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[RP] Cette chienne entre toi et moi

Samael.
End of passion play, crumbling away
I'm your source of self-destruction
Veins that pump with fear, sucking darkest clear
Leading on your deaths construction

Fin du mystère, de la passion qui s'effrite
Je suis source d'autodestruction
Veines qui pompent la peur, aspirant l'esprit sombre
Dirigeant la construction de ta mort







Judicael et Samael
Des jumeaux.
Deux frères issus d'un même oeuf, miroir reflétant l'autre.
Pas tout à fait deux, pas un seul non plus, couple maudit et indéniable, jusqu'à ce que la mort les sépare.

Sauf que depuis quelque temps, une invitée se tapait l'incruste et s'imisciait entre les jumeaux.
La garce pompait tout, la chienne ravageait tout.
Pernicieuse à fond, sournoise et destructive, Samael la haïssait de toute son âme, de toutes ses tripes.

Il l'avait surnommé l'autre, l'employait au féminin et la comparait à une femme dangereuse et meurtrière.
Et cette putain n'avait rien à voir avec le beau sexe. Elle s'incrustait en mydriase dans les yeux de Cael. Elle l'arrachait à lui et volait sa raison, lui faisant miroiter un paradis futile que Mael devinait sur le sourire niais et évasif qu'abordait son jumeau lorsqu'il était avec elle.
Elle lui dérobait aussi sa dignité, lorsqu'au matin toutes les chimères avaient disparues et que Judicael se trainait comme une âme en peine, frissonnant et transpirant, le corps cassé en deux par des douleurs endormies qui refaisaient surface, les entrailles se vidant sur le plancher de leur piaule.


Nous ne sommes plus deux, mais trois avait-il dit à son frère, essayant de le raisonner. Mais comme à chaque fois, l'autre roux banalisait la situation et balayait l'air d'un geste de la main.

Jusqu'à ce fameux soir ou il avait promis.


Je n'irai plus à l'Opium.
Y a intéret ou je te frappe la croupe jusqu'à ce que tu ne puisses plus t'asseoir. Et tu ne pourras non plus pas baiser, imagine si une donzelle verrait les marques.


Ils en avaient ri ensemble, chacun pour ses motifs, Samael déglutissant amèrement, pensant que dans cet état-là, son Double devait bien être incapable de soulager une fille.

Mais Mael, le fou des deux avait la particularité de ne jamais jeter des paroles en l'air et malheureusement tenait toujours jusqu'au bout chaque menace proférée.

C'est pourquoi que lorsque plus tard, il s'aperçut de l'absence de son frère, il vint tout naturellement se présenter au portail du lieu maudit.
Il y débarqua, les mains dans les poches, se fondant parmi les habitués.
Il observait, cherchait envahi par cette atmosphère étrange et lourde. Adossé à une colonne, il montrait l'image d'un jeune homme calme, à la longue chevelure rousse. Il aurait pu passer pour un consommateur, pour un courtisan ou quelqu'un qui attend quelque chose.
Et patiemment, c'est ce qu'il faisait. Il attendait, vigileant.





Taste me you will see, more is all you need
You're dedicated to how I'm killing you
Come crawling faster obey your master
Your life burns faster
Master of puppets, i'm pulling your strings
Twisting your mind and smashing your dreams
Blinded by me, you can't see a thing
Just call my name, 'cause I'll hear you scream

Goûte moi tu verras, tu as besoin de plus
Tu es dévoué à la façon dont je te tue
Viens en rampant plus vite, obéis à ton maître
Ta vie se consumera plus vite
Maître des marionnettes, je tire tes ficelles
Torturant ton esprit et anéantissant tes rêves
Aveuglé par moi, tu ne peux rien voir
Prononce simplement mon nom car j'entendrai tes hurlements



_________________

le Renard
Judicael.
Avait-il un problème?

Non, pas de problème. Samael était d'un naturel inquiet, parfois angoissé. Les histoires qu'il répétait pour le persuader que celle qui s'immisçait entre eux était diabolique semblaient ricocher dans le néant . Balayées par un souffle de fumée. Des deux, Cael était le plus posé. Mais son attitude calme n'était qu'un blindage à la violence qu'il abritait.

Dimanche matin. Jour du seigneur. Le roux a un bourdon dans la tête qui lui secoue les tympans. Des compas dans la perception, des spasmes dans l'abdomen. N'avait-il pourtant pas réussi à se persuader que tout cela avait été scellé, fermé à clef, double tour en grande roue? Oui. Cael pensait encore qu'un peu de bonne volonté et de serments jetés pour apaiser pouvaient s'interposer entre lui et elle. Le bois du plancher craque lui fait grincer des dents. Comme des cris de nouveaux nés qui abasourdissent le silence. Ça vibre, partout.


Cael se tenait là devant les marches, prêt à pénétrer le pas de la porte. Mais laquelle choisir ? Fi des tergiversations, vous n'imaginez pas bien ce que cela fait, de se retrouver happé dans les fleurs des restes douloureux un dimanche matin, jour du seigneur. Ça rouille l'âme et abat le corps. Ce corps qui ne réclame qu'une chose, être transformé en paraplégique, pour une flopée de rêves qui se feront attendre. Descendre les escaliers est un premier pas vers la chute.


Sans penser aux promesses, Cael vagabonde en détresse jusqu'à L'O. La sueur perle sur son visage, il repense à cette sensation, au besoin de la ressentir. Il explose sa jeunesse dans un râle bileux en route. Qu'ont-ils tous à le regarder, ces chiens errants. Il n'est pas comme eux. Il le sent dans ses tripes. Il le sent dans sa haine aussi soudaine que momentanée. Il n'en peux plus, pleure, se met à déprimer. Quel sidérale sensation de vide, sa dose n'est pas loin et pourtant il sent qu'il ne peut pas l'atteindre. Un cri bref, le silence hurle. Il entend les pulsations délicates de son coeur étouffé dans le fond de son esgourde. Il se gratte. Il devient fou. Aussi fou que Samael, ce fou qui ne comprend rien et qui a tout compris. Comment a-t-il pu en arriver là, que peut-il faire pour retrouver l'apaisement?

Poussant les portes de la fumerie, il pense se noyer dans la normalité. Il est perdu. Tenaillé par le besoin. Il se vautre dans une alcôve, parce qu'il peut repousser tous ces ennuis à demain. Demain, c'est loin. Demain verrait encore le jour se lever. Les autres ne comprendraient pas. Il vit une véritable expérience, lui, quasiment érotique avec la drogue, collée à sa bouche sensuellement, ils entrent en symbiose dans une danse de fumée. C'est quand l'état revient qu'il se sent vivre. Comme si son coeur se réveillait pour la seconde fois de la journée, et tout semble durer une fraction de seconde.

Pipe aux lèvres, il se voit planer et sourire. Son esprit devient infiniment fertile. Productif. Il est vivant. Il est également un cerf, puis un rapace. Il est artiste. La bougie qui le veille, lui et les quelques autres qui partagent la petite pièce est devenue une femme. L'espace d'un instant, il oublie qu'il y a plus d'inconvénients à vivre que de points positifs. Il oublie tout ce qu'il a compris depuis des années déjà. Que le seul vrai amour de l'homme est le pouvoir. Que le pouvoir lui, il le méprise autant qu'il le recherche. Etendu sur son radeau immobile, Cael invoque en silence des flots d'émotions à volonté, et soudain... Il sait juste que dans cette vie, ses bonheurs sont inaccessibles.

Peut-être qu'il y a un problème.

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