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[RP] Travaux #1 : apprendre à être raffiné.

Archibald_ravier
Le voilà donc à Paris, lui, le pécore de base. Et avec une mission, pas pour glandouiller ou mendier dans un coin. Non madame, il faisait à présent partie d'une escorte princière, et si être loin de sa belle Isaure lui arrachait le cœur - comme c'est meugnon ! - il n'en demeurait pas moins ébloui par la démesure de la capitale. Et dégoûté par son odeur.
C'est donc assez content de sa destination du jour qu'il errait dans le quartier des Galeries Laffayotte, le nez en l'air. Entrer chez un parfumeur de renom, ça allait soulager son pauvre petit nez au moins un moment.
Il retardait le moment d'entrer, pourtant.
C'était qu'il était mal à l'aise. Il était passé devant la vitrine, et avait vu les prix affichés. Et même avec toutes les lacunes en lecture qu'il avait encore, il avait bien vu que tout avait au bas mot trois chiffres. Donc c'était très cher.
Oh, pas pour son altesse, forcément. Mais pour lui, ça oui, et il craignait un peu de se faire refouler à l'entrée, avec ses vêtements certes propres et bien coupés, mais élimés. Il n'avait pas l'allure des gens de la haute qui vont se faire parfumer le croupion à Paris, lui.
Mais enfin, la lourde bourse que Madeleine lui avait remise à l'hôtel de La Trémouille devrait suffire à convaincre quiconque de ses capacités d'achat.
Et puis s'il restait trop longtemps à tourner dehors, il finirait par se la faire tirer, sa bourse, alors il prit finalement son courage à deux mains et poussa la porte.
Et resta comme deux ronds de flan devant les splendeurs étalées sous ses yeux, et sous son nez.


Euh... Bonjour ?

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Ambre_m
    Nez plongé sur le lourd grimoire ou elle déposait l’ensemble des créations, plume émettant ce petit grincement particulier de la griffure, elle avait simplement relevée la tête pour accueillir en un sourire chaleureux le nouveau client se présentant à elle.

    Laisser le regard envelopper le présent sans aucun jugement, un regard doux et bienveillant qui se faisait une première impression sur la future demande, un cadeau pour une femme ou simplement une essence pour sa propre personne ? Telle était la seule question qui venait à l’esprit Ambresque.

    - Bonjour, bienvenu à la Lyre, je suis Ambre propriétaire et créatrice des lieux que puis-je faire pour vous ?

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Archibald_ravier
Bonjour m'dame. Je viens euh...

Il regarde, partout autour de lui. Le luxe ruisselle, le luxe embaume, le luxe met du baume sur son petit cœur.
Inquiet, il palpe ses poches, divers endroits secret. Les écus sont toujours là.
Allez, Archi, fais pas ton timide.

Il inspira un grand coup, finit de regarder autour de lui, et expira lentement. Voilà. Il était acclimaté aux lieux.


On m'a lancé un défi, m'dame. je dois composer un parfum pour la vassale de la personne que je sers. Un parfum unique. On m'a dit de venir vous trouver, parce que vous êtes la meilleure.


Un peu de flatterie en passant, ça n'a jamais tué personne.

Vous faites des compositions de c'genre ?
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Ambre_m
    Paumes en contact avec le bois précieux du comptoir et regard toujours arrimé à celui du présent, l’écoute était attentive quant à la future demande, hochement presque imperceptible du minois retenant principalement le défi qui avait été lancé.

    - Je pense que je peux vous aider dans votre défi, si vous connaissez la personne destinataire du parfum nous obtiendrons quelque chose.

    Glissant sur le côté elle prit la direction du salon plus confortable pour de futures créations, l’invitant d’un geste de la main à la suivre, elle laissa son pas la guider à l’endroit même ou toutes les créations uniques avaient vues le jour.

    - Je ne sais si je suis la meilleure cela dit mais je mets tout mon savoir et mon cœur de créatrice dans mes créations afin d’accéder à chaque demande.

    Laissant la main toujours en guide elle proposa l’un des fauteuils confortables.

    - Alors à vous de me guider un temps soit peu pour cela, donc je vais vous poser quelques questions, qui est la personne que vous servez ? Sa vassale ? Et également le caractère de celle-ci, ce qui lui plait et lui déplait ? Les essences qu’elle affectionne.

    Jeter l’ensemble des informations lui permettrait de recueillir rapidement l’attendu du parfum mais également de satisfaire sa curiosité sur les personnes se cachant derrière le défi lancé.

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Archibald_ravier
Mal à l'aise, impressionné, empoté, et finalement prenant sur lui pour ne pas avoir trop l'air d'un paysan mal dégrossi, il suivit la dame, regardant tout autour de lui avec des étoiles dans les yeux.
Pour une première incursion dans le monde du luxe, c'était une chouette première incursion !
Il s'installa avec ravissement dans un des fauteuils désignés et sourit à son interlocutrice, essayant d'avoir l'air absolument blasé par ce luxe qui l'environnait, alors qu'il était grisé par les odeurs délicates qui faisaient fuir les remugles de Paris.


Je sers son Altesse Madeleine de Firenze. Une jeune femme rousse. Elle est assez souvent d'bonne humeur, elle a un ptit nourrisson qu'elle aime beaucoup j'crois, et un mari qu'elle apprécie.


Il marqua une pause, le temps de chasser l'image d'Isaure qui s'imposait un peu trop.

Sa vassale, c'est Isaure Beaumont. Elle est un peu plus âgée que la princesse, dans les dix ans de plus - la princesse est vraiment très jeune, plus que moi pis moi j'ai vingt ans - elle est brune et elle a les yeux bleus. Bleu comme la couleur du ciel à la tombée d'la nuit, en été, v'voyez ?

Des yeux tour à tour polaires et infernaux, glacés et torrides.
Non. Éviter de dire ça. Non non non.


Elle aime se parfumer. Souvent avec du jasmin, parfois avec un petit peu de rose en plus du jasmin. Et elle a un caractère euh...

Il haussa les épaules, perplexe.


Bien... euh... disons qu'elle s'laisse pas marcher sur les pieds !

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Ambre_m
    Place fut prise face à son interlocuteur, laisser le regard détailler ceux de son interlocuteur, chercher dans le reflet de l’âme les réponses plus précises que dans les mots avant de se détourner sur le calepin pour y déposer un mot « caractère », hochant lentement la tête devant ce mot si vaste et qui pouvait se marier à tant d’effluves différentes.

    - Caractère bien trempé … Mot suivi d’un silence alors qu’à nouveau le regard naturellement doux de l’Ambre se relève pour venir s’accrocher à ceux du présent. Je vais devoir avoir plus d’informations pour pouvoir faire naitre une essence, un caractère bien trempé peut offrir une palette de senteurs immenses.

    Quittant le confort de son fauteuil elle délaissa le calepin sur l’accoudoir, pour se diriger vers une petite commode ou reposait carafe et calices, débouchant avec soin le bouchon de verre protecteur elle huma un instant l’arôme fruité du doré avant de faire le service et de déposer sur la table un calice chacun.

    - J’ai la sensation qu’un sentiment fort vous unit à elle, je peux me tromper en disant que cette personne vous trouble un temps soit peu.

    Glissant la finesse de ses doigts sur le pied du verre elle le porta à ses gourmandes, réfléchissant à comment poursuivre sans mettre mal à l’aise.

    - Vous savez pour puiser le meilleur d’un parfum il faut parler de la personne avec son cœur, il faut aussi se dire qu’ici les murs n’ont aucunes oreilles et je suis aussi muette qu’une tombe, alors laissez libre à votre cœur de me dire qui elle est, son tempérament, laissez votre émotion intérieure me parler d’elle avec simplicité et sincérité.

    Tentée l’approche de la confiance et de l’ouverture à la confidence, ici était son Royaume mais également le temple des secrets, gardant les doigts en étau autour de son verre elle se fit patience de la suite de l’entretien.

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Archibald_ravier
Euh...

Voilà, ça résumait bien les pensées du brun.
Niveau description, il avait fait son maximum, et on lui disait que ça ne suffisait pas. Il fallait décrire plus, chercher encore. Mais quoi ? Mystère.


Euh... Oui, elle me trouble. Enfin non, d'ailleurs, mais j'l'aime quoi.

Voilà. Dans la vie, pour Archibald, tout est simple. Enfin, il essaie de voir au plus simple le plus souvent. DOnc non, Isaure ne le trouble pas, pas du tout. Elle lui casse les pieds, elle l'emmerde, et elle le désire, il en est certain. Mais elle ne le trouble pas. Plus, plus vraiment. C'est beaucoup plus simple que du trouble et de la passion.
Son émotion intérieure ? Mais quel est le... qu'est-ce que c'est ?


Beh... C'est c'que j'fais m'dame, parler avec mon coeur hein. J'vous ai dit, elle est elle, elle est brune avec les yeux bleus, elle m'engueule tout le temps. Elle aime l'odeur de la rose et du jasmin, mais moi j'trouve que la rose c'est un peu trop capiteux pour elle. J'lui ai pas dit parce qu'elle m'arrach'rait les yeux pis j'en ai besoin pour la regarder.

C'est qu'il avait eu le temps d'y réfléchir au parfum, sur le trajet depuis Limoges. Même en n'y connaissant rien, il savait se servir de son nez. D'ailleurs aux bains il avait troqué le savon à la lavande pour un plus viril au cèdre et au citron, et tous ceux qui avaient à le sentir de près s'en portaient bien mieux.

Ou alors un tout ptit peu ?

Il réfléchit un instant.

En tous cas il lui faudra du jasmin, sinon elle sentira plus pareil et ça me dérangera. Elle se parfume juste là, v'voyez ?

Il pointa les lobe des ses propres oreilles, là où il aimait tellement fourrer le nez quand il la tenait contre lui, autant pour la peau douce que pour les fragrances délicates.

J'aurais l'droit d'demander sa main à son suzr'ain si je suis anobli, et son Altesse Madeleine m'anoblira si j'accomplis pour elle douze travaux. L'parfum, c'est l'premier.


Autant vous dire qu'il a la pression, l'Archi.

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Ambre_m
    L’Ambrée resta un instant contemplative, le sourire toujours sur les lippes, hochant doucement la tête avant de reporter son attention sur son calepin, y ajoutant quelques notes supplémentaires, soulignant le principal avant de quitter le confort du fauteuil pour s’approcher de ses armoires qu’elle ouvrit dévoilant l’ensemble des essences.

    Conservant le silence créatif un doigt posé sur les charnues, elle laissait ses affutés balayer les noms, cette création lui imposait de puiser loin dans son imaginaire pour en faire ressortir le meilleur qu’il soit en terme de senteurs.

    Laissant les doigts filer sur les carafes précieuses avant de les arrêter pour se saisir d’un premier flacon puis d’un second les déposant sur une petite tablette, ôtant le bouchon de verre les odeurs s’échappent offrant un souffle d’énergie dans l’esprit créateur.

    - Pour cette création je vais jouer sur son caractère mais également le fait qu’elle soit avant tout une femme avec de l’élégance. Pour la note de tête je reprends votre désir de l’Absolue Jasmin, odeur fleurie, très douce et sucrée que je marie à la bergamote pour venir donner un côté épicé rappelant son caractère affirmé.

    Prélevant à chacun des flacons une goutte qu’elle vint déposer sur un morceau de parchemin vierge elle les aligna sur un plateau d’argent, puis reportant son attention sur les essences elle en sélectionna deux autres.

    - Pour la note de cœur je porterais mon choix sur de la Palma rosa, cette note est florale mais elle rappelle légèrement celle de la rose sans être lourde et capiteuse, beaucoup plus fraiche, je la marie avec de la Marjolaine pour la touche épicée et ne pas faire de ce parfum quelque chose de trop sucré, trop doux et que l’on en omet son côté affirmé.

    Reprenant à nouveau les mêmes gestes pour déposer les gouttes nécessaires avant de ranger les quatre premiers flacons, se laissant le temps de réfléchir à la conclusion du parfum.


    - Pour le fond j’opterais pour de l’Ylang-Ylang un rappel à cette odeur jasminée qui vous tient à cœur et qui je pense fait partie de son empreinte olfactive et je conclue sur de la cannelle pour toujours faire rappel à l’épicé.


    Conclure le parfum sur le prélèvement des deux dernières essences avant de venir déposer le plateau sur la petite table, offrant ainsi à son interlocuteur de découvrir l’ensemble.

    - Ce parfum joue vraiment sur le côté florale, sucré mais toujours réhaussé par une note épicée, un subtil mélange rappelant la femme qu’elle est, la beauté dont elle doit être habitée mais également son caractère affirmé.

    Venant reprendre sa place sur le fauteuil confortable se saisissant de son calepin elle aligna les notes des essences choisies, quelques chiffres s’ajoutant à l’ensemble.

    - En terme de prix nous sommes pour l’essence, hors main d’œuvre et contenant sur 1130 Écus. Il faudrait également un nom pour cette création.


    Conclure sa part de l’entretien sur le tarif de l’essence, se faisant silencieuse laissant désormais la parole à son interlocuteur.

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Archibald_ravier
Intrigué, il la regarda faire. Aligner ses petits flacons, déposer des gouttes sur un bout de parchemin, humer, toucher, ranger, noter. Ça avait l'air simple et complexe à la fois.
Il hocha machinalement la tête quand elle décrivait les senteurs. A part jasmin, marjolaine et cannelle, il ne connaissait aucune des odeurs décrites. Mais il savait instinctivement que la cannelle plairait à la flamboyante rousse qui serait, peut être, un jour, sa suzeraine.

Lorsque le plateau fut devant lui, il saisit le fragment de vélin et le huma, lentement, les yeux fermés, imaginant ce que ça donnerait s'il reniflait ça dans le cou d'Isaure.
Oh.
Oh !
Rouvrir les yeux avant une catastrophe.

Un sourire pour masquer son trouble.


C'est... C'est parfait. Et pour le prix j'crois bien que j'ai un crédit illimité, donc ça s'ra pas un souci. Quant au nom...

Il réfléchit un instant.

Euh... Bleu de nuit ? Ruban bleu ?


Il énonçait tout ce qui lui passait par la tête à l'évocation d'Isaure.

Nuit d'été ? Ruban de nuit ? Non, je suis nul je crois, j'vous laisse trouver un nom. Combien d'temps il vous faudra pour la réalisation ?
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Ambre_m
    Saisir quelques notes rapides des premières émotions ressenties, noter les noms possible pour l’essence avant que la question ne lui soit posée du comment elle nommerait cette dernière, relevant les yeux pour venir porter les affutés sur son interlocuteur, un silence de réflexion se faisant.

    - Je songe que l’on peut retenir le Bleu de nuit, il vient de vous et je pense que cela vous parle vraiment ou tout du moins cela à un sens.

    Se relevant de son fauteuil elle se dirigea à l’opposé de l’armoire à essences pour ouvrir celle des contenant vierge de parfum.

    - Pour le délai il faut compter trois jours pour la création, j’informe toujours de la disponibilité par un courrier et la remise s’effectue contre échange de totalité de la somme, mais avant de vous laisser partir j’ai besoin d’un dernier élément pour conclure la création, le choix du contenant.

    Laissant son regard dériver sur l’ensemble des flacons, elle porta son choix sur deux à la nuance de bleu, les saisissant avec précaution elle vint les déposer devant son interlocuteur.


    - J’ai ce premier d’un bleu profond comme l’azur il donne l’impression d’un cœur niché dans son écrin un très bel ouvrage au prix de 350 écus et le second est plus dans la pureté jouant sur une nuance d’un bleu presque limpide, révélant vraiment toutes ces nuances en se jouant de la lumière et son prix est à 250 écus.


    Se reculant d’un pas elle le laissa apprécier les deux proposés, se faisant muette dans l’attente d’une réponse quand au choix du flacon.

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Archibald_ravier
Ben...

Il fronça le nez devant les flacons. Aucun des deux ne lui semblait convenir, c'était trop... ou bien pas assez...
Il ne savait dire.
Alors il les manipula longuement, les ouvrant, les refermant, les tournant entre ses mains pour les regarder sous tous les angles.


J'aime mieux la forme du second, mais le bleu du premier est presque exactement d'la bonne couleur. Alors j'vais prendre le premier, tant pis pour la forme. La couleur importe plus.

Il étira un sourire.

J'peux vous laisser un acompte ? Parce que je trimballe pas mal d'écus sur moi et à mon avis ils seront mieux dans votre coffre bien fermé que dans mes poches.

Il était déjà debout, à fouiller dans ses poches, prêt à partir, pressé de s'en aller.. pour laisser la dame travailler et finir son parfum au plus vite. Pressé, en fait, de voler vers Limoges avec son précieux en poche, pour voir s'il avait réussi l'épreuve.
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Ambre_m
    Un instant elle était restée indécise, mains venant se croiser devant-elle alors que le regard suivait les gestes impatients de son interlocuteur, petit sourire naissant sur le carmin de ses lèvres, elle n’avait jamais connu pareille situation au sein de la Lyre mais cet endroit était ainsi une surprise à chaque rencontre. S’avançant vers la petite console elle sortie une clé de son décolleté venant déverrouiller une petite porte.

    - Vous pouvez déposer les écus à cet endroit, ils seront en sécurité. Pour ce qui est de l’écrin je vous enverrai si vous le souhaitez par missive quelques ébauches d’autres flacons pour voir si nous pouvons trouver un modèle comme le second mais d’un bleu plus soutenu.

    Se reculer pour laisser la place libre afin qu’il vienne déposer la bourse, elle savait qu’elle ne devait pas insister plus, le projet semblait tenir à cœur du jeune Sire et elle pouvait aisément comprendre qu’un enjeu du cœur valait bien un peu d’impatience.

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Archibald_ravier
Merci m'dame !

Soulagé, il se délesta donc de ces cinq cent écus dans les coffres.

N'vous en faites pas pour le flacon, celui qu'vous m'avez montré est parfait. L'bleu a vraiment, vraiment la bonne couleur. Alors on garde çui là !

Il sourit, ravi, comme un gosse.
S'inclina, un peu cérémonieusement, vraiment maladroitement. Se retenant de trépigner d'impatience.


Alors j'attends d'vos nouvelles, m'dame ! A très vite. J'séjourne à Paris, je suis à l'hôtel de La Trémouille, je sers son Altesse Madeleine !
A bientôt !


Et, sur un dernier sourire, il tourna les talons, sans plus de cérémonie. Trop pressé, trop occupé à calculer les heures qui le séparaient de l'acquisition finale de son présent, son précieux, le fruit de sa première épreuve !
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Ambre_m
    Quelques jours d’écoulés ou l’Ambrée avait pu mettre en œuvre la création, échine courbée sur les dernières touches à apporter à la demande avant d’apposer sa signature signifiant la finalité de son travail, il ne restait plus qu’à faire parvenir la note que l’ensemble était prêt ce qu’elle s’affaira à transcrire sur un vélin vierge.




    A Paris,
    Le 1 Décembre de l’An 1465,

    Messire Archibald,

    Je tenais à vous informer de la disponibilité de votre commande qui n’attend plus que vous et de rejoindre la destinataire.

    Bien à vous.



    Créatrice de la Lyre d’Eurydice.




    Juste une ligne bien suffisante pour porter l’information, roulant le vélin avec soin y déposant le cachet siglé des initiales de la Lyre elle le déposa dans la petite corbeille de son bureau pour que son coursier puisse la faire parvenir rapidement.

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Archibald_ravier
Et le 2 décembre, il se présenta donc, titulaire d'une bourse d'écus plus que conséquente, afin de régler le solde de son "petit" achat.
Lui même croulait sous le poids de la responsabilité.

Il poussa la porte et s'avança.


Bonjour ! Je viens pour récupérer la création de parfum pour son altesse Madeleine de Firenze !

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