fois avant le départ que j’avais l’alliance de mon Blond. Je revérifie toutes les deux minutes que je ne l’ai pas perdue.

Je n’ai jamais été dans cet état de nervosité. J’en ai connu pourtant beaucoup. Mais je n’ai jamais été comme ça. J’ai des bouffées de chaleur. J’avance, je tremble. J’avance, je respire. J’avance, je vois le port. J’avance encore, je suis prise d’un vertige. J’avance la silhouette du phénix se dessine devant mes yeux. Et puis…. J’avance… et c’est lui que je vois. Je m’enflamme, je m’embrase…

je suis dans cette magnifique robe bleu... le même bleu que le ciel de chez nous. Je pense que je vis le plus beau jour de ma vie. Le plus intense. Celui qui marquera toute ma vie. Je me mordille la lèvre. J'ai cette coiffure qu'il aime tant : le chignon avec quelques mèches qui tombent ça et là. Il ne le voit pas encore. Mes bras sont gantés jusqu'au coude et pris dans un manchon en peau de renard blanc.

Je voudrais courir, lui sauter au cou, mais je ne peux pas.
Je n’ai d’yeux que pour lui. Je ne vois plus le reste.
C’est lui et moi.
C’est nous.

Je n'arrête pas de sourire.
Plus que quelques mètre.

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Shanie.
Shanie l'écoutant et souriant, se rappelant qu'elle aussi venait de passer à l'église pour épouser le seul homme qui avait réussi à pénétrer son cœur pour prendre grande place.

Donc oui elle comprenait son empressement du moment épouser la personne qu'on aime le plus au monde était quelque chose à la fois de magique et magnifique, quelques choses qu'on aime à partager avec sa famille ses amis...

Puis une jolie rousse accompagnée de son époux sens doute venais aussi d'arriver elle se tourna sur ces derniers et fit son beau sourire angélique tout en inclinant la tête pour les saluer à son tour.


Enchantée Laureen et Cool

Puis voyant aussi Nellyne et la salua avec le même sourire

Bonjour Nell , contente de te voir
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Hubert
Hubert voit soudain la mariée arriver. Ravissante dans sa robe, avec un foulard sur la tête, autre coutume à respecter. Bon ….

Il va vers elle et lui prend la main pour l’accompagner jusque devant le Phénix. Il ne la regarde pas, encore une coutume de plus à respecter. C’est chiant mais au moins, ça ne fait pas mal au pied. Puis ensemble, ils prennent la poignée du porche qui n’a été posé là devant la passerelle que dans ce dessein. Ensemble ils répètent la phrase consacrée ... vous l’aurez compris … encore une tradition.


Que nos maux et maladies ne nous suivent pas dans le mariage, mais restent sur toi, poignée de fer.

Le métal aurait la propriété d’attirer les maladies. Quand il repense au fait que lui il a dû se gaver 3 essences dernièrement, il se demande s’il aurait pu s’abstenir de dépenser 240 écus. Il ouvre lentement la porte, la cale pour éviter que le vent ne la rabatte sur l’une des personnes du cortège. Toujours sans regarder Vik, il passe la porte ouverte et escalade la passerelle. Pour l’occasion, il en a fait poser une bien large pour pas que la mariée ou une autre dame, empêtrée dans sa robe et poussée par le vent, ne finisse à la baille.

Il arrive sur le pont et surveille la montée à bord des convives et de la mariée. Il désigne l’estrade à Laureen en lui expliquant qu’elle doit y monter pour officier le mariage comme prévu. Quand tous sont à bord, il va prendre place au côté de Vik, face à l’estrade et à la « timide » Laureen qui va devoir ensuite prendre la parole.

Il se concentre pour ne pas regarder sa future épouse, même pas un petit regard en coin pour s’assurer que c’est quand même bien elle qu’il est en train d’épouser. Il sourit … c’est bien elle, il le sait, il le sent.

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Nikita.novgorod
    Hameau « N », Demeure Novgorod-Windham


Une paupière se lève difficilement... un marmonnement échappe à la pulpe, invectivant le soleil qui ose darder ses rayons, malgré les lourdes tentures. Pas du tout du matin, la Platinette remonte les draps sur son minois et tourne le dos à la fenêtre, se lovant plus sûrement contre son Autre...

Toc... toc...

L'oreille se tend, inconsciemment sans doute... son bras traverse le torse masculin et d'en caresser le derme légèrement, ronchonnant contre le bruit qu'elle feint n'avoir pas entendu...

TOC ! TOC !


    - Amour de moi... j'crois que ça frappe...


Un râle ensommeillé fait office de réponse... comment vous dire ce qu'elle ressent de rage à cet instant ? Contre Benjy qui refuse de se bouger mais plus encore, contre l'importun qui vient les pourrir un samedi matin. Mal lunée, elle abandonne la chaleur de la couche, au rythme des noms d'oiseaux qui échappent à ses lèvres... le temps d'enfiler une chemise, préalablement empruntée à son homme et d'ouvrir la porte.

    - Trudy ? S'passe quoi ? Y'a l'feu au Poison, l'marché est fermé...
    - Crénom, j'pensions point vous réveiller ! J'avions bien fait d'venir plus tôt, j'allions faire chauffer l'eau.
    - Gné ? Mais... d'quoi vous m'parlez là, c'est samedi bordel!
    - Vindiou, m'dites point qu'vous avez oublié ? L'mariage de votre cousine... je m'occupions d'tout, levez dont votre époux!


La Blondeur reste interloquée alors que Gertrude entre, d'autorité... elle la regarde s'activer, un instant, et se décide à rejoindre son Barbu afin de le sortir du lit... un brin vexée de s'être fait moucher par la Dodue, elle secoue l'endormi sans le moindre scrupule

    - Benjy chériiiiiiii... c'est l'heure du réveillage ! Pis accessoirement, Trudy est dans la place hein...
    -Hmmm … Ouais … P'tain … Pfffff !


Elle glousse bêtement, amusée... et tourne les talons en l'abandonnant au réveil cauchemardesque. Direction la cuisine, histoire de grignoter un morceau. Un léger parfum embaume bientôt la maison, la fragrance des sels versés dans le baquet appellent à la baignade et la Slave ne se fait pas prier.
Il pensait échapper au réveil trop matinal, c'est peine perdue qu'elle revient à la charge... Et le Barbu de rouler hors du lit après s'être fait secouer comme un prunier, autant vous dire « bonjour l'humeur ! » …

C'est donc ronchon qu'il rejoint la cuisine pour boire un peu d'eau, et se remplir le ventre d'un peu de pain et de fruits. Saluant la dodue d'un marmonnement venu du fond de la barbe, il retourne dans la chambre, s'arrêtant dans l'encadrement de la porte alors que sa Blonde entre dans le baquet … Un sourire malicieux étire alors ses lèvres qu'il a peut-être trouvé le moyen d'adoucir son humeur, et c'est même pas la peine d'imaginé y couper !


    Hameau « N », puis le port


Apprêtée, elle s'impatiente en tapant du pied... Goûtant moyennement de faire le pied-de-grue devant chez Nikolaï, alors que d'habitude, c'est elle qui est en retard. Les Oncles ne semblent pas pressés et d'halluciner en les voyant débarquer sans hâte.

    - Heu... ne vous affolez pas surtout, c'est pas comme si on vous attendait!
    -'Jour !
    - Hum, tu es ravissante ma Perle.
    - Privet Moja žemčužina, prekrasnyj den’ dlja svad’by*
    - Hein ?... ah oui, merci... Privet, da, vy pravy**


Autant dire que les Slaves savent y faire, comme deux ronds de flan la Punaise... ils lui ont coupé le sifflet, littéralement, alors qu'elle s'apprêtait à les informer de son mécontentement. Mais non. Et de crâner du coup, qu'un compliment de Nikolaï, faut pas le laisser passer... c'est comme un cadeau de Benjy, oui oui ! Elle arrange ses cheveux, d'un air détaché et ouvre le cortège, rejoignant fièrement le port, escortée par les trois hommes.
Son humeur s'est passablement adoucie qu'il salue respectueusement les deux oncles, contrastant avec sa Blonde impatiente qui n'avait de cesse de marmonner dans sa langue avant qu'ils ne se pointent … Et le Barbu de suivre, la Blonde encadrée par les deux oncles, un léger sourire au coin des lèvres qu'il rejoue encore dans son ésprit son bain matinal en cheminant ...
A proximité du rafiot, l'horreur... ils sont déjà à bord ! La caboche opère un quart de tour à gauche, un autre à droite et d'accélérer l'allure. Le trio masculin lui emboite le pas tandis qu'elle les invective :


    - Merde, merde, merde... en retard, on va être en retard ! P'tain, ça craint... grouillez-vous!


Une raison de friser l'hystérie ? Non, aucune en vérité que le cortège venait juste d'embarquer... mais qui connait la Punaise sait qu'il ne lui faut pas grand chose et de finalement rejoindre le pont dans le calme. Un salut silencieux des hommes qui s'installent dans un coin, et la Platinette de lancer à la cantonnade:

    - Salut tout l'monde les gens!




Elle s'avance alors vers les mariés... De prendre la main de Viktoria en la gratifiant d'un large sourire et de lui murmurer quelques mots

- Ty prekrasna, kak serdce, moja Kuzina***... aujourd'hui est le premier jour de ta vie.

Un tendre baiser est posé à la joue rouquinesque, elle se tourne vers Hub' et de lui faire un clin d'oeil avant de retourner avec les invités.

*Bonjour ma Perle, belle journée pour un mariage
**Bonjour, tu as raison oui.
*** Tu es belle comme un cœur, ma cousine... ou dans l'idée « cousine de moi »^^
Ecrit à plusieurs mains

_________________
Viktoria.novgorod
Je souris sous mon foulard. Le contact de sa main dans la sienne, ça me rassure.

Tellement. Et puis, je vois le porche posé devant la passerelle. Il l’a fait… Et je ne peux que sourire encore plus. Hubert n’a pas la même culture que moi. Il n’a pas les mêmes traditions et je sais que des fois nos pratiques l’indiffèrent. Mais là, pour le mariage, il met beaucoup de sien. Parce qu’il sait que ça me tient à cœur. Je suis touchée qu’il fasse ces efforts, ses concessions. Il n'est pas du genre à faire ce qu'il n'a pas envie, ce qu'il ne comprend pas. Mais pour moi. Il fait beaucoup. Ce porche, c'est une merveilleuse preuve d'amour qu'il m'offre.

J’ai du en faire quelques concessions aussi. C’est ça les unions mixtes… Alors, quand nos mains se posent sur la poignée, je suis comme libérée. Je ne me suis pas trompée. Et je dis à l’unisson


Que nos maux et maladies ne nous suivent pas dans le mariage, mais restent sur toi, poignée de fer.

J’ai envie de rire. On aurait du se marier avant. Je ne doute pas qu’il pense comme moi. On a été des abonnés des médicastres. En fait, on aurait du commencer par ça, ça nous aurait évité bien des histoires, quasi rocambolesque, avec les cabinets de médecins.

C’est d’un pas assuré que je grimpe derrière lui. Et je peux vous dire que j’ai une envie folle de mater son cul… oui je sais… c’est pas bien. Je retrouve le pont du phénix.

Élément essentiel de ma nouvelle vie faite de commerce, de voyage. Je ne pensais pas que je pourrais autant accrocher à ça. Mais, finalement, je commence à prendre des tics d’Hubert quand je traite les affaires, je crois même que je pourrais devenir plus dure que lui. J’ai un bon maître.

Ma famille grimpe à bord. Mes cousines, resplendissantes. Mon Oncle, Nikolaï à qui j’en ai fait baver. Mon grand père. J’espère qu’ils seront toujours fiers de moi. Le passé est enterré. Une nouvelle vie s’offre à moi. Elle a raison ma blondeur. Je suis émue. Derrière mon foulard, je souris de nouveau et serre plus fort encore la main de Nikita.


ty prav moya kuzena. spasibo za to, chto tam etot velikiy den' (*)… le premier jour du reste de ma vie…


Quand elle pose ses lèvres se posent sur ma joue, je ferme les yeux. Je suis maintenant complètement rassurée. Ce jour sera vraiment magnifique. Tout ce qui m’est essentiel est maintenant réuni. Tout est parfait.

Je viens prendre place à côté de mon fiancé. Face à Laureen que je salue enfin. Je souris toujours plus que je jamais, aujourd’hui je dois sourire. Je respire doucement, je souffle.

Moi ? Nerveuse ? Jamais… tsss


(*)tu as raison ma cousine, merci d’être là pour ce grand jour.

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Laureen.


Apres avoir salué les personnes qu'Hubert me présenta, je montais sur l'estrade improvisée qu il me désignait, je fit quelques essais de voix,puis d'une voix claire et affirmée pour une timide ^^ je me plaçais au devant des futurs mariées et de l'assemblée qui les accompagnait pour ce jour important de leurs vie et m'adressais a eux.

Bonjour a tous et merci a chacun de vous d'être présent ici sur le le pont du « Phenix » pour assister à l’union de Dame Viktoria et de Sieur Hubert.
Je me nomme Laureen du val de la Mourre amie de longue date du marié et de la mariée dans le futur si elle le veux.

Ils ont choisi ce jour de se donner l’un à l’autre, de se promettre de vivre ensemble pour le meilleur comme pour le pire.
Petit clin d'œil discret a mon mari.

En raison de leurs croyances différentes, ils ont choisi de célébrer cette union non pas dans une église ou un lieu de culte quelconque mais sur ce qui représente, à leurs yeux, leur résidence et l’endroit qui symbolise le mieux la vie qu’ils ont décidée de mener ensemble.

Je marquais une pause afin que chacun soit attentif a la suite.

Pour être en union avec les mariés, je vais moi aussi vous parler de bateaux.

Je connais des bateaux qui restent dans le port
De peur que les courants les entraînent trop fort,

Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
À ne jamais risquer une voile au dehors.

Je connais des bateaux tellement enchaînés
Qu’ils en ont désappris comment se regarder.

Je connais des bateaux qui restent à clapoter
Pour être vraiment surs de ne pas se quitter.


Je marquais a nouveau une pause car l'air de rien je commençais déjà a avoir bien soif.


Je souhaite de tout mon cœur que vous ne soyez pas de ces bateaux-là, mais de ceux que je vais vous décrire …

Je connais des bateaux qui s’en vont deux par deux
Affronter le gros temps quand l’orage est sur eux.

Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
Sur les routes Océane où les mènent leurs jeux.

Je connais des bateaux qui n'ont jamais fini
De s’épouser encore chaque jour de leur vie.

Et qui ne craignent pas, parfois, de s’éloigner
L’un de l’autre un moment pour mieux se retrouver.

J’aimerais sincèrement que vous ressembliez à ceux-là. Qu’ensemble, quoi que l’avenir vous réserve, vous sachiez tenir le cap que vous avez choisi. Que la vie vous apporte tout ce que vous désirez même si ça ne doit satisfaire que vous-mêmes.

Viktoria, en prenant Hubert pour époux promets tu de lui être fidèle et soumise ...
heu!! soumise,nouveau regard vers Cooljazz en pensant pourvus qu'il soit sourd et de le soutenir chaque jour que tu vivras à ses côtés et jusqu’à ce que la mort vous sépare.

Hubert, en prenant Viktoria pour épouse, promets tu de lui être fidèle, de l’honorer et de la respecter chaque jour que tu vivras à ses côtés et jusqu’à ce que la mort vous sépare.

Pour marquer cet engagement de vie commune dans le respect l’un de l’autre et pour que tous sachent que vous vous êtes donnés l’un à l’autre, vous allez échanger votre consentement et glisser sur l’annulaire de votre conjoint, l’alliance qui matérialisera votre union.

Je pris les deux couronnes de fleurs posées non loin et les plaçait au dessus de la tête de chacun couronnes dont les couleurs symbolisais ce que je souhaitais que soit leurs union.



Les lys pour la pureté des sentiments
Les roses rouges pour l'amour et les roses pour la tendresse
Quelques touche de fleurs bleues pour rappeler la mer


Vous êtes maintenant unis au yeux de tous et à jamais en tant que mari et femme, et je vous souhaite tout le bonheur du monde.
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Le rire est le propre de l'homme, seul les "pisses vinaigre" ne le pratiquent pas.
Hubert
Hubert salue la famille de Vik arrivée ensemble. Il répond discrètement au clin de Nikita sachant qu’elle a contribué à ce que ce mariage se fasse en parlant de lui à l’oncle de Vik. C’est l’occasion de revoir l’oncle et le grand père qu’il n’a qu’aperçu lors du mariage de Benjen et Nikita.

Hubert va prendre sa place devant Laureen aux côtés de Viktoria redevenue silencieuse comme lui et toute l’assemblée. Il se concentre sur la cérémonie officiée par son amie. Il apprécie particulièrement l’image avec les bateaux, thème qui lui tient à cœur. Il hoche la tête en ayant résolument choisi d’appartenir à la seconde catégorie de bateaux.

Il retient son souffle quand Vik est sollicitée par Laureen. A son tour, quand il doit répondre, c’est avec émotion et sincérité qu’il promet de s’engager à être fidèle et à respecter et honorer son épouse.

Quand Laureen lève les couronnes au-dessus d’eux, il cherche fébrilement dans sa poche l’alliance qu’il a choisie pour son épouse. Un instant, alors qu’il ne la trouve pas dans sa poche, il rougit d’angoisse puis soupire de soulagement en retrouvant le précieux anneau coincé dans un coin de sa poche. Délicatement, il l’enfile sur l’annuaire de son épouse, rassuré de voir qu’il est bien ajusté à son doigt. Il regarde scintiller les pierres dont la couleur rappelle la flamboyance de la chevelure de Vik. Il espère que le bijou lui plaira.



A son tour il tend la main gauche et attend que la rousse enfile l’alliance sur son doigt.

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Nellyne.



Elle avait eu raison de suivre ces deux là ! Au fil des pas, et en comprenant qu'ils se dirigeaient vers le port, elle se demandait encore comment elle n'y avait pas pensé plus tôt.
La flamande aperçoit enfin un visage familier en celui d'Hubert, droit comme un mat et encore plus élégant qu'à l'accoutumée. Elle le salue d'un signe de tête alors qu'il semble accueillir le couple qu'elle a suivi depuis la ville.
"Bonjour Nell , contente de te voir"
Ahhh un autre visage connu! La brune sent ses muscles se détendre un peu...
-B'jour Shanie, Jack ! Ravie de vous revoir aussi.
Et de bavardages en salutations, les invités continuent d'arriver permettant à la brune de se fondre dans la masse et de suivre le mouvement, rarement à l'aise dans ce genre d'évènements.
Malgré tout, Nell regarde, avec un plaisir certain, Vik et Hubert se rejoindre et unir leur avenir devant ceux qui le leur souhaitent heureux.
Embellena
Embellena venait de voir le Fringant Normand entrer une nouvelle fois dans la baie d'amarrage de Bordeaux, un retour qui sonnait joie, pour plusieurs raisons, mais l'une d'elle était très précieuse et aussi merveilleuse que soudainement apprise. Hubert et sa merveilleuse compagne allait unir leur vie! Elle savait que l'accostage n'allait pas être rapide, mais elle s'arrangea avec son ami, pour trouver un moyen d'accoster simplement jusqu'à ce qu'ils reçoivent les autorisations officielles, puis vêtue simplement, contenue de se voyage sur un navire, elle se faufila très très discrètement vers un événement qu'elle ne voulait point manquer .



Elle adorait littéralement l'idée qu'ils avaient eu pour un mariage tout à fait unique! Percevant sa fille, comme une souris, que personne ne vois, elle vint se poser derrière la belle rousse de qui elle était fière, sa chère fille. Elle écouta la cérémonie qui venait à peine de débuté et ne manquait rien du moment. Émue de voir à nouveau un couple profondément amoureux! Cela lui donnait espoir que le véritable amour existait encore.

Embellena avait joint ses mains ensemble et souriait tout simplement d'être témoins de ce mariage en tant qu'invité!
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