Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] C'est l'histoire d'un page...

Aymeric_de_saunhac




[Entre Château Verdun et Villemur]

Les derniers jours avaient été mouvementés entre le voyage de Montpellier à Villemur puis la chasse sur les terres de Château Verdun, Aymeric n’avait pas eu le temps de s’ennuyer, ou presque. La présence de sa sœur faisait défaut et malgré tous les bons moments qu’il avait passé, son humeur était maussade.

Sur le chemin du retour il chevauchait calmement. Sa tante devait apprécier ce moment si apaisant. Il était rare qu’Aymeric ne partage ses questionnements avec sa tante ou quiconque pouvait se trouver à ses cotés. Le fait qu’il se prenne pour un oisillon ou encore plus récemment un ours lui laissait déjà bon nombre de préoccupations qu’elle devrait régler au plus tôt. Lorsqu’Aymeric restait muet, il ne pouvait y avoir qu’une raison à cela, sa sœur. Le jeune garçon chevauchait sans prêter attention à son entourage, le regard dans le vague. S’il n’avait été accompagné, il aurait certainement continué au-delà de Villemur sans s’en rendre compte.

Les pensées d’Aymeric étaient confuses et se bousculaient. Eliandre aurait aimé la chasse, il en été convaincu. Qu’aurait-elle pensé de ses capacités à voler, en revanche il se le demandait. Puis la vision de l’ours blanc aux yeux rouges lui aurait certainement fait penser à la même chose que lui ? À moins qu’elle ne sache déjà qu’il est un ours ? Non, elle le lui aurait dit depuis longtemps, ils ne s’étaient jamais rien cachés. Que faisait-elle en ce moment ? S’amusait-elle un peu en compagnie des parents et des servants ? Liloïe était toujours à Montpellier, peut être se voyaient-elles ? Quand recevrait-elle sa lettre ?

Pendant ce temps, sa tante s’était rapprochée de lui, accordant l’allure de son cheval à sa plus petite monture.


- (Vanyel) : « Aymeric ? »

Aucune réponse, l’enfant était visiblement entièrement absorbé par ses réflexions.

- (Vanyel insistante) : « AYMERIC ! »
- (Aymeric revenant à lui) : « Oui tante ? Que se passe t-il, nous sommes arrivés ? »
- (Vanyel dévisageant l’enfant) : « Non pas encore mais le fait que tu le demandes prouve que tu étais ailleurs. Enfin… nous en reparlerons bientôt, j’ai quelque chose d’important à te dire. Bientôt, je partirai de Villemur, bientôt je vais me marier. Je… ne reviendrai pas, tu comprends ?
- (Aymeric effrayé) : « Mais ! Père et mère m’ont obligé à rester avec toi ici ! Ils ne voudront jamais que rentre si tôt ! Puis… je suis le page du Senher Zak maintenant !
- (Vanyel) : « Je sais bien ce que Phelipe et Umiko ont dit, et je connais ta situation. C'est pour cela que je t'en parle, parce qu'il y a un choix à faire, et que c'est à toi de décider, non à moi.Tu peux m’accompagner en Béarn, plus loin à l’ouest ou rester un temps avec Zak et Russo à Foix. Le mariage n’aura lieu que dans quelques semaines mais je dois partir plus tôt, parce qu'il y a d'abord les fiançailles. Si tu restes à Foix, tu pourras venir au mariage avec Russo si tu le souhaites…
- (Aymeric) : « Je… je dois répondre tout de suite ?
- (Vanyel) : « Je passerai dans tous les cas par Foix, j'espère que tu auras le temps de te décider d'ici là. »
- (Aymeric une petite lumière sur la tête) : Mais… si tu te maries, mère et père viendront ? Et donc Eliandre viendra aussi ?
- (Vanyel) : « Je ne peux te dire, ta mère semblait pour le moins bien occupée ces temps-ci. Mais si elle vient je suppose que oui, Eliandre sera là. »


Sur ces derniers mots, Aymeric oublia totalement qu’il devait choisir entre vivre avec sa tante ou avec son Senher. La seule chose qui lui importait dès lors était qu’il reverrait Eliandre, car bien que sa tante soit restée évasive à ce sujet, il était persuadé que sa mère et à fortiori Eliandre viendraient au mariage. À cette nouvelle Aymeric retrouva le sourire en même temps que la parole rendant ainsi le voyage plus bruyant et plus fatiguant pour Vanyel.

[À Villemur durant trois jours]

Les jours suivants, Aymeric fut plongé dans le plus grand désarroi. Devait-il partir avec sa tante ou rester avec son Senher? Son rêve de devenir un grand chevalier le poussait à accorder plus d’intérêt à la seconde solution. Cependant, il appréciait sa tante et aurait préféré rester plus longtemps avec elle. Faisant les cent pas dans le vaste jardin durant trois jours, s’arrêtant à peine pour les diners et soupés, Aymeric fit son choix qu’il partagea avec sa tante la veille du départ.


[Entre Villemur et Foy]

- (…)
- (Aymeric) : J’aime beaucoup le Senher Zak et Donà Russo. Ils sont très aimables avec moi puis le Senher Zak m’a fait l’honneur d’être son page, je dois respecter l’engagement que j’ai pris n’est ce pas ? Puis Donà Russo m'a offert une partie de la peau de l'ours. C'est si joli et si doux...
- (Vanyel, en esquissant un sourire) : Oui Aymeric, tu as tout à fait raison. Je suis sûre que ça se passera très bien avec Zak et Russo... tant que tu ne te prends pas pour un ours ou un oiseau
- (Aymeric excité) : J’ai hâte de commencer l’entrainement. Le Senher Zak m’a dit qu’il m’entrainerait ! Puis le Senher Adelin m’a promit qu’il me ferait une démonstration de ses talents de guerrier également ! Ils sont très forts et je serai plus fort qu’eux un jour !
- (…)


_________________
Russocarine
[A Foix, quelques jours plus tard]

C'est en tête d'un étrange équipage que Russo passa les portes de la ville. Comme à l'aller, il y avait la jeune Astrid, qui avait profité du court voyage en Béarn pour tenter de voir sa tutrice. Le reste du groupe, par contre,était plus inattendu, car il s'agissait de trois détrousseurs de grand chemin, qui avaient l'air d'autant plus effrayant qu'ils venaient de passer plusieurs jours en rase campagne. Un accord étant un accord, ils avaient cheminé sans chaînes aux pieds, et Russo les laissa devant l'annexe du tribunal pour qu'ils soient prestement jetés en prison dès que le verdict serait rendu.

Elle passa à la caserne avec Astrid, remplit divers rapport sur les personnes croisées en route, puis rentra chez elle.


[Chateau-Verdun]

Russo se demandait quand même si Aymeric, le petit page, s'était habitué à sa nouvelle demeure. Pauvre gosse, balloté de chateau en chateau, maintenant obligé de cotoyer tous les jours la fameuse Frénégonde qui terrorrisait la moitié de Foix. Zak lui apprendrait petit à petit les choses de la guerre, et même la manipulation du terrible couillard. En tout cas, il avait du commencer par des leçons plus simples parce que le chateau était toujours là, en un seul morceau.

Une fois le cheval attaché et dessellé, les bottes encore pleines de poussière, Russo poussa la porte, et fut aussitôt assaillie par Aymeric, tout tourbillonnant.


- (Aymeric) : « Donà Russo ! Vous avez fait bon voyage ? Tante Vanyel est bien arrivée ? Astrid n’est pas avec vous, elle faisait partie du voyage n’est ce pas ? »
- (Russo) : « Très bon voyage Aymeric merci, ta tante est bien arrivée et Astrid s’est rendue à la caserne, elle avait des choses à faire. Tu pourras certainement la voir le soir, elle sera au bal »
- (Aymeric) : « Vraiment je pourrai y aller ? »


Et hop, Aymeric file en coup de vent sans attendre la réponse. Soupir de soulagement. Vanyel saine et sauve en Béarn malgré les brigands qui campaient sur la route, et le petit page qui se faisait à la vie campagnarde. Russo pensait qu'il était bien mieux ici pour l'instant, plutôt qu'au milieu des préparatifs du mariage, à admirer des robes et surveiller la préparation du repas de noces.

Elle cria en direction de la chambre d'Aymeric


Tu me raconteras ton bal, et je te raconterai comment on a capturé des brigands avec Astrid...
Il faudra que tu t'entraines à l'arc, pour le voyage à Mauléon. Les routes ne sont pas très sûres, et tu devras peut être toi aussi faire fuir les brigands.

_________________
Zaknafien
[Château-Verdun]

Mais mais....Ils sont où ses carreaux???!!! Ils étaient pourtant bien là, près des arbalètes?
Zak réfléchit quelques instants sur le nombre impressionnant de personne qui pouvait venir ici:

Frenegonde???

Il entendit un râlement près de la cuisine et la tête peu charmante de la servante apparut près de l'ouverture au fond du couloir.

Les carreaux!!! Ils sont où?

Une petite main apparut à son tour avec les carreaux d'arbalète, avec planté dessut des morceaux cuits d'ours.

Argh, je vous avais bien montré que cet endroit, ici, on n'y rentre pas!!! Même pas un pouce ou un poil de cheveux! Pas touche!

Après quelques minutes de diplomatie avec Frenegonde sur l'utilité principale des carreaux d'arbalète, Zak réussit à les récupérer, en les nettoyants longuement, puis sortis, arbalète en main.


Il arriva dans le jardin où devait se tenir Aymeric pour son premier entraînement. Normalement il devait être la...Normalement...


Il ne va pas s'y mettre lui non plus?


Zak déposa l'équipement encore un peu taché de sauce à l'ours et s'éloigna vers les bois aux alentours à la recherche du jeune page.

Aymeric??? AAAYYYYYYMERIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIC!!!!!
_________________
Aymeric_de_saunhac


[De retour du bal de Foix]



Ni trop tard ni très tôt, Aymeric rentrait du bal sans se presser. Après tout, il avait eu la permission de Donà Russo pour passer la soirée à l’extérieur avec Astrid. Soirée lors de laquelle il n’avait fait que danser et discuter avec la jeune fille. À ce sujet, Aymeric avec quelques avis sur le bon moment qu’il venait de passer : danser, c’était amusant sauf pour les pieds qui souffraient atrocement dans les chausses trop serrées. Mais surtout, passer du temps avec Astrid avait été une bonne chose. Petit à petit il apprenait à la connaitre, elle qui avait tant de points communs avec lui. Un frère jumeau, une séparation douloureuse, ils ne pouvaient que se comprendre mutuellement. Pensant à cela, Aymeric se rappela de la lettre qu’il avait reçue le matin même. Fouillant dans sa poche intérieure, il la sorti puis la relu tout en marchant.

Citation:
De Yande
A Aymic
[right]
Montpellier
Le 2ème jour du mois de juillet de l’an de Pâques 1457[/right]

Petit frère

Je suis contente d’avoir de tes nouvelles. Je me demandais ce que tu vivais, là-bas. Tu vas devenir le chevalier Plume ? Je trouve que c’est un joli titre, un nom qui t’irait à merveille.

Qui sont donà Russo et le senher Zak ? Ce sont des amis de tante Vanyel ? Être page.. ce n’est pas trop dur ? Que faut-il que tu fasses ?

Moi je n’ai pas croisé d’autre garçon depuis que tu es parti. Je suis restée à la maison. Peut-être pendant que tu étais à la chasse, j’étais surement dans le jardin en train de lire. C’est mon activité préférée quand je ne m’entraine pas à monter mon poney pour être sûre de pouvoir te rattraper quand je te reverrai. Seulement, comme c’est l’été, il fait chaud et parfois je m’endors.. et après quand je me réveille, j ai souvent le nez tout rouge. Quand c’est comme ça Ida fait les gros yeux en me voyant rentrer. Et le soir avant de me coucher elle me met un baume avec une drôle d’odeur sur le nez. Tu sais, dans un livre j’ai vu une image d’ours. Toi tu n’en es pas un, tu n’as pas de griffes pour me faire peur.

J’ai entendu parler du mariage de tante Vanyel, j’espère aussi que nous nous y reverrons et j’aimerais bien qu’on reste un moment là-bas si on peut, sûrement que les grands seraient occupés à faire la fête et nous laisseraient tous les deux.

Tu sais, il parait que quand on dort on peut aller dans le monde des rêves, je l’ai lu, et qu’il est ouvert à tout le monde. Alors peut-être que j’arriverai à te retrouver là-bas, c’est comme ça que j’arrive à m’endormir le soir.

Tu me manques petit frère, à tout bientôt

[right]Yande[/right]


Elle ne pensait donc pas qu’il était un ours. Pourtant l’ours avait tellement de points communs avec lui… Qu’importe, il lui montrerait l’écharpe et la paire de moufles qu’il faisait confectionner pour elle. La couleur l’intriguerait probablement, dommage qu’il n’avait pu récupérer les deux yeux rouges. Eliandre n’aurait alors pu que le croire. Russo avait été formelle, il ne fallait toucher qu’aux poils de l’ours. Pourquoi, il n’en avait aucune idée.
Pour ce qui était du mariage, Eliandre restait laconique puisque de toute façon cela ne dépendait pas d’elle au grand damne des deux enfants. Quoi qu’il en soit, Aymeric était persuadé qu’il la verrait là bas. Une petite pointe dans la poitrine, un état d’excitation incontrôlable était pour lui signes qu’Eliandre se rapprochait chaque instant de lui.
La dernière phrase laissa Aymeric songeur. Pouvait-il vraiment rejoindre Eliandre dans le monde des rêves ? Dès cette nuit il essaierait et s’il le pouvait vraiment alors il la rejoindrait et passerait la nuit avec elle.

Alors qu’il entrait dans la cours de la demeure de ses maistres, Aymeric repliait soigneusement sa lettre puis la rangeait à l’abri dans sa petite poche intérieure. S’approchant du perron, il apercevait son Senher planté là devant lui probablement en train de l’attendre. Bien sûr, il ne s’attendait aucunement à la suite des évènements(…)

_________________






Zaknafien
Rouge. Couleur majoritaire sur le visage du Vicomte. Elle provenait de sa fureur d'avoir attendu Aymeric toute la nuit, mais on pouvait discerner sur son visage aussi des coupures rouges vif provenant de ronces dans lesquelles le lieutenant était tombait dans la pénombre saupoudrait de petits boutons provenant d'orties qui n'avaient pas hésité à l'attaquer lâchement dans ses moments de faiblesses dans la nuit.

Le jeune page s'approcha de lui de la demeure, le pas rêveur, mais lorsqu'il l'aperçut, il ralentit l'allure, et avança presque craintivement vers lui.

Zak ouvrit la bouche mais comprit au regarde d'Aymeric qu'il n'avait pas besoin de faire un discours de réprimande. Réprimande? Il se rappela qu'il avait accepté au page d'aller au bal...mais il avait passé l'après-midi à survivre face à la nature sauvage des environs, et il allait en gardé les traces pendant quelques jours.

Il prit à deux mains l'arbalète qu'il tenait à ses pieds, un carreau placé en son centre. Avant de donner l'arme à Aymeric, il désigna avec l'arbalète la pelote de foin à plusieurs mètres du chemin:


Tu vas apprendre à recharger et à tirer sur cette botte, et attention, je ne veux AUCUNE bavure.


Au même moment son doigt pressa accidentellement la détente et le carreau partit en direction de la demeure.

CLIIIIIIINNGG!!!!!

Une fenêtre au niveau des chambres explosa à l'impact du carreau.

Hmmm...donc ça tu ne le fais pas, tu as bien compris?

Il refila rapidement l'arme au page, s'éloignant de quelques pas.

_________________
--Frenegonde


CLIIIIIIINNGG!!!!!

Bah vla t y donc un bruit tiens. L'est muette, l'est point sourde la Frenegonde. Un bruit pareil ça sent l'ouvrage... V'la qu'elle remonte sa jupe qu'on lui voit les mollets secs et poilus, pis qu'elle cavale à l'étage, là d'où que l'bruit il vient. C'est point la chambre des maîtres. C'est la chambre du jeune garnement blanchot, v'la donc, qui a un carreau cassé.
Encore une de ces maudites flèches. Ha les nobles, si ça guerroie point, si ça chasse point, ça s'entraine.

Descente des escaliers, flèche, en main, irruption dans la cour, cheveux en bataille. Pour sûr, c'est l'blanchot qui tient une arbalète plus haute que lui. Faut voir à pas s'faire mettre une flèche dans le popotin par ce maudit garnement aux yeux rouges.

L'agite la flèche d'une main, elle montre le carreau cassé de l'autre, puis met ses mains comme un oreiller et pointe le doigt vers Aymeric. Geste mécontent qui fait mine de balayer, et repointage du doigt vers Aymeric. Faut pas abuser des vieilles gens sous prétexte qu'on est page du maïtre.
Russocarine
[Quelques jours plus tard]

Dans la cour du chateau, les chevaux étaient prêts. Le cheval de bât portait les provisions pour le voyage, ainsi que des coffres contenant les tenues de cérémonie, et du matériel de campement encore empilé par dessus. Un sac de cuir contenait une tapisserie particulière brodée pour l'occasion. Russo avait glissé l'invitation et les laisser-passer dans une sacoche de cuir accrochée à sa ceinture. Elle était armée d'une épée, et une petite arbalète à cranequin était attachée à l'avant de la selle de son cheval. Le poney d'Aymeric était prêt aussi.

Elle connaissait la route jusqu'à Tarbes, ensuite il lui faudrait s'en remettre aux indications des villageois pour aller jusqu'à Mauléon.
La veille, elle était allée jusqu'à Castelnaudary chercher Aymeric, et avait salué son cher époux. Une brève halte à Foix, et il était temps de reprendre la route.



AYMERIIIIIIIIIIIIIIIIIIC !!!!!!!!!!!!!!!
Il nous faut partir maintenant pour arriver à l'heure au mariage de ta tante.
Fais la bise à Frenegonde, et mets toi en selle, la route est longue.

Dans sa tête, Russo rajouta "et dangereuse et pleine de brigands...."
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)