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[RP] La nuit est sombre et pleine de terreurs

Samael.
Haa Lectoure, Lectoure...
Charmant petit patelin ou les minettes piaillaient au monstre avant de l'avoir vu, ou l'on vous faisait promesse de bûcher et de coups de fouet à tire la rigot.
Bluff ou pas, Samael s'en cognait.
Il s'était contenté de faire croire à une bête dispute avec une connaissance d'enfance, chipotant chahutant avec Montparnasse.
Le Brun d'ailleurs le laissait déconcerté, lorsque tour à tour, il l'accusait ou prenait sa défense. Il le trouva presque attendrissant dans son genre.

Et puis, il y avait cette gosse, véritable coup de coeur dans la tête du fou.
Il l'a voulait, son Double avait validé.

Sagement, le gars encaissait les menaces, les railleries, d'apparence détachée et pas intéressé par ce qui se passait autour.
Mais à l'intérieur, il jubilait et se laissa même aller au jeu de l'accusé calomnié.

Riez, innocents, vous qui me pensez simplet.
Lequel vaut mieux : commencer par la sagesse et finir par la folie, comme Salomon ; ou bien, commencer par la folie et finir par la sagesse, comme le vulgaire ?
Moralistes qui n'avez jamais payé de contributions à ce percepteur inexorable qu'on appelle faiblesse humaine, répondez !


Et sa faiblesse, il l'exprima en berçant cette enfant, en laissant courir ses doigts dans la chevelure de soie et plus tard dans la nuit, quand son épaule se colla à celle de Cael et contribua à fracasser la caisse de la mairie.

Monstrueux, Samael ?
Que nenni.
Il offrait l'opportunité à une enfant à l'existence miséreuse, de découvrir les chemins et s'évader d'une ville ou on la prenait pour une poupée et une demeurée. Qu'il était mal de mentir aux gosses en le racontant fées et loups qui dorment au bois, en les ligotant avec des chantages de fessées et de croque-mitaines.
Elle allait pouvoir apprendre le métier, initié par la princesse de Brissel en personne.
Il évitait aux gens du bled d'être victimes d'avarice et contribuait à mettre en route un élan de solidarité et effectuait un grand nettoyage de printemps en retard en vidant la mairie.

Samael, le sauveur.
Il observait la fillette , la surveillait du coin de l'oeil, lorsque affairé dans le bureau, il partageait les comptes avec le Corleone.

Plus tard dans la nuit, il rejoignit son jumeau et s'allongea à ses côtés, lui faisant état des gains, concluant par un


Et puis on dira à Dési que la mioche est sa part du gâteau.
_________________

le Renard
Souvenir.black
Poste reporter ici

[st Lisier]

La nuit avait été horrible quand cette bande de vaurien avait envahi la mairie pour me tabasser


Je reste assise sur le seuil et j'aperçois la nouvelle mairesse dans le bureau, sortir de ma besace de quoi écrire à sa Grandeur Zoé et à au Prévot




Bonjour Earnan !

Je ne sais pas combien on était à garder hier soir , j'avais déposé 4 milices plus Sa Grandeur Martin

Mais la mairie a été prise ils sont nombreux et mes villageois trop endormis! J'espère qu'ils vont se sentir responsables de cette prise de mairie!

Par la fenêtre j'aperçois le nouveau maire!

C'est une femme c'est certain elle est très fine. Elle doit être moche car son visage est enfermé dans un maque de fer,ses cheveux sont dissimulés sous un voile braies bas bottes noir et une cote en fer, épée et bouclier

Si je la croise croyez bien que je vais la reconnaître!

Hier soir j'ai envoyé un mandat de 990 écus et un don de 250 écus chez sa Grandeur

On avait environ de mémoire 1800 écus 3 seaux 3 couteaux 15 viandes 17 blé 15 farine 50 fers 60 miches 50 maïs 10 stères en stocks

Dans l'attente de vous lire

Sou





Bonjour Zoé!

Bon je souffreeeeeeeeeeeeee ils m'ont tabassés hein je me suis défendue mais ils étaient trop nombreux et je ne sais pas ou est sa Grandeur!
Mort Assomé ou en Fuite!

De sourire en grimaçant de douleur

Voilà que les Licérois se sentent responsable de cette prise de mairie, il faut tout leur faire et quand tu demandes de l'aide personne n'est réactif je vais leur en levé des impôts tu vas voir!!

Enfin Bref!

Je te rejoins au château plus tard enfin si je survis à mes blessures!

Je t'embrasse

Sou

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Riwenn


Pendant tout ce temps à Aush...

[Révoltes J-1]

Le consòl auscitain avait appris par le perbost que des menaces courraient sur certaines cités d'Armanhac e Comenge. Heureusement pas sur la capitale. Néanmoins, il estait de tout cœur avec iceux qui défendraient chacune de ces villes cette nuit.

D'ailleurs, les travaux de la journée lui prirent tellement de temps, à savoir qu'il avait aussi un labeur héraldique en plus de municipal, qu'il releva la teste à un moment de ses parchemins et se rendit compte que l'astre nocturne luisait dans le ciel obscur. Cette obscurité qui faisait sombrer en cet instant sans nul doute Leitòra et Sent Lisèr dans un gouffre de révoltes sans nom.

[Matin des révoltes]

Ce qui se vérifia aux primes lueurs du soleil. Des cadavres gisaient au sol, mesme si Riwenn ne put le constater. Les deux municipalités avaient esté prises. Et un page vint lui apporter le journal du jorn où il put noter les résultats des combats de la veille. Pauvre Armanhac e Comenge qui subissait tant de douleurs.

Si l'homme avait cru que les brigands se dirigeraient à la croisée de leurs chemins, soit Aush, par la suite, il n'en fut absolument rien. L'on lui rapporta, après renseignements, que les groupes estaient partis à la conqueste de deux autres cités provinciales, à savoir Sent Betran et Murèth. Oseraient-ils s'attaquer ensuite à Aush, puis a fortiori au castel ? Personne n'aurait pu réellement respondre à cette demande, sinon les vilains eux-mesmes. Mais dans le doute, et parce que son surnom d'AVISAT, prudent en françois, ne lui avait point esté donné pour rien, il avait informé les villageois qu'il fallait se tenir prest en cas de besoin et avait également commencé un échange épistolaire avec plusieurs de ses connoissances et certaines personnes bien placées dans les contrées alentour.

Le reste serait à découvrir lors du prochain épisode.

_________________

Héraldique européenne
Tigist

    « Je voudrais que les gens se rappellent d'avoir peur quand on mentionne le nom des Corleone.
    - Alors fais-le, Berhan. »


    C'est si simple, n'est-ce pas ? Toi qui a l'habitude de t'abîmer dans la contemplation des étoiles, tu n'as pas pris la pleine mesure des émotions humaines, des signes avant-coureurs et du résultat de quelques petits mots.
    Il était fatigué de suivre des ordres sans queue ni tête, et tu les as soutenus leur père et lui dans cette idée abracadabrante. Des semaines maintenant que les pillages ont repris par-ci, par-là. Les Corleone ne sont plus un groupe hétéroclite qui passe d'une ville à l'autre, échangeant des banalités avec les habitants, non, ils pillent sans réserve les caisses municipales, les passants sur la route.
    C'est le bon vieux temps du brigandage qui revient au goût du jour. La nuit, je pille des gens, ça me fait du bien, c'est vivifiant.

    Assise contre un arbre à l'écart des meneurs du groupe qui s'est constitué, les doigts d'ébène grattent les cordes du krar au plus grand plaisir des petits.
    Les choix, les décisions lui importent peu. Ce qui importe, c'est de garder en vie les plus petits de la troupe, les siens, et inconsciemment, elle les tient éloignés de ceux qui se sont ajoutés à leur famille. L'arbalète n'est plus dans le dos, elle est à portée de main.

    « On leur confie notre vie, Tigist. »

    Les doigts grattent et tapent sur la caisse, tandis qu'une histoire jaillit, racontant la vie d'une princesse d'Orient qui se serait perdue dans les montagnes.
    « Je ne confie ma vie qu'à toi. »

    La méfiance est ce qui garde en vie, et des années à vivre en terre étrangère lui ont appris à rester méfiante.

    [Saint Liziers]

    Quand la révolte a lieu, elle ne se mêle pas aux autres, elle repasse inlassablement en tête chacun des gestes qu'elle a réalisé, au cas où il leur arriverait malheur. Par automatisme, elle avance suivant les autres, se mêlant à la bande, mais plus sombre, loin d'être stupide, elle a conscience l'éthiopienne que les armes de jet n'ont pas leur place dans la promiscuité d'une révolte.

    Quand la victoire éclate, le regard se porte vague autour d'elle. Elle s'est contentée d'être présente pour ajouter à la masse d'opposants, mais elle n'a rien fait d'autre que longer les murs et protéger les arrières de ceux qui attaquaient.
    Lâche ? Oui. Une mère morte fait une très mauvaise mère.

    Pendant que les autres se partagent le butin, Tigist enjambe le corps des gardes assommés pour regagner l'extérieur et s'adosser contre un mur, main sur le ventre qui s'arrondit.
    Le museau en l'air, elle observe les étoiles, indifférente aux bruits à l'intérieur.


    « Nafekeshegn Kobobe.. »*

    ____________________
    * [Tu me manques l'Etoile.]

_________________
Zoe_lisreux

      Auch, Château Comtal


    A la fenêtre, Zoé plonge ses lèvres dans le breuvage carmin puis se retourne en entendant la porte s'ouvrir. Aurait-elle pu deviner qu'il s'agirait de Tarentio ? Aurait-elle pu imaginer qu'il reviendrait avec les gosses ? Assurément non puisqu'elle recrache le vin qui n'a pas eu le temps de franchir le fond de sa gorge, dans une gerbe sublime retapissant le mur le plus proche. Le verre est presque jeté sur la table, tandis qu'elle dégaine un mouchoir de soie pour s'essuyer le menton, d'où dégouline disgracieusement -être Comtesse ne fait pas tout- le Bourgogne tant aimé.


    Mais... Mais...

    Elle en bégaye de surprise, elle qui croit si bien connaître l'homme qu'elle a rencontré durant son adolescence et qui partage si souvent sa couche.

    Espèce d'inconscient ! Qu'est-ce qui t'a pris de me désobéir ? !

    Tentative complètement inutile d'user de son autorité avec lui. Sous couvert de son poste de Sénéchal, Tarentio n'a rien d'un chien obéissant. Pire, Zoé le sait trop intelligent pour ne pas mesurer chacun des risques qu'il prend dans toutes ses décisions. Il sait parfaitement ce qu'il fait, le problème actuel étant que ce n'est pas en adéquation avec les exigences de la jeune Lisreux.

    Il parle et elle attrape un livre qui traîne à portée pour le balancer de rage dans sa direction. Agacée par son air désinvolte à toute épreuve.


    Ils sont en danger, ici !

    Avouons aussi que la Régente n'est pas d'humeur à se coltiner deux marmots en bas âge...
Martin.cv
      [Saint Lizier - Lendemain de l'attaque.]




Quand le soleil se lève enfin, je commence à préparer les courriers important. Un rapport détaillé de la nuit avec le nombre de personne que j'ai vu entrer au sein du village, puis le fait que nous avons perdu la mairie. Ma mâchoire se serre, je n'avais pas envie de voir ceux qui allaient se venter d'avoir prit un village d'une vingtaine d'âmes. Ils allaient fêter ça comme il se devait, peut être qu'ils brûleront nos récoltent pour faire un immense feu de joie. Il ne restait plus qu'a prier le Très Haut pour qu'il nous entende et vienne nous aider. Il ne restait pas grand chose de plus. Je n'ai pas revu Sou depuis hier soir. Je ne sais pas où elle est, si elle se porte bien ou si elle a besoin d'aide. J'envoie un de mes espions pour en avoir le cœur net. Je lui demande de faire savoir que dans mon auberge les survivants auront de quoi manger et boire. Mes gardes tiennent les lieux, qui veut entrer devra montrer patte blanche.

La journée passe, je reste en lien avec le Castel d'Auch au tant que je le peux. Les allées retour des coursiers prenant trop de temps à mon gout. Ce n'était pas le moment d'oublier de donner une info. C'est en fin de journée que la nouvelle tombe, nous avons été trahit. Le garde de celle qui fut ma promise est celui qui nous aura tous trahit. Cette fois je sens la colère me gagner, je fulmine et je me vois déjà imaginer Amelliane bien rire de nous. Elle ne pouvait pas ne pas être au courant... Ne pas être complice. Non, elle savait c'était une évidence sinon, elle aurait déjà tout fait pour le démentir. Était ce le moyen qu'elle avait trouvé pour nous punir ? Avait elle fait ça pour se venger de Zoé ? De moi ?
Je comprenais plus. J'étais perdu et la colère bouillonnait en moi. La seule chose qui me vient à l'esprit, c'est qu'elle n'était plus rien pour moi, elle pouvait crever au fond d'un fossé que je ne verserai pas une larme.

Je fais signe à mon tavernier pour qu'il me resserve un verre de vin. La journée n'est pas finie, la nuit sera longue et je crains des combats. Mon espion m'avait transmis une lettre de la maire déchue, elle était alitée, blessée et j'avais ordonné qu'on trouve un médicastre pour elle. Si elle n'était pas là ce soir, qui reprendrait la mairie ?

Trop de questions me viennent à l'esprit. L'inquiétude est grande, quelques Licerois sont venus à l'auberge pour se sustenter. Je poursuis mes rapports, malgré les événements, les mines doivent tourner et j'arrive même à espérer que ces idiots de brigands iront miner un peu chez nous. Nous n'aurions pas tout perdu ainsi. Les analyses sont faites et envoyées au Castel, la nuit tombe. Je m'installe confortablement verre en main pour trouver le calme. Hélas je ne reste pas longtemps seul, une femme entre, la peau noir comme la nuit, puis une autre qui repart rapidement. Je découvre une culture, un mode de vie, une attitude qui n'est pas la notre. Nous sommes dérangés une fois par un homme, puis par un autre. Je regrette de ne pas rester seul avec elle, non pas pour l'avoir dans mon lit mais bien parce que je n'ai pas rencontrer quelqu'un d'aussi intéressant depuis des lustres !

Quand je prends congé, je me dirige vers la mairie. Je retrouve celles qui m'aideront à déblayer tout ce bazar. Nous reprendrons la mairie sans difficulté, mon épée restera à ma hanche cette nuit.

_________________
Zoe_lisreux

      1er Octobre 1465


    Citation:

      Bonjour Amelliane,

        J'ai bien pris acte de votre démission.

        Mais une toute autre chose me fait vous écrire aujourd'hui...

        Amelliane, je sais que Sa Grandeur Martin vous a fait souffrir, et je comprends que la souffrance puisse vous faire faire des choses irréfléchies. Toutefois, je me dois de vous mettre en garde sur vos relations avec Montparnasse. Nous avons des témoins qui affirment l'avoir entendu en taverne se vanter d'être de mèche avec les pillards de Lectoure.

        Amelliane, vous ne devez pas rester avec cet homme. Vous êtes en danger. Je suis toujours là pour vous aider. Ne vous laissez pas entrainer dans des choses qui vous dépassent et que vous ne pouvez pas maîtriser. Le monde de ces gens n'est pas le votre et ne pourra jamais l'être.


      Je vous prie d'entendre raison,




Tarentio_
Auch, Château Comtal

Un verre qui s'écrase, du vin renversé, un livre qui vole en sa direction et dont il se protège d'un bras, une voix qui s'élève et qui peste... Et un blond qui soupire. Il ne s'était certes pas attendu à un accueil plus chaleureux, mais la Comtesse foutait quand même un sacré bazar dans son bureau...

Un haussement d'épaules plus tard, et il darde sur elle un regard amusé. Face à tout ceci, il reste bien calme, et désigne les marmots du menton.


Ils ne sont pas davantage en danger que toi.

Evidemment, puisqu'ils sont désormais tous dans la même pièce. Il ne le sont donc pas moins non plus, ceci dit. Et sur le jeu d'échecs, le blond ramasse la Reyne blanche, qu'il tend en direction de la Comtesse.

Tu n'as pas la main mise sur les événements, et moi je ne peux pas être à Préchac et ici en même temps. Et le blond de hausser les épaules, parce que c'était une simple évidence. Or, on abandonne jamais la Reyne.

Même si le Rey Blanc de ce jeu pouvait être assimilé à l'une des personnes présentes dans cette pièce et que réunir les deux au même endroit n'était pas nécessairement la plus brillante des idées. Mais Tarentio avait du mal avec l'idée de rester à Préchac loin de la Comtesse avec des hommes aussi imprévisible que ceux qui foulaient les terres d'Armagnac en ce moment même. Il avait beau penser que tout devrait bien aller, on est jamais trop prudent..

Veux-tu un autre verre de vin? Tâche de ne pas abreuver le mur, cette fois.

Narquois, le blond se dirigea donc vers la bouteille posée sur un bureau, et s'approcha de la Lionne en furie, assurément bien peu effrayé par les griffes acérées de celle-ci. Tranquillement, il tendit la main, pour relever le verre couché sur la table, et le remplir à nouveau.
Amelliane
( Lectoure )

Elle en avait tellement marre de tout ce raffut qu'elle avait décider de rester dans sa chambre. La journée Amelliane avait croisé un moment Mont en lui demandant des explications. Bien sur qu'elle n'était au courant de rien et bien entendu que tout le monde en Armagnac devait penser le contraire.

En parlant d'Armagnac, ce soir là elle avait décidé de retrouver ce vice que Mont lui avait fait tant perdre car oui, malgré tout lui seul avait su veiller sur elle et encaisser ces coups. Donc elle buvait en tout quiétude pour finir par sombrer dans un sommeil de plomb quand en pleine nuit sans savoir ce qu'il se passait, Mont débarquait dans sa chambre une corde en main. Un choix lui était imposé, c'était ligoté qu'il l'avait enlever.

Comme tout le monde elle s'était débattu mais le gaillard semblait bien avoir l'habitude puis avec une gueule de bois il était difficile de rassembler ces idées ..

( Le Lendemain )

La demoiselle ressentait encore cette corde sur elle, au poignet ... la fatigue se laissant paraître sur son visage sans oublier cette colère qui l'animait. Il avait décidé de la laisser se reposer sans ces liens de la nuit passée mais un volatile la réveilla avec un pli.

Elle s'attendait à tout sauf à ces nouvelles, la Flamboyante qui était si occupé semblait s'inquiéter pour elle. Le loup étant dans la bergerie et aillant bouffer la bergère tout est bien trop tard ...

A la lecture du courrier elle soupira .. elle poussa la porte qui était étrangement ouverte, la brune avait besoin d'un verre ou deux ce qu'elle s'empressa de faire. C'était bien plus tard dans la journée qu'elle décida de répondre.


Citation:
Bonjour votre Grandeur,

Zoé,

Comment pouvez vous connaitre cette souffrance que je vis à cause de sa Grandeur ... je vis cette humiliation qui m'a fait en annulant le mariage après qu'il est prit cette fuite, déjà que j'ai été humilier avec ces maitresses et encore je sais que je ne sais pas tout .... Vous ne pouvez savoir puisque vous êtiez très déborder de votre côté, trop déborder pour savoir comment j'allais et a votre retour de voyage vous êtiez plus préoccuper par sa Grandeur. J'ai sombré plus bas qu'une femme puisse toucher, l'alcool, perte d'apétit ... personne ne s'en est soucier à si Sou parce que sa Grandeur lui avait demandé de veiller sur moi.

D'ailleurs l'autre jour à Lectoure, messire Seleukos m'a même dit que c'était de ma faute que si j'aurais fait mon devoir de fiancée il n'aurait pas fuit !! pensez vous que c'est une chose qui se dit quand on ne connait pas ce qu'il s'est passer .. je lui ai donner ma dignité en pensant qu'il était sincère qu'il allait tenir ces engagements mais je n'ai été qu'un trophée de plus sur son mur..

Concernant Mont ... je lui ai demandé ce qu'il s'est passé la nuit du brigandage, je sais ce que tout le monde doit se dire de moi donc je vous le dis haut et fort non je ne savais pas qu'il allait avoir ces prises de mairie j'ai été aussi surprise que vous tous.

Pour l'heure, je ne le suis pas de mon plein gré mais sachez que j'ai été enlevé. Non je ne porterais pas plainte car malgré tout il me traite bien même bien mieux que certains auraient pu le faire.

C'est marrant car je pensais que les amis, ou noble en tout genre étaient des personnes de parole et nous traitaient d'égal à égal mais on dirait que ce sont ces personnes que nous craignons que nous détestons, ces brigands qui nous traiteraient mieux par moment. Ils sont franc ou mentent juste pour nous protéger.

Je sais je dois être folle pour penser ainsi.

Mais au cas ou vous vous inquiètez, je vais bien je n'ai rien.

Ma raison je l'ai perdu quand j'ai accepter ce mariage arrangé...

Amelliane

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Anani
[AUCH, CHÂTEAU COMTAL]

      Et toi, tu gueules.
      Mais alors tu gueules fort, hein.
      C’est que le blond aux joues dessinées n’a pas vraiment daigné prendre le temps d’emporter ton épée de bois, tes cinq petits soldats & ton sifflet. En fait, il ne t’a même pas laissé finir ton lait au miel, qu’on avait enfin bien voulu t’apporter alors que tu t’éclatais les cordes vocales depuis une demi-heure parce que tu n’arrivais pas à dormir - & parce qu’on ne t’avait pas lu la troisième histoire. Il t’a attrapé, tu n’avais pas fini d’enfourner ton biscuit ramolli par la chaleur, & tu en as fait tomber la moitié par terre. Il t’a porté comme un vulgaire sac à patates, puis t’as posé comme un vulgaire tas de chiffons sales, pour te laisser vulgairement en compagnie de ton cousin qui chiale.
      Alors oui, forcément, tu gueules, Ânani.

      Et tu gueules encore plus fort pour couvrir les gémissements de petit Lisreux 2. Si quelqu’un, dans cette pièce, avait un minimum de recul, on s’apercevrait même que tu gueules très exactement dans son oreille gauche pour te venger de ses pleurs qui te sont réservés, à toi. On ne te vole pas l’attention impunément, à toi. Oh non.
      Ou seulement quand tu l’as décidé.
      Pour faire diversion.
      Tout à fait.

      C’est là que tu t’es arrêté de pleurer. Sur le bureau, on remplit un verre de vin, & toi, petit impudent, tu as soif. Si tu sais que la bière, déjà, que ça te fait vomir, gonfler le ventre, tourner la tête, tu sais qu’avec le vin, là, tu ne crains rien. Même Aiga t’en mettait sur le bout de la langue pour mieux te faire dormir, en Bretagne. Alors tu te tais, Ânani, tu laisses Lazare pleurer & tu te traînes à quatre pattes, clopin-clopant, un peu trop près des jambes de Tarentio. Tu ne crains pas le silence de ton cousin, non, car il n’a pas l’habitude, lui, de la voix grondante de Zoé, des joues dessinées de Tarentio ou des claquements de porte, haussements de voix, lancers de verres à pied. Tu sais qu’il continuera encore un peu à gémir, parce qu’il n’apprécie pas quand ça gueule, quand ça crie, quand ça tente de s’occire dans les mairies d’Armagnac. Alors tu avances, lentement, tu te relèves, Ânani, tu tends ta petite mimine vers le pied de ce verre que tu es persuadé de pouvoir attraper sans que personne ne s’en aperçoive.

      Tu seras ivrogne, mon fils.
      & ça t'aidera à survivre aux brigands.

_________________
Petit_pois
[Lectoure]

La peur du noir pousse les honnêtes gens à regagner la sécurité de leurs foyers la nuit venue, alors même que les âmes perverties, gangrénées et rancies s’emparent peu à peu de la ville, se font maîtres des rues. Alors, gare aux égarés.

Pourtant, dans la nuit noire qui enveloppe Lectoure ce jour-là, une ombre plus petite, et dont l’âme brille encore des milles éclats de l’innocence, parcourt les rues à pas de chat. C’est qu’elles sont son terrain de jeu habituel et que même l’obscurité ne parvient pas à l’effrayer. Elle s’est levée, cette nuit-là, pour traverser à pas feutrés la maison dans laquelle on l’a accueillie à bras ouverts, et est sortie.

L’arsouille du village, un certain Albin, qui ne cesse de l’humilier devant les autres enfants du quartier l’a provoquée, et comment pourrait-elle ne pas relever le défi ?


- T’pas cap d’aller prendre des cierges chez l’curé ! T'qu'une poule mouillée !

Il n’en avait pas fallu plus pour décider l’enfant à désobéir. Résultat : loin de ceux qui lui voulaient du bien, elle avait trouvé des âmes écornées. Mais quand on est haute comme deux pommes et qu’on embrasse le monde de ses yeux et de sa petite bouche humide, comment voir ce qu’il y a de plus noir dans une âme ? Comment comprendre que la lueur de ces yeux rappelle le feu des enfers ?

C’est ainsi que l’enfant scella son destin : en poussant cette porte de trop et en offrant, avec toute la candeur du monde, sa confiance à ces être infâmes.
Kelel
[ Saint Liziers | Nuit de la Prise ]




Portes tombées. La nuit scintillait d'un éclat nouveau, celui des flammes embrasant le ciel. Les Cieux Pourpres: Prémices des Germes de la Folie se répandant. Ce soir, la Démence est à nouveau Reyne dans le Royaume des mortels. Le désespoir glaçant des gardiens semblait résonner d'un écho malaisant, comme pour annoncer aux pauvres ères que mettre le museau dehors en cette nuit serait pure connerie. Et ils avaient écouté. Docilement. Tous étaient restés cloîtrés au sein de leurs demeures, tels de pauvres lapins tapis au fond de leurs terriers assaillis par une armée de crocs. Alors, la Blanche pris pour décision de chercher la seule chose l'intéressant véritablement ce soir: La Mairesse. Les écus, les marchandises, tout cela n'étaient que des pions sur l'échiquier. Les cavaliers tombés, il ne restait plus qu'à faire tomber la pièce maîtresse voisine. Et ça, c'était la seule et unique raison ayant poussé la Borgne à accepter la partie. Le doux plaisir de voir tomber les défenses pour mieux s'emparer du plateau en sa totalité.

Et durant sa déambulation silencieuse au coeur de la Mairie, Calamité se plongea dans ses pensées. En proie à une rêverie saugrenue, elle se voyait, sautillante, illuminée d'une lueur folle au creux de l'Oeil. Image habituelle, puisqu'il s'agissait du reflet renvoyait par les vitres depuis maintes années maintenant. Mêlant le Songe et la Réalité, la Folle fouillait, retournait le moins meuble, ne laissant derrière elle q'un joyeux foutoir. Elle finirait par trouver l'objet de sa quête comme un chien parvient toujours à trouver l'os qu'il souhaite ronger. Pièce après pièce, après quelques découvertes plus ou moins importantes, l'Azurée poursuivait son avancée dans la bâtisse. L'extérieur, bruyant, dénotait parfaitement avec l'intérieur qui, lui, était plongé dans un silence ecclésiastique. Le temps semblait s'être arrêté dès lors où les bottes de la Reyne Folle avaient foulé le plancher. Sourire aux lèvres; l'émail d'une canine brisée à la pointe dévoilée.


Ce jeu va devenir lassant ... pour toi, plus que pour moi. Petit chaton, tu devrais te dévoiler, avant que je ne m'engage dans les pièces à coups d'épée ...

La visite se poursuivit donc sans réponse de la part du parti advserve. Ainsi soit-il. Lame à la hanche et mains jointes dans le dos, Azur poursuivit son inspection. A l'écoute du moindre son pouvant donner la position de la Malheureuse sur qui elle avait jeté son dévolu. Puis, quelques cliquetis provenant d'un recoin firent se hérisse le poil de la Bête du Sans Nom. Pivotant sur ses talons, Vipère s'approcha, ricanante, de l'endroit renfermant probablement le cadeau tant désiré en cette nuit chaotique. Les jeux sont faits ... Et finalement, la frêle silhouette de celle qui avait tenu jusque là la ville entre ses mains se laissa entrapercevoir par la Reyne. Dextre et senestre vinrent s'agripper au bois de l'armoire; araignées monstrueuses aux pattes cherchant à lacérer le bois. Les ongles griffèrent; annonciateurs du début d'une fin ne pouvant plus être stoppée. " Mon coeur est fait de violence. Tu t'écrouleras sous mes coups. Tu n'tiendras pas jusqu'au bout.* " Le Masque de Fer se penchant de côté fit paraître aux yeux de l'autre la Créature venue l'emporter. La chevelure blanchâtre s'agitant lentement, brièvement, après avoir glissé des épaules. Vint alors un rire sous l'acier étincelant. Prémices d'une mélodie trop connue par ceux des bas-fonds :

Pauvre petit chat égaré ...
Tu ne retrouves plus le chemin de ta maison ...
Pauvre petit chat égaré ...
Laisse-moi t...




[ Plus tard ]



C'était fait. Azur pouvait s'en retourner, abandonnant la Mairie comme on abandonne des frusques devenues inutile. Le rictus en commissure de lippes avait repris sa place, et c'était une Calamité contente de sa nuit qui s'engouffrait désormais dans la noirceur d'une rue voisine. L'air de rien. Les poches vides. La sacoche sonnant le creux. L'aventure à Saint Liziers n'avait plus lieu d'être pour elle. L'office était fait, il ne lui restait plus qu'à rejoindre ses complices pour enfourcher sa monture. Elle patienterait jusqu'à la fin des festivités avant de déguerpir. Ainsi avaient-il obtenu ce qu'ils désiraient, laissant aux défenseurs la joie de pouvoir reconquérir leur Dû sans la moindre résistance de leur part, puisqu'Ils ne seraient plus en lieu et place encore bien longtemps.
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Balafron
[Saint Bertrand des Comminges]


La légende voulait que trois moustachus Helvètes, là haut dans leur montagne, cherchaient un plan pour Funk the World. Le tout en yoddlant et en buvant du génépi. Enfin c'est une légende, rien n'a pu encore être prouvé. Et pour l'instant les trois moustachus avaient autre chose à faire, c'était l'heure de la sieste. Ma Balafron l'avait pas le temps pour la sieste lui ! Déjà qu'il se lèvait à quinze heures, après ça décalait tout. Bé oui.. C'est ainsi que la joyeuse troupe se retrouva à Saint Bertand. Enfin joyeuse fallait le dire vite, ça manquait cruellement de bois sans soif avec qui boire la caisse qu'on venait de trouver.

Par contre il eut l'occasion de rencontrer quelques membres du Conseil avant l'assaut. Un Prévôt qui pétait plus haut que son derche, une Capitaine qui n'avait pas l'air de savoir à quoi ça servait un Capitaine exactement, une Mairesse qui tenait plus du Mouton que de la Bergère. Le Balafré était confiant, ce serait encore une prise facile. Pas des vrais combattants tout ça. Même si les caisses avaient sûrement été vidées dans la journée, on ne pouvait pas toujours avoir le cul de la crémière.


Allez les filles, on est chaud d'l'asticot là ! Montrons leur comment on fracasse une porte !


Il se mit à courir comme un dératé.

YAAAAAAAAAA !

Quelqu'un commença à le caillasser, il se protégea tant bien que mal avec son bouclier.
Le plan n'allait peut être pas se passer aussi bien que prévu..



Citation:
02/10/1465 04:06 : Votre révolte a été un échec. Vous étiez une bonne quinzaine contre un escadron de gardes.
Earnan..
Saint-Bertrand


Le prévot restait la plupart de son temps au moulin. Assis en tailleur sur le plancher, il disposait d'un plan organisé et compréhensible de lui seul avec des morceaux de bois, des pierres et des cordes. Des parchemins s'empilaient sur son bureau au Castel, il y passait régulièrement aussi mais il préférait la simplicité du lieu. Dans l'atelier, il se sentait bien, comme structuré. Il reconnaissait l'exploit de ces malfrats, leur nombre faisait tout. La demi douzaine de gardes employés les nuits précédentes dans chaque cité n'avait pas suffit. Mais le Prévot les avait cernés à présent il en était certain. Murmurant tout bas, il arrangeait sa stratégie, ce soir ils étaient au village, ce soir certains allaient sourire, d'autre moins rire.

Il s'était rendu en taverne auprès de la Dona Mairesse, s'accordant une pause de quelques heures. Alors qu'il s'installait au comptoir, l'homme repéré depuis l'aube l'apostrophait. L'ours récemment revenu à la raison in extremis s'était accommodé dudit Balafron et le dialogue avait été poussé à son comble. D'un côté mêlant insulte et morale à grand coup de "vous ne comprenez pas, on a la bonne parole", de l'autre une gentille bouffonnerie concernant la couronne reconvertie en moule à tarte.

Il devait reconnaître qu'il ne s'était pas amusé ainsi depuis longtemps. Jouer avec les mots était un plaisir et si bouffonnerie il y avait, elle ne cachait qu'une stratégie bien pensée. Perfide l'ours? Rusé dira t-on. C'est qu'il les préparait aux petits oignions les visiteurs, un accueil de tous les diables. Non? Si! Oh!!!*

Chemin de ronde


Avec quelques heures de sommeil en plus, Earnan dict l'ours, prévot de son état était allé rejoindre la Capitaine, la Mairesse, le Charpentier, la Botaniste, le Soldat, la Nouvelle Meunière et bien d'autre au poste de garde. Il les avait soigneusement placés et intimé le silence, il ne s'agissait pas d'une garde banale mais d'un traquenard. Non?? Si! Oh!!
La mairie se dressant fièrement au centre de la place, fermée à double tour. Les défenseurs disséminés autour quasiment invisibles. Earn' s'était placé près de la rousse, ils attendaient en conversant par regard. A un désapprobateur s'opposait un rieur repris par un éclair puis un éclat d'insouciance. Il s'était prit au jeu de la soirée le Prévot... il n'y avait pas à dire, les situations d'urgence lui faisaient un bien fou!


Allez les filles, on est chaud d'l'asticot là ! Montrons leur comment on fracasse une porte!

YAAAAAAAAAA !


Le signal fut donné. Sans un bruit un seul, ils fondirent vers la bande d'assaillants. En une seule seconde ce fut l'euphorie, la mêlée. Earnan crut apercevoir la Curée mais secoue rapidement la tête pour éviter un coup de... hache?! Ah mais ça l'faisait pas ça, y en a qui se permettaient tout dis donc! Cependant il n'eut pas à s’inquiéter des représailles, la Rousse avait immédiatement asséner la garde de sa lame dans la mâchoire du type. Un sourire malveillant, à la limite du sadique s'afficha sur le visage de l'ours.

-Allez chérie! Montrons leur notre petit village à ces chiens!


Et pour ne pas paraître en reste, il balança la dernière pierre qui lui restait dans la poche direct sur la tête de la maudite qui esquiva juste à temps pour laisser le gros chevelu blond derrière elle se la prendre. Non?? Si! Oh!!!


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Martin.cv
      [Muret - Après les combats.]




Ce matin j'ai rejoins Muret, je regarde les corps qui jonchent le sol, j'entends les plaintes des blessés et l'odeur est atroce. Muret à tenu, je suis fier, fier de vivre dans ce Comté et je suis ravi de savoir que les vilains ont été contenu que ce soit ici ou à Saint Bertrand de Comminges. Le sourire se fait léger quand on me fait parvenir les rapports, je crains la suite mais j'ai espoir. Espoir que ce que je sais ce réalisera. On a jamais rien sans rien, je le sais. Je risque ma vie, ma réputation en agissant pour obtenir ce dont j'ai besoin. Hier soir quand ma lettre est partie en direction de la Comtesse rousse, j'ai prit la direction de l'église. J'ai prié. Prié pour qu'elle comprenne, qu'elle agisse et surtout qu'elle ne m'en veuille pas. Je pactise avec le diable mais heureusement pour moi, Zoé ne sait pas tout. A la guerre comme à la guerre, j'agis pour les intérêts de mon Comté. J'espère juste ne pas être trompé.

Vers midi je reçois une lettre de Tigist, je la relis encore et encore. Je suis contrarié non pas parce qu'ils savent mais parce que MA Seigneurie se retrouve en danger. J'aime mes terres et même si je n'y vais pas tous les quatre matin, je ne veux pas que mes gens se retrouvent en danger. Les ordres sont donnés, la sécurité est renforcé. Une lettre part pour mon intendant pour qu'il prépare la Seigneurie au pire. Je sais que beaucoup ne comprendront pas pourquoi j'agis ainsi. Certains diraient que je le fais pour elle, car depuis que je l'ai rencontré je suis fasciné. Mais depuis qu'ils savent qu'elle les a trahit, je crains aussi pour ma sécurité. Il me tarde d'arriver à Auch et de rejoindre le Castel. Ils ne mettront pas longtemps à faire le rapprochement entre la Seigneurie de Clarens et son Seigneur. J'imagine déjà le sort qu'ils me réservent ou pour elle.

Ma décision est prise, je fais profil bas. J'espère que Tigist restera en sécurité à Clarens.

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