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Info:
Smea et son frère ont récemment débarqué en Uchi. Ils se sont installés dans cette petite maisonnette au bord du lac.

La vie en Uchi : La passagère du lac

Smeagol
♥ に マヤと 墨 ♠

Yamahiko et Smeagol sont arrivés à Matsue il y a tout juste un mois. Mais après tout ce temps à voyager dans ce beau pays, ils n'ont pas l'intention de s'arrêter. Néanmoins, ils se sont installés dans cette petite maison que l'on ne remarque pas vraiment, mais bien sympathique. Malgré l'absence fréquente de travail, ils se débrouillent, comme tout le monde. Et comme ils l'ont toujours fait, depuis bien longtemps. Ils s'adaptent au fur et à mesure.
Smeagol a trouvé les gens bien sympathiques en arrivant. Mais...
que c'est calme ici...
Heureusement, son frère Yama et Nao sont là tous les soirs, et ils discutent auprès du feu, en gargote.
Et parfois aussi dans leur petite maison, pas très loin du lac. d'ailleurs Smea en profite pour aller pêcher de temps en temps, ce qui ne change en rien cet atmosphère de calme qui règne par ici, mais c'est agréable. Même si les prises ne sont pas très nombreuses, c'est joli le lac en hiver. Il fait froid, et il y a un peu de neige sur le toit. Cela varie beaucoup. Et à côté, il y a les deux champs de Smea et Yama, où ils viennent cueillir leurs champignons. Et le soir, vous pouvez y voir Nao qui chasse les souris et les mulots, s'il n'est pas à l'intérieur en train de somnoler près du feu avec eux.
Ils sont prêts à accueillir avec plaisir qui le désire.
Ils ne tarderont pas à repartir, Smea aime tellement voyager. Elle ne souhaite en réalité plus s'attacher à aucun lieu, elle veux être libre avec son frère et Nao.
Elle n'est bien sûr pas contre revenir de temps en temps ici, pourquoi pas. Mais pas trop longtemps.

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Nao000
Houhou !
Yamahiko
Yamahiko et Smeagol prennent leurs marques d'abord à Matsue mais aussi dans leur petite mais chaleureuse maison du bord du lac.
Ils installent leurs peu d'affaires qu'ils ont récupéré de leur long voyage qui les a emmené jusqu'ici.

"Smea je vais au lac pêcher quelques poissons pour le repas."

Après plusieurs heures passées au lac, si beau en hivers avec le soleil qui se reflète sur le dessus de l'eau, Yamahiko reviens avec plusieurs poissons pour sa soeur et lui mais il n'a pas oublié Nao et lui ramène une petite sardine.

"Regarde Smea ce que j'ai pêché, ça va suffire pour le repas avec nos champignons ?"
Smeagol
Smeagol pars allumer un feu en souriant
Très largement Yama ! c'est génial par ici on se régale. Et on pourra ramener de ça dans les autres villes
Elle tend son bras et Nao vient s'y percher
Et en plus Nao adore le poisson
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Smeagol
Dis Yama, que dirais-tu de donner un nom à cette maison ?
Smeagol y réfléchit un instant et se dit que "la passagère du lac" lui plait bien
Pourquoi pas...Ikkasei no mizūmi, la passagère du lac. Vu que nous ne faisons qu'y passer, et puis c'est sympathique en bord de lac

Elle prend un bout de parchemin et écrit : "一過性の湖 "
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Yamahiko
Yamahiko se répète le nom que vient de trouver sa soeur dans sa tête. La passagère du lac... La passagère du lac...

"Hai Smea c'est un nom qui nous correspond bien. Nous attendons que les gens de Matsue viennent et passent chez nous."
Smeagol
Smeagol sourit à Yama
Oui, tu as raison. En tout cas c'est un joli nom
Mais elle retombe, en fouillant ainsi dans ses parchemins, sur celui qu'elle avait écrit il y a quelques jours; elle a voulu retracer sa vie et leur histoire par écrit :

Moi, Smeagol ♠, fille de Shö et de Sakura, et grande soeur de Yamahiko, vais vous conter mon histoire.
Je suis née quelques années avant mon grand frère, dans le petit village de Mimosa sur l'île de Rishiri, au Nord-Ouest du Japon. C'est là que nous avons vécu la plus grande partie de notre vie, où j'ai les meilleurs souvenirs de mon enfance et vécu les meilleurs moments de ma vie en compagnie de mon petit frère. Nous avons passé notre jeunesse à courir dans les champs et les forêts, à nous promener sur les plages et à nous baigner dans l'eau fraîche de la mer de.... Nous étions insouciants, et j'y ai vécu des moments simples et heureux.
Notre père partait chaque nuit pour pêcher toutes sortes de poissons, et en rentrant le lendemain matin, nous nous émerveillions de voir thon, crevettes et saumons en abondance, et lorsque notre mère prenait le relais pour vendre les pêches de la nuit sur les étales du marché, cela nous permettait de gagner un peu d'argent, ce qui nous suffisait à vivre un agréable bonheur tous les quatre. Nous prenions plaisir à l'aider dans sa tâche, et elle nous donnait parfois quelques kobans en échange. Je me souviens de ces journées, où l'on rencontrait les autres villageois, qui étaient si sympathiques. C'était si agréable de faire de nouvelles rencontres sur les marchés de cette île ensoleillée.
Cette vie paisible en compagnie de ma famille dura bon nombre d'années, mais malheureusement s'interrompit soudainement un soir où l'impensable se produisit. Nous étions en train de dormir, mon frère et moi, lors de cette nuit paisible et calme. Mais c'était le calme avant la tempête. Ou plutôt une pluie de lave et de cendres, qui se déversaient du volcan accolé à notre village, qui venait de se réveiller au moment où personne ne pouvait s'y attendre. Ainsi, du jour au lendemain, ma vie changea. L'éruption se fit tellement violente qu'elle emporta le village entier. Moi, mon frère et un petit groupe de villageois avons réussi, je ne sais par quel miracle, à échapper à ce flot destructeur et terrible. Je me souviendrais toute ma vie de la terreur que nous avons ressentie pendant ces très longues minutes. Nous avons couru, pas d'insouciance cette fois, mais de panique mortelle. Nous avons fini par atteindre une petite embarcation, et nous avons pris la mer sans même que je ne réalise encore ce qui venait vraiment de se passer. Je me souviens de l'horreur que j'ai ressentie lors de cette nuit terrible, et du moment où j'ai jeté un dernier regard, horrifiée, sur la plage qui s'éloignait, où tout disparaissait à tout jamais : les arbres, le village, les personnes... Dans ce dernier regard je disait adieu à mon village, mon île, ma famille et toutes les personnes que j'avait rencontrées jusqu'à présent. Je disais adieu à tous mes souvenirs, et à tous ces bons moments passés dans la joie et le bonheur.
Les jours qui suivirent furent un véritable cauchemar. Nous étions contraints de rester sur cette petite embarcation, sans eau ni nourriture. Je ne parvenais plus à trouver le sommeil tellement le choc avait été immense. J'avais l'impression que toute ma vie avait basculé en une seule nuit. Qui l'aurai cru. Je ressentais un vide terrifiant, qui m'empêchait de dormir, de respirer, de vivre. Les jours étaient horriblement longs, dans cette attente où l'on se demande si l'on va réellement survivre, et si l'on a réellement envie de survivre... Je finis par perdre toute notion de lieu et de temps. Je ne sais pas si ce périple dura plusieurs jours ou plusieurs semaines, mais je sais que c'était horriblement long. J'en arrivait à me demander si nous étions réellement en vie, ou si nous naviguions sur un océan infini... Les forces me quittaient de plus en plus, mon esprit s'embrumait. mais un jour, je me souvint, je réalisa ce que nous faisions ici, je reprit mes esprits. J'ai pris conscience que j'étais avec mon frère, qu'il faisait froid, et qu'il y avait avec nous Nao, le hibou de la famille, qui nous avait sans doute suivi. Et que j'avais mal, très mal. Je découvris que les autres villageois partis avec nous semblaient tous morts de faim, ou d'épuisement. Mais je repris espoir, en voyant que le monde existait toujours, que j'étais encore en vie, et surtout, que je n'étais pas seule, car mon frère était avec moi. Je me dis alors pour la première fois depuis la catastrophe qu'il fallait survivre. J'eu alors l'idée d'appeler des secours en envoyant Nao avec un parchemin. Entre ses serres résidait notre seule chance de survie. On se soutenait, mon frère et moi, pour ne pas sombrer dans la fatigue et le désespoir. L'attente fut longue, sans doute la plus longue de ma vie, mais un beau matin, en nous réveillant, nous entendîmes des voix. Quand j'ai ouvert les yeux, j'ai vu un bateau. Je ne réalisai pas ce que je voyais. Nous étions sauvés. Mes souvenirs sont vagues, pour la suite. J'étais tellement à bout de force que j'ai dû m'écrouler de fatigue à peine nous avaient-ils embarqués. Je n'ai que des souvenirs flous de ces quelques jours où nous nous sommes mis à revivre. Je me souviens que ce fut un soulagement, de me retrouver à nouveau entourée de monde, de vie. Nous reprîmes progressivement des forces. Je leur serai à jamais reconnaissante de nous avoir sauvé, ainsi qu'à notre cher Nao, sans qui je ne serais pas là pour raconter cette histoire. Bien sûr, les cicatrices de tout ça ne se refermeront jamais vraiment, et cette douleur restera à jamais. Mais à l'instant où j'ai posé le pied sur la terre ferme, au port de ..., je fut heureuse de recommencer une toute nouvelle vie avec mon frère, car ce cauchemar était enfin terminé. Nous avons fait nos adieux à nos sauveurs, sous le beau soleil du japon, en espérant les revoir un jour où l'autre. Et nous commençâmes notre nouvelle vie de vagabonds.
De là, nous sommes partis au hasard, marchant dans le vent et sous le soleil, d'un chemin à l'autre, sans plus se poser de questions, sans plus se soucier que du présent qui nous souriait à chacun de nos pas vers l'inconnu et la découverte. A notre arrivée dans chaque nouveau village, nous nous arrêtions pour mendier ou demander l'hospitalité, car nous n'avions plus rien, ni de quoi manger, ni de quoi dormir. Mais nous étions libres. Nous faisions de nouvelles rencontres, toutes plus agréables les unes que les autres. J'ai ainsi reprit goût à la vie.
Bien entendu, ma vie a à présent quelque-chose de "différent", mais j'ai fini par l'accepter, et même par y prendre goût. J'ai fini par me dire que je ne pouvais rien faire contre le destin, ni le prévoir, ni le changer, mais que je pouvais m'y adapter, en quelque sorte. J'ai fini par accueillir cette nouvelle vie avec une certaine gratitude. Car nous avons frôlé la mort, et malgré tout ça, nous avons la chance d'être toujours en vie, et nous n'en avons qu'une seule.
Voilà, vous connaissez à présent notre histoire, celle de mon frère, Yama, et moi. Nous avons poursuivi notre voyage en découvrant ce que nous offrait la vie au fil des jours. Jusqu'à celui où nous sommes arrivés ici, à Matsue, en ce début d'année 1464.

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Smeagol
Depuis son arrivée à Matsue, Smeagol a rencontré quelques villageois. Elle relis son carnet de bord et se remémore des choses...

Elle se souvient d'un jour ou elle a beaucoup chanté, pour le départ de Sidd et Kira :





Et puis elle se souvient de quand Yama l'a rejoint, et qu'ils se sont amusés à faire des énigmes un soir... même si cela n'est pas toujours une bonne idée, ils sont d'accord là-dessus, surtout lorsque l'on est trop fatigué



Et puis elle se souvient s'être trop longtemps querellée avec un "parasite" :


(Mais c'était drôle)

Et quand Yama et elle ont acquis de jolis champs de champignons... Elle se souvient du premier qu'elle a cueilli :




Oui, ça a beau être très calme, on s'occupe très bien par ici, car finalement c'est tranquille. Elle sourit.
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Yamahiko
En écoutant sa soeur Yamahiko se souvient de son enfance mais aussi de ses amis Kira et Sidd, partis en voyage.

"Où sont-ils allés déjà ? Je ne me souviens plus."
Smeagol
Smeagol ne sait pas vraiment
Assez loin, je crois. En bateau peut-être. Le monde est grand.
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Yamahiko
"Ton imagination aussi est grande avec tes nombreux jeux en gargote qui ne plaisent pas forcément à tout le monde."

Yamahiko se met à rire en repensant à Choky.
Smeagol
Moui, enfin il ne faut pas exagérer, certains ne s'y prêtent pas vraiment

Smea se met à rire aussi
Et puis ajouté à la fatigue, ça peut donner de terribles résultats
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Makimura_enzo
Depuis quelques temps déjà Enzo était arrivé en ville, depuis quelques temps il avait pris habitude de sortir le soir, afin de converser quelques instants avec Smeagol, première personne avec qui il put discuter en personne.

Les jours passaient et chaque soir, ainsi que cela devenait coutume, il venait saluer la jeune femme et partager avec elle un verre de sake.

Vint le jour ou enfin il rencontra le frère dont elle lui parlait régulièrement, ce frère qui lui manquait... Tout comme pour Smeagol, l'ancien samouraï n'eut pas grand mal à converser avec Yamahiko, qui en vint même à proposer qu'il vienne les saluer.

Ainsi qu'il l'avait promis, il avait attendu le lendemain après midi pour aller les visiter, vêtu de sa tenue qu'il n'avait porté depuis bien des années, était passé au marché chercher, pour elle, quelques fleurs et pour lui, une flasque de vin doux, alors seulement il avait pris le chemin indiqué.

Pendant un temps, il n'osa frapper, observant les lieux, ils étaient ici tranquille, loin des dangers. Un léger sourire aux lèvres, il s'en vint frapper à la porte, afin de ne déranger s'ils dormaient.
Smeagol
La porte s'ouvrit peu de temps après, et Smeagol apparut avec un grand sourire sur les lèvres. Elle le salua.

Konnichi wa ! Cela fait plaisir de vous voir !
Elle lui fit signe d'entrer
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Yamahiko
"C'est qui Smea ?"

Tout en posant sa question Yamahiko arrive devant l'ouverture de la porte et voit Makimura san.

"Konnichi wa ! Bienvenu chez nous rentrez nous allons vous faire visiter notre petit chez nous."
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