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[RP] I wanna use you and abuse you*

Archibald_ravier
Bon sang.
Qu'elle était belle.

Finalement, elle voulait qu'il s'impose. Finalement, il aimait ça, s'imposer. Comme cela tombait bien.
Il s'était imposé, donc.
A son "Je ne vous aime pas, je ne vous aimerai pas et je ne me marierai pas avec vous", il avait simplement imposé. Apposé, plutôt. Un baiser. Au creux de son cou. Du bout des lèvres. Du bout des dents. A pleine bouche. Sur la sienne.
Ils avaient ponctué. Vous êtes mienne. Je suis votre. Votre. Votre. Vous êtes mien. Je suis votre, oui. Bien sur. Bien sur.

Bon sang.
Qu'elle était belle.

Les boucles brunes roulaient entre ses doigts tandis qu'il ôtait les épingles sur lesquelles il s'était piqué un peu plus tôt, dans la taverne des vœux échangés. Renouvelés. Il dévorait son visage du regard. De baisers. Il brûlait. Il brûlait tellement.
Les dernières épingles tombèrent et il s'affaira sur sa robe. Les liens cédèrent facilement à ses mains agiles. Surcot, cotte et chainse tombèrent en corolle autour d'elle. A ses pieds.
Il suivit le même chemin. S'agenouilla. A ses pieds. Il dénoua les rubans, roula les bas. Il la voulait nue. Elle était sienne, elle serait sienne, toute nue entre ses bras. Avec, simplement, autour de son cou, une chaine d'argent attendant la livraison d'un pendentif en forme d'éléphant.

Bon sang.
Qu'elle était belle.

Son cœur battait la chamade. Pour un peu, ses oreilles auraient bourdonné, tant son corps exsudait de désir contenu alors qu'il la regardait, après s'être relevé. Il avait reculé d'un pas, même, pour mieux l'admirer, frissonnante à la lueur du feu. Il se glissa dans son dos, glissa ses mains jusqu'aux siennes et l'enlaça, lui offrant la chaleur de son corps et la douceur de ses baisers, là, sur sa nuque. Dans son cou. Derrière le lobe de ses oreilles. Sur ses épaules. Jusque sur sa bouche quand elle arquait le cou pour la lui offrir.
Là. Il s'imposait. Il s'imposa. Plaquée contre son dos. Contre un mur. Abandonnée dans un fauteuil douillettement garni de fourrures. Au creux du lit, à demis roulés dans l'édredon. Elle était sienne. Il découvrait son nouveau territoire. Du bout des doigts. Du bout des lèvres. Avec les dents. A pleines mains. Toute la nuit, il la maintint en attente. Toute la nuit, il la fit frissonner. Trembler. Chuchoter. Gémir. Supplier. Implorer. Il tint bon jusqu'aux premières lueurs de l'aube. Alors seulement il consentit à l'assouvir. Sans même ôter sa chemise, pressée qu'elle était. Pressé qu'il était. Elle saurait se venger plus tard. Elle lui rendrait la pareille, bientôt. Mais là. Là. Les hanches se frottaient. Les doigts fins creusèrent des sillons rouges sous son col. La bouche adorable soupirait. Les pommettes délicieuses étaient enflammées. Les cobalts enfiévrés suppliaient. Jusqu'à ce qu'enfin. Enfin. Là. Voilà. Enfin.


Oh, merde.
Il se réveilla pantelant. Sa chemise souillée collait désagréablement à son entrejambe, et il se détourna bien vite du blond dont il partageait la nuit.
Oh merde. Merde. Pourvu qu'il n'ait pas senti. Pas entendu ses rêves.
Bon sang, qu'elle était belle !
Le rêve ne s'estompait pas assez vite. Il se glissa hors du lit, à genoux sur le sol glacial. Le credo déjà sur les lèvres, chuchoté. Choix trop facile, choix de lâche. Le credo l'invoqua, fatalement. Réveilla le rêve, et ses effets. Le froid ne suffirait pas. Dieu ne suffirait pas. Il retint une plainte entre ses dents serrées. Quelques gestes, amples, brusques, secs ou brefs, rapides. Rapides et silencieux. Silencieux, surtout, pour de pas donner l'alarme à l'autre corps alangui de sommeil.
Souillée pour souillée, la chemise saurait recueillir ses humeurs.
Bien vite, il se changea, laissant l'objet de sa honte trainer au pied du lit. Un peu d'eau glacée fut passée sur son visage, et il s'agenouilla de nouveau au pied du lit, mains jointes et front posé dessus, implorant. Il récita la prière du pardon, plusieurs fois, d'une traite, respirant à peine entre ses chuchotis furieux.
Puis il se glissa à nouveau sous l'édredon douillet, pas du tout apaisé.

Bon sang.
Qu'elle était belle.



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*J'veux t'utiliser et t'abuser
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