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[RP] Fais ça pour moi.

Don.

[So messed up I want you here
And in my room I want you here
And now we're gonna be face to face
And I'll lay right down in my favorite place
Yeah you know what that is

Well come on
I'll be your dog]




Les souffles embués réchauffent, s'échauffent. Danse pure d'un duo divin. Les lèvres avancées, apaisent autant qu'elles blessent, et l'habitant des entières pensées vole les soupirs de l'exaltée. Nourriture délicieuse que la celte goûte à chaque baiser. Acte tendre, qui ne l'est pas. Morsure des charmes, les lippes s'arrachent, et finissent par trépasser, gonflées d'un plaisir traître. Le Soleil se mouille, la Lune se découvre et vient faire luire les meubles polis, spectateurs obligés du couplet mainte fois répété par le tandem haletant. Là où tout ne devrait être qu'ordre et volupté, beauté et calme, ils s'acharnent à imposer l'atypie de leur amour.
La débauche se tait, Norvège s'étire quand les bleues ne le quittent plus et que les cuisses imposent une cavalière. Prunelles froides obligent le contraste. Fièvre et désir ne s'éteignent jamais mais les promesses prononcées ne sont guère négligées. Senestre prépare le terrain, phalanges et paumes s'allient et assènent caresses et griffures sucrées sur le poitrail agité
.

Fenoz.
Je veux le premier, des treize à venir.


Ourlets s'étirent en un sourire. Complexé et timide, il disparaît vite pour laisser le flot de paroles s'écouler et faire oublier que le corps domine bien plus que ses idées. Califourchon osé, mais peu assumé.

De douze travaux il n'est plus question, un de plus fut ajouté. Les idées fusent déjà, et si ce n'est pas de courage et de force dont l'épris doit avoir besoin, moult qualités seront nécessaires à la réussite des exploits à venir.
Archibald, admirateur fou de l'amie n'aura qu'à bien se tenir, à trop agiter les exhalaisons de son palpitant, on en oubliait presque que Røykkness savait jouer du sien pour faire vibrer sa belle. Le triomphe de celui qu'elle estimait être sa providence, restait un espoir, un désir qui niait pourtant la compétition évidente désormais en place.
Si bien assise, l'exigeante contemple le feint soumis, prisonnier dévoué.


Par quoi pourrait-il commencer ?


Volez. Pour moi.
Priñsez oubliée, j'aimerais détenir une parure unique.


L'échine se courbe, et rapproche leurs visages. Un souffle ajoute.

Le tombeau d'une reyne cache sans doute bien des secrets. Leurs dépouilles conservent jalousement, bijoux et joyaux délaissés. Ornez votre épouse.
Orne-moi.


La bouche embrasse, et scelle ainsi la demande.




Chanson : I Wanna Be Your Dog par Iggy Pop
Fenoz : Ce soir.
priñsez : Princesse.

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Theodrik
Il était habituel d’entendre quelques mégères aigries geindre sur les effets malheureux de la lourde alliance à la sénestre : le mariage, non content de réduire le tableau de chasse à une seule et fidèle proie, rendrait également l’époux impuissant, ou moins appliqué à ses devoirs conjugaux. Conneries. Le chiard, qui réduit le désir des deux jeunes époux ? Conneries. Bretagne et Norvège s’épuisent l’âme et le corps, surtout le corps, légitimant davantage à chaque coup de boutoir leur couplet désaccordé. Et si Røykkness plaint les hommes enchaînés à de plates pisseuses, ce n’est au pieu qu’il regrettera son union matrimoniale. Le sang qui tambourine à sa tempe, quand elle lui offre de ses fiévreux regards, la gorge sèche lorsqu’elle ouvre les cuisses sous le rempart de sa taille, la température qui grimpe et fait perler la sueur quand sonne l’armistice & que longue tige s’abat sur le matelas. Cette fois, jolie bretonne ne s’effondre pas contre lui, mais s’élève à califourchon. Et avant même qu’elle n’entame son monologue, l’amant éreinté emprisonne le rond séant sous ses larges paluches. L’indifférent morne ne l’est plus, devant le spectacle qu’elle lui offre : sa femme est belle, oui, à s’en brûler la rétine et chaque sourire qu’elle dessine est une invitation à recommencer. Mais c’est bien connu, c’est quand la femme l’ouvre que les emmerdes commencent. Son baiser, une fois requête posée, sonne pour l’époux comme le début d’une nouvelle galère, dans laquelle il s’est embourbé par orgueil.

[La saint Noël]


Røykkness a la trogne mauvaise, l’œil fourbe et les paluches proportionnelles à sa haute taille. La gueule trop souvent martelée de coups échappés entre deux querelles, son exemple aurait pu être choisi comme représentation officielle des cauchemars enfantins : nez tordu, constitution effilée et fâcheuse tendance à envoyer des sifflets. L’impulsivité orgueilleuse dont il faisait preuve aurait pu faire de lui le malfrat qu’évoquait son allure. Ce n’est pas le cas. Ses pognes ne sont salies que d’affaires privées et de dérapages imprévus. Pour le reste, il détient suffisamment de contacts dans les bas-fonds ou Brissel pour n’avoir à trop se mouiller. Il ne se bat pas, il compte. Il ne vole pas, il revend.

Pourtant, voyant le premier gage comme un défi à lui-même, Théodrik vola de ses propres (ailes) pognes. Aussi traînait dans les coffrets du sapin, entre le bric à brac de joujoux et étoffes destiné au chiard pourri gâté, un présent pour son exigeante épouse. Elle voulait de l’ornement ? Sans doute s’attendait-elle à une tenue bluffante aux maillages finement tressés, aux coloris honteusement hors de prix. La boîte était pour cela trop petite, et ne manquerait pas d’éveiller déception et inquiétude chez l’ex Kerdraon. Le cadeau chourré à un noble péteux valait néanmoins une main tranchée ou deux, s’il se faisait prendre. heureusement, le couple ne comprenait qu’un manchot.



- Maëlweg ! Venez ouvrir votre paquet. L’petit risque d’pioncer avant même qu’les rubans n’soient ôtés.


Et ce qu’il y a dans la boîte ? La suite au prochain épisode.
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By JD Dôn.
Don.
La peur, la peur. Quelle putain.


Si une maîtresse est toujours estimée Reine aux yeux de l'infidèle, l'épouse honorée et dans le cas présent couronnée, l'est aussi.
Fébriles, zygomatiques et menottes s'accordent pour soutirer à l'insatiable, une ébauche de sourire. Jamais Kerdraon n'en avait été avare, mais connaissant l'arrogant lui servant d'amant il était plus jouissif encore de lui faire croire que déception pouvait s'accorder avec déclaration souveraine. L'expression n'est que feinte, et quand le palpitant s'active les pommettes de l'enrobée s'animent. Rougeurs riment avec bon cœur ! Aussitôt un rire qui se fait entendre, lorsque en parallèle les mains désassorties déposent sur le sommet du crâne brun, une couronne. La voix se fait impérieuse, accordée avec un timbre que l'amoureuse souhaite pourtant chaud puisqu'elle cite à la lettre, le mot déposé en annexe.

"une reine ne devrait être ornée que d’or"

Silhouette s'élève et entame avec une grâce étudiée la distance la séparant de l'étiré. Magistrale avancée se voit interrompue par l'intervention d'un élément perturbateur.
En effet, sans avoir eu le temps d'ouvrir ses bras à l'être aimé c'est la porte qui se voit privilégiée quand à grands coups de jurons et d'impatience, derrière elle, des voix réclament. Fils et père sont abandonnés pour une découverte peu appréciée. Insultes sont rapidement évincées par la lecture d'un soit disant arrêté.


Citation:
Aujourd’hui, au nom de la justice angevine, pour vous aider à réfléchir à ce qui se passe quand on épouse le mauvais garçon et aux bêtises qu’il vous fait faire en prenant les armes contre l’Archiduché d’Anjou au nom de la France, LA FRANCE, DANA, je vous offre deux nuits en pension complète dans les geôles fortifiées de votre choix. En espérant qu’au sortir, vous vous disiez : Plus jamais j’épouse un breton qui s’appelle Equemont.

Je vous condamne également à 1 écu d’amende pour m’avoir forcée à me déplacer le 25 décembre alors que je voulais juste faire la sieste.

Joyeux Noel!


Déesse d'un jour, ou à peine moins se voit affublée d'un nouveau pseudonyme tout à fait inattendu pour cette fin d'année, celui de prisonnier.
Tôlard du dimanche à la frange d'émail doré, non éploré mais pas moins effrayé se fait emporter quand en arrière plan deux hommes ne peuvent rien contre ce dénouement. Brynjar et Théodrik passeront la Saint Noël sans le bonheur que les quenottes de l'accusée devrait pourtant jeter à chaque rasade de rire.



[La saint Noël, en compagnie de Croûtard et Splinter.]


Recroquevillée dans le coin le plus obscur de sa cellule, Dôn frissonne. L’œil rivé sur la mousse juxtaposée, la solitaire forcée songe. Elle se demande comment un si belle écume d'un vert presque bleuté parvient à pousser dans un lieu aussi glauque.
A l'heure qu'il est, Norvège aura lui aussi ouvert le présent que Bretagne avait soigneusement préparé et glissé aux côtés de leur fils glorifié.

Une boite, dans laquelle se trouve une perle. Il connait déjà l'objet pour lui avoir lui même offert le jour où d'un genou au sol, et nerveux comme jamais il lui avait demandé de l'épouser. Perle accompagnée d'un mot, le deuxième des travaux à accomplir.


Citation:
Vous, l’écrin sculpté : Brut. Originel. Pur.
Moi, la gryphée accueillante : Romanesque. Fantasque. Complexe.

Et cette perle de sentiment dont il fut, bien entendu, impossible de me séparer.

Ce cadeau ne vous est pas retourné. Il m'est évident désormais, que jamais un présent ne se rend.
Mais vous aurez besoin de ce minuscule élément pour trouver, ce que ma seconde demande exige.

L'eau ne peut soutenir son poids, trouvez un liquide capable de faire flotter cette perle. Qu'elle soit plus légère que les mœurs d'une putain à trois cons.
Hollgaret, la triche est autorisée.


Je vous aime.



Hollgaret : Très aimé.

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