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[RP]Quands les soldats s'en mélent

Faster83

Ce RP est ouvert à tous. Victimes, brigands, soldats.

Les actions ingame se déroulant sur plusieurs jours, merci à tous de baliser votre post avec la date et heure qu'il est, et le lieu sur lequel votre perso se trouvent au moment de l'action.

Afin d'avoir une meilleure claretée, il serait bien que ces balises soit de couleurs différentes selon de quel coté se trouve le perso.
Par exemple bleu pour les soldats, rouge pour les brigands, vert pour les victimes, et olive pour les tiers.





[Tarbes, en fin de soirée, le 4 iéme jour de juillet 1457]

Une journée, voilà une journée que le commandant de la zone Ouest de l’ost était sur le pied de guerre. En rogne, le Faster peste d’apprendre qu’une fois de plus, des brigands avaient frappé sur les terres du Béarn. Depuis quelques temps déjà, les bandits de grand chemins et gredins en tout genre pullulent dans les territoires du sud, attaquant en tout impunité les voyageurs, les rossant et les délestant de leur bourse.
De partout, dans tous les villages, on peut entendre des voix qui s’élèvent à l’injustice.
Faster avait entendu que le brigandage de la nuit dernière s’était déroulé sur le nœud entre Orthez et Pau. Cette fois, l’occasion était trop belle. Les bandits, en allant commettre leur forfait à cet endroit la, étaient loin de se douter qu’il y avait une section armée dans chaque ville qu’ils devraient traverser pour s’enfuir.
Remerciant Aristote pour cette opportunité, Faster imagine déjà un plan dans sa tête.
Mais avant de donner des ordres, il lui fallait prendre des renseignements sur ce qui s’était passé, afin d’éviter de commettre une bavure.
Rapidement, L’officier rejoint les bureaux de la prévôté et à force de négociation avec un agent récalcitrant, il arrive à consulter le dossier. Concernant cette affaire.
Les deux victimes ont établie une description précise. Les deux bandits sont des femmes. L'une d'entre elle a les cheveux châtain, elle est vêtue d'une chemise rouge et de braies noire.... Elle se balade aussi pieds nus...
Sa complice a les cheveux Brun. Elle aussi a une chemise rouge, porte une cape noire. Elle se balade les cuisses à l'air, ne portant que des bas qui serait rouge....
Elles sont aussi armée toute deux d’une épée. Aussitôt, Faster fait envoyer des messagers à Orthez et à Pau, pour demander de bloquer coute que coute, toute personne correspondant au signalement.
La lune est déjà haute quand les consignes arrivent auprès du lieutenant Chiccon et du Sénéchal Feignant.
La nuit est longue. Faster espère que les ordres sont arrivés à temps. Au petit matin, on l’informe d’un nouveau cas de brigandage au même endroit. Il est encore temps d’agir et l’officier le sait.
Après s’être entretenu avec la comtesse pour décider de la conduite à tenir, il demande au commandant Mitaine de le rejoindre avec deux ou trois hommes.
Quelques heures avant le départ, une plume à la main, Faster écrit une lettre à l’attention des deux femmes brigands.


Citation:
Mesdames,

Il y a deux soirs et cette nuit, vous vous êtes permis de détrousser de leurs biens des Béarnais.
Malheureusement pour vous, vos victimes que vous avez laissé vivante ont put nous apporter une description physique de leur agresseurs.
Grace à cette information et à nos services de renseignements, nous avons put vous identifier.
Si le Béarn est en quelques sortes, terre d’asile pour Libertadiens, depuis le règne de Julianno di Julianni, Le béarn n’est pas une terre de non droit.
Sachez que les villes d’Orthez et de Pau, ont chacune une armée qui stationne à leurs alentours. Les commandants dirigeants ces compagnies ont reçu pour consignes de bloquer les routes pouvant mener aux frontière du Béarn, à toute personnes répondant au signalement que je leur ai fait parvenir.
Je pense qu’en tant que Libertadiens, vous savez ce que cela veux dire.
Je vous conseille donc, de ne pas chercher à vous enfuir, ce qui serait inutile puisque toutes les routes vous permettant de vous échapper sont bloquées.
Des hommes sont actuellement en route pour venir à votre rencontre. Evitons un bain de sang qui vous serez surement fatal et laissez vous soumettre à la justice qui n’en sera surement que plus clémente.
Vous avez toute une nuit pour réfléchir.

Au nom de la comtessa Eugenie de Varenne.
Faster du Clos du Chesne, commandant de la zone Ouest de l’ost Béarnais.


L’officier scelle la lettre, et la donne aussitôt à un messager de l’armée en lui expliquant bien le but de sa mission.

Cette lettre doit être remise aux intéressées, coute que coute…..

Faster regarde le soldat partir en direction de l’Ouest.

Encore quelques heures…..et ils partiront.

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Caro68130
[Pau le 5 juillet au matin]

De retour à l’auberge de Pau, je pestoullais toute seule, j’avais tourné sur la place sans rencontrer le MA d’Orthez pour faire l’échange prévu. Et si je pestais c’était contre ma personne. Chaud il avait fait très chaud et pour chercher un peu de fraîcheur j’avais décidé d’aller faire un tour en forêt. Flanant à droite et à gauche je n’avais pas vu le temps passer et manquais donc la rencontre prévue et décidais de rentrer espérant pouvoir le revoir le lendemain matin de bonne heure. Le repas terminé, je montais en ma chambre pour y faire quelques missives. Clémence m’avait fait parvenir un pigeon pour m’annoncer que son voyage sur Orthez c’était passé sans encombres et soufflais donc rassurée. Mais en ce qui concernait le retour je craignais un peu qu’elle se retrouve seule et c’est donc une nuit relativement agitée que j’avais passé.

Au petit matin je me préparais et descendais dans la salle commune afin d’y prendre une collation. Tout en déjeunant je faisais le programme de la journée :


Accueillir ma fille aux portes de la ville
Tenter de rencontrer le MA
Aller à la messe avec Clémence
Profiter de la belle journ….


A cet instant la porte de l’auberge s’ouvrait et ce qui s’exposait à ma vue était horrible. D’un bond je me levais faisant tomber ma chaise en arrière et partais en courant vers la porte.

Clem ????? Clem !!!!!

La petite levait ses yeux et je n’eus que le temps de la prendre dans mes bras alors qu’elle s’éffondrait. Couverte de bleus et affaiblis, il me fallait réagir vite très vite et surtout ne pas céder à la panique.

Aubergiste ….aubergiste venez m’aider viiiiiite

L’aubergiste arrivait en courant de la cuisine.

Qu’est ce qui se passe Dame ?

Ma fille… c’est ma fille, aidez-moi à la monter dans la chambre s’il vous plait, faites moi monter de l’eau chaude, je suis médicastre

Puis tout allait très vite. Clémence dans la chambre allongée sur le lit, je me hatais déjà de prendre un linge et de le tremper dans l’eau froide pour lui éponger le front le temps que de l’eau chaude arrive. Ma pauvre fille était dans un état. Sa robe déchirée, sale… ses cheveux lui collant au visage et en pleurs, sous le choc. Pas la peine de lui demander ce qui était arrivé, j’avais compris. Mais il me fallait en savoir plus. Mais avant tout je la laissais pleurer contre moi, il lui fallait déjà évacuer une partie par ce biais là. La serrant dans mes bras, je sentais la colère monter en moi. Il me fallait savoir, je voulais tout savoir et ce/ces personnes paieront chère ce qui a été fait à ma fille.

L’ aubergiste remontait avec l’eau chaude et nous laissait sans plus attendre. Enfin seules je pouvais à présent chercher à comprendre ce qui s’était passé. Après avoir ausculté, Clémence et soulagée en quelque sorte de savoir qu’elle n’avait que des bleus, je la soignais tout en écoutant son récit, les détails que je n’oublierai pas… avant qu’elle ne s’endorme.

Profitant qu’elle reprenne des forces, je sortais de la chambre et demandais à l’aubergiste avant de partir, de bien vouloir aller jeter un œil de temps en temps sur ma fille. Devant l’auberge, colère qui ne m’avait pas quitté, il me fallait le trouver le trouver au plus vite. Oli n’étant pas là je ne voyais que lui pour m’aider, lui qui était du mesme avis que moi lorsque nous étions ensemble au conseil.

Arrivée à la Caserne le garde qui ne faisait que son travail me refusait l’accès. La colère montait d’un cran. Il me connaissait, il savait que j’avais été Connétable, juge et que j’avais œuvré pour le conseil durant des mois, que j’étais déjà venue voir ma fille quand à son tour elle était Connétable…. Ce n’était franchement pas le moment de me contrarier et ne pouvait donc pas retenir mes mots, mains sur mes hanches, respiration rapide


Bon ça commence à bien faire… il va falloir que je vous explique la situation encore combien de fois ? JE VOUS DIS QUE JE VEUX VOIR VOTRE COMMANDANT FASTER…. C’EST URGENT….alors SOIT VOUS ME LAISSEZ PASSER … SOIT J’IRAI DE FORCE est ce clair ?

Je sentais mon sang bouillir et il fallait que ce garde prenne très vite sa décision s’il ne voulait pas qu’aux paroles j’accompagne mes gestes. Le garde quant à lui gardait son sang froid

Il n'est pas là.... pas la peine de vous énerver

Il aurait pas pu le dire plus tôt cette andouille ???? non mais je vous jure ... Ni d'une ni de deux je m'en retournais d'où je venais. Charge à moi de régler cela de mon côté. Il me fallait trouver du monde
_________________

En cours de changements
Mitaine
[Tarbes, en fin de soirée, le 4 iéme jour de juillet 1457]


Caserne, Ost, Tarbes, ville qu'elle aimait et détestait, Béarn, son Comté, Comté qu'elle aimait et détestait, sentiments mitigés de la Belle envers tout ce qui l'avait amené ici. Plus les jours, les semaines, les mois passaient, plus elle se terrait dans une vie autre que ce qu'elle avait vécu autrefois, ne se consacrant plus qu'à être soldat.

Quelques fois, on pouvait se surprendre à la voir en des lieux où les rires fusaient, que quelques instants, de brefs moments où, malgré qu'elle ait osé, elle restait muette, ne reconnaissant plus âmes qui vivent. Les temps changeaient et elle aussi.

Une nuit, des nuits, astre ou pas, on pouvait reconnaître sa silhouette se faufillant le long des mansardes, fuyant vers des lieux que connus d'elle, ne revenant qu'au première lueur du jour, remerciant son fidèle, de l'accompagner ainsi sans poser de questions.

La Belle, en ce début de journée, croyait bien qu'elle pourrait dormir quelques heures, erreur quand elle apperçu son garde entrer lui tendant missive. Reconnaissant le seau du Commandant Faster, elle s'empressa de l'ouvrir, retenant son souffle, controlant sa rage, rage qui ne faisait que rajouter par dessus celle qu'il l'animait maintenant.


Brigandages...sur nos routes....hmmmm murmura-t-elle

Il la demandait, était présent à Tarbes et elle, cachée, ne l'avait pas croisé. Il savait bien qu'en lui demandant de le rejoindre, la Belle, la sanguinaire en manque, n'hésiterait pas une seule seconde. Changeant d'habit, propreté obligeait avant d'abattre, elle jubilait d'enfin penser qu'elle..elle...lui....elle...lui...fonçant. Armes reposées aux hanches, la Belle quémanda son Garde, grafouillant missive pour le Faster, que trois mots...

Citation:
Je te suit


Garde, menez ce mot à qui de droit et trouvez moi mes soldats les plus forts et armés solides, j'ai besoin d'eux. Je serai en écurie.

Elle le regarda longuement, espérant qu'il ferait vite, le temps, les secondes passantes, pouvaient couter la vie à d'autres innoncents et temps qu'elle serait en vie, jamais elle n'accepterait cela pensait-elle, la Belle, courant vers lui.

Alors, mon beau, paraît qu'on a besoin de moi, et moi, de toi. Faudra être fort et digne, frapper sans merci mais ça, tu le sais je crois bien.

La Belle, sentait la vie revenir en elle, prenant le temps de le rassurer, si longtemps, qu'elle rêvait de ce moment, poutrer....Elle l'attira près d'elle, une main posée sur son cou, caressant la douceur de la bête, commençant à le parer doucement, attendant patiemment les autres.
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Triste de tuer!
Edwar
La jeune fille se tenait assise dans la cour de la Caserne de Tarbes. Elle avait trouvé refuge dans un des rares coins ombragés, cherchant un brun de fraicheur … Elle s'autorisait un petit somme, l'OST étant calme. Fermant les yeux, et commençant à somnoler, un bruit de pas précipiter lui fit ouvrir les yeux, pour voir un garde s'approcher à grand pas, presque essouffler

Le Commandant Mitaine vous demande au plus vite

À ces mots, Edwar se sentit tout à fait éveiller, se releva pour prendre le chemin du bureau de son Commandant

Non, elle vous attend aux écuries

La jeune fille stoppa net, regardant pendant une fraction le seconde la garde qui s'en allait déjà, semblant rechercher ses frères d'armes … Elle changea de direction et s'en fut en courant aux écuries le plus rapidement possible!
Pourquoi la demander aux écuries??? S'était normalement en son bureau que le Commandant les faisait demander.
Elle se posait encore la question lorsqu'elle franchit les portes des écuries … Son Commandant était effectivement présente, parlant doucement à sa monture.

Mon Commandant, présente

Elle se mit au garde à vous, attendant la réponse pour l'avoir demandée en ce lieu
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*amalinea*
Youkaïdi, youkaïda, prete moi ta bourse que je m'achète des bas

Nuit de pleine lune, nuit pour des brunes. Shopping en tête à tête pour belettes qui n'en ont plus depuis belle lurette. Ca papotte, ça rigole, ça picole, le cul dans la mousse des bords de chemin.

Pas très discrètes les donzelles mais est ce le but ? Détrousser les gens est un passe temps comme un autre. Une gageure pour libertadienne débutante et libertadienne en rupture de ban. Un genre de défi entre gamines de mauvaises vies. Une envie de braies neuves aussi et de beuveries.
Certaines vident les bourses des hommes le soir dans les arrières salles des tavernes, Yrka et Néa vident les bourses des passants le soir au fond des bois. L'un est condamné par la loi l'autre pas, allez comprendre ! Le résultat est pourtant toujours le même, le vidé repart un peu plus léger et les videuses repartent le sourire aux lèvres !

Toujours est il que ça se poile comme adolescentes au bal des débutantes. Faut dire qu' à défaut de passants, elles ont commencé par racketter les bouteilles qu'elles avaient capturé en partant. Ca a pas fait un pli. Elles ont posé les boutanches au milieu du chemin, les ont menacé de leurs épées brandies et ni une ni deux, les bouchons ont sauté et les contenus se sont vidé dans les gosiers. Bon, faut avouer, sont pas douées dans le maniements des lames tranchantes les donzelles, mais elles ont travaillé le style et le ton. S'y sont pas trompées les bouteilles de picrate, elles ont bien vu qu'elles avaient à faire à des professionnelles de la détrousse et n'ont opposé aucune résistance. AH aH...

Et voila que nos deux bandites de grand chemins qui se congratulent, se serrent la pogne, se claquent dans le dos. Et que je te félicite par ci et que je te félicite par là. Un racket de bouteilles de rosés, sacré prise !!!

Quand soudain...


[Hrp : Notre victime, miss clemenceii souhaitant rejoindre le RP, je me permet de revenir un brin en arrière niveau temps par rapport au rp des "gentils soldats"^^ pour lui permettre de poster. Merci pour elle d'en tenir compte. Nous recevrons donc le pigeon que dans quelques posts. Dac ? /fin HRP]
Faster83


[Tarbes, écurie de l’oustau de la famille Varenne, en fin de soirée, le 4 iéme jour de juillet 1457]

Cheval scellé, baluchon fait, Faster assis dans le foin attend impatiemment la Mitaine.
Peux être viendrait t’elle seule, au vu de l’heure tardive ou elle aura reçu la demande. Les soldats n’étant pas en alerte, il serait probable qu’elle ne trouve pas d’hommes qui puissent suivre.
Attirail de nettoyage sorti de la besace, le commandant astique son épée. L’esprit déjà aux aguets, il sent l’excitation l’envahir peu à peu.
Mission inespérée après des mois d’inactivité, Faster est bien décidé à mener cette chasse aux brigands à bien, quelques soit le nombre de soldats que pourra trouver la Mitaine.
Une fois l’épée nettoyée et rangée au fourreau, le commandant se met à faire les cents pas.
Grognon, râleur, il se place devant la porte.

Qu’est qu’elle fait…..

Tête qui se tourne sur la droite, regard qui se porte vers la fenêtre des appartements privés de la comtessa, pour constater qu’Eugenie ne dort pas.
Après avoir passé plusieurs jours à l’escorter, voilà qu’il doit la laisser seule. Manquerait plus que la blonde est l’idée d’aller se balader seule sur les routes mal fréquentées du Béarn.
L’officier quitte l’écurie, et marche jusqu’au manoir. Un valet confirme que la comtesse travaille sur un dossier de plus haute importance, mais sur insistance du soldat il l’annonce à la blonde. Faster discute longuement avec elle jusqu'à ce qu’il entende des bruits de sabots à l’extérieur.

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Clemenceii


[Orthez/Pau entre samedi et dimanche]

Une fois, les récompenses laissé au mineur, la jeune fille fit un tour en ville avec ses deux gardes afin de vérifier que tout va bien. Puis penser à écrire une lettre à sa mère, afin de la rassurer.

Citation:
Ma chère maman,

Je suis bien arrivé à Orthez et sans aucun problème. Il y a eu beaucoup de monde sur la route par rapport à d'autre fois.

Tout c'est bien passé pour l'échange des récompenses et la personne va peut-être rejoindre le bureau des RLM.

Je reprend bientôt la route pour Pau. Demain, je devrai aller voir le maire, si il a besoin que je fasse tourner ma forge.
Normalement, je ne pense pas et pourrais donc être de retour dès lundi à Tarbes.

Je t'aime fort,
Ta fille,
Clémence.


Une fois le soir venu, un bon repas en taverne et hop en selle pour rentrer à Pau. Ayant assez d'être garder comme un bébé avec ses deux pseudo maréchaux et n'ayant jusqu'alors jamais eu de problème sur les routes, Clémence n'en fit qu'à sa tête et parti avec beaucoup d'avance. Les deux gardes quelque peu lassé d'être commandé par une fille d'à peine 11 ans ne cherchèrent même pas à la rattraper.

C'est donc seule que Clémence vit les deux formes en bord de route.

Surement deux qui ont trop bu! en entendant leurs voix s'élever jusqu'elle.

Une grimace de dégout sur le visage -cachant une forte appréhension à être confronter à ce genre de personne-, la jeune fille fit accélérer le pas à son poney et se mit sur le bord opposé de la route.

Surtout ne pas s'arrêter et ne pas les regarder!

Elle aurait pu faire demi tour, rejoindre son escorte, mais l'envi de revoir sa mère pris le dessus et pas question de perdre du temps.

Ainsi arrive-t-elle au niveau des deux femmes, droite, fière et sans un regard vers elles....
Au pire elle fera jouer son poste de Prévôt au conseil Comtal et mentiraient quelque peu sur la distance la séparant de ses gardes, si jamais elles venaient à l'embêter.

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.















Acar
Il rédigea après information, une missive pour Faster :

Citation:
Mon ami, comptez sur moi, je ne peux laisser faire le non-droit en nostre cher comté, juste que je ne peux pas quitter Lourdes, estant le maire !

Néanmoins, demandez moi d'organiser une lance et je vous l'envoie, à vostre convenance !


Acar

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Yrka
quand l'ennui et la soif s'font décisifs...


La route avait été longue et les distractions peu nombreuses , hormis les meules et fourrés maintes fois visités et retournés en tout sens avec Aye.. les deux amantes devant ensuite faire galoper le cheval ventre à terre pour rattraper l'retard qu'elles avaient pris sur le groupe...

Des villes rencontrées ,y en avait eu peu et sans y faire d'arrêt en taverne , juste traversées dans la nuit , entendant au loin les villageois ivres qui riaient et les narguaient.. le devoir , le devoir... l'cap restait maintenu et la frustration grandissait d's'arsouiller sans compter..

Les voilà à Orthez ... tavernes à disposition mais... la bourse anorexique.. !!!

Deux semaines d'abstinence , et Aye qui n'était pas là! elle était où encore hein? à courir la gueuse sûrement ppfff , Yrka râlait , mais râlait!!!

Les deux brunes, Yrka et Nea erraient , s'ennuyant ferme.. quand leur regard croisa... une carriole pleine de boutanches rosées recouvertes de gouttelettes fraîches.. en un instant les deux brunettes se figèrent et il leur suffît d'un regard échangé pour engager la course , entrainant la carriole avec elles.. le pôv tavernier eût beau brailler touts les injures qu'son pov vocabulaire détenait, s'en étrangler de rage de si peu de ressources en matière de phrasé , les deux filles se carapataient hurlant de rire... et heureuse à l'idée d's'envoyer dans l'gosier si prometteuse boisson .

Arrivées assez loin pour être hors de danger , affalées dans l'herbe , le souffle manquant entrecoupé de ricanements , elles contemplaient leur butin , heureuses d'leur roublardise.

Plusieurs heures et bouteilles passées , discussions plus ou moins profondes , moins cohérentes à mesure que le degré d'alcool leur chauffait l'ciboulot, l'estomac braillard d'n'avoir rien avalé.. Yrka aperçût au loin , la lune eclairant la campagne d'sa lueur froide, deux silhouettes ...

Néa... y a d'la visite... tain j'ai les crocs... t'vois c'que j'vois? n'sont pas très armés et n'sont qu'deux... et z'ont l'air d'pas être démunis .. j'rêve d'un poiscaille ou d'un bon steak là.. vrai d'vrai j'te f'rai même griller ça si on recolte d'quoi faire juste un r'pas...
on.. s'les fait? l'village est pas loin , trouveront bien d'bonnes âmes qui les secoureront hein... on n'donne qu'aux riches c'bien connu!!
--Ditzzy


[En fin de journée, Caserne de Tarbes]

Un long soupir fît balancer sa mèche, la maintenant en l'air pendant un bref instant, avant qu'elle ne retombe pour se coller contre sa peau en sueur.
L'après-midi avait été très lucratif pour la jeune Ditzzy. Une bonne cinquantaine de soldats, du plus simple à l'officier, était venu déjeuner dans sa cantine. Les plats qu'elle avait préparé sous les conseils avisés de son vieil ami Jim - un cuistot hors pair qui correspondait avec elle par des pigeons voyageurs - n'y étaient pas pour rien dans cette affaire. C'était une excellente idée de proposer des services en salle pour la modique somme d'un écu par personne.
De cette manière, les soldats n'avaient qu'à s'assoir pour manger sans avoir à faire eux-même leur gamelle ou se déplacer. La cantine était donc, à sa grande surprise, devenue assez populaire dans les casernes environnante ; Et selon la période, elle était plus ou moins bondée, et pas nécessairement pour la nourriture.
Ainsi donc, grattant dru sur les casseroles et les plats que les soldats lui avaient laissé à laver lorsqu'ils s'en allèrent, repus ; La jeune femme termina son ouvrage qui lui avait couté une ou deux heures. Sa bourse bien remplie se substitua alors à ses yeux, comme une ultime récompense de ses efforts. Et lorsqu'elle eût fini, elle ferma les portes de la cantine et s'engagea dans les longs couloirs de sa caserne, la bourse en main, rêvassant sur ses futures emplettes.
Quelques minutes plus tard, elle entra dans la cour où elle remarqua l'une de ses amies, Edwar, qu'elle avait rencontré à son incorporation dans l'armée. Ditzzy était une bleu, avec ses camarades, lorsqu'elle l'avait rencontré par pur hasard, en pleine nuit, dans une section pratiquement abandonné de la caserne.
Il faut dire que les bleus s'étant paumé lors de leur première nuit, ils avaient été incapable de trouver les dortoirs. L'amie, elle, avait été attirée par les lumières dans la salle de repos où les nouveaux avaient trouvé refuge. Même si elle fût assez méfiante au début, l'équipe de choc qu'ils formaient eut tôt fait de la détendre.
Maintenant, elle était là, somnolant tranquillement sous la légère brise et le soleil couchant, celui-là même qui envoyait ses derniers rayons sur le Béarn et laissait une trace rougeâtre dans le ciel bleu. Le fait qu'un Garde vienne la chercher pour qu'elle se rende à l'écurie l'intrigua quelque peu, et, joueuse qu'elle était : Ditzzy suivit son amie en silence, sans qu'elle ne la voit, puis écouta la conversation qui eu lieu.
Bien que la jeune femme avait la terrible envie de sauter sur la Mitaine, son idole ; Elle comprit que quelque chose se tramait. La jeune femme partit alors rapidement, la promesse qu'elle avait faite à un homme s'imposant à elle. Le soldat Aknaïl, qui avait rejoint Abidos en tant que chef de la garde, lui avait demandé de le tenir au courant par des pigeons voyageurs, de tout problème suspect qui pouvait survenir en caserne.
Lui comme le cuistot Jim, malgré la distance, n'étaient pas prêt à laisser tomber leurs frères d'armes, et c'est ainsi qu'il comptaient tous les deux sur la jeune femme pour les tenir au courant, même des faits bénin.
Ditzzy se dépêcha donc d'atteindre la volière de la caserne pour envoyer son message. Le seul souci, c'est qu'à cet heure, elle n'avait pas le droit d'y accéder. Le garde devant refusa immédiatement de la laisser passer, et ni l'argent qu'elle proposa, ni ses minauderies le fît changer d'avis.
C'est donc avec amertume, mais affichant un sourire craquant, qu'elle abattit son genou dans les parties de celui qui lui barrait le chemin. Paralysé, et poussant de longues plaintes, l'homme s'effondra. La jeune l'emjamba, entra dans la volière, puis prépara de quoi envoyer un message. Derrière elle, l'homme, humilié, lança plusieurs jurons en lui promettant de la balancer au lieutenant Pyrrus, celui-là même sur lequel elle avait jeté son dévolu depuis bien longtemps, mais dont personne n'avait le moindre soupçon.

- Pffff ! Vous les hommes....Vous êtes tous des sensibles....Et vos gros bras alors ? Ils sont où ?

Elle étouffa un ricanement et s'appliqua sur le minuscule papier, mordant sa lèvre inférieure en espérant que personne vienne entrer maintenant pour l'empêcher d'accomplir son devoir. Au pire, elle demanderait à son commandant-idole de passer sur ce petit « incident ». Et elle se débrouillerait bien sûr pour ne pas se faire virer...il y avait toujours un moyen...Même les latrines, bien que ça la répugnait au plus haut point.
Se levant prestement du tabouret où elle venait de s'installer plus tôt, elle attacha le minuscule parchemin à la patte du premier pigeon voyageur, dont la cage indiquait « Correspondance Abidos ». Peut-être aurait-elle du avoir peur de ce qu'elle faisait, mais ce n'était pas le cas, soit parce qu'elle avait un excellent sang-froid, ou soit parce qu'elle était très débrouillarde pour retourner la situation à son avantage. Lorsqu'elle eût enfin terminée, elle lâcha l'oiseau qui s'envola vers le magnifique coucher de soleil qui rayonnait de plus en plus faiblement, sur ce superbe horizon de plaines et de forêts.
Tandis qu'un sourire illuminait son visage en se disant « Mission accomplie », la Ditzzy passa la porte où le garde lui fît face une seconde fois, plié en deux, et tenant à peine sur ses jambes.

- Tu aurais peut-être du rester couché mon joli....

Et boum ! Deuxième coups de la jeune femme, le garde retournant à terre.

- Un peu de glace et ça ira mieux.....Ah oui ! On est pas en hiver ! Malheureux, tu risques d'attendre longtemps ! Fît-elle d'une voix ironique.

La jeune femme se sauva alors, fonçant vers les baraquements des femmes pour se réfugier dans les bras d'une de ses deux amies préférée, la capo Dance ou Nim...
*amalinea*
Qui vient diner ce soir

Titube, perturbe, entube (ah non, pas ça en fait) à qui mieux mieux quand le cataclop cataclop vient interrompre le délire des deux brunettes.
Ca se calme illico, ça se retourne et matte de tous ses mirettes la gamine qui s'avance à poneys.
Les mâchoires se décrochent un brin : une gamine seule, sur les chemins, la nuit ! Boudiou de boudiou, le père noël existerait il ? C'est un cadeau c'te gosse. Et au vu de sa tenue, ça devrait avoir des sousous dans la popoche.

Mais le poney, lui ne s'en laisse pas compter et aucunement surpris par la présence de Yrka et Néa poursuit son chemin imperturbablement. La môme elle non plus ne daigne pas prendre acte de leurs présences. Vexant, tres tres vexant.

un regard à Yrka, un signe vers le poney et la môme et voila Néa qui s'élance d'un bond vers sa proie du soir. Le saut n'est pas des plus réussit, Néa s'emmêle un brin les panards dans la mousse mais le résultat est le bon, elle atterrit sur l'encolure du canasson, l'arrêtant net dans sa ballade.

L'air le plus détachée du monde, Néa attrape les mains de la demoiselle, les décolle des rennes. Le sourire aux lèvres elle lui propose :


dis moi, jolie demoiselle, ça ne te dirais pas de t'arrêter un instant pour qu'on taille une petite bavette ?


(edit pour rectif de présentation)
Clemenceii


[Orthez/Pau entre samedi et dimanche...brigandage sur Clem]

Alors que silence se fait, Clémence reste de marbre..jusqu'au moment où...

Lâchez moi...
tentant de retirer ses mains, d'un ton calme ne se sentant pas encore en réel danger, mais une boule à l'estomac tout de même

Je suis attendu à Pau...au château Comtal. faire dans le grand afin de dissuader au mieux
Je suis la Prévôt des Maréchaux du Béarn et mon escorte n'est pas loin. Je vous conseil de partir avant qu'elle n'arrive.

Que faire si jamais, elle ne la lâche pas? Elle est armé, mais n'avait pas eu le temps d'apprendre le maniement de l'épée avec sa mère...et puis comment pouvait-elle sortir son épée du fourreau avec ses deux mains dans celle de la femme?
L'angoisse monte peu à peu et seul son regard pouvait la trahir, tentant au mieux de garder contenance.

*Qu'est ce que je vais faire? Même si je cri les gardes ne m'entendrons pas...Maman....*


Voilà ce qui arrive aux jeunes fille qui n'écoutent pas leur mère et n'en font qu'à leur tête....


entre * se sont des pensées

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11 ans, rebelle et fière...tout pour plaire.
Yrka
Boire nuit gravement aux bigleuses

La forme se rapprochant , Yrka , passablement ivre , s'aperçût que de deux silhouettes n'en existait en réalité qu'une seule , et petite de surcroît...

Alors de deux choses l'une , ou Néa avait moins bu , et en çela Yrka reconnaissait l'expérience d'son amie , ou Yrka n'tenait pas l'alcool... bon les deux étant possibles aussi hein... vrai qu'la brunette avait étanché sa soif , cherchant à se désaltérer avec c'qui en fait n'avait fait qu'accroître sa soif..
L'insouciante gueuse s'en était donné à cœur joie , noyant son manque d'Aye dans les effluves spiritueuses.

cliipp cloopp cliiiip clooooop cliiipp cloopppp ...

Drôle de créature à vrai dire qui s'profilait... un truc presque sans pattes , lent et dont la trajectoire bifurquait régulièrement, la chose s'arrêtait pour aller bouffer les fourrés, alors qu'un autre truc tout aussi ridicule poussait des ptits cris sur son dos ...

Taaaain.. une môme... elle l'a eu où son canasson? chez les lilliputiens? (oui bon anachronisme blablabla^^)

Néa était d'jà debout , vive comme à son habitude , alors qu' Yrka n'en était encore qu'à l'idée éventuelle de soulever son popotin, idée tout à fait hypothétique ...

dis donc jolie môme... t'vas où comme ça? tu fugues pour r'trouver ton n'amoureux dis? pas bien hein...


La brunette s'trouvait maintenant debout , tenant les rênes du truc à poils longs , ridicule imitation du cheval...

Te lâcher? mais ma ptite dame t'dois avoir soif non?? bon on a qu'du rosé ça t'dit? bien sûr c'pas gratuit hein..
Faster83


[Tarbes, Oustau de la famille Varenne en fin de soirée, le 4éme jour de juillet 1457]

Le Faster quitte précipitamment la chambre de la comtesse, lui demandant à la hâte de faire prévenir les maires du danger que peuvent encourir les voyageurs à sillonner les routes. Il dévale les escaliers, bouscule au passage un valet qui apporte une verveine à Eugénie.
Dans la ruelle, les bruits de sabots se rapprochent. Le commandant de la zone Ouest se place en évidence, cherchant à voir dans l’obscurité de la nuit. Peu à peu il distingue une silhouette, qui devient trois silhouettes, avant d’enfin pouvoir reconnaître les traits des cavalières.

Commandant Mitaine, Caporal Dancetaria, Soldat Edwar, merci d’être venue.
Je suppose qu’il n’y aura personne d’autre.
Attendez moi la...mon cheval est à ……..


L’officier n’a pas le temps de finir sa phrase, qu’un palefrenier de la famille Varenne, sort de la propriété, les rennes de la monture du commandant en main.
Il se présente à Faster, qui s’en attendre place son pied à l’étrier , pour se hisser d’un coup sur le cheval.
Il salut le domestique d’un signe de la tête, puis regarde de nouveau les trois femmes soldats.


Je pense que le commandant Mitaine vous a expliqué pourquoi j’ai demander des soldats en cette heure si tardive.

Court instant de silence, avant que le Mauléonais ne reprenne.


Nous partons à la chasse aux brigands…
D’après les témoignages que nous avons reçu….les personnes que nous allons traquée serait deux femmes…..mais méfions nous tout de même.
On essaie de les capturer vivantes…..mais si elles font opposition, nous utiliserons la force.
Mais votre vie est plus précieuse que la leur.


Faster regarde le ciel clairsemé d’étoiles. La lune est déjà haute.


Il se fait tard, nous devons partir.

_________________
Aknail
[Abidos, un peu avant, au début de la soirée, même journée]



- Allez messieurs ! Un peu de nerfs ! Hurla Aknaïl.

Les haches fendaient les troncs depuis plus de six heures, et ce n'était qu'une journée de travail. A part les gardes postés sur la tour et les remparts, tous les autres, y comprit le chef, s'affairaient à abattre quelques arbres. Une fois l'énorme tronc à terre, les hommes y attachaient des sangles, l'amenait à la section arrière du château et y taillaient de grand épieux. Il y a quelques temps, Aknaïl avait jugé bon de fortifier les douves et les remparts en les intégrants aux défenses déjà en place, ce qui réduisait les chances au ennemis de dresser des échelles.
Bien sûr, le terme « ennemi » était bien ambigu pour une attaque du château d'Abidos. Mais il valait mieux prévoir de renforcer les défenses, que de le regretter bien plus tard, dans un « on sait jamais »...
Les plaintes, de plus en plus puissantes, s'élevaient au milieu de la sueur et des efforts de titans déployés par les soldats. A l'allure où ils allaient, le chantier ne se terminerait qu'en fin de semaine prochaine.

- Courages les gars ! Le bucheronage, ça vous forge les bras, c'est un bon exercice !

Quelques minutes passèrent, le chef de la garde se concentrant sur son arbre. Il devait avouer qu'il était à bout, chaque muscles de ses bras se raidissant brusquement dés que sa hache rencontrait le bois. La douleur en était insoutenable, mais il ne devait faiblir devant ses hommes. Certains s'arrêtaient, se massant le dos ou les biceps, complètement épuisé, mais finissaient tous par reprendre le travail en prenant exemple sur lui.
Le soleil commençait à se cacher à l'horizon, jetant sur le bois ses derniers rayons qui rendait par la même occasion, une partie du ciel rouge sang. Alors que son arbre était sur le point de s'écrouler, quelqu'un l'appela.

- Chef ! Chef !

Un garde, qui courait maladroitement vers lui, tenant son hallebarde d'une main, et un papier froissé de l'autre. Le voyant arriver, le chef ordonna de cesser les activités pour éviter les risques d'accidents. C'est donc sous les regards curieux de ses hommes que le collègue arriva, se présentant au garde à vous bien essoufflé.

- Chef ! Message urgent en provenance de la caserne de Tarbes ! Lança le garde en lui tendant le minuscule papier.

Sur le coup, le chef cru à une mobilisation, l'alerte ayant été donné quelque part. Il changea tout de suite d'hypothèse en reconnaissant l'écriture de Ditzzy, une rivale qui avait tout de même sa parole et un sens du devoir.

Citation:
Edwar demandé par Mitaine...Nettoyage nœud Orthez-Pau...Risque probable...


Mhhh....Un nettoyage de nœud....Ça ne peut qu'être des brigands...Edwar et Mitaine seules ?

Alors que tous les gardes se regardaient anxieusement, se demandant surement ce qui faisait autant réfléchir leur chef, celui-ci examina la situation avec rapidité puis se retourna vers ses hommes.

- Messieurs ! Je dois m'absenter rapidement et ne peut vous dire quand je serai de retour....Cessez les activités jusqu'à ce que je sois là, et veillez sur le château....N'oubliez pas, nous ne sommes pas en vacances, je vous fait confiance....

Il se retourna ensuite vers le messager.

- Scellez immédiatement mon cheval !

Froncement de sourcils de la part du garde.

- Mais chef....Il va bientôt faire nuit....
- Dois-je me répéter ?
- .....Non chef ! A vos ordres !


Aknaïl regarda tout le monde qui ne disait mot, seuls quelques murmures discrets s'élevaient.

Bien, allez les gars ! Tous à vos postes....Bravo pour cette journée, double ration de rhum pour chacun d'entre vous au repas de ce soir, mais pas plus....faites gaffe, le cuistot aura pour charge de vous surveiller !

Et vous savez à quel point il m'est loyal quand je lui demande un service.....

Les gardes acquirent, puis le chef se hâta jusqu'à sa monture qui fût prête en quelques minutes. Après avoir donné ses instructions, Aknaïl frappa les flancs de sa jument et partit au galop, espérant que ses hommes se tiendraient à carreaux durant son absence. De toutes manières, si son ami cuistot lui rapportait le moindre problème, le coupable irait au fer pour un bon moment.
L'homme emprunta donc le chemin pour se rendre à Pau, songeant qu'il y rencontrerait surement Mitaine et Edwar peut avant ou après, sur la route. Il espéra toutefois ne pas se perdre à cause de la nuit tombée, où d'aller droit sur ces potentiels brigands.
C'est donc en malmanant sa bête qu'il se dirigea rapidement vers la capitale, les soubressauts de la monture et les accoups des rênes lui infligeant un mal de chien. Epuisé comme il était, il aurait surement du s'abstenir d'y aller.
Mais il était tout à fait hors de questions de laisser ces deux-là partir seules sur ce noeud.
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