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[Rp Joutes 1465] Palais Ducal Bal & Banquet

Merveylle_mirandole
    La Duchesse souhaitait que les joutes de Touraine soit un événement mémorable. Et connaissant le nombre important de personnes qui allaient faire le déplacement pour les premières joutes de l'année, un bal et un banquet seraient organisé dans la grande salle du Palais Ducal. Arieline devait s'occuper de gérer le banquet, les valets commis, installation des tables, menu... Tout ça. Et elle, elle gardait un oeil sur tout ça tout en participant à sa manière au côté pratique et décorateur de la chose.

    Les préparatifs dans leur ensemble donnaient au palais ducal des allures de ruche affairée ou de fourmilière grouillante. La grande salle d'apparat serait le centre de la fête. Sur les rebords de chaque fenêtres, et sur des chandeliers en pied, avaient été déposées des centaines de bougies blanches pour donner à la pièce assez de luminosité mais pas trop pour obtenir une ambiance chaleureuse. Dans un coin sur une estrade, un groupe de musicien serait chargé d'animer la soirée avec musiques et chants.

    La Princesse profita de l'absence des jouteurs et de leurs accompagnateurs pour faire un tour et vérifier que chaque rideau de velours grenat étaient bien tenus par des cordes dorées au bout des quelles pendait un dragon d'or en hommage aux dragons de Touraine. Elle vérifia surtout qu'ils ne restaient pas dans les mains si on les touchaient, des fois que quelqu'un démonte le décor par inadvertance... Si, si ça pouvait arriver. Elle avait déjà fait d'ailleurs... Elle fit un tour sur elle-même satisfaite. Elle n'avait pas besoin de faire plus d'efforts décoratifs, la salle était déjà magnifique à elle seule. Sourire sur les lèvres, dès qu'Arieline aurait terminé avec le banquet, elle irait se changer et se préparer pour la soirée.

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Arieline.
Telle la gentille Arieline qu'elle était, elle s'était proposée afin d'organiser la partie banquet de la soirée, chose qu'elle avait pour habitude de faire puisqu'elle avait été Officier des Cérémonies royales. Même si la jeune femme avait démissionné elle n'en avait pas moins garder ses nombreux talents cachés. Bien cachés... C'est vrai...Elle fut très vite surprise devant la beauté de la salle et ce qu'avait fait sa cousine concernant la décoration. Scrutant le moindre détail pour tenter de trouver une faille, elle se rendit vite compte que de toute manière les Mirandole étaient les meilleurs et qu'ils savaient se rendre efficace dans n'importe quelle situation.

Trottinant telle une enfant pleine d'excitation à l'idée de donner des ordres, elle s'empara de la plus belle chaise pour s'y asseoir face à la table qui servira de présentoir pour les nombreux plats prévus et préparés par les cuisinier. Ainsi, en voyant les différents serviteurs autours de la table elle se racla la gorge et se prépara à devenir une vraie tyran.


    Aller, aller ! On se bouge ! Vous là derrière mettez ceci ici ! Vous là bas là ! Avec les cheveux gras tachez de ne pas faire tomber ce que vous tenez !


Toute criarde elle donnait ses ordres telle la Reine lorsqu'elle était à son service en pointant du doigts à de nombreux endroits et en faisant signe au personnel. C'est fou ce moment de satisfaction inouïe qui la traversait. Sans doute qu'elle en faisait un peu trop mais pourquoi ne pas faire les tâches ingrates de la duchesse en s'amusant, hein ? Ce nouveau regard sévère lui donnait un air amusant étant donné que ça ne lui ressemblait absolument pas. Cette organisation tournait presque telle une pièce de théâtre.
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Merveylle_mirandole
    La cousine avait géré la partie banquet d'une main de maître et y avait prit un malin plaisir ce qui avait fait sourire Mery. La salle enfin prête, les deux Mirandole purent se retirer pour aller se préparer. Quelques jours plus tôt, lorsque sa marraine avait annoncé qu'elle voulait qu'une réception soit organisée, la brunette avait été désignée comme responsable de l'organisation aux côtés de sa cousine. Elle devait arriver en avance pour pouvoir faire ouvrir les portes et que les premiers jouteurs, accompagnateurs, et/ou tourangeaux fassent leur entrée.

    Rien à voir avec le mignon bal de saint valentin de Chinon. Ici c'était plus grand, avec d'autres visages, d'autres personnalités et surtout pas de masque, mais toujours le plaisir de mettre une jolie robe. Et quelle robe d'ailleurs ? Faisant le tour de sa garde robe, Merveylle n'avait rien trouvé la satisfaisant. Sur son bureau traînait le croquis d'une robe, qu'elle avait sortit du lot quelques mois auparavant mais qu'elle n'avait jamais réalisé faute d'inspiration et de motivation depuis qu'elle avait commencé à dépérir. Seulement sa vie avait prit un nouveau tournant depuis peu avec l'entrée de nouveaux amis, ou le retour d'anciens et elle allait mieux. L'un d'eux surtout sortait largement au dessus du lot. Chaque jours, il était là et lui redonnait le sourire ou lui remontait le moral. Peut être bien qu'il ne s'en rendait pas compte, mais il lui avait au moins redonné l'envie de créer et juste pour lui, elle s'était mise à confectionner ce modèle délaissé.

    Nulle contrainte dans la fabrication de la précieuse, elle essayait d'imaginer la réaction qu'il aurait quand il la verrait. D'ordinaire, elle portait une simple cotte parce que c'était pratique et parce que ça faisait moins peur aux Turons dont elle avait la protection jusqu'à la fin de son mandat. Elle l'imaginait râler parce qu'elle s'était ajoutée une tâche supplémentaire à toutes celles qu'elle avait déjà, et ça la fit sourire. En un sens, elle voulait montrer qu'elle ne se laissait plus aller, qu'elle pouvait prendre soin d'elle et peut être, il faut bien l'avouer, lui plaire un peu, à moins que ce ne soit contre-indiqué pour le bien de ses petites chevilles ?

    Robe fut donc enfilée et cheveux tressés, elle dégageait légèrement un doux parfum de rose. Prête, elle était de retour presto dans la grande salle de réception du Palais ducal. Elle se figea un instant, presque seule dans cette salle immense, juste peuplée de valets prêts à apporter de nouveaux mets ou rafraîchissements au cours de la soirée. Elle prit une grande inspiration. L'heure était venue. Elle se tourna vers les grandes portes, les rejoint en seulement quelques pas, puis les ouvrit en grand. Que la fête commence !



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Jenifael..luna
    Habillée la jeune femme l'était, c'était certain. Son époux avait participer aux joutes, elle l'entra, elle vers la frivolité. Se réjouissant de paraître à son bras, dans cette tenue, qu'il lui avait offerte. Un hennin tronqué sur le sommet du crâne, ses cheveux sombre n'étaient pas visible et sa tenue glaciale était parfaite. Son ventre, de quatre mois, désormais, était visible sous sa robe, formant une bosse. Arrivant, le couple se fit annoncer, Merveylle était ici et elle inclina le chef devant la princesse.

    "- Votre Altesse Royale, comment allez-vous ? La robe que vous portez est délicieusement douce ... Parfaite pour un défilé de printemps. "

    Elle sourit, certains le savaient, Castelnau, s'habillait en fonction des saisons, adoptant les tons de chacune dans ses tenues.

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Dekhaer
    L'heure du bal approchait. Et cette fois-ci, le Louveterie s'était mis dans l'idée de ne pas passer sa soirée à se contenter de boire et manger. Ah, il est vrai qu'une cavalière, cela change tout. Et rien que d'y penser, le brun aux yeux d'argent en avait le sourire tout en s'apprêtant.

    Pour l'occasion, Dekhaër sortirait sa plus belle tenue. Elle lui avait été offerte il y a quelques mois de cela, avant qu'il ne disparaisse. Ce ne devait pas être loin avant les joutes de Vernou, si ses souvenirs pour une fois étaient bons. Un cadeau de sa sœur, qui lui avait également confié Orage, son frison. Mais soit, le canasson n'était clairement pas le sujet, même s'il était son bien le plus précieux.

    Aussi portait-il un ensemble sombre rehaussé de fils d'argent, aux couleurs de la Louveterie. Sobre mais d'excellente facture. Une cape du même attachée sur une épaule, en lieu et place de son habituelle pèlerine. Il avait également tenté de tirer sa chevelure vers l'arrière, mais cela n'avait pas particulièrement tenu... sa tignasse demeurait indisciplinée, tout comme il pouvait l'être à ses heures.

    Pas trop le temps de rêvasser. Il ne prenait pas particulièrement plaisir dans les endroits bondés, surtout lorsqu'il devait se présenter dans une salle d'ores et déjà pleine. Mieux valait faire partie des premiers, et laisser l'endroit se remplir peu à peu. Au moins ainsi avait-il l'occasion de s'habituer au fur et à mesure. Et puis, l'Orageux ne souhaitait pas non plus laisser sa cavalière seule trop longuement, sachant qu'elle serait forcément la première compte-tenu qu'elle avait pour charge d'en ouvrir les portes.

    Aussi, baste de cette coiffure, il n'avait pas plus de temps à y accorder. Dekhaër se fait annoncer, passe les portes... et se fige un instant. Son visage s'éclaire, alors que doucement, ses lèvres laissent échapper un simple souffle qu'il avait eu coupé un bref moment plus tôt. Il s'approche, un sourire gravé sur ses lèvres, alors que Merveylle est déjà en discussion avec un couple qu'il ne connaît pas.

      - Le bonsoir ! Mes excuses de vous interrompre, mais... je n'ai pu résister à l'envie de... *S'adresse particulièrement à Mery.* ...venir vous dire sur-le-champ à quel point vous êtes magnifique ! Mes compliments à votre couturière également, un travail remarquable ! *Un grand sourire ornait toujours son visage, évidemment. Cela fait, en revient au couple.* J'espère que vous ne m'en voudrez pas, et que vous comprendrez l'urgence. Je suis Dekhaër de la Louveterie, enchanté !


    Et d'incliner légèrement le buste en guise de salutations.

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Asdrubal1
Asdrubal aimait les joutes tant comme risquées étaient celles-ci. Quand son épouse lui a dit que ces dernières allaient avoir lieu dans le duché de Touraine le castillan n'avait douté, il avait envoyé àune lettre pour s'inscrire dans ces dernières. Une fois les combats ont fini, le comte est allé avec son conjoint au banquet pour finir les joutes. Celui d'Olite habillait le tenue que la Castelnau lui donnerait temps en arrière et qu'il ne rappelait pas d'avoir portée jusqu'à ce moment. Tous les deux sont entrés dans la salle où aurait lieu le banquet, moment où il a été approché, pris du bras de Jenifaël, vers une femme qui devait être une princesse, par comment son conjoint s'était référé à elle

- Votre Altesse Royale. - Il a dit en français en imitant à Jenifaël entretemps inclinait la tête. - Les justes ont été magnifiques. Je suis Asdrubal de la Barca, son époux, c'est un plaisir

Presqu'il avait terminé son répertoire de phrases en français, après tout, bien que son séjour en France cet hiver ait ostensiblement amélioré sa connaissance de la langue, il était loin de savoir l'idiome.


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Merveylle_mirandole
    Elle ne resta pas longtemps seule, Jenifael faisait son entrée accompagnée de son époux et elle les accueillit d'un sourire chaleureux. Elle posa les yeux un instant sur le ventre arrondi de la Comtesse, un heureux événement à venir, le genre de bonne nouvelle qu'on aime entendre parce que ça apportait toujours un peu de gaieté.

      - Vos Grandeurs, c'est un plaisir de vous revoir. Je vais bien merci et vous même ? Ma robe ? Je me ferai un plaisir de la porter à votre prochain défilé. Le dernier était magnifique, féerique, une grande réussite.

    Son cavalier fit son entrée et elle ne put dès lors plus le quitter des yeux. Elle s'illumina, rayonnante telle une étoile, les joues rosissantes. Elle le voyait tous les jours, pourtant ce soir là il y avait quelque chose de différent. Le fait que ce soit une sortie pas comme les autres surement et qu'il était là pour elle principalement. Elle passa son bras autour du sien et lui sourit.

      - Merci, de ma part et de celle de ma couturière. Vous êtes très élégant aussi. Elle sourit au couple et se chargea de les présenter. Voici Jenifael Luna de Castelnau-Montmiral, talentueuse Maître couturière et son époux Asdrubal de la Barca, Comtes d'Haro. Elle se retourna vers Dekhaër, sourire en coin sur le bout des lèvres. Vous êtes prêt à me supporter ? Parce que je ne vous quitterai pas d'une semelle de toute la soirée !

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Dekhaer
    Instinctivement, sa senestre se pose sur la main de la jeune femme venue se poser sur son bras, le tout la couvant des yeux une fois les présentations faites. Dekhaër n'avait pas manqué d'observer sa réaction à son arrivée et d'en être hautement flatté. Son regard sautille jusqu'aux lèvres de la jeune femme brièvement alors qu'elle le prévient quant à ses intentions pour la soirée, et voilà son sourire qui s'élargit à nouveau tandis qu'il en revient au bleu profond de ses yeux. La rocaille de sa voix se pose alors afin de lui répondre.

      - Vous plaisantez j'espère ? Vous ne pourriez me faire plus plaisir qu'en me garantissant une parfaite compagnie.


    Une petite pression de sa main sur la sienne. Une fragrance de rose qui s'installe dans ses narines, qu'il inspire profondément, lentement. Se rappelle finalement qu'ils ne sont pas seuls, et par un effort de concentration et de volonté, se tourne à nouveau vers le couple.

      - J'espère que vous avez fait bonne route et que les joutes ont été à votre convenance, Vos Grandeurs. Et bien sûr, toutes mes félicitations pour cet heureux événement à venir.


    Ajoute-t-il sur un bref regard vers le ventre rond de la Comtesse, avant que son visage n'en revienne à sa cavalière.

      - Désirez-vous prendre une coupe ? Ou bien peut-être juste une eau citronnée ?


    Le Louveterie hausse un sourcil, son sourire se faisant taquin. C'est qu'avec le temps qu'ils passaient ensemble dernièrement, il avait de quoi faire quelques allusions comprises d'eux-seuls et dont il pourrait s'amuser.

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Arieline.
Qui a dit que les Mirandole étaient parfaites ? Car si une chose était sûre c'est que Arieline était très certainement le petit démon de la famille. En retard, encore.. Voilà qu'elle faisait les cents pas dans sa chambre afin de retrouver ses émotions car ce soir, elle serait accompagnée mais pas de n'importe qui. Elle se devait d'être suffisamment jolie et sans doute étonnante aux yeux du brun, quand même ce n'était pas n'importe qui ! Mais alors ? Pourquoi fallait-il qu'elle s'inquiète de la sorte alors qu'une jolie robe confectionnée par sa cousine était étendue sur son lit ? Cinq minutes auparavant, la jeune femme s'était essayée à relever ses cheveux en un espèce de chignon mais avait très vite abandonnée, ses cheveux ne voulant rien savoir. C'est donc le cerveau en ébullition qu'elle tenta de trouver une solution de secours. Seulement là, il fallait enfiler sa robe et très vite. Ce qu'elle fit après avoir enlevé la précédente et elle se dirigea, grimaçante vers sa coiffeuse afin d’espérer trouver un miracle. Finalement elle se contenta de se parfumer et de coiffer ses cheveux et opta pour un collier des perles afin de ne pas trop faire simple, tout de même !



Enfin prête car cela avait été une rude épreuve elle se dirigea vers le Palais Ducal afin de rejoindre les autres convives et attendre dans son petit coin afin d'attendre impatiemment son cavalier pour la soirée. La brunette se sentait comme une enfant ce soir, à la fois excitée et terrifiée.
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Merveylle_mirandole
    Parfaite compagnie ? Elle n'était pas certaine d'être la meilleure qu'il soit, mais au moins il n'aurait pas à se plaindre de son absence. De même, elle espérait bien qu'il ne lui filerait pas entre les doigts. Ceci dit, à la façon qu'il avait de la regarder, elle n'avait rien à craindre. Peut être de sa duduche si elle venait seule et qu'il lui prenait l'envie d'emprunter un danseur ou plus durant la soirée. Quoiqu'il faudrait qu'elle vienne avec un pied de biche si elle voulait décoller ces deux là. Puis vint le dilemme de la coupe ou de l'eau citronnée. Petite princesse fronça le bout du nez sans cesser de sourire.

      - Avec de la menthe ? Oubliez pas la menthe !

    Elle se souvenait de ça ? Bah oui, fallait croire que tout ne finissait pas dans le néant distordu de sa mémoire défaillante.

      - Mais je crois que je ne risque rien avec juste une coupe, c'est le duché qui offre je ne vais pas m'en priver.

    Elle serra un peu plus son bras, tellement contente de l'avoir si près d'elle. C'était un peu comme si le temps d'une soirée tout était permis parce qu'il était certain qu'en temps normal elle n'oserait pas l'approcher de la sorte et encore moins le toucher sans une raison particulière. Tout doucement, elle approcha sa main de son visage, prit une de ses mèches ébène rebelle entre ses doigts et la remis en place sans cesser de le couvrir de son regard pétillant.

      - Et vous, vous prendrez quoi ?

    Elle plongea ses azurs dans ses prunelles argentées, oubliant presque le monde autour, tellement qu'elle ne vit pas sa cousine arriver dans la salle.

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Dekhaer
    Pouvait-il seulement s'arrêter de sourire ? Ah... non, pas quand il la regardait, l'écoutait. Ces dernières semaines, ils s'étaient énormément rapprochés, et le résultat en était cette complicité, ce bonheur de voir l'autre heureux, de participer à sa bonne humeur. Certainement même une attirance mutuelle qu'il était bien difficile de nier. Mais tous deux se trouvaient dans une situation similaire. S'étaient jurés de ne "pas précipiter les choses les prochaines fois". Lorsqu'ils s'étaient échangés cette confidence, peu probable qu'ils aient pu imaginer qu'ils se plairaient tant et si vite. Il s'agissait d'une amitié naissante alors, et le Louveterie n'aurait pu s'imaginer pouvoir lui plaire. Mais après tout, les indices fleurissaient. Leurs sourires, leurs regards, leurs attentions... tout cela ne pouvait mentir.

    En d'autres temps, Dekhaër lui aurait sans doute voué une cour assidue. Celui qu'il était auparavant ne s'embarrassait pas du lendemain, vivait exclusivement dans le présent, et bien souvent les conséquences avaient été déplorables. L'Orageux en avait été blessé, mais il avait causé du mal également, et ces situations, il ne souhaitait tout simplement pas les reproduire. Voilà sans doute pourquoi, encore à l'instant, il ne permettait qu'à ses yeux d'aller flirter avec ces lèvres délicates...

    Dekhaër alors lui répondre, alors que des doigts fins s'approchèrent de son visage, venant replacer l'une de ses mèches indisciplinées. Un geste simple, mais qui parvint à faire se hérisser les cheveux de sa nuque un instant. Vint alors une question à laquelle sa spontanéité l'emporta sur son élégance...

      - Oh... je prendrais bien une Mirandole pas trop cuite ! C'est pour emporter s'il-vous-plaît !


    Et d'en rire tout en l'entraînant vers ces boissons promises. Il aurait bien été lui chercher et lui rapporter, comme un galant homme l'aurait fait, mais hé ! cela voudrait dire se séparer d'elle et en l'instant il n'en avait pas la moindre envie !

      - Enfin... je suppose que l'on peut prendre une coupe tout d'abord !


    Heureusement qu'il n'y avait pas grand-monde dans la salle encore, sans quoi ils auraient sans doute bousculer bien des danseurs, ne regardant que bien peu devant eux. Une tension étrange... cette soirée semblait se diriger pour ne pouvoir être oubliée, et ce même pour des mémoires hasardeuses telles qu'ils en étaient dotés tous deux. Il demande à ce qu'on leur serve deux coupes, et en patientant ne parvient à s'empêcher d'ajouter :

      - Ah, j'hésite... encore ma mémoire, vous savez, mais... vous ai-je déjà dit que vous étiez particulièrement sublime ? Le rose vous va à ravir... ou oserais-je dire "à merveille" ? Ah, je sais, c'est tellement bateau comme compliment et puis je ne fais que citer l'évidence même... mais qu'y puis-je ? C'est plus fort que moi !

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Merveylle_mirandole
    Lorsqu'elle avait posé la question de manière toute innocente, à peine prononcée, elle s'était doutée que la réponse serait plus farfelue que celle attendue et il lui donna raison, ce qui eut l'effet de la faire rire. Entraînée vers le banquet, elle suivit, docile, flattée d'avoir pour l'heure, toute son attention.

      - Vous n'aviez pas utilisé ces adjectifs tout à l'heure. Alors je suppose que l'on peut dire que ce n'est pas tout à fait radoter. Surtout si c'est pour me dire ce genre de chose, je veux bien l'entendre autant de fois qu'il vous plaira de le dire.

    Coupe servie fut prise en main et après lui avoir adressé un énième sourire, elle la porta à ses lèvres pour en boire une première gorgée.

      - Vous êtes déjà venu dans cette salle ?J'ai vérifié la décoration, normalement il ne devrait pas être possible de casser les attaches des rideaux, plus solides qu'au Louvre ! Il y a déjà eu un bal ici il y a longtemps. La reyne Beatritz en personne avait fait le déplacement. Le temps était plus chaud, les fenêtres avaient été ouvertes et donnaient sur la roseraie et les jardins. J'aurai apprécié voir cela. Un peu plus grandiose que le bal masqué de Chinon, mais dans le même esprit de romance. Enfin les archives ne disent pas s'il fallait y venir masqué mais il y avait des poètes en plus des troubadours.

    Ah les archives... mine précieuse de renseignements en tout genre, et pour celle en charge de l'animation ducale, il était toujours très instructif de connaître le passé, même aussi lointain. Quoi de plus normal quand on avait la Touraine comme passion ?

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Actarius
      _____C'était impromptu pour ne pas dire improbable de voir le Malzac d'Euphor quittait la lice pour des distractions où il ne brillait guère, à savoir les pas de danse. Car oui, en l'apercevant, on se dirait qu'il était là pour le bal. Mais non. Notre ogre, qui dévorait citrouille comme dryades sans égards, avait la dalle. Ni plus ni moins. Il avait donc donné quartiers libres à Batistine et allait tâcher de s'inviter au gueuleton quitte à jouer des coudes et à pousser quelques trolls dans la marmite. Le tout était de paraître naturel et de se préparer à supporter toutes les minauderies dont il avait horreur, car ce type de réception en regorger. Puis, au-delà de cela, il se disait qu'il pourrait opter pour la retraite après le festin. Car de fait, il avait la dalle et c'était là la raison bassement matérielle de sa présence.

      Une présence qu'il ne manqua pas de signaler lors de son arrivée avec le bon goût et la sobriété de l'homme de guerre ainsi que le regard inquisiteur de l'homme à l'appétit féroce en quête de petites choses à grignoter pour s'ouvrir l'appétit.


      _____ - Bonjour.

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Bannière en confection,
Grand Prévôt de France,
Prince de Dourdan, Duc d'Auxerre & de Vertus,
Comte du Tournel, Vicomte de Milly-en-Gâtinais,
Baron de Donzy & de Florac
Amarante.
La brune aussi était là et elle avait opté, pour l'occasion, pour une robe en velours pourpre, très simple, comme elle ... Elle n'était pas non plus très danse, même si elle ne s'en sortait pas trop mal dans cet art ... Elle préférait jouer un petit air de harpe dans un coin, mais elle n'avait pas amené l'instrument, qui était resté à Guingamp ...

La pièce commençait à bien se remplir et elle salua les présents d'un signe de tête et d'un ...


Bonjour ...

Un sourire envers Dekhaër, Merveylle et Actarius qu'elle avait vu quelque temps avant ... Puis elle alla se mettre dans un coin, non loin de là où serait le repas ...



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Dekhaer
      - Je crois que c'est la première fois. Tout du moins à l'occasion d'un bal. D'ailleurs, il faudra que vous me racontiez cette histoire de décor ! Aurait-il succombé à votre charme, et tombé à vos pieds ? Ah, je ne saurais l'en blâmer...


    Et de lui sourire, avant de se rendre compte qu'un homme qu'il ne connaissait pas était non loin. S'il n'avait salué, Dekhaër ne l'aurait sans doute même pas remarqué, tant il n'avait d'yeux que pour la jeune femme qu'il avait pour chance d'avoir comme cavalière. Le Louveterie salue d'un signe de tête avant de poursuivre.

      - Le cadre dont vous parlez en tout cas a l'air bien plaisant, en effet. En cette période, nous avons plutôt droit à la gadoue malheureusement... Enfin, à défaut de roseraies, j'ai une magnifique rose rien que pour moi, aussi cela me convient bien plus qu'amplement !


    Lache-t-il en effleurant des doigts l'une des fleurs présente sur sa tenue, non loin de son épaule gauche. Sa main dérive ensuite sur le bras de la jeune femme, qu'il caresse doucement, yeux dans les yeux. Une nouvelle arrivante alors, en la personne d'Amarante. Une nouvelle fois, si elle n'avait parlé, il n'aurait pas eu connaissance de sa présence. Il lui accorde toutefois un sourire, heureux de voir la bretonne passer du temps dans les parages. Rencontrée lors de joutes également, elle était devenu une amie qu'il espérait revoir souvent encore.

      - La bonne soirée Amy. J'espère que vous vous portez bien !


    Il boit alors une longue gorgée de sa coupe. Fixe à nouveau son attention sur les billes céruléennes.

      - À présent... voudriez-vous peut-être danser Mery ? Ou... prendre un peu l'air avant que la soirée ne s'avance par trop et qu'il en vienne à faire trop frais ? Votre choix quel qu'il soit me conviendra à ravir !


    En effet... dans le premier cas, il pourrait avoir tout bonnement l'impression qu'ils étaient seuls au monde, le buffet n'étant pas le meilleur endroit pour passer la soirée. Et après tout, ils étaient là pour ça. D'un autre côté... Une balade seul à seul serait parfaite également. Ils pourraient réellement être seuls et vivre un petit bout de soirée sans se soucier de qui que ce soit d'autre qu'eux. Comme il venait de dire, ce serait selon son désir. Cette soirée était la sienne, et il se plaçait au service de la Mirandole.

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