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[RP] Fini de faire l’Mariole !

Montparnasse.
        Sometimes I feel lost and locked up in the jail cell my mind
        Parfois, je me sens perdu et enfermé dans la cellule de la prison de mon esprit
        and I try to understand the situation see eye to eye
        et j'essaie de comprendre la situation
        But sometimes I feel lost and locked up in the jail cell my mind
        Mais parfois je me sens perdu et enfermé dans la cellule de la prison de mon esprit
        and I try to understand the situation see eye to eye
        et j'essaie de comprendre la situation.


{Bazas, le 27 décembre 1465}

La soirée était des plus agréable, Montparnasse l’avait passé entouré de son amie d’enfance et de son frère, ils avaient bien discuté et il se sentait bien. Il ne se doutait de rien. Il avait laissé l’Armagnac derrière lui et avait petit à petit cessé de penser au procès pour Haute Trahison dont il était affublé.
Pourtant quand la porte de la taverne s’ouvrit dans un fracas assourdissant Montparnasse se redressa sur le qui-vive. La vue de l’uniforme lui glaça le sang, le jeune brigand n’avait pas vraiment la conscience tranquille. Son premier regard fut pour son frère, son deuxième pour la fenêtre derrière lui. Alors qu’il se précipita bien décider à leur fausser compagnie, un des gardes le saisis par la jolie tunique que venait de lui offrir Thyia et le jeta à terre.




Le prévenu a été reconnu coupable de haute trahison.


Montparnasse avait de l’aplomb, de l’assurance, mais la génétique n’avait pas vraiment joué en sa faveur et les jolis traits efféminés qu’il portait avec fierté ne firent pas vraiment le poids face à la poigne solide des soldats. Sans aucune douceur on lui passa les fers aux poignets tandis que son regard se perdait dans les yeux de son frère...

De nombreux souvenir lui montèrent à la gorge. Des souvenirs d’une jeunesse passé derrière ces maudits barreaux quand, à l’âge de sept ans on l’avait enfermé pour le meurtre de l’homme responsable de tous ces malheurs. Cinq années. Cinq putain d'années qu'il était resté derrière les barreaux...
Les cicatrices de son passage à tabac avec les italiens venait à peine de s’estomper que de nouvelle lui furent faite par la botte d’un garde trop zélé qui estimait que Montparnasse se débattait trop, ou pas assez à son gout.
On le remit sur pied comme si il n’était qu’un pantin désarticulé et la seule chose qu’il put dire à son frère ce fut de prévenir les autres de ce léger contretemps qu’il lui arrivait...

Le juge avait été plutôt clément dans sa peine mais quand les barreaux se referment sur lui Montparnasse ne put s’empêcher de pousser un soupire de frustration.
Tout ceci était les fautes de ces maudits jumeaux. Que ce serait-il passé s’il avait avoué la véritable raison de sa trahison aux juges ? S’il aurait avoué le viol qu’il avait subi ainsi que les menaces de mort contre sa participation à la prise de la ville ?
Oh ne vous méprenez pas, Montparnasse n’avait rien d’un agneau et tôt ou tard il aurait fini par trahir ces gens qui l’avait recueilli dans ce duché comme l’un des leurs, mais la rencontre avec les rouquins avait néanmoins accélérer un peu les choses. Il n’avait d’ailleurs pas eu le temps de finir ce qu’il était venue faire dans ce Comté et avait dû y revenir il y a quelque jours. C’était sûrement là son erreur.

Ils avaient dut le suivre, ce devait surement être ainsi qu’ils l’avaient retrouvé. Cela faisait bientôt trois mois qu’il jouer à cache cache avec les gardes. Ils avaient failli l’avoir à Montélimar mais alors le brun avait été rapide. Quittant la chambre incestueuse en pleine nuit il avait fui ventre à terre comme le grand courageux qu’il était.
Mais à présent plus question de fuir. Les fers mordait ces poignets et lui entamer sa chaire fragile tandis qu’il voyait les derniers rayons de lumière disparaître derrière la lourdes portes de bois qui se fermait.

C’est à ce moment-là que la panique le gagna. Montparnasse était claustrophobe et il avala de grande goulée d’air qu’il sentait déjà se raréfie. Glissant contre les barreaux de sa cellule il se laissa choir contre le sol froid et humide et ferma les yeux. Il se concentra sur sa respiration afin d’avaler le bon nombre d’air et de ne pas laisser la panique prendre le dessus…




Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 3 jours et une amende de 20 écus.

_________________
Claquesous
Ooh I love my ugly boy
Ooh j'aime mon méchant garçon
So rough and tough
Si dur et solide
Don't care about anything but me
Rien ne lui importe en dehors de moi
Yes I just love him cause he's so crazy
Ouais je l'aime parce qu'il est si dingue
Just crazy about me
Juste fou de moi






Les regards complices
Les mains se palpent
Les lèvres se cherchent, s'unissent.
Les souffles se mêlent.
Les deux frères s'étreignent, savourent, s'aiment dans le secret d'une taverne.
Et la porte s'ouvre à la volée, brisant en un claquement de doigts l'instant enchanteur.



    Montparnasse vous êtes en état d'arrestation.


L'aîné tente de fuir, le plus jeune porte sa main sur son couteau à la lame rouillée. Le même qui quelques mois auparavent s'était figé dans la graisse abdominale de son geôlier.

Les frangins avaient peut être de la gueule, un cul d'enfer et une fourberie à toute épreuve mais ils ne firent pas le poids face à une poignée de soldats.
Les deux paires d'azur s'accrochèrent lorsque Claquesous fut repoussé au sol et que les fers emprisonnèrent les poignets de Montparnasse.
Deux gamins de la rue, deux compagnons partageant la même misère, le même sang, qui une fois de plus allaient se retrouver séparés, rattrapés par leur destin.

    Va prévenir les autres !


Une simple phrase qui au-delà de l'ordre sonne comme un appel à l'aide, un je t'aime interrompu.
Le masqué sait ce qu'il a à faire.
Lorsque la porte se referma, il resta là un instant, figé, le souffle coupé.
Il lui fallut quelques minutes pour prendre ses jambes à son cou et rechercher ses compagnons dans les quelques tavernes encore ouvertes à une heure si tardive.
Il les trouva.
Sa haine explosa.
Inscouciants, deux profitaient des joies charnelles alors que la troisième, sans scrupule les observait. Tout ce beau monde s'amusait et si Claquesous avait tenté ces derniers jours de prendre sur soi et faire fit des petites trahisons entre amis, sur le coup là, son seuil de tolérance fut dépassé.

Sans un mot, il retourna dans un tripot isolé.
C'était sans compter, l'amie de son frère qui le suivit et le trouva attablé a ces quelques missives a envoyer.
Le point fut fait sur la situation. La belle semblait prendre les rennes, ce qui agaçait le minot.
Jamais encore une femme n'était ainsi intervenue dans ses affaires. Lui faire confiance ou pas ? Claque ne savait pas trop.
Il avait accordé sa confiance à Thyia, avait cru en ses paroles et avait été brisé. Amel n'en parlons même pas alors pourquoi celle-ci serait-elle différente ?

Fuir...chercher de l'aide...


    Aidez-moi, j'étouffe.



I walk this empty street
Je marche dans cette rue déserte
On the Boulevard of broken dreams
Sur le Boulevard des rêves brisés
Where the city sleeps
Où la ville dort
And I'm the only one and I walk alone
Et il n'y a que moi et je marche seul

_________________
Vivia
Il s'était engagé à la retrouver et à l'aider. Parole tenue. Toutefois, elle était loin de se douter que ses retrouvailles allaient être écourtées par leur pire démon. Les Geôles.
Depuis qu'il fut gamin, ce furent ces murs qui éprouvèrent d'avantage Eng' dont le corps su s'accoutumer à des maux plus physiques et répétitifs. L'esprit en revanche lui, peinait à s'acclimater à ce cloisonnement, cet étouffement, qui pourtant plus doux que des coups, lui causait des souffrances pires encore.
S'attendait-elle à cette annonce lorsque Claque fit irruption dans cette taverne où, elle trouva une occupation digne d'être peinte et exposée ? Nullement. S'attendait-elle à se prendre de plein fouet cette nausée, cette crainte intérieure qui lui rappela ses 8 mois de captivité ? Nullement. S'attendait-elle à culpabiliser sous l'annonce de son arrestation alors qu'elle conservait dans son esprit l'image d'un Prince baisant le séant d'une noble putain -si, les deux titres peuvent se cumuler visiblement- et qu'elle se gargarisait à coup de carmin pour supprimer le goût de cette Autre qui, loin d'être ensorcelante et "Mérancienne", lui parut difficile à ingérer ? Non plus.


Pourtant les mots de Claque résonnèrent entre ses tempes, à maintes reprises pour la décontenancer, la priver de toute logique, de toute réaction. Elle devait agir, prendre les choses en mains, faire ce qu'elle a, en somme, toujours fait depuis qu'elle se trouva seule et livrée à elle même à la Cour des Miracles avec pour seul bagage son savoir et les notes de son père. Alors, elle rassure Claque avec une phrase type, bateau même, pourtant l'esprit lui..sèche. L'ampoule ébréchée manque de lumière.

- Ça te rappelle de bon souvenir hein les geôles ?
- C'est moi ou tu prends un malin plaisir à me rappeler cette faiblesse..
- Non. Ces maux t'ont simplement sublimée, mais tu ne le vois pas encore.
- Je..Je ne peux pas y aller...
- Et tu comptes le laisser avec son mal des geôles tout seul ? Il s'est déplacé pour toi et comment peux tu gagner la confiance de Claque si tu penses avant tout à ton confort ?
- Culpabilise moi...Je sais que tu ne veux qu'une chose..Me forcer à affronter cette peur qui me vrille les tripes, cette haine qui m'a rendue fêlée..
- C'est ça. Maintenant file préparer de quoi l'apaiser.

Ainsi, après avoir enlacé Claque pour le rassurer à défaut de ne pouvoir lui prouver qu'elle était digne de confiance, elle s'éloigne pour regagner cette chambre qu'elle avait loué suite à son poutrage. Glissant un regard à son esclavagiste, cet Ami encore absent qui peine à se remettre de son Mal et dont les remèdes gisent au sol en guise de pardon pour sa fuite à venir, la Corleone prend le temps de préparer un remède à base de plantes apaisantes pour le Mont. Ses affaires sont prêtes mais encore faut-il oser lui apporter. Après avoir déposé un baiser sur le front encore fiévreux du Dante, l'herboriste s'éloigne.

Un à un, les pas s’enchaînent, mécaniques et volontairement inconscients alors que dans son esprit, une musique raisonne..Celle de ce dialogue incessant entre Elle-même et le Barbier Fou. Au moins cette occupation réussi à l'amener devant l'établissement, restait encore à savoir si elle était à même d'en franchir le seuil.

Lentement, elle s'avance donc et présente le contenu de sa besace pour montrer patte blanche et pour appuyer ses bonnes intentions, elle accepte d'être accompagnée par l'un des geôliers. Une fois le seuil franchit, cette odeur lui remonte aux narines et la contenance dégouline. Elle transpire, sent cette bile qui se fait pressante contre sa gorge, essuie ses mains moites sur sa cape et retient, autant que faire se peut, cette haine grandissante qui telle une vague, tel un haut le cœur n'aspire qu'à guider ses doigts dans les orbites de cette escorte. Le teint pâli, les jambes faiblissent et en guise d'excuse face à ce regard suspicieux elle avoue ne pas être habituée à tout cela, être intimidée voir effrayée. Puis enfin, on la poste devant la géôle de celui qu'elle considère comme un frère et là, les mots se perdent.

Avale ça.

Ce furent les seuls mots qu'elle fut capable de prononcer alors que la porte s'ouvrit pour permettre au geôlier de lui balancer, à la gueule, la gourde aux odeurs improbables. Et alors qu'elle le sentait sa présence, ses iris eux furent incapables de le voir. La vue est floue, l'horreur est trop présente pour qu'elle puisse voir au delà de cet épais brouillard. Finalement, la porte se referme, sans qu'elle ne puisse articuler aucun mots de soutient et pourtant, alors que l'un retrouvait son tourment et ce manque d'air, l'autre n'aspirait qu'à retrouver le sien, au delà de ces murs.

Aussitôt, le pas se presse, fuit et alors que la détresse du Mont se trouve cloisonnée, Vivia peut quant à elle, abandonner la sienne dans une impasse. Acculée contre un mur suintant, la fiole ébréchée déverse son contenu...Bile et larmes se perdent alors, incognito....


- Ce n'est pas encore ça...Tu es encore trop affectée. Tes plaies sont trop fraîches.
- Pitié..Ferme là !Le cri s'échappe des lippes encore humides alors qu'elle réalise qu'elle n'est plus que l'ombre d'elle-même..
_________________
Archibalde
Archibalde s’était absenté. Le temps faisait des siennes. La pluie et le beau jour. Et si cela ne lui posait aucun problème, il avait une épine dans le pied lorsqu’il s’agissait de ravager les récoltes de ses fournisseurs. L’un l’avait avertit d’une perte considérable, il s’était donc rendu au plus vite auprès de lui pour vérifier l’état des choses.
Les choses… A Agen il était impatient de revoir les siens, ceux qu’il considérait comme à lui. Il fut surpris à la première missive de Claque. S’inquiéta à la seconde. Laissa exploser sa rage à la suivante.


Il attendit le jour suivant, pour la voir, pour avoir ses explications, qui ne furent qu’air et écœurement.

"Cela faisait… longtemps que j’avais des doutes sur notre relation."
"Vous n’étiez là que deux ou trois heures au plus. Et le peu que j’avais avec vous, je devais le partager. "
"Je n’étais pas prête à une telle monotonie ."


Encore maintenant, il se demandait de quelle monotonie la brune parlait. Il l’avait pourtant laisser butiner sur des femmes, sur d’autres hommes, comme Claque, ou Montparnasse. Cela sans médisance. Varier les plaisirs, en somme. Il ne s’énerva pas. Ne violenta ni l’un, ni l’autre. N’injuria ni l’un, ni l’autre. Jamais il ne se serait abaissé à cela. Bien trop fier, bien trop droit. La violence eut été ici l’apanage du faible.
Et puis, cela se voyait. Elle voulait qu’il la retienne, qu’il lui court après. Ses lèvres dessinèrent une fine ligne, la barbe s’étira un peu. Sortie.


Il glissa de nouveau la cape sur ses épaules, ses gants de cuir dans une main, l’autre appuyée sur le pommeau de son épée. Il n’était ni triste, ni en colère. Seul un profond dégoût lui remuait le ventre. A trop donner, l’on finit par se faire mordre par le chien qu’on a nourrit. Il marcha, suivant au loin la silhouette indistincte du jeune Claque, plongé dans ses pensées pour mieux ruminer les paroles de la garce traîtresse. Il lui aurait transpercé le ventre, s’il avait osé. Les yeux papillonnant au devant, l’esprit nul part, il ne sentit qu’après coup une chose le bousculer, et n’eut que le temps de voir une envolée de lumière passer au travers de son regard. Le mouvement d’une tignasse au détour d’un coin de rue. Il retroussa sa lèvre en un grondement de mécontentement, et peu disposé, continua sa marche vers les geôles.
Il ne fit que suivre le gamin, bras croisés. Ils trouvèrent Montparnasse, qui semblait si mal en point, mais pourtant assez heureux de les voir. Claque du moins.
Il ne suivit pas vraiment la conversation. Ses occupations étaient ailleurs, jusqu’à ce que l’aîné parle de murs qui se rapprochent, de sol qui tangue, et de sueur.
Regardant autour de lui il passa la langue sur ses lèvres. L’air était trop humide. Il claqua des doigts à l’attention d’un garde, le fit venir. Une bourse généreuse glissa dans la main de l’autre. Des clés tournèrent. Un serrure claqua dans un tintement de délivrance.

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Montparnasse.
Doucement, sinueusement, la panique s'installe, glaçant le sang dans ses veines, brulant ses poumons à chaque gorgée d’air avalé. Montparnasse est roulé en boule dans le coin le plus éloigné de sa cellule, en position fœtal, la bouche grande ouverte, la vision trouble. Il a laissé la peur prendre possession dans son corps et il ne sait même plus dire où il se trouve, ni quand. Dans son esprit torturé le passé se mêle au présent. L’humidité des geôles et l’odeur âcre de transpiration se mélange à l’odeur de foutre et aux coups reçus dans son plus jeunes âges.
Ses yeux s’ouvrent, Enguerrand cherche à échapper à ce cauchemar qui lui enserre le cœur tandis que le gout du sang envahit de nouveau sa bouche.
Il cherche un indice, n’importe quoi qui le raccroche au présent, mais seul l’obscurité complète se détache dans son regard.
Son cœur bas à tout rompre tandis qu’il allaite comme un chien.
Ah ! il fait peine à voir le grand Montparnasse.
Ah ! il fait peine à voir le petit galant.

Mis en cellule pour haute trahisons. Reconnu coupable d’avoir piller deux mairies en Armagnac et d’avoir kidnappé une enfant. Cela prêté à rire quand on connaissait un peu mieux l’homme qui se roulait en boule dans cette cellule crasseuse.
Plus habitué des viols et autres meurtres sauvages et bien souvent gratuit, Montparnasse n’était pas un grand fracasser de mairie, et c’est pourtant pour cette raison qu’il remis pour la première fois le pieds en cellule depuis huit ans maintenant.
Ironie quand tu nous tiens.

Des mouvements et des bruits se firent entendre de l’autre côté de la grille et quand Montparnasse arriva enfin à se concentrer pour relever la tête et sortir de ces souvenirs qui lui meurtrissait autant l’âme que le corps il n’apperçue que brièvement la tignasse blonde de son amie et n’entendit que deux mots alors qu’on lui balança une gourde à la gueule.


Avale ça.

Les mains de Montparnasse tremblait comme une feuille mais il parvient à ouvrir la gourde et avala d'une traite la moitié de son contenue. Il ne savait pas ce que c’était, et ca avait un goût exécrable mais il avait une confiance aveugle en son amie. Elle pourrait aussi bien lui avoir donné une gourde de poison qu’il l’aurait but avec autant d’avidité, à ce moment précis dans l’esprit du brun la mort avait comme un doux parfum d’apaisement et il était prêt à oublier tout le reste pour ressentir cette douceur promise.

Lentement son cœur se calma et sa respiration repris une rythme régulier, les murs avait cessé de se rapprocher et Montparnasse parvint peu à peu à reprendre le contrôle de lui.
La peur était toujours présente dans son corps, tel un serpent qui n’attend qu’une faute pour insuffler de nouveau son venin. Un léger sourire se dessina néanmoins sur ces lèvres et il ne put s’empêcher de remercier son amie, cette presque sœur.

Seulement trois personnes avaient un rôle important dans la jeunesse de Montparnasse. Son frère Claque-sous, bien sûr, pour qui il était prêt à tout et deux blondes. L’une qu’il avait sauvé et l’autre qui l’avait sauvé. Vivia était cette dernière. Elle avait été une amie fidèle et sa confidente dans cette cours des Miracles qui savait se montrer impitoyable, elle soignait ces plaies, ces blessures qu’il recevait sans cesse, un vrai aimant à emmerde le Monty. Mais elle apaisait aussi son âme de garçon torturé, violé dès son plus jeune âge, et qui, à son tour, commettait les mêmes atrocités sous le regard inchangé de cette amie qui l’acceptait tel qu’il était, avec ces qualités et ces défauts. Il était venu ici pour elle, et encore une fois c’était lui qui s’était trouvé en fâcheuse posture et avait eu besoin de son aide. Il savait ce que les geôles représenté pour elle et était d’autant plus reconnaissant qu’elle soit venue en personne lui apporter ce calmant.

Peu de temps après, la porte claqua de nouveau et Montparnasse aperçut la silhouette de son frère, suivit de près par la posture imposante de celui qui, quelques heures plus tard, deviendra son père adoptif.
La potion donner par Vivia lui permis de se mettre debout et d’avoir une conversation cohérente avec son frère. Il était réellement content de les voir, même si il craignait la réaction d’Archibalde. Le retrouver là, en geôle après quelques jours d’absence… il allait sûrement devoir lui fournir des explications, mais pour l’instant la seule chose qui préoccuper Montparnasse c’était de sortir de là et d’avaler des grandes goulées d’air pur.
Il fut surpris de voir Archibalde claqué des doigts et plus surpris encore de voir le garde ouvrir sa cellule.

L’argent a vraiment un pouvoir fascinant sur les gens.

Alors que Claque se précipitait sur lui, Montparnasse le gratifia d’une accolade affectueuse avant de se jeter au cou du barbu sincèrement reconnaissant.
Il avait hâte de sortir d’ici, mais ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil inquiet aux gardes, peu habitué à ce genre de sortie.
Que se passerait–il une fois dehors ? Se ferait il de nouveau arrêter ? Lui collera t’ont une évasion sur le dos ?

Son inquiétude serait dissipé que quelques heures plus tard, en discutant avec la Princesse Mélusine de Malemort qui avait déjà croisé sa route à plusieurs reprise. Elle se porta garante du jeune homme auprès de la Prévôt des maréchaux de Guyenne et proposa à lui, et ses amis, de dormir dans son château, précisant que le reste de la peine de Montparnasse s’y déroulera sous sa surveillance.
Un château.
C’est tout de même mieux qu’une geôle humide non ?

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