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[RP] Hells bells!

Judicael.
Sonnent, sonnent les
cloches ...


[I'M ROLLING THUNDER, POURING RAIN
Je suis le grondement du tonnerre, une pluie torrentielle
I'M COMING ON LIKE A HURRICANE
J'arrive comme une tempête
MY LIGHTNING'S FLASHING ACROSS THE SKY
Mon éclair étincelle à travers le ciel
YOU'RE ONLY YOUNG BUT YOU'RE GONNA DIE
Tu es encore jeune mais tu vas mourir *]


    La silhouette à la démarche mal assurée se rapproche de l'église. Le pas est un peu lourd. Le cheveu un peu défait. L'oeil, un peu fou. La porte épaisse de l'édifice est poussée, dedans, tout est calme. Quelques fidèles sont rassemblés, ils prient. Judicael, ivre, reste posté là. Au seuil. Ses yeux sont torves, balayant la nef. Le moment figé qui s'installe dénote-t-il de sa surprise de trouver des gens là où il pensait être seul? Les herbes qu'il a fumé tout au long de la matinée ont largement entamé sa vivacité d'esprit, pourtant... Pourtant. Les spectacle qui s'offre à lui amorce une décuve imminente. Recueillis au bout de l'allée... Deux mariés. Les secondes s'égrènent. Jusqu'à ce que...


- Tam tam tadaaaaaaaam..... Tam tam tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam...


Résonne dans l'église. Les fidèles se retournent, interdits.

Samael qui avait suivi son frère, et qui lui était moins éméché et toujours plus au fait des choses, s'engouffre dans l'église à sa suite. Un mariage dans un si petit village ne passait pas inaperçu... Il entre religieusement, portant un bouquet de chanvre, un rideau sur la tête.


- ... Ciel qu'il est beau


Judicael applaudit. Voilà. C'est là que tout débute. Judicael est défoncé. Le spectacle, le vrai, peut commencer. Théâtralement, le duo est entré en scène.


- HAEM HAEM... AU NOM DU SAIGNEUR... JE VOUS ARRETE!


Ils s'avancent, prédateurs, face à une assistance médusée. Judicael brandit son fléau d'armes, tout neuf. Samael plante son tranchoir sur l'autel.


- Nous sommes réunis ce jour... Pour vous jouer un mauvais tour.
- Il faut vérifier que la mariée soit vierge!


Judicael abat férocement le fléau vers le curé qui s'écarte vivement dans un cri de stupeur. Voilà. Nous y sommes. Il règne dans le lieu saint une ambiance de crainte et de tension. De peur.


- ... Et pour faire valoir donc... Notre droit de cuissage!
- De ce fait nous devons y enfiler un cierge.
- Faites place !


Dit-il en s'immisçant dans le groupe de fidèle qui ne l'a pas attendu pour éclater. Samael soulève la mariée et l'allonge sur l'autel, faisant fi de ses pauvres gesticulations. Les roux sont cme deux chiens fous dans un jeu de quille. Le diable s'est invité aux noces.


- Où sont les cierges?...ho!

Le plus fou des deux pose sa main sur ses braies, maintenant la mariée de l'autre. Il s'extasie.


- Le petit jésus épanoui et gonflé de beauté !


Adieu calme cérémonial... Adieu tendres épousailles. Le chaos gronde dans cette église aux murs qui résonnent et amplifient les cris. Cael s'élance et court après le marié qui tente de s'échapper, son fléau tournoyant dans les airs, il hurle, hystérique :


- C'est la quête! c'est la quête!


Il le rattrape le mari et l'assomme férocement contre un prie dieu.


- Vindiou! Qu'ils sont excités!

Le brigand lui fait les poches allègrement, en retire une alliance qu'il montre triomphant à son frère.

- ... Et généreux!

Samael farfouille sous les tissus.

- Alléluia mon frère!


Dit-il en s'enfonçant joyeusement en eaux troubles et arrachant un médaillon du cou de la pauvrette. L'autre regarde le curé qui s'est réfugié, tétanisé dans un angle de mur et s'approche de lui, le regard fou, un sourire carnassier étirant ses lippes aux relents d'alcool.


- Mon père, ne ratez pas la fête!


Il bondit sur lui, pauvre bedonnant plein de vin, lui tournant le visage vers Mael et sa muse en détresse. Vil, il susurre à son oreille:


- Regardez comme elle est divertissante...


Le fol, sa besogne terminé court joyeusement, les braies a moitié remontées, pinçant quelques petites fesses dans l'assemblée qui impuissante s'enfuit vers la sortie.


- Et l'on dit que les voies du seigneur sont impénétrables?!


Le roux glisse sa main vers son ceinturon et en retire sa dague, qu'il plante vicieusement entre les cotes du curé.


- Amen mon père! Mon frère... Ou tout ce qu'il vous plaira... pauvre fou..


Il le repousse avec dégout, pauvre masse grasse râlant dans un hoquet sanglant. Samael attrape une petite vieille retardataire et lui arrache ses breloques, la repoussant violemment.

- Foutredieu que ça pue un vieux!


Il prend un chandelle, s'approche de son frère. Sournois et ivre l'attire par le col, joignant ses lèvres aux siennes, laisse couler la cire d'un cierge sur le crane du clerc.



- Ce mariage doit avoir lieu!



    Ils sont odieux. Ils sont semblables. Ils sont intouchables. Deux ombres qui s'entrainent et s'incitent, deux êtres que tous craignent lorsqu'ils sont croisés dans une taverne calme. Et pour cause... Les frères ne comptent plus leurs méfaits. Et nous vous le rapportons tel que tout s'est vraiment ... Déroulé.




AC/DC Hells bells - l'ensemble du Rp est écrit à 4 mains.

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Viens jouer...
Samael.
I won't take no prisoners won't spare no lives
Je ne ferai aucun prisonniers ni n'épargnerai aucune vie
Nobody's putting up a fight
Personne n'est volontaire pour le combat
I got my bell, I'm gonna take you to Hell
Je prépare mes cloches, je vais t'envoyer en Enfer
I'm gonna get ya, satan get ya
Je t'aurai, Satan t'aura







Ho que oui avait approuvé Cael tout en courant derrière la mariée. Si on lui avait dit que ce jour-là serait unique et qu'elle s'en rappelerait toute sa vie, on ne lui avait point menti, bien que tout ne devait pas forcément se dérouler comme la pauvrette l'avait imaginé. Pour sûr, sa mère n'avait pas dû lui expliquer que le droit de cuissage allait être prélevé par un diable roux, ni que son jumeau la traînerait de la porte ou elle essayerait de fuir jusqu'à un banc, lui retirant sa robe et la déchirant de moitié.

Le cauchemar continua lorsque Maël, tout prompt à refiler un coup de main à son jumeau vint ramasser le voile. Il aimait ça le zig, le blanc c'est pur c'est beau.
Faisant fi des cris de la donzelle à deux doigts de tourner de l'oeil, Judicaël posa la robe sur son frère se gaussant réjoui


Quelle belle mariée fais tu mon frère
j'en ai les fesses qui font bravo


Samael. se débarrassa de ses fringues de tous les jours et se drapa dans le tissu de la robe comme un sénateur romain. Il avait de l'allure le roux, à sa façon mais ça en jetait.

Tandis que l'un s'atiffait émerveillé, l'autre rattrapa le marié, lâche fuyard qui finit au sol, un pied Caëlien lui écrasa la tête au sol, de toute façon, un peu plus laid ou pas, ça ne changerait en rien le cours de l'histoire. Ne perdant pas le nord, sous les yeux admiratifs de son frère, il arracha la chaîne en or du type et lui vola sa cape puis termina de le faire souffrir, le finissant à coups de pied.

Rien de plus normal et naturel chez les frères Von Frayner, Maël nullement troublé par la situation vint nouer amoureusement le voile dans la longue et flamboyante chevelure fraternelle, son tranchoir entre les dents. Par tous les diables, qu'est ce qu'il était beau. Voilà ce que son regard exprimait.


Bouges pas je t'ai arraché un cheveu

Horreur que d'imaginer l'un des deux, les cheveux mutilés, Samael s'appliqua à faire un joli nœud.
Judicaël enfin prêt, prit la main de son frère d'une délicatesse contrastant avec ce décor de désarroi et de chaos et tendit la bague à l'index.

Au nom du père, du frère et du saint d'esprit...
Nous voilà unis par les liens sacrés du mariage !


Son frère lui passa la bague, solennellement

Et maintenant.. place aux ripailles! Trouvons où le prélat planque son pain, son vin et ses nonnes!

Samael. cligna des yeux la bouche en cœur, c'est que le fou en aurait eu la larme à l’œil et répondit mielleusement

Je te prend moi Mael comme époux et te jure amour fidélité a te faire chier jusqu’à se que tu clamses dans un orgasme foudroyant"
Judicaël eu un rire fou, chancela et se rattrapa à la barre


Ameeeeeeeeeeeeeeeeeen


Samael, dans son rôle de chevalier servant enroulé de dentelle tenta de le soulever dans ses bras et se vautra lamentablement, son Autre assis sur son ventre

HoooWhOoOHUMPF
Ciel! mon mari ! Quel malheur si je bandais encore tu t'empalais !

Les deux rires fusèrent à l'unisson, deux cinglés en parfaite harmonie.

Quelle juste mort! Empalé avec la bénédiction divine
Jour de joie jour de joie jour de feteuh!


Ils sont effectivement odieux,semblables et intouchables. Leur force ? Ils la puisent aux côtés de leur Autre.
Vous qui contez les aventures de ces deux démons, vous qui effrayez vos enfants dissipés en leur parlant des deux roux, vous contribuez à les faire vivre en les faisant rentrer....
...dans la légende.





Hells bells ac/dc
écrit a 4 mains : Judicael et Samael

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Judicael.
Judicael se redresse, chancelle un peu, s'en va fouiller les moindres recoins de l'église, trouve de l'eau bénite qu'il balance allègrement au second roux

- Et je te baptise par dessus le marché. Quel jour glorieux! Alléluia mon frère!
- Hey là! tu frises mes cheveux! fot-en-cul... Cul béni!

Samael se lève d'un bond. C'est que le fol est plus agité qu'à l'accoutumée. Peut-être l'air des églises... Il défait ses braies et tel un chien, pisse dans le bénitier. Non loin, son acolyte éructe son vin et l'imite, mettant braies aux chevilles. Judicael lui montre son cul, ratant une marche au passage et se retenant à un napperon qui fait valser tout son contenu sur le sol. L'église est un carnage. Un champ de bataille. Un lieu de paix mis à ssac où ne résonnent plus que les chahuts des soudards.

- Putain ces marches!

Sans aucun état d'âme, Cael enjambe le curé qui au moins n'aura pas le désarroi d'assister à la triste scène. Son église étant devenue le théâtre d'une foire indicible.

- Gloire a tous les seiiiiiins, au plus haut des ciiiieuuuuux, pardonnez nous pauvres peeecheeeeurs, d'avoir pris moules morues et creveeeeettteeeees...


La voix du fol résonnait et se faisait écho, comme si cent Samael avaient décidé de pousser le choeur ... Infernal. Fléau sur l'épaule, le maraudeur ramasse divers objets. des bijoux, de l'encens. Tout ce qui peut se revendre. Il observe Samael gambader allégrement et s'arrêter devant le tronc de la quête. D'un geste vif, Cael se saisit de la mitre du clerc, en vue un jour ou l'autre de l'offrir. A son frère, sans doute.


- Mon petit coquelicot, mon épousé viens par là.

Obtempérant, il se radine, les bras chargés.

- Donne- moi le voile, on va le remplir avec les pièces.


Judicael observe lesdits écus, l'oeil brillant. La journée n'était assurément pas perdue. Il s'exécute, y laissant choir son précieux joujou à piques dans la foulée. Un fléau d'arme de belle taille dont il ne se séparait plus depuis qu'il avait découvert qu'il effrayait les passants. Se passant la langue sur les babines, et étirant au maximum de ses possibilités le réceptacle, il murmure:

- Donne tout chéri...

L'autre ricane, d'un de ces gloussement pervers et frénétique. Dehors, quelques enfants se sont rassemblés. Gamins des rues attirés par le grabuge, et les témoignages de ceux qui avaient pu sortir sans heurts des noces pourpres. Pour autant, aucun d'entre eux n'ose franchir le seuil du lieu saint. Se bousculant pour mettre à l'épreuve leur courage.

- Oui tend le bien bébé.


Dans un lent mouvement de balancier, Samael verse le contenu du tronc sur le voile. Les petites pièces roulant les unes contre les autres en son centre. Pour un peu piller les église rapporterait mieux que la brigande... Excités par l'appât du gain, abrutis par l'alcool, les frères y vont de leurs commentaires grivois.

-Il est tendu là, ho oui bien tendu, remplis le bien !
- Après plusieurs minutes de prière récitée a pleine bouche voila que le voile se tend!
- C'est un miracle!


Et comme une feuille morte, le cadet tombe en arrière, les écus se répandant au sol.

- Merde Cael! tu en as mis partout! Je t'avais pourtant appris à te retenir!
- Ho foutre... J'ai trop forcé sur la gnôle j'crois bien...

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Viens jouer...
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