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[RP] L'hôtel Leffe : résidence Comtale.

Wayllander
Citation:



- Hôtel particulier Leffe*, centre-ville de Nevers -









        Devant une imposante et luxueuse bâtisse de deux étages, l'entrée dans hôtel Leffe se fait par la cour intérieure, après avoir dépassé le mur de deux
        mètres et les gardes qui assurent l'intimité et la sécurité des membres de la famille comtale. Impossible de pénétrer sans y avoir été invité, ou sans
        obtenir l'accord du maître des lieux, à moins de disposer d'une centaine d'hommes d'armes et d'un bélier.

        Au dessus de la porte d'entrée (tour à cinq pans contenant un majestueux escalier à vis) est gravé le blason de la Maison Leffe ainsi que ses devises
        « Deus Iustus Sustinet » & « Leffe altijd domineert ».
        Une écurie située dans une aile latérale à gauche du corps de logis principal permet aux visiteurs de laisser leurs montures entre de bonnes mains.










*Hôtel de Cluny à Paris, datant du XIIIème siècle. Il s'agissait du lieu de résidence des abbés de l'ordre de Cluny et de certains dignitaires, jusqu'au XVIIème siècle. Abrite aujourd'hui un musée national.

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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Wayllander
[Dimanche 30 Avril : le Jour du Seigneur]



Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'achat de son hôtel particulier avait coûté une fortune au Comte flamand. L'équivalent des rentes d'une année entière de l'ensemble de ses terres et brasseries. Il disposait fort heureusement de très confortables économies accumulées par la famille depuis plus d'un siècle; le temps passait, mais l'or restait. Tout comme les biens immobiliers, et il était ravi de contribuer à élargir ce patrimoine familial.
Ainsi, c'était à présent chose faite : ils étaient nivernais. Bien que sa fiancée, qui effectuait alors un petit voyage en direction de sa Provence natale, soit absente, le nordique n'avait pas perdu de temps. En quelques semaines, il avait réussi avec un efficacité record à faire vider l'hôtel des affaires de son précédent propriétaire, décédé de longue date, à le faire rénover, ayant été laissé à l'abandon par la famille lointaine du disparu pendant une dizaine d'années, et enfin à l'aménager. Même s'ils avaient inexorablement moins d'espace que dans son château de Rubroëk, la résidence était bien assez vaste et luxueuse pour tous les invités qu'ils voudraient accueillir et toutes les réunions qu'ils voudraient organiser.

Le Comte se tournait désormais vers d'autres priorités. Son mariage d'une part, mais avant cela le baptême de sa pupille Aniz. Il profitait en effet de la présence de son amie l'évêque Onael pour régler ces questions religieuses, sachant qu'elle était désormais bien souvent sur les routes de France et d'ailleurs. Parallèlement à cette volonté de poursuivre l'éducation religieuse de l'enfant, il avait également pris à son service des précepteurs, à présent qu'il lui avait appris lui-même les bases des mathématiques, pour approfondir ces bases et commencer à lui apprendre la lecture et l'écriture. Il pensait également à lui prendre des professeurs de langues, ayant entendu dire que son âge était le plus propice à l'apprentissage de ces dernières.
Il gardait toujours par ailleurs la préoccupation de son propre avenir dans un coin de son esprit : il détestait par dessus tout rester oisif. Que cela soit au niveau ducal, ou royal -il avait déjà œuvré dans les deux- il lui faudrait bientôt se retrouver une nouvelle occupation. En attendant, il s'intéressait à un domaine qui lui était assez inconnu, l'économie. En effet, en tant qu'actionnaire de la Compagnie de commerce flamande, il avait proposé d'ouvrir un comptoir à Nevers. Et à titre personnel, il vendait désormais de la Leffe en Bourgogne, dans un premier temps dans une taverne nivernaise. Ce n'était certainement pas les opportunités qui manquaient, ni le temps pour les exploiter.

En cette chaude après-midi d'avril, vêtu d'un long mantel noir fourré sur lequel ressortait son collier d'or de commandeur de l'Ordre de Sainte-Illinda, le rugueux flamand regardait à travers l'une des fenêtres de son bureau la rue bondée au dehors, les mains croisées dans le dos. Il observait d'un œil distrait les passants, cherchant du regard son amie lescurienne, qu'il attendait pour débuter la pastorale d'Aniz. Les gardes à l'entrée étaient bien entendu au courant de sa venue, et une petite collation lui était même déjà préparée.

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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Onael_
L'Evêque de Bethléem était d'humeur radieuse. Non seulement on était son jour préféré, mais la messe avait été donnée par l'Archidiacre qu'elle avait ainsi pu saluer rapidement, le laissant échanger avec les paroissiens.
Elle lui aurait bien parlé un peu plus, mais elle était attendu après le repas. Elle rentra donc se restaurer rapidement et se rafraichir, avant de faire route vers le lieu où elle était attendue.
Se remémorant le chemin que lui avait expliqué le Comte quand il l'a raccompagné de taverne bien après Mâtines, elle parcourut les rues baignées d'un doux soleil printanier, Bewaker sur ses talons.

Quand elle arriva devant les grandes portes, elle reconnut de suite les armes flamandes qui trônaient au dessus et se présenta donc à la garde.


Adishatz mon fils, je suis Monseigneur d'Appérault, Evêque de Bethléem. Le Comte m'attend.

La garde la fit entrer dans la grande cour, et la guida, alors que la lescurienne observait les pierres de la bâtisse, sous le regard protecteur du canidé.
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Wayllander
De haut de sa fenêtre, le Leffe reconnu sans difficulté Onael, suivie de son vieux et fidèle Bewaker. Il descendit sans plus tarder l'accueillir, tandis qu'elle était guidée jusqu'au large salon de réception par l'intendant de la demeure. La pièce, réservée aux dîners, buffets et autres festivités, était une véritable ode aux Flandres, remplie de tapisseries nordiques vantant les exploits de grands Comtes et présentant la plus beaux paysages du Comté.
Avec un sourire franc, il salua son amie, tout en vérifiant d'un coup d'œil discret que le chien ne salissait pas le parquet impeccable.



- Bonjour Onael, comment allez-vous en ce jour ensoleillé?


Tout en écoutant sa réponse, il la guida d'un signe de la main jusque dans une pièce adjacente, plus petite, où se trouvait un bureau et plusieurs fauteuils confortables. Un rideau pourpre recouvrait l'unique fenêtre, tamisant une douce lumière rosée dans la salle. Le Comte fît appeler Aniz, et invita l'évêque à prendre place, tandis qu'il remplissait deux verres de Leffe rubis -qui, en cohérence avec le lieu, était aux fruits rouges- et lui en tendit un.


- Et vous-même êtes bien installée à Nevers? Puisque nous aurons la chance de vous avoir avec nous un certain temps, j'espère que votre séjour est agréable.


Dans le même temps, il se pencha pour caresser le gros animal qui s'était allongé sur le tapis qui recouvrait le sol.
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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Aniz
Le matin même, elle avait accompagnée le Comte de Leffe à la messe. L'enfant n'y allait plus à contre cœur. Tout d'abord, le lieu ne lui était plus inconnu ; le comte et la vicomtesse s'y rendaient régulièrement avec elle. Ensuite, le comte lui avait plusieurs fois expliqué l'importance de l'église. Enfin, elle adorait ces moments privilégiés où elle était avec le Comte.
Ils étaient rentrés, et avaient pris le repas.
Elle s'était rapidement habituée à Nevers. La ville était animée. Sa gouvernante lui permettait sous surveillance, de visiter la ville.
En ce dimanche, l'enfant était dans sa chambre, jouant avec Bada, sa poupée d'enfance quand elle entendit du bruit dans la cour. Elle courut à la fenêtre pour apercevoir une dame. Elle l'avait rencontré la veille : Onaël si elle se souvenait bien. De sa fenêtre, elle la regarda. Elle n'était pas habillée comme les autres dames, et que venait elle donc faire ici ?
Sans doute, venait-elle voir le Comte de Leffe.
Elle retourna sur son lit pour jouer avec Bada, quand quelqu'un vient la chercher. Elle enfila ses chausses et descendit jusqu'au bureau du Comte. Elle suivit sa gouvernante et entra dans la pièce, et vit Onaël.



Goedendag...


Elle essaya de se souvenir


Adishat Juffrouw...

Elle se rapprocha instinctivement du Comte et observa l'animal. Elle regarda leComte


J'ai le droit de caresser lui ?
Onael_
Le Comte ne tarda pas à arriver, ne lui laissant pas le temps de parcourir toutes les tapisseries flamandes qu'elle appréciait.
Un sourire étira ses lèvres alors que sa tête s'inclinait poliment.


Adishatz Wayl. Je vais toujours bien le dimanche.

Le suivant jusqu'à un salon, elle s'installa sur son invitation, et le remercia pour la bière servie. Bewaker la voyant s'asseoir, se coucha immédiatement à ses pieds, en bon gardien.
Alors qu'il lui parlait de son séjour, et se penchait pour caresser le berger de Malines, Onael sourit, en voyant le canidé se prêtait allègrement au jeu.


La petite auberge où je séjourne est correcte, ce n'est pas le palais épiscopal d'Auch, mais cela me suffit. Quant à la durée de mon séjour, pour l'heure je ne la connais pas, mais celui ci est fort agréable car il me permet de retrouver de vieux amis.

Alors qu'elle finissait sa phrase, la porte s'ouvrit sur la silhouette de la jeune fille pour laquelle elle était venue.
Se redressant légèrement, elle accueillit celle ci avec un sourire et une inclinaison de tête, amusée par la tentative gasconne, et notant au passage de la vivacité de son esprit.


Adishatz mon enfant.

Et alors qu'Aniz se rapprochait du Comte et posait sa question sur le chien, l'Evêque acquiesça

Vous le pouvez, je gage qu'il appréciera si vous êtes douce. Il se nomme Bewaker.
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Aniz
Aniz s'approcha lentement de l'animal. Au moindre grognement, elle irait rejoindre le Comte, mais l'animal ne bougea pas. Elle s'agenouilla, posant Bada près d'elle et dirigea la main vers le dos du canidé. Le poil était soyeux et l'enfant commença à caresser Bewaker.

Elle ne savait pas trop ce qu'elle faisait là, mais elle appréciait de retrouver un animal qu'elle pouvait caresser. Elle s'attendait à chaque instant que le Comte claque sa langue contre son palais mais la tentation de cajoler Bewaker était trop grande. Elle se tourna vers le Comte prête à lui demander l'autorisation d'avoir un chien rien que pour elle. Elle connaissait la réponse, et c'est résolue qu'elle posa la main doucement sur le chien.
Wayllander
Le Comte, écoutant d'une oreille attentive la réponse de son amie, surveillait Aniz qui à peine arrivée avait été attirée par l'imposant animal. Elle en avait pourtant déjà vu de plus gros à Rubroëk, lorsqu'il lui avait fait visiter le chenil du domaine. La curiosité d'une race nouvelle, sans doute. Tandis qu'elle le caressait doucement, il termina son verre avant de toussoter.


- Goed. Aniz, comme nous en avons parlé, mère Onael est aimablement venue ici pour procéder à ta pastorale, puis à ton baptême, si tout se passe bien. Viens donc t'asseoir.


Joignant le geste à la parole, le Leffe lui pointa du doigt le dernier fauteuil libre du cabinet, face à son bureau. Tandis qu'il laissait à l'évêque le soin de débuter la formation, lui même se plongea dans ses comptes, suivant toujours la discussion d'une oreille. Il se rappela toutefois au passage, avec un léger sourire, sa propre pastorale effectuée par Onael quelques années plus tôt. Voilà que le destin les faisait se retrouver à nouveau pour la même raison, dans un contexte cependant bien différent. Tous deux également avaient d'ailleurs bien changé.. bien que l'amitié et la profonde estime qu'il avait pour la religieuse soient elles toujours intactes.
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    L'accent de Wayllander ? Une petite idée là.
Aniz
Il n'avait pas claqué sa langue mais le Comte toussota, signe qu'il voulait obtenir l'attention de la fillette. . Aniz se retourna et le regarda attentivement.

Ja Comte de Leffe.

Donnant une dernière caresse à l'animal, elle se redressa, reprit sa poupée, et vint s'installer sur le fauteuil désigné. Wayllander avait eu recours à des précepteurs depuis quelques temps. L'enfant se prêtait sans broncher aux différents enseignements qu'on lui inculquait. Elle posa Bada près d'elle, pour qu'elle écoute également, et releva le visage vers Onaël.
La présence du Comte de Leffe rendait la jeune fille un peu nerveuse. Le moment était différent d'avec les autres précepteurs. D'une part, elle était dans le bureau du Comte, endroit pour lequel, elle n'avait pas le droit d'entrer sans autorisation. D'autre part, jamais le Comte n'était présent pour les enseignements qu'elle recevait.
L'enfant ne bougea donc plus en attente du nouvel enseignement.
Onael_
Onael observa le Comte expliquer les choses à Aniz, avant de le voir se plonger dans ses affaires.
Les mains croisées sur ses genoux, elle regardait la demoiselle, attendant d'avoir toute son attention.
Quand ce fût le cas, elle sourit doucement pour la rassurer, sentant sa nervosité, et se mit à lui parler.


Bien, tout d'abord, il vous faut comprendre qu'il n'y a aucun piège dans mes questions. Et que vous pouvez ,vous aussi, m'en poser pleins. Je tâcherai d'y répondre au mieux.
Pour commencer, peux tu me dire ce que tu sais à propos de Dieu?


Les azurs ne quittait pas la pupille de Leffe, attendant sa réponse.
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Aniz
La jeune enfant posa son regard vers le chien, puis ensuite vers Onaël.
A la question posée, elle tourna la tête vers le Comte, pour constater qu'il était occupé. Il ne lui restait plus qu'à s'adresser à la religieuse.


Comte de Leffe a dit à moi que Dieu il est partout et je peux pas voir lui. Il a dit aussi que nous on va voir lui à l'église et que je le vois pas mais je dois pas parler là bas.
Comte de Leffe a dit à moi que Dieu il est dans le ciel. Comte de Leffe dit aussi que on parle à Dieu quand on dit les prières le soir.
Onael_
Onael écouta la réponse, hochant par instant de la tête, les azurs toujours posés sur elle. Elle sourit doucement quand Aniz eut terminée et repris.

Il vous faut savoir aussi que Dieu a crée notre monde. Il est le Créateur de toute chose ici bas. Il ne nous demande qu'une chose, L'aimer sincèrement et profondément pour nous avoir créer, et être un bon fidèle ne péchant point....ou du moins le moins possible.
Dieu est Parfait...Contrairement à nous...


Elle espérait susciter des questions en lui parlant ainsi, et se tut, pour voir si c'était le cas.
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Aniz
Aniz prit discrètement sa poupée entre les bras et regard Onaël.

Avec mon papa, j'ai déja allé à la pêche mais j'ai pas allé avec Comte de Leffe.
Et aussi, je dois être sage sinon Comte de Leffe fait ça.


La jeune enfant claque sa langue.

Dieu fait ça aussi ?
Onael_
Onael ne put réprimer un sourire ,amusée par l'innocence de l'enfant. Elle secoua la tête en signe négatif avant de reprendre.

Dieu ne fait pas ça. Il est très puissant...S'il est mécontent, et que l'on s'attire son courroux, alors, il nous faut prier pour se faire pardonner.

Il y a fort fort longtemps, dans la ville d'Oanylone, les habitants avaient sombrés dans le péché. Ils cumulaient les fautes, ne travaillant plus, mangeant même quand ils n'avaient plus faim, ou encore se battant pour la moindre raison... Ils étaient si préoccupés par leur propre personne, qu'ils se détournèrent de Dieu, et oublièrent de L'aimer.
Alors, Dieu, mécontent, décida de les punir. Il fit gronder l'orage, tomber la pluie, et frapper le tonnerre, tant et si bien que la tempête détruisit la ville entière, tuant les habitants d'Oanylone. Ainsi, il envoya ceux ci vers les enfers lunaires, tandis que quelques rares habitants qui n'avaient pas fautés, furent accueillis au Paradis Solaire.


Elle se tut un instant pour laisser à Aniz le temps de comprendre l'histoire. Elle l'avait un peu simplifié, mais si elle voulait que la jeune fille comprenne, cela valait mieux.

Ainsi donc, nous devons toujours tendre vers la Vertu, et Aimer Dieu pour lui plaire, et en retour, nous aurons son amour, et irons au Paradis, quand nous mourrons...

Pour cela, il ne faut pas pécher. Le péché est une faute lourde, et non pas le fait de pêcher du poisson, c'est très différent...Connaissez vous les péchés qu'il ne faut pas faire?

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Aniz
Aniz posa sa poupée sur ses genoux, et la fit s'assoir pour qu'elle écoute à son tour.

Comte De Leffe dit à moi de prier tous les soirs.. Alors je le fais.

Et aussi j'aime pas l'orage. Ça fait du bruit. C'est Dieu qui de fâche sur moi ?
Je préfère quand c'est Comte de Leffe qui gronde.
Il me gronde parce que je cours dans le couloir, ou quand je parle à des grandes personnes et que lui parle, et aussi quand je veux pas manger ce que la gouvernante a fait, ou quand je réclame un chien pour jouer avec Bada.
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