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[RP] Un secret trop secret c'est t'honteux.

Sorianne
Alors là par contre c'est d'importance capitale, et So le comprend bien, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle n'a que peu hésité lorsque la blonde lui a demandé tout ceci.
Debout dans la salle du tribunal, la noiraude conserve ses feuilles contre elle, bras croisés sur la poitrine, et regarde droit devant elle, le menton haut. Ca va être dramaturgie et dramaturgique, et elle compte bien se donner à fond dans le rôle. Elle espère juste que c'est vraiment pour de faux, parce que sinon elle s'en voudra sûrement... Un peu... Enfin pour le coup elle a décidé de s'amuser un peu, c'est drôle de faire peur alors elle peut se lâcher.


*clingcligcling*

Ah voilà l'accusé, cela va être à elle. So attend un peu... Attend... C'est parti.

Dames, Sires!
Voici le procès de la HONTE.

Ce jour, le Sire Soren est amené auprès de nous, entravé, fers aux pieds pour la pire des accusations pouvant exister au monde.
A tel point que nous n'avons aucun texte sur lequel nous appuyer, c'est dire l'ignominie commise ici! Personne n'y a jamais songé avant qu'il ne s'y colle! Honte. Honte à lui.

Ce jour donc!
Nous débutons un procès qui restera dans notre Histoire comme le plus ignoble, le plus VIL jamais vu.

Cet HOMME!
Dames, Sires, cet homme!
A abandonné sa Chef!
Il a abandonné un Poney Rose!
Blond!

Comment peut-on abandonner une femme si plantureuse que la blonde Orkaange de Bors?!
Comment un homme peut donc lever le nez de ce décolleté si généreux et aller voir à l'autre bout du Royaume?!

L'abandon est un crime d'une telle importance, que même la pire des sentences serait trop douce en comparaison des dommages commis!
Alors imaginez l'abandon d'un Poney Rose!
Déjà que leur nom est dévié et faussé!


Et la brune, qui bien sûr n'est qu'à demi sérieuse... Quoi que... Marche un instant, observe l'accusé... Et reprend avec calme, finie la véhémence.

Dames... Sires...

Le crime suprême de cet homme...
Abjecte au possible...
Celui qui l'enverra droit en Enfer Lunaire, en compagnie de Bélial...
Celui qui est le plus triste aussi...

Cet homme, Dames, Sires... Poneys...
Cet homme... Il....


Oh comme c'est dur... Si dur... Elle fait mine d'essuyer une larme roulant sur sa joue et de renifler doucement.


Cet homme détient un secret qu'il se refuse à révéler.
CET HOMME REFUSE DE DEVOILER LE SECRET DU BREUSHINGUE!!

...


Du coup elle se tourne vers Raymond.

La peine capitale est requise, précédée de la roue et du supplice de la chèvre.
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Oué mais les poneys sentent bon
Raymond_de_petrus
Raymond facepalmait grave en écoutant le procureur faire l'acte d'accusation. Il allait falloir être inventif.
Il eut un regard blasé pour Sorianne qui se prenait pour une actrice et tentait d'utiliser son aura de "petite chose fragile" pour émouvoir le public.


Merci Procureur pour ces talents d'acteur que j'ignorais, il faudra d'ailleurs que je vous interroge en privé à ce sujet après ce procès.

La parole est à la défense.
Vous pouvez vous faire assister d'un avocat si vous le souhaitez, auprès de l'Ordre des Dragons, pour vos interventions.


Bawé, le procureur avait un peu oublié de le préciser.
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Eudoxie_
"Aberration : Accès de folie, égarement, grave erreur de jugement"

Procès ? Danois ? Furax....

Périgord, heureuses retrouvailles avec le comté d'adoption de son danois, d'adoption uhm oui, était-ce vraiment le terme approprié à dire vrai... de détention pour l'heure en tout cas, et ça... ça....
Tout occupé au jeu du "tire-moi la langue que je ne te la montre pas" la béarnaise avait vu milice et autres joyeusetés judiciaires venir lui arracher son grand blond sans autre précision que.

Z'êtes mis en procès pour trouble à l'ordre public, faut venir au tribunal

Sérieusement ??? Trouble de quoi ??? Nom de dieu !!!! Le temps de sauter dans ses bottes et d'enfiler une laine sur ses épaules, la petite brune suivit de près les deux hommes qui encadraient sa moitié, parce que bah ouais le tribunal elle savait pas où c'était.
Ridicule, ces deux là avaient l'air ridicule, pauvres nains de chaque coté du géant scandinave, mais de quoi pouvait-on bien accuser Soren... d'avoir quitté son poste de prévôt prématurément ? Alors ça non deux mois, deux foutus mois qu'elle avait poireauté en PA pour qu'il achève son mandat alors non.

Dernier regard échangé, Eudoxie entra dans l'édifice pour aller prendre place dans l'assemblée présente, reconnaissant avec étonnement le couple Pétrus, sourcils se fronçant en découvrant les fers aux pieds de "l'accusé", mâchoire crispée et dents grinçantes, les poings serrés à s'en blanchir les phalanges.
Sans rien dire, la bestiole écouta la plaidoirie de Sorianne qui représentait donc l'accusation, le nom de la comtesse sectaire trouvant chemin jusqu'aux oreilles de l'inénarrable, la consternation se lisant sur le visage d'Eud à la raison de ce procès.

Non mais c'est une blague....

La pensée resta pour elle, mais le soupir accompagné d'un grognement fut quand à lui tout aussi explicite que le regard noir dont les billes roulèrent pour s'élever vers le ciel.
Ne rien dire et se taire, mais à cet instant, elle savait que tout ceci beaucoup le regretterait, ça c'était assuré, et pour sure la gentille Eudoxie était déjà loin, partie à l'énoncé de la sentence demandée.

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Anefleur03
Une amie avait prévenu Ane, qu'un certain Soren était jugé au tribunal. Sa première réaction avait été d'éclater de rire. Sa deuxième… Elle s'était précipitée pour voir ça !

C'est pourquoi, vêtue comme à son habitude de son uniforme rose pailleté, Ane s'était faufilée dans la foule de curieux, venue assister au procès. S'asseyant au premier rang et au bout d'un banc, elle sortit un sac de chouquettes roses à la bière de Ste Illinda, et se mit à les déguster en regardant le spectacle.

Que pouvait-on bien reprocher à son ancien chef ?

Ecoutant le discours de Sorianne attentivement, elle fit des yeux rond en comprenant le motif de ce procès. Elle se mit à rire doucement. C'est vrai qu'il était quand même LA référence en matière de Breushingue !

Mangeant des chouquettes, elle était captivée par la scène et écoutait la suite en souriant. Elle était très amusée par tout cela...

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Soren


Humeur taquine, sourire aux lèvres, langue coquine, retenue en grève…Oui, il y avait des jours où lorsque l’on est un récent enrubannée, on n’a pas envie de grand chose d’autre que de trainer à « la Nouvelle Pétrocorienne » en compagnie de sa blonde préférée. Enfin blonde…En l’occurence ladite blonde était brune et taquine. Oui et pas qu’un peu. Vous mesdames, vous qui n’avez encore jamais rencontré de danois, peut-être avez-vous l’excuse de ne point savoir mais elle non. Elle, elle s’appelait Eudoxie Castera et avait pris depuis peu le nom de Eudoxie Castera Eriksen. Non, non, les conventionnels au fond de la salle, oubliez le mariage et les familles nombreuses. Point de mariage ici, mais plutôt un enrubannement du côté de Arles en Provence, dans un sanctuaire gitan. Sacrilège pour un aristotélicien dont la mère dirige le couvent des cordeliers sur l’île de Sarlat? Chuut…Ne réveillez pas le dragon qui dort s’il vous plait.

Reprenons donc si vous le voulez bien. Pour ceux et surtout pour celles qui m’ont déjà côtoyé en taverne, lorsqu’une jolie dame me tire la langue, le géant blond que je suis a toujours la même réplique : « Au Danemark, lorsqu’une dame a envie d’être embrassée, elle tire la langue à celui qui occupe ses pensées ». Eudoxie en était pleinement consciente et dans mon esprit, cela ne signifiait qu’une chose : Mon bonhomme, manifestement tu ne peux refuser une telle invitation. La suite? Un échange indécent de baisers, de lèvres mordillées, de corps qui se cherchent, la menace de l’application d’une justice danoise basée sur le bandeau et les mains ligotées pour faire appliquer le verdict face à un tel « méfait ». Je venais à peine de coincer le corps de l’impétrante entre le mien et le mur du fond, d’avoir levé les bras de la béarnaise que trois grands coups à la porte furent frappés . Oh mais qui voilà de si bon matin?* La porte céda, ses gonds tordus sous l’assaut peu délicat d’envahisseurs et autres empêcheurs d’embrasser en rond.


- Z’êtes mis en procès pour trouble à l'ordre public, faut venir au tribunal

Poissac?!?!?!? For fanden! Mais c’est Poissac? Qu’est-ce qu’il fait là dans notre chambre lui? En uniforme de la maréchaussée du Périgord-Angoumois en plus? J’ai à peine le temps de me détacher de l’orthézienne que me voilà et pieds et poings liés pour une raison qui manifestement n’a rien de charnel. Poissac, qui ne sait pas lire, me tend à trois pouces des prunelles l’avis de convocation du tribunal du comté.

Citation:


    Du tribunal du Comté
    Objet Avis de plainte déposée à votre encontre

    Par la présente, les autorités de police du Comté vous signifient votre mise en accusation.
    Il vous est reproché notamment des faits de trouble à l'ordre public.

    Votre procès commence dès aujourd'hui. Vous êtres prié de vous rendre au tribunal d'ici à deux jours ouvrables.

    Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté.



Alooors ça… Moi ancien procureur, ancien prévôt multirecidiviste, être mis en procès pour trouble à l’ordre publique? Mais qu’est-ce qu’on me reproche exactement? Ça fait au moins trois mois que je n’ai pas mis les pieds dans le comté. La mort de Patt? Celle de la Reyne? Avoir « emprunté » quelques tonneaux dans la taverne de Mariceleste? Avoir osé dire que les castillonnais étaient des traitres à couronne du Périgord? Que Erzat avait mauvaise haleine? Non mais quoi? Avoir utilisé les bureaux de la prévôté pour des besoins personnels? Avoir été à l’origine de l’incendie d’une maison à Bergerac? Est-ce que mes créanciers de la fabrique de soule n’avaient pas été payé? Ou bien Alvira s’était plainte de ne pas avoir reçu son bouquet de fleurs de lyse? Est-ce les suites de cette histoire où Erick le fou m’a accusé de haute-trahison? Shame qui prétend que je lui ai volé son huile de massage ou qui veut des dommages et intérêts après s’être fracassé le crâne dans une roulade? Ou…j’en sais moi…Un vol de poneys commis par le clan MacFadyen? A part ça? J’en sais rien. C’est vrai qu’on peut me reprocher un tas de choses mais ça date maintenant. Pfeuh….J’espère que ce n’est pas encore cette histoire de pillage de Sarlat par les Corleone et commandité par Syu.

- Euh…Poissac, vous ne pensez pas que vous arrivez à un bien mauvais moment là? C’est que…je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais je n’étais pas seul dans la chambre.

Poissac se fout totalement de ce que je pouvais raconter. A croire qu’il avait reçu son grade de maréchal mais non…impossible! Aucun prévôt, je dis bien aucun prévôt ne serait assez fol pour monter Poissac au grade Maréchal. L’homme doit tout simplement jubiler de pouvoir arrêter celui qui s’est toujours opposé à sa promotion.

- Dites… Je sais que vous ne savez pas lire Poissac mais on ne vous a pas expliqué ce que veut dire la dernière phrase du parchemin que vous m’avez presque fait avalé? « Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté. » … Vous comprenez ça? Les fers là…c’est contraire à ce qui est indiqué. Vous saisissez?  

Non, il ne devait pas saisir. Ou alors il s’en foutait trop heureux d’amener un ancien prévôt devant le juge.

- Au fait Poissac, je fais les présentations. Eudoxie…voici Poissac, un ancien…  « collaborateur » dont le nom doit te dire quelque chose. Poissac…Je vous présente Eudoxie Castera Eriksen. Oui, oui, vous avez bien compris : Castera…Eriksen.

Tout cela ne pouvait être qu’une blague. Mais ça, les blagues, on savait comment ça pouvait tourner Eud et moi. Le genre cadeau d’anniversaire qui vire en enlèvement et en bastonnade, ça merci, on l’a déjà vécu. Pas plus tard que la mi-octobre d’ailleurs. Oui, Il n’y avait pas d’autres possibilités, c’était une blague. Oui, c’est ça. S’il y avait quelque chose que je ne pouvais pas leur reprocher, c’était le soucis du détail. Le tribunal du Périgord-Angoumois…J’étais bien au tribunal. Pas dans n’importe quel pièce du château de Périgueux transformé en soi-disant tribunal. Là devant moi j’avais celui qui semblait notre juge, le fameux Raymond de Pétrus et en face pour supporter le dossier de l’accusation, Sorianne son épo….Épouse? Ah Ah! Là, il y avait un petit manque dans leur petite mise en scène. Dans un vrai tribunal, jamais un juge et un procureur ne seraient mari et femme. N’importe quel accusé pourrait porter en cassation tout jugement prononcé par une telle justice pour apparence de conflit d’intérêts entre le juge et le procureur.

- Non, votre honneur, je ne souhaite pas me faire défendre par un avocat, ce sont tous des charlatans et les Dragons les premiers. Enfin…excepté mon demi-frère qui lui est de mauvaise foi mais que j’aime quand même! Ah et j’ai tout de même une requête à formuler avant de présenter mes témoins. Voyez-vous votre honneur, dans l’avis de plainte que l’on a présenté, il est indiqué…je cite… « Pendant la durée de l'instruction, vous resterez en liberté. » …. Hors comme vous pouvez le constater…

Le bruit métallique des menottes et des fers rompit le calme tout relatif de la salle d’audience.

…Il y a comme une incohérence entre l’annonce judiciaire et la réalité.

N’empêche, ça a dû couter une beurrée au comté. Søren mon ami, tu dois être une personne important pour que le comté se mette en quatre dès ton arrivée. Et dire qu’après tout ça, j’imagine qu’ils ont prévu un grand banquet avec plein de smorrebrød, de harengs dans le vinaigre et de Sainte qui coulera à flot. En jargon administratif ça s’appelle les frais de bouches. En fait, la seule chose qui m’inquiète c’est la tête que fait Eud. Lis sur mes lèvres Eud…Lis sur mes lèvres : c’est une blague. Ne t’inquiète pas.

La déclaration du proc? Étonnante! Mais si elles pensent toute que je vais leur livrer le secret du breuchingue danois, ils se fourrent le doigt dans l’oeil jusqu’à l’omoplate! D’habitude les accusés ignorent le procureur ou leur montrent tout leur dédain. Là, c’est plus adapté de lui faire un clin d’oeil amical et de se retourner ensuite vers son juge de mari pour lui dire…


- Votre honneur, j’aimerais appeler à la barre Eudoxie Castera Eriksen et Gertrude.



trois grands coups ma porte frappés. Oh mais qui voilà de si bon matin?* Mes aÏeux - Ça va mal

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Orkaange
C'est une prévôte moins rose que d'habitude qui fit son entrée ce jour là au tribunal, soutenue par ses fidèles larbins. Elle se laissa tomber sur une chaise, grogna qu'elle n'était pas confortable, jeta un oeil peu amène au juge, ce vil blond, qui allait surement être de parti pris avec l'affreux personnage jugé ce jour

-Bonjour Sorianne, bonjour ton horreur. Excusez ma petite forme, mais j'ai attrapé une castillonite aigüe. OUI VOUS AVEZ BIEN ENTENDU! Je suis mourante, ou presque..
-Non mais non Cheffe, vous êtes rayonnante comme d'habitude
-Fayot Gérard
-Ta gueule Michou

-Oui je sais Gérard, mais quand même, je sens bien que il va y avoir du boulot pour Estée Lao Deur, mon esthéticienne favorite quand je retournerai à la civilisation. Enfin bon c'pas le sujet, continuez à me vénérer et amenez moi à boire ET QUE CA SAUTE
-De suite Cheffe!
-Fayot Michou
-Ta gueule Gérard

-Et sinon ça va, Sorianne? Tu l'as pas encore jeté le vil blond? QUOI ENCORE?? Ha oui on est pas là pour ça. Pardon. On en reparlera plus tard. Bon.. Par ou commencer dans la liste des crimes de ce blond! Ils sont tellement nombreux que les bras m'en tombent. Nous nous concentrerons sur les deux principaux. L'abandon et le breuchingue. CAR OUI! J'ACCUSE! CET HOMME M'A ABANDONNE!!

-Psst Gérard? Je croyais qu'elle était heureusement mariée au Vicomte! J'comprends rien. Pourquoi qu'elle l'accuse d'abandon? ILs ont couché?
-Ta gueule Michou. Elle parle pas d'abandon marital là t'as pas compris. C'est de l'abandon prévotial qu'elle se plaint
-Haaaaa.. Et sinon la brune là qui vient d'arriver il parait que c'est sa bonne amie à Soeur Robert. Si si! Même qu'elle a pas l'air commode
-Il paraît même qu'ils sont mariés..
-Soeur Robert marié?? Mouahahahaha.. C'est les prostiputes du bateau ivre qui vont être déçues..

-Hum?? Dites donc les deux crétins? Ca vous défrise pas trop que votre cheffe vénérée montre sa détresse devant tout le monde? Ca vous empêche pas de commenter?? FERMEZ LA TOUS LES DEUX ET LAISSEZ MOI CONTINUER
-OUI CHEFFE
-fayot Gérard
-Ta gueule Michou

-Merci. Donc. j'en étais ou?? Ha oui à l'abandon? Figurez vous que cet homme, Soeur Robert, m'a abandonné donc. Deux fois même. Lorsque j'étais maire de Bergerac, je lui ai naturellement écrit afin qu'il revienne en Périgord. Il a osé me répondre qu'il était en voyage d'agrément, et qu'il reviendrait peut être plus tard avant de repartir. L'INGRAT! Comment peut il! Voyez! Voyez sur mon visage les conséquences désastreuses de tout ceci! Depuis cette réponse qui m'a dévasté, je me terre à Castillon, j'ai attrapé la maladie locale, la tamagochite aigüe, plus connue sous le nom commun de Castillonite.
- Mais.. Elle est pas à Castillon passque y'a plus de maréchal là bas?
-TAISEZ VOUS MICHOU! Je n'ai plus goût à rien, même mon mari m'a laissé pour aller battre la campagne. Bref! Cet homme a ruiné ma vie de poney, en abandonnant sa cheffe préférée et d'une, et surtout! SURTOUT! EN refusant à Alexandre, mon coiffeur, le secret du breuchingue Danois. Mon pauvre alexandre, voyant qu'il n'arrivait pas à la cheville de Soeur Robert, en a fit une dépression, et depuis insiste pour me faire de ridicules macarons sur les oreilles, qui m'empêchent d'entendre correctement. Vous en conviendrez, messire juge, il est quand même inadmissible que moi, Orkaange De Bors, vicomtesse de Blanzac et baronne de Grignols, soit moins bien coiffée que mon ancien adjoint. ET que en plus cela m'entraine une surdité des plus mal venues! Je demande donc une peine exemplaire, avec une seule exigence. N'abîmez pas son breuchingue!! Alexandre le veut entier pour l'étudier. Le scalp suffira, mais si la tête est attachée avec, on fera avec.



Et la blonde, prenant un air mourant, saisit la bouteille que lui tendait Gérard d'une main, tandis que elle se laissait éponger le front par Michou, attendant les éventuelles questions sur le préjudice subi que ne manquerait pas de poser ce salopard de vendu de blond de juge
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.mahaut.
A peine partie du comté pour une sombre affaire marchande ("votre mission : aller à Saintes et en revenir avec des trucs, ainsi qu'avec des gens". Oui, c'était sommaire mais elle n'était pas contre jouer avec le CAC à des énigmes destinées à aider le comté ou à développer son esprit), bref, à peine partie qu'elle avait reçu un pigeon du Comté.

- Vous voyez Anatole, le problème quand on est Moi, c'est que le monde s'écroule quand je m'en vais. C'est usant, à force.

Avec toute sa modestie et une touche de glamour, elle avait décacheté le pli et lu la missive.


- Ah. avait-elle ajouté avec ce sens de l'à-propos que bien des gens lui enviaient de par le monde.

Appelée comme témoin dans un procès, et pas n'importe lequel. Soren. Fichtre, il était donc revenu ! Pour la peine, la brune lâcha un petit sourire car elle appréciait le danois, même si elle ne comprenait pas bien pourquoi il prononçait les "g" de gourgandine comme s'ils étaient des "f". Bref. Soren était revenu et il était en procès. Elle relut le courrier et trouva l'accusation.

- Ah. rajouta-t-elle en reposant le courrier, tout en disant aux domestiques ébaubis par sa logorrhée de se calmer.

Que faire ? Partir ? Paaaartiiiir ? on a toujours un bateau dans le coeur après tout.Ou bien rester et témoigner ? Mais témoigner... Non, non, l'affaire était compliquée. Le plus simple était encore de fuir en Poitou et de voir si on ne l'avait pas oubliée à son retour. Elle s'en fut donc en mission à Saintes, revint avec des gens et des trucs ainsi que la ferme intention de passer le niveau 2 de l'escape game que le CAC lui avait tendu et réalisa qu'on l'attendait toujours au tribunal.


- Soit, allons-y, déclara-t-elle donc à ses poules qui lui retournèrent un "pooooooot" étonné.

Le jour J, elle pénétra donc dans le tribunal, précédée de pages jetant des pétales de roses sous ses pieds et de jeunes enfants fredonnant "Mahaut est làààà tudududududum ! Avec ce je-ne-sais-quoi, elle est là, tututututuuuluuuuuu tudududluuuuum !". Une entrée modeste, quoi. Saluant les personnes présentes d'un signe de tête, elle se présenta à la barre et leva la main pour faire cesser les chants d'enfants.


- Votre déshonneur, dame la procureure, dame prévôte et messire accusé, vous pouvez respirer, je suis là.

S'installant sur un fauteuil diplomatique à longs poils roses, elle avisa l'assemblé et reprit la parole :

- Nous devrions passer plus de temps tous ensemble, vous ne trouvez pas ? C'est tellement délicieux. Bref ! Je suis ici à l'appel de ma soeur, la prévôte Orkaange qui... oh mon dieu, vous avez vu sa tête ? On voit très nettement qu'elle est plus âgée que moi, c'est fou. Les rides, sans doute. Bref, j'ai été appelée pour témoigner du préjudice subi par la blonde lors du départ du blond. Pas vous, votre déshonneur -mais vous avez le droit de quitter le comté, nous cherchions justement de quoi faire une grande fête - non, de vous, messire Soren, ex-prévôt adjoint.


Elle agita sa main pour faire coucou, ce qui agita ses nombreux bracelets à breloques.


- Elles ont duré, vos vacances dites-donc. Bienvenue chez vous, hein ! Vous nous avez ramené un souvenir ? Ah oui, pardon, l'accusation. Sachez que je suis fort marrie. Non, je n'ai pas changé de prénom et oui, je suis mariée, mais là n'est pas le propos. C'est que je suis dans une situation délicate. Non, je ne vais pas tomber de mon fauteuil, rassurez-vous. L'on me demande de témoigner de l'affront fait par le blond au monde modesque en refusant de dévoiler le secret de son breuchingue. Breuchingue, qui, vous l'avouerez, semble être un peu retombé depuis son voyage dans le sud, preuve s'il en est que le mistral ne vaut rien à des cheveux plein de vitalité. Bref. Le problème est que...

Elle laissa délibérément quelques secondes de répit pour ajouter à l'effet dramatique avant de reprendre d'une voix claire.


- Son secret m'a été révélé avant son départ.

Satisfaite, elle tendit la main et un enfant lui tendit une coupe à coquetelle remplie d'un liquide rosé et arborant un petit parapluie à motif de licorne.
Buvant quelques gorgées, elle replaça le petit parapluie et regarda sa soeur puis la procureure et le juge en haussant les épaules.


- Navrée de faire tomber ainsi une partie de votre accusation mais les faits sont là. Je détiens le secret du breuchingue parfait de Soeur Robert.

Une nouvelle gorgée le temps de savourer les cris de la blonde.


- Devrais-je le dévoiler ici ? Non, je ne le crois pas. Car si Soeur Robert a jugé bon de me le dévoiler et de le cacher en même temps à la blonde et au monde, c'est qu'il a ses raisons et nous nous devons de les respecter. Evidemment, la chose aurait été toute autre s'il avait choisi la blonde comme réceptrice de son secret mais c'est comme ça. Sachez donc seulement que je connais le secret de ses cheveux gonflés et brillants et que si je l'ai gardé pour moi tout ce temps c'est tout simplement qu'il est particulièrement hideux. Oui. On ne peut pas faire confiance aux danois, que voulez-vous. Regardez, on avait celui-ci qui était parfaitement efficace dans son poste et il a fui. N'est-ce pas la preuve ? Comment ? Non, nous n'avons pas fui, nous sommes partis en vacances, cela n'a rien de comparable. Bref, autant vous ne pouvez l'accuser là dessus autant vous pouvez y aller pour abandon de poneys et accessoirement du PA en période difficile. Là, oui, je vous suis de tout mon coeur. D'ailleurs je propose un "houuuu" général. Tous en choeur : HOUUUUUUU ! Oui oui, vous aussi, Soren, huez-vous !


Elle ôta le parapluie licorne du verre, le replia et se le cala contre l'oreille avant de terminer son coquetelle cul sec.


- Nous sommes donc tous d'accord pour l'accuser mais je demande la clémence du jury : après tout l'accusé est revenu, et ce ne peut être que pour s'excuser et se réinstaller en nos terres afin d'avoir le temps de nous couvrir des cadeaux. Cadeaux qu'il aura, j'en suis sûre, pris soin de collecter à notre égard durant son long séjour en étrangie. Un peu de prison et une grosse amende et nous rirons bientôt tous de l'affaire, j'en suis convaincue. Allez, ce n'est pas tout ça mais mes poules m'attendent. Allons les enfants, nous repartons ! Je ne voudrais pas rater "des chiffres et des parchemins", bordel.

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Anefleur03
Ane sursauta quand on l'appela à la barre. Le cœur battant la chamade, elle comprit qu'on attendait d'elle un témoignage. Mais un témoignage sur quoi ? Les cheveux de Soren ? Mais elle voulait savoir le secret elle aussi ! L'abandon de sa cheffe vénérée ? L'état de cette dernière lui brisait le cœur… Tant de dévouement à son travail !

Elle vit Mahaut intervenir et écarquilla les yeux en l'entendant dire qu'elle détenait Le Secret ! Mais elle voulait savoir elle aussi !

Elle se leva avec son paquet de chouquettes roses, quand ce fut son tour, et s'approcha de la barre en regardant à droite et à gauche. C'est la première fois qu'elle se retrouvait dans cette situation. Elle se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir dire, mais elle ne put s'empêcher de sourire. Elle ne pouvait rêver mieux comme première expérience ! Elle allait simplement dire ce qu'elle savait. La vérité !


Elle prit une grande inspiration, et d'une voix qu'elle voulait le plus clair possible, entre deux chouquettes roses, commença :

Bonchouuuuuuur ?

Aloooors… Pour commencher che ne chais pas trop che qu'on attend de moi dans chette hichtoire… Alooooors… Conchernant l'abandon de la cheffe…


Elle avale sa chouquette.

Je sais juste qu'il est partie après son dernier mandat comme prévôt… Mais j'étais pas là alors… Je voyageais… Par contre ! Il est vrai que s'il avait été là, ou qu'il était rentré plus tôt, ces deux derniers mois, la cheffe ne serait pas dans cette état-là ! J'en suis persuadée ! Et s'il revient je lui en voudrais pluuuuuuus !

Nouvelle chouquette.

Et pour le checret du brushing… Chamais je l'ai vu avec une mèche de travers ! Ni quand il était adjoint de la cheffe ! Ni quand il était prévôt ! Ni quand les brigands brigandaient tous les trois jours ! C'est incroyable ! Je suis certaine qu'en le vendant on pourrait gagner pas mal d'argent ! Mais sinan… je veux savoir aussiiiiiiiiii ! C'est quoiiiiiiiiiii ! S'il vous plaiiiiiiiiiiit Sooooreeeeeen ! Mahauuuuuuut !

Elle les regarda avec de grand yeux de chien battus, la curiosité y était également très présente.

Témoin de la défense ? Contre les poneys ? Contre sa cheffe ? Elle aimait bien, et respectait Soren, mais… il y avait des limites quand même ! Elle espérait seulement ne pas lui faire trop de tors… et découvrir le fameux Secret !
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Soren


For fanden! Mais qu’est-ce que c’est que tout ce cirque? De un on change le motif d’accusation en plein procès sans même m’avertir. Enfin…peut-être pas. J’ai du mal à savoir si l’acte d’accusation concerne l’abandon de chef ou la non-révélation d’un secret de famille. De deux le témoin de l’accusation détruit un des chefs d’inculpation. De trois, le témoin de la défense appuie l’accusation. De quatre, le juge se fout totalement de ma requête pour dégager ces fers qui entravent mes pieds et mes mains et faire respecter les directives émanant de l’administration judiciaire du comté.

Abandon de chef? Non mais, c’est qui qui a abandonné le poste de prévôt m’obligeant à passer d’adjoint à prévôt? Et d’abord, c’est qui qui est venue chouiner en taverne pour me demander de devenir prévot-adjoint alors que je venais de refuser à Keyfeya de me présenter sur sa liste comtale? Tiens, ça me fait penser que c’est encore une chose que je lui ai refusé. Le témoignage d’Orkaange? Je devrais être capable de m’en dépêtrer facilement. La pauvre…C’est vrai qu’elle a l’air dans un sale état. Je lui avais pourtant déjà dit à elle et à son époux: personne ne comprend rien à Castillon que les castillonnais eux-même. Pour aimer Castillon, faut être né à Castillon, un rapporté ne s’y plaira pas. Si elle continue comme ça, elle va devenir malade la baronne de Guignols. Elle va finir par s’empoisonner avec cet air vicié que seuls les castillonnais peuvent respirer. Tenez, prenez Erzat: Vous croyez qu’il est devenu aigre comme un cornichon à la naissance? Bien sur que non! Ah ça, quand on était à Casti on l’a bien vu: aigri le bonhomme! Et puis, ça n’est pas de ma faute à moi si la brune ne voulait pas de lui!


- Votre honneur si vous le permettez, j’aimerais avoir une précision sur le motif d’accusation: concerne t-il l’abandon de chef? Ce qui sous-entend que j’aurais failli à la parole donnée? Ou le fait que je garde un secret qui fait pâlir d’envie toutes les femmes du comté? Dites-moi votre honneur, ma petite requête pour me libérer des fers puisqu’il est indiqué sur votre parchemin que je demeure en liberté…hum? Vous y pensez?

Bon! Et maintenant essayer soit passer à l’attaque, soit renforcer les défenses.

- Votre honneur, puis-je dans un premier temps demander une évaluation médicale du présumé témoin Orkaange de Bors, baronne des guignols et vicomtesse par alliance de feu son époux? Vous l’avez entendu vous-même: la vicomtesse s’est elle-même déclarée gravement atteinte de Castillonite. Dans deux jours, elle demande son indépendance du comté. Dans trois, elle s’autoproclame, Reyne de Bors. Votre honneur, soyons sérieux un instant…

Faire bouger les fers et continuer à agacer tout le monde avec ce bruit métallique jusqu’à ce que quelqu’un se plaigne et finisse par faire entendre raison au blond juge AAPien.

- …Je mets en doute l’intégralité morale d’Orkaange de Bors. Je crains que la maladie n’ait eu raison de son bon sens. La preuve? Son discours est décousu, sans aucun fondement logique. Orkaange présente des troubles sévères de l’audition et des tiques oraux. Je crains qu’elle ne finisse par baver sur votre procureur avant la fin du procès. Suis-je le seul aussi à avoir vu qu’elle passait le temps à remonter sa poitrine dans un geste mécanique? Quelle crédibilité pouvons-nous apporter à ses dires excepté le fait qu’elle-même vient de déclamer : «  Castillon m’a tuer ».

Quand à Mahaut, c’est une autre histoire parce que For fanden! Elle connait le secret?!?!?! Non! Pas possible! Un secret de famille des Eriksen, Même Eud ne le connait pas encore . Il faut dire que quand je suis ivre, je dois bien dire n’importe quoi. Mensonge ou Vérité, il doit y avoir un peu de tout. Le problème, c’est que je ne me rappelle pas d’avoir picolé avec Mahaut, ni même passé une soirée en sa compagnie. Ça m’aurait autant étonné qu’elle dise connaître le secret du porté du Kilt MacFadyen que du breuchingue Eriksen. For fanden! Mais de où elle tire ça? Hum…Pas de la réunion diplomatique des prévôts de l’alliance du centre au moins? Faut dire que dans cette réunion, y’avait que moi et elle qui parlaient…mais on parlait de sécurité, pas de manière d’avoir un maintien capillaire impeccable! For fanden! Mais qu’est-ce que je lui ai raconté?!?!? Ou alors elle bluffe. Après tout, tous les diplomates font ça. Elle cherche à obtenir la vérité en prêchant le faux. Et si je l’envoyais dans une boutique parisienne. Hum? Non! Pas à la Lyre d’Eurydice, elle préfère le parfum « Naturel numéro 5 » de l’abbé chamel. Rien de ce qu’elle pourrait trouver dans la boutique d’Ambre ne pourrait l’intéresser. Faut que je l’envoie chez Djimi Chou. Là, je m’en débarrasse pour de bon.

- Quand au secret de mon breuchingue, votre honneur, j’ose croire que chacun peut avoir un secret de famille non? Suis-je moi allé demander à révéler le secret de famille de la vicomtesse de Bors?

Enfin… de famille. Non. Là, tu fais fausse route danois parce que visiblement, Mahaut n’a pas les mêmes « caractéristiques » que Ork. D’ailleurs, ça en dit long sur les appétences de leurs époux respectifs.

- Les secrets de famille, c’est sacré! C’est comme les bijoux pour les femmes! Mahaut prétend peut-être connaitre celui du breuchingue, moi j’en doute! D’ailleurs, j’invite à la barre des témoins de la défense Eudoxie Castera Eriksen! Vous comprendrez vite votre honneur que je suis totalement innocent de tout méfait ciblé par l’acte d’accusation.

Parce que ceux qui ne sont pas cités là, ça, c’est une autre histoire.

Eudoxie
Toute la vérité rien que la vérité... et plus si affinités

Témoignage ? Questions ? Vérité...

Plus ce procès avançait et plus la béarnaise se demandait si elle n'était pas tombée chez les fous, y'en avait pour tous les gouts remarque, blonde à forte poitrine délirante, brune pomponnée fabulatrice et... bah pour le coup même pas défense en fait.
Mais là venait son tour, apporter son témoignage mais sur quoi au juste ? Parce que hein fallait dire ce qui était le secret du breuchingue elle le connaissait pas plus qu'une autre, mais à priori contrairement à la populasse, s'en foutait royalement. Et en avant pour l'interrogatoire façon danoise.




INTERROGATOIRE MODE ERIKSEN


- Ma dame, veuillez déclarer s'il vous plait votre nom et votre relation avec l'accusé à la cour
Eudoxie Castera... uhm... Eriksen, et l'accusé partage ma vie

- Eudoxie donc, la justice du Périgord m'accuse d'avoir abandonné la victime ici présente, à savoir Orkaange de Bors. Il me semble que vous êtiez présente en Périgord-Angoumois quand j'ai moi-même quitté le comté. Pouvez-vous expliquer à la cour les circonstances de ce dépar?t
J'étais là oui avec deux autres compagnons de route, nous logions à Sarlat où on attendait la fin de mandat de prévôt de Sor... l'accusé... pour partir porter assistance à un de mes amis qui se trouvait en difficulté.
Dès la fin du dit mandat on a pris la route pour le pays helvète où si ma mémoire est bonne Orkaange et certains poneys roses se trouvaient d'ailleurs.


- Intéressant...Intéressant... Et donc le prévôt de Bors ne se trouvait pas dans le comté au moment de notre départ mon Ange...je veux dire Eudoxie? Bien, fort bien. Et dites-moi, qu'entendez-vous par "se trouvait en difficulté" ? Avait-il une peine d'amour? Avait-il perdu une somme d'argent importante? Était-il en manque de travail ou quoi?
Non soupire
J'avais reçu une missive laissant supposer qu'il avait été enlevé et porté disparu...

- Hum...il était donc en potentiel danger de mort n'est-ce pas? Mais dans ce cas, pourquoi ne pas être parti immédiatement?
Parce que je savais que tu me suivrais et qu'on te collerait un procés pour haute trahison
- Et avez-vous vous connaissance de quelqu'un qui se serait opposé à mon départ? M'aurait signifié de ne point partir et t'aider à porter assistance à ton ami?
réfléchit
non... enfin pas que je saches en tout cas...

- Eud, peux-tu dire à la cour pourquoi nous ne sommes point revenu en Périgord une fois notre mission à Genève terminée? Enfin....inutile de donner trop de détails non. Le nom des auberges et les numéros de chambre occupées n'ont pas trop d'importance ici
On a voyagé tout simplement... visité des amis, des connaissances... ma filleule... ensuite... j'ai...
- Tu as quoi mon Ange ?
c'est vraiment utile ?

Trouble de l'avocat ex-procureur qui se demande soudain quelle confidence elle est sur le point de révéler à tout le Périgord et une partie de l'Angoumois, incluant la cité rebelle de Castillon
- Ahem....Eh bien...Ma foi...On ne cache rien à la cour Si tu penses que ça peut faire avancer la vérité, n'hésite pas
La vérité sur l'hérésie de ce procès ???
- Hérésie... La co...
Bien sur !!! Accusé d'abandon de cheffe qui n'était pas là elle-même et de non révélation d'un secret de breuchingue familial, forcément que c'est de l'hérésie... alors le fait d'expliquer que oui t'as pris le temps de vivre après plusieurs mandats de prévôt et de sauver la mienne parce qu'on m'avait enlevé, je vois pas bien en quoi ça fait avancer la vérité en fait.
On est pas revenus plus tôt pour ça et une fois arrivée on fait quoi ? t'as les fers aux pieds je développes ???


- Euh...Ahem... Non mais t'embête pas! Ils vont me relaxer ! Reste calme. Personne ne va me mettre en prison. J'ai le meilleur avocat qui soit. Je...Je peux poser une dernière question?
Je dois témoigner non...
- Ouais! Tu peux montrer tes jambes à la cour? Enfin....je veux...juste ta cheville quoi.
Quoi ?
Murmure à son oreille
- Les rubans...Explique ce qu'on a fait à Arles.

Soulève doucement son jupon pour dévoiler sa cheville gauche et la tresse de rubans qui l'entoure.
Voilà...
- Oh jolie jambe ma dame! Pouvez-vous expliquez à la cour la signification de ceci et du rapport avec l'accusé?
Roule des yeux et soupire
On va faire dans le compréhensible pour... tout le monde, symbolise notre union et pourquoi je porte ton nom
L'invite à poursuivre d'une moulinet du poignet droit.
Bah quoi sont pas stupides à ce point quand même... si ???
- Euh...Noooon!...Non...Surtout le grand blond avec sa toge tu vois? Ces rubans, c'est un engagement, n'est-ce pas? Pas un mariage en bonne et due forme...mais en engagement. De toi à moi n'est-ce pas?
C'est ça certains le verront pas autrement, mais comment le perçoive les autres ça les regarde j'ai pas besoin d'une signature pour m'engager après chacun et libre de faire selon ses convictions. mais oui c'est un engagement l'un envers l'autre.

- Merci Madame Eriksen. J'imagine que la cour comprend mieux maintenant les raisons qui m'ont amenées à quitter le comté. Concernant le deuxième chef d'accusation. En tant que femme de gout, que penses-tu de cette coiffure Montre Ork ...Et de celle-là Montre Sorianne .... Et de celle-là encore Montre Mahaut ....Sont-elles laides? Peu attirantes?
Observe chacune tour à tour
Non j'ai pas d'affinités avec les macarons personnellement mais après c'est pas laid pour autant.

- Ces dames ont-elles une raison objective d'être jalouse de mon breuchingue?
Retient un violent fou rire en le visualisant avant l'heure de monopolisation de salle d'eau chaque matin
Uhm... je leur dirais que si elles te voyaient au réveil elles songeraient qu'elles sont bien plus chanceuses que toi surement

Rougit jusqu'aux oreillles en se demandant si elle parle de son breuchingue ou d'une autre particularité plus...masculine.
- Avant-dernière question Eud : toi qui porte le nom de Eriksen, connais-tu le secret du breuchingue de famille?
Se dit que la dernière a déjà été succéder de bien d'autres depuis son annonce
Non

- Alea jacta Est. T'as beau jacter, personne ne sait! Merci mon Ange, tu es formidable. Et dernière question...

S'approche du témoin pour lui piquer un baiser appuyé sur les lèvres et lui murmurer proche de l'esgourde gauche...
- Tu fais quoi ce soir? T'as quelque chose de prévu? Parce que je te préviens, j'ai une faim de loup!
Eudoxie regarde à droite à gauche, la jolie brune qui plaidoie et le grand blond en toge et hausse les sourcils en murmurant
Pas trop le lieu, mais si t'as moyen de garder les menottes...



(rp écrit à 4 mains)


Fin du jeu des questions-réponses, du témoignage aussi accessoirement, le couple de Pétrus en ferait bien ce qu'il voudrait au final, mascarade, procès réel, à dire vrai la petite brune ne savait plus trop, mais que la folie c'était emparé du PA alors là...
Pour l'instant, se poser et attendre, regard sombre se portant sur le paquet de chouquette de Gertrude se penchant discrètement pour lui en piquer une l'air de rien avec un grand sourire, bah quoi ??? Elle avait faim, c'est que ça creuse les émotions hein !!!

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Raymond_de_petrus
Le juge du Périgord (à temps partiel seulement, il était loin de se considérer comme un juriste, au pire était-il une blague sur ce siège de juge) écouta les différentes interventions d'un air blasé.

Il fit signe à un garde d'enlever les fers de Soren, histoire que ça arrête de faire tout plein du bruit dans la pièce et accessoirement de lui donner mal au crâne. Yavait bien assez de piailleuses dans la zone pour pas rajouter autre chose.

Il s'adressa à l'accusé :


Alors même si je serai ravi de faire passer un test de santé mentale à Orkaange, vu que la mode est actuellement dans certains milieux de se promener avec des certificats "je-ne-suis-pas-folle-vous-savez", je rejette votre demande. Puis les attaques personnelles c'est pas très très sympa non plus !

Le témoin de l'accusation s'exprima alors, et ce serait au tour de Sorianne de conclure.

[@Eudoxie : ne pas oublier de poster le témoignage IG, merci :p]
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Sorianne
Et elle écoute les différents partis qui se disputent devant eux, en plus ou moins bonne foi, souriant, faisant mine d'être désolée parfois, notamment lorsqu'Orkaange signale être presque sourde à cause de macarons mal placés, la pauvre, c'est si terrible..
Et c'est les yeux comme des soucoupes que la noiraude entend Mao proclamer qu'elle, elle le connait le fameux secret. Alors elle lorgne du côté de la blonde à qui on refuse cette connaissance suprême, se demandant quand tout cela va péter. Parce qu'Ork n'est pas de ces petites choses discrètes que l'on peut laisser dans un coin! Non, elle donne de la voix, des poumons, on l'entend à des lieux à la ronde... Alors apprendre que sa soeur connait ZE secret, voilà qui va la mettre en rage, elle la connait.

Les fers sont retirés à Soren, et So s'excuse en rougissant.


Ils ont fait du zêle sans doutes...Hmmmm...

Oui, elle avait oublié ce détail. L'échange Eudoxie-Soren est entendu, et maintenant Sorianne se demande bien ce qu'elle peut bien sortir comme ânerie pour aller au bout de toute cette gentille mascarade. Il lui faut un temps certain pour y réfléchir, et elle arpente déjà le parquet tout en ayant le cerveau en ébullition et non sans lancer des regards en direction de son époux.

Hmm...

En toute objectivité, avec ce que nous venons d'entendre, je suis aux regrets d'informer Orkaange que l'accusation d'abandon vient de tomber à l'eau, la raison du départ parait tout de même assez justifié pour cela. Promis Ork je t'offrirai un beau tonneau en compensation, ou un petit cochon. Un bébé tout rose. Avec une queue en tire bouchon.

Sisi! Affirmer le contraire serait d'une mauvaise foi éhontée!

Par contre!!

Alors là, pour le secret du breushingue.... C'est vil.
TRÈS vil.


Et So pointe Soren du doigt pour bien lui faire comprendre à quel point ça l'est!

Que votre épousée pas épousée ne soit pas au courant est une chose...... -D'ailleurs c'est pas hérétique ça?-
Mais que ce secret soit arrivé aux esgourdres de la Dame aux Poules, et pas à l'ouïe d'Ork, ça c'est... PIRE encore que ce que l'on pouvait croire. Pire!!

Vous savez qu'elles ne s'entendent pas!
Qu'elles passent le plus clair de leur temps à se chamailler et à se pourrir littéralement...

Et vous semez ainsi la zizanie?!


La petite brune pousse un soupir désespéré en secouant la tête qu'elle a basse, tout en passant une main dépitée sur son front... Puis vient le moment de se redresser et de continuer à vaquer.

Si l'un des chefs d'inculpation est tombé à l'eau, celui ci s'aggrave. Orkaange ne va pas s'en remettre! Voilà que cela vire à la tentative de meurtre. Que dis-je... Au Complot!

Vous êtes plus vil encore que le vil mari d'elle ou que le mien! -parait-il-


Et un sourire colgate offert à Raymond suivi d'un baiser soufflé.

Non. Non cela ne peut aller.
Quelle pagaille vous venez de créer là... L'Apocalypse menace dorénavant. Le Périgord vit ses dernières heures. Tout ça pour un secret de breushingue mal conservé.

Il faut que vous corrigiez la chose.
Vous ne pouvez le confier à l'une et point à l'autre.
Non non non.

Votre Honneur, Sire Juge de Pétrus...

Si l'accusé décide de conserver ce secret plus si secret...
Alors peut-être faudra-t-il s'en prendre à ma pauvre Mao pour qu'elle l'avoue pour lui.

Plumer ses poules une par une...
La priver de pines...
La priver de jeu de cartes....
De dés...
Priver Mao de Roudoudou...
Oublier ses carrés Air Messe ou ses poulaines Lou bouboutain.
... De toutes façons une semelle rouge, ça ne sert à RIEN!
Oui... Piquer là où ça fait mal pour qu'elle avoue...

A moins que Maître Soren avoue de lui même...

Sinon nous serons aussi contraint de nous procurer au moins une mêche... Avec ou sans son gré!
S'il ne veut pas que sa tête entière soit offerte au coiffeur d'Ork!

Alors Maitre... Avouerez vous?

ou préférez vous que Mahaut y passe pour vous? Ce serait vilain...


D'ailleurs elle envoit un baiser à Mao aussi. On va pas s'en faire, elle adore ses amies!

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Oué mais les poneys sentent bon
Raymond_de_petrus
Le procureur fit son réquisitoire, et c'était désormais la dernière intervention de Soren à venir.

La parole est à l'accusé.
Souhaitez-vous faire une dernière déclaration à la Cour ?


Genre c'était un peu le moment d'être conciliant.
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Soren


For fanden! Mais c’est qu’elle est en forme la proc! Qu’est-ce qu’elle a bien mangé pour balancer un tel réquisitoire? On dirait Ork dans ses meilleures moments! Eh bé….Elle doit avoir les humeurs qui la travaille! Yy’a fort à parier que le juge ne va pas se coucher tôt ce soir! Et je vous garantie que ça ne sera pas parce qu’il a travaillé sur mon dossier.

Au moins il y a quelque chose de positif dans tout ça: les fers font partie du passé. C’est déjà ça. Dans le regard que je lance vers Eud, il y a comme un petit gout de « T’as vu mon Ange? Je te l’avais dit pour les fers! » Même Ork elle ne les pose pas à son mari quand, certaines nuits, elle enfile sa tenue de cuir et qu’elle force le vil mari à lui nettoyer les talons de ses Djimi Chou par de petits coups de langue en le menaçant de son fouet.

Le réquisitoire de l’accusation me laisse perplexe. D’un coup, on retire le chef d’accusation d’abandon de chef. Bah, c’est déjà ça. A vrai dire, on aurait pu me reprocher de n’avoir pas attendu que Prinne succède à Prinne avant que je quitte le comté. Par contre, visiblement, la culture du secret de famille ne semble pas convaincre la couturière brune aux doigts de fée et à la langue de serpent. Si! Si! Plaider contre un danois, ça veut dire avoir une langue de serpent. Et maintenant, il va falloir agir. Comment? Quelle stratégie adopter? Je n’en n’ai fichtre aucune idée.


- « Dis, t’as bien demandé à conserver les fers? Je te rappelle que ton orthézienne souhaite en user pour abuser de toi ce soir. »

Oh non, mais c’est pas vrai. Il fallait qu’il vienne pointer le bout de son nez, ici, maintenant.

- « Eh ouais! Quoi t’es pas content de me voir? »

Non. Pas vraiment. Je n’ai même pas besoin de le dire, il le sait. J’espère simplement qu’il ne va pas prendre le contrôle ici. Pas maintenant. Allez Seurn, lève-toi et défends-toi. Et en premier lieu, passe donc près de la brune pour lui voler un baiser et te donner des forces. Quoi? Non, pas la proc, l’orthézienne voyons!

- Votre honneur, tout d’abord merci d’avoir rétabli mon droit à rester en liberté pendant la durée de l’instruction conformément au coutumier du Périgord-Angoumois.

Défier et remercier. Se présenter devant Sorianne, hausser un sourcil, et se courber dans une révérence digne de la folie des grandeurs qui règne dans la présente pièce.

- Maître, je vous remercie de votre clairvoyance et d’avoir retirer l’un des chefs d’accusation. Puis-je vous demander d’en faire autant avec le deuxième?

Une question? Une demande véritable? Pas vraiment, juste un tournure de phrase pour entamer ma plaidoirie, le temps que je me retourne et que je fais face à l’assemblée. Le ton de la voix monte d’un cran pour que même ceux au fond de la salle entendent bien.

- Car en vérité que me reproche t-on? De ne point livrer un secret de famille? Cela? Et juste cela? Dans toutes les familles, toutes, il y a des secrets que l’on garde et c’est normal. Ce sont des bribes de savoir que l’on a à coeur de transmettre de bouche à oreille, de génération en génération. Le secret du Breuchingue Eriksen en fait partie. Pour ceux qui ne le savent pas, mon père s’appelait Hakon Harfagre Eriksen, troisième du nom. Harfagre en ancien norrois, cela veut dire « Belle chevelure ». Oui c’est vrai, je l’admet, cette blondeur éclatante, ces plis frisant la perfection fait pâlir d’envie une moitié des femmes du Périgord, l’autre étant chauve ou en passe de le devenir. Mais est-ce pour autant que tout doit être divulgué?

Votre Honneur, des secrets de famille, j’en ai plein la tête. Aurais-je dû tous les déclamer sur la place publique? Tenez, Aurais-je du dire que le vil mari se pochtronne au moins 3 fois par semaine avec ce vin qu’il apprécie tant? Que les 4 autres soirs il peint des oeuvres immorales représentant sa belle-soeur en tenue d’Oane, qu’il revend le tout au marché noir à Limoges dans l’objectif de se faire un peu de blé et financer sa culture de vignes?

Aurais-je dû dire que le ex-capitaine du Périgord, époux de Mahaut, vole les Djimi chou de Orkaange de Bors pour en faire on ne sait quoi? que la dite vicomtesse de Bors retrouvait chaque mardi soir en grand secret son beau-frère et que c’était la raison pour laquelle elle arrivait toujours en retard sur les remparts pour son tour de garde? Non, votre Honneur, je ne le pense pas. Il y a des choses qui n’ont rien à faire dans le domaine public et qui doivent rester dans le cercle du privé.


Bah quoi? Y’a un problème?

- Votre honneur, je fais appel à votre bon sang et votre bon sens: chacun a le droit à ses petits secrets. Je ne peux dévoiler le secret de famille Eriksen à quiconque…ahem…quand bien même la dame ici présente prétend que je l’ai fait.

Sans même me retourner le doigt est pointé en direction de Mahaut.

- Je demande donc l’acquittement des faits qui me sont proposés et si condamnation doit être portée, alors je propose une conciliation : 4 fois par an, je propose d’offrir un breuchingue en place pudique à toutes les dames résidentes du Périgord-Angoumois qui en feraient la demande. J’inviterai également le présent conseil comtal du Périgord-Angoumois à communiquer à ce propos dans les autres comtés et attirer ainsi une population féminine coquette en nos terres. Votre honneur, j’ai terminé.

Terminé oui. sauf qu’avant de revenir à ma place, il me faut passer par le bancs des témoins pour capturer les mimines de Eud et leur murmurer à l’oreille.

- Toi….Je sais que tu n’es pas périgourdine mais ne t’inquiète, j’ai en tête des tas d’autres occasions où je peux prendre soin de ta chevelure.

Raymond_de_petrus
Après avoir patienté écouté tout le monde, le juge se frotta les tempes. Quelle histoire...

Nous considérons le chef d'accusation d'abandon de prévôté comme nul, même si nous lui en voulons beaucoup de pas nous avoir invité à son mariage !
Au vu des faits énoncés par chacun, et de la proposition de conciliation présentée par l'accusé pour faire profiter aux périgourdines de sa technique de breushingue familial, nous déclarons la relaxe de l'accusé.


*BLEUM* (coup de marteau)

Jugement rendu le 29 décembre 1465.
Raymond de Pétrus, Juge du Périgord

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