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[RP] Taverne La Mare des Amarres.

Cistude
    Fermez les yeux.. aucune trace d'homme à l'horizon. Seulement une subtile trace d'humanité qui rampe sous les comptoirs, entre les débris et les saloperies accumulées sur le sol poisseux. Ici, seulement des salopards, ces coquillards qu'on voit traîner dans la rue la journée, mendier et ripailler pour dépenser leur maigre pécule dans une binouze chaude à la fin de leur journée. On les voit ainsi jusque tard dans la nuit, le visage aviné et la lippe pendante, affalés contre un comptoir décharné, tandis que d'autres condisciple profitent de leur faiblesse pour leur subtiliser un bien piètre butin. Les voleurs volent les voleurs, plus de code, d'honneur et de morale, car ici encore, si l'envie vous prenez de danser sur les tables enroulé dans du jambon en jouant des claquettes, faites. Si l'Archipoète vous siphonne les oreilles avec sa poésie à la con, étranglez le avec une corde de son houb. Laissez vous aller, venez pieds nus, l'cul à l'air, une couronne sur la tronche, ou à reculons.. la tavernière s'fera une joie d'vous accueillir convenablement dans son traîne-misère. Pas de rififi avec les Canards, on s'embrasse avec nos becs de pestiférés et on cogne son voisin d'table pour sympathiser. C'est ça, l'esprit d'la Mare.


Un jour qui se couche et une nuit fétide qui s'pointe sur la Mare des Amarres. On entend les rats déguerpirent dans leur trou et les cafards ramper sur le bar, entre bouteilles de vin brisées et vieux quignons de pain rance. Du comptoir, ne dépasse qu'une jambe poilue, le reste du corps caché sous un monticule de détritus... on ne sait pas qui c'est, ou ce que c'est, mais ça ronfle fort. La Taverne dort, elle attend les premières agitations de la nuit, prête à essuyer une énième fois le courroux de ses clients.

ouvert à tout public, faites y ce que vous voulez mais faites juste en sorte qu'elle tienne debout encore un bon bout de temps ! ^^

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Bossuet
Le poète est vautré, mollement affalé dans un fauteuil miteux, vomissant son rembourrage moisie par une multitude de plaies béantes effilochées. Une jambe par dessus l'accoudoir, et la poulaine qui bat la mesure sans grande conviction. Il pince les cordes de son luth, invitant l'instrument à piailler quelques notes, grincement plutôt, digne de faire s'évanouir tout les luthiers de France et et d'Italie. Il sourit de ses dents noires à chaque couinement dis-harmonieux, comme s'il entendais un chœur d'ange accompagner une soliste sirène.
Une mélopée de grincement, comme quand on gratte de l'ongle une ardoise jusqu'à s'en briser les dents,

Il regarde la taverne encore endormie, encore vide de cris et de beuverie, tout en attrapant un gobelet à pied, tout de cuivre martelé et figurant sur son pourtour un motif complexe de vignes entremêlées. Un bel ouvrage, remplit d'un vin rouge presque noir, acre, fort à couper le souffle et râpeux à s'en griffer la langue. Il en sirote une gorgée, puis une autre, et se lève brusquement. Il déambule parmi les tables vermoulues, et finalement se rassoie dans son fauteuil branlant, luth en main. Il triture les clefs en accordant l'engin, et pince quelques notes pour donner le change, tout en s'éclaircissant la gorge et entonne d'une voix basse, presque un murmure, mais pourtant clair et distinct :


"Ce fut en Mai qu’ils l’observait, froide et belle,
Mais c’est en juin qu’elle cessa d’être pucelle.
Nous la croyions fraîche, farouche et chafouine,
Coquine, quelle surprise, chaude comme rabouine...


Une ballade écrite il y a quelques temps, pour fêter l'hommage à une ville d’Auvergne. Montluçon, si accueillante, avait laissé un souvenir impérissable au rimailleur. Une ville prise comme une fille au bois, c'était là l'idée, d'un viol de mont par les mots. Une bien belle nuit que celle là où ils entrèrent dans la mairie endormie, d'abord à pas feutrés, puis en grand chambardement, lame au poing et poings dans la face ensommeillée des gardes. Eux aussi doivent s'en souvenir. Il reprend son chant mais plus fort et avec un entrain certain.

Les Piques t’allongent, te couchent dans un fourré,
De science et de patience, les Piques ont rusé,
Luçonne, les Piques te saluent en amants,
Durs, beaux de tes charmes, en tendres soupirants.

Luçonne, en âme et cuisses ouvertes nous te laissons,
Couché dans la fange, le ventre boueux, nous te rions,
Ton Mont forcé, ton verger ébouriffé et tes coffres secrets,
Ouverts, vidés, comme tes reins laissés brisés.

Vois y le soldat qui prend femme comme ville;
Les Piques prennent ville comme femme, un bel idylle.
Luçonne tombe comme une Catin qui s’ignorait,
Et elle nous regarde partir, mi honte, mi regret.

Pleure mais ne t’inquiète donc pas tant, joli Mont,
De honte, nous t’avons arraché le cœur du ventre,
Pour te le rendre un jour les Piques reviendrons!"


Il s’arrête un instant, puis reprends son chant de plus belle, en repartant au début. De chants, de souvenirs et de mauvais vin, cette taverne bien indigne de cette appellation mérite d'être éveillée pour de bon.
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Cistude
Des chants, des souvenirs, des mauvais vins... La Cistude s'trémousse dans son p'tit somme, la vilaine est partie dans un monde qui n'appartient qu'à elle. Dépeindre les rêves d'une Cistude avinée, c'est p't'être pas bon pour la nouvelle volaille du coin, et puis merde c'est du déjà vu... On l'sait que la Cistude rêve de marais flottant, d'odeur de pourri et de pipe en roseau, on sait qu'elle voit des nains à chapeau melon gambader à son service en l'appelant "Vostre Sainteté", et on sait manifestement qu'elle ne fantasme que sur des trucs glauques qu'on oserait même pas imaginer. Et pourtant dans son cocon, elle a l'impression qu'elle flotte sur un p'tit nuage moelleux, au dessus d'un monde qui l’empoissonne. Elle se voit leur balancer de la caillasse et ouvrir grand les vannes pour leur offrir une pluie de boue, et ça la fait rire. Si vous trouvez ça con, c'est parce que celle là, la vieille carcasse ensevelie sous une déchetterie, elle est conne.

Soudainement, un bruit qu'elle connait déjà bien trop s’immisce dans son microcosme. Ca la gêne, elle s'retourne, commence à baver, gémit, ce sont les premiers symptômes. Quelque chose la fait chier, et ça va la réveiller. Planquez vous aux abris, y a quelque chose qui lui polie les esgourdes, lui pince la nuque, et ça va la mettre de sacrément mauvaise humeur. Ouaip', la Cistude c'est du genre à faire tout un sketch pour un brin. Un oeil s'ouvre, et alors qu'elle réalise que le poète s'en donne à coeur joie à côté d'elle, son corps est secoué d'un élan. Et en faisant choir dans un bruit de marchand de casseroles toutes les cochonneries qui lui fournissaient une couverture, v'là le monstre des marais qui se retrouve debout. Ni une ni deux, un rugissement sort du profond de ses tripes :


-MERLOOOOOOOT ! J'vais t'faire chanter ta mère si t'arrêtes pas tout d'suite ce vacarme ! TON TRUC MACHIN J'VAIS L'DONNER EN JOUET AU BORGNE T'AS COMPRIS ?!!! et compte pas l'revoir entier !! FICHTRE CUL !!

C'était la vision rouge sang d'un sanglier qui charge. La Cistude, parcourut en quelques enjambées la distance qui la séparait de l'archipoète, et avec un coup aussi sec qu'un TUC, lui arracha l'instrument des mains en menaçant de le réduire un miette.

-Un mot pour ta défense crâne de piaf?
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Andrea_
Aaah l'odeur de la mélasse, douce réminescence du passé. Un passé lointain, et en même temps si proche.
Qui pourrait croire en voyant la Colombe se balader dans ces ruelles, qu'elle se sentait ici comme chez elle?

Le corps sculpté dans une houppelande grise avance lentement vers une rue sombre. Précieuse, oui c'est peut être le mot qui vous vient à l'esprit quand vous la voyez avancer museau en l'air, ses cheveux impeccablement domptés tenus pas un ruban dans son dos. Evitant soigneusement les flaques à la couleur douteuse -sans parler de l'odeur-, elle se mouve grâcieusement, allant même jusqu'à se boucher le nez quand elle passe devant un clodo. Aucun chant, aucun cri, aucun soupir. Non rien sinon quelques rats qui se carapatent en entendant ses pas.
Le balet est grâcieux, la Chiasse est dans la place, et quelle place !
Précieuse nous disions donc. Ou pas.
Les mirettes se baissent pour se poser sur un chat alors qu'elle s'arrête net.


Attends moi Ventricule, faut que j'pisse un coup.

Ne jamais se fier aux apparences, le chat lui même n'en revient pas, ça se voit bien alors qu'il penche la tête.
La Chiasse s'approche d'un mur, remonte le bas de sa robe qu'elle coince sous son menton, le bassin s'avance et...


Héhé, berdol ça soulage, vire toi d'la tu vas en avoir plein les pattes.

Oui, vous n'rêvez pas, elle pisse debout, à force de vivre avec des mâles on en apprend des choses. Un petit sautillement sur place pour finalement laisser retomber le jupon et reprendre sa route. Un coup d'oeil sur les chausses

Et merd', j'en ai plein les godasses.

Bien la peine de faire gaffe depuis que t'as pris cette route hein!
Le petit doigt se lève et le déhanché reprend de plus belle, c'est pas tout ça, mais on est là pour quelque chose. Quelque chose ou quelqu'un.

Taverne qui ressemble à rien?
Odeur de pisse?
Poubelles apparentes?
Voix railleuses?
On y est.


La main se pose sur la poignée alors que l'autre remonte sa capuche. Le pied vient caresser le bois de la porte qui claque contre le mur intérieur. Grimace de dégout. Pour sûr on ne peut pas manger par terre. La Belle scrute le sol rapidement, s'attendant sans suprise à voir un camembert sur pattes avancer tout seul, ou mieux, un animal qui aurait muté rien qu'en sentant l'odeur putride qui règne dans l'endroit. Mais rien. Enfin rien...

Le souffle se coupe net alors qu'elle reconnait la voix de la tortue. Les azurées se relèvent sur le dos de la Cis'.
Aucun doute, c'est bien elle, voix de canard enroué, cheveux mêlés, fringues crados, bref, fille perdue cheveux gras dans toute sa splendeur.

Ohoh... On remet la capuche bien en place et on se pose comme si de rien était sur une chaise. Tant qu'on n'est pas reconnu, on est personne. La main attrape un verre qui avait visiblement déjà servi -et plusieurs fois- et le balance contre un mur.



Si j'peux m'permettre, faudrait veiller à ce que la clientèle ne meurt pas de soif. Sinon c'est un cimetière qu'il faut ouvrir pas une taverne.


Bin quoi, j'ai pas raison?
Bon maintenant on fait quoi? J'continue de casser la vaisselle, on s'fout sur la tronche ou on s'fait des mamours?

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Bossuet
C'était la vision d'une déferlante rouge et sale s'abattant comme les sauterelles sur l’Égypte, guidées par un ours, pas si grand certes, mais fameusement enragé. Le poète sens son instrument échapper à ses mains, arraché comme un dormeur d'un rêve, et le couplet entamé meure dans sa bouche aussitôt. Son luth, son bien le plus précieux, sa second vie, sa seule fidélité, extirpé de ses mains sans vergogne, non moins grave qui si on lui dérobait un bras, ou peut être bien le foie.

Il gronde le poète, plissant ses yeux noirs sur la Cistude, et là sans rime ni vers, juste le grondement de toute un monde de sauvagerie. Il gronde et montre un quart de pouce de ses crocs noircis de suie, un rictus mauvais fendant son visage en deux comme une entaille de hachoir.


"Oh toi vilaine, j'vais t'endormir une bonne fois pour toute...siffle t il entre ses dents, toisant le maître Tortue comme pour la transpercer avec ses cils. Un sommeil sans rêve plus chiant qu'une éternité d'béatitude...

Encore jusque là bien enfoncé dans le rembourrage fuyant du fauteuil, il se juche alors sur ses pieds, approchant son visage de celui de la tortue et, sans cesser de lui enfoncer son propre regard dans les prunelles, il ôte méthodiquement les boutons de ses manches pour les retrousser, soigneusement malgré une certaine précipitation. Une fois cela fait, le crasseux rimailleur se jette sur la Cistude, vif comme un chat de gouttière se saisit d'une souris, et lui attrape le col d'une main crochues. Il l'attire à lui, l'autre poing levé en passe de rencontrer un museau anti-mélomane, mais au moment même de cogner, le bruit d'un verre s'éparpillant avec fracas arrête son geste.

Trop abasourdi pour être encore d'attaque à cogner, non qu'en ses lieux on y trouve pas de plaisir, il scrute les lieux jusqu'à tomber sur la silhouette encapuchonnée.


Si j'peux m'permettre, faudrait veiller à ce que la clientèle ne meurt pas de soif. Sinon c'est un cimetière qu'il faut ouvrir pas une taverne.

Force est de constater qu'il faut un certain cran pour ce genre de remarque, au vu de la gueule des locaux, et celle non moins gloriole des autochtones, et sur le coup, l'étonnement fixe le poète poing dressé devant un museau de tortue. Cela ne dure finalement qu'un instant, et le poète lâche Cistude, en oublie son luth et ses chants, et braque ses yeux de tordu sur la créature encapuchée.

- Bravache ? T'es qui toi ?

Avec un rictus mauvais, le merle se saisit d'une bouteille presque vide par son goulot et la brise sur le bord d'un table vermoulue. Une arme de choix, dirait on, pour s'écharper joyeusement le faciès en bonne compagnie dans toute les bouges de la terre, et pourtant, ce n'est pas faute pour le poète de vouer un culte à un coutelas crasseux qu'il porte à la ceinture. Mais, dirons nous, quitte à se porter bravement l'estocade dans un rade plus miteux qu'un nid de cafard, autant se mettre dans le contexte.

La main fermement éprise de son tesson à découper les lippes de bavards, le merle crache par terre une salive noircie de suie en tordant sa bouche d'un sourire mauvais.


- Alors ma fille, on danse?"

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Andrea_
C'est marrant comme un peu de vaisselle éclatée au sol peut vous calmer un homme. Même le plus vigoureux. Regardez là par exemple, ça aurait été joyeux si la chope ne les avait pas arrêté, bin oui m'sieurs Dames, on aurait baigné dans le sang, ça aurait giclé partout, les chaises auraient voltigées, les tables se seraient renversées, y aurait eu un joli bordel. Enfin... ça aurait été plus bordélique que ça ne l'ai déjà - si c'est possible-.

La chiasse esquisse un sourire alors que ses azurées lorgnent les chausses du Musicien. Elle l'imagine, sourcil arqué, se gratter le bras recouvert d'une plaque de dartre, tenant Cistude par ses cheveux -crado- de l'autre main, le regarde complètement hagard posé sur une silhouette encapuchée -Elle donc-, et bien sûr, le tout arrosé d'un p'tit air étonné qui le rend si... lui.

A la question : t'es qui toi ?
La Belle aurait bien répondu " Ta mère"," Ton pire cauchemar" ou " Une chimère fantasque " Bref, elle arait bien chié tout un tas de sobriquets aussi bêtes les uns que les autres, mais surtout pas son prénom. Surtout pas, sinon ça sert à rien de mettre une capuche hein, autant se balader avec un étendard cloué sur la tête " ohé c'est moi la Colombe".

Mais en fait elle ne répond rien, le Roy a décidé de lui réserver un petit accueil dont il a le secret. Aucun sursaut lorsqu'il pète la bouteille, je dirais même que c'est de bonne grâce, elle a pété la vaisselle elle aussi hein. Le sourire de la belle s'agrandit doucement mais sûrement, de toute façon fallait en venir aux mains, je vous rappelle qu'en réponse à son invitation au mariage de la Belle, il avait répondu : " je pisserais sur vos tombes". Ça mérite quand même largement une rafale de torgnoles non? Non? Non? Et bin si, on n'est pas chez les nobles ici, on n'va pas régler ça à grands coups de courriers pompeux ou de "balivernes salées" en taverne, ici, on s'fonce dans le lard et on voit c'qui s'passe en face.

Tu veux danser "Bossuet"... Dansons.

La Belle se déplie, calmement et sans relever le museau pose sa main sur la table à la recherche d'un quelconque objet, histoire de se battre avec quelque chose, à " armes égales" ou au moins... La main a bien quelque chose mais... mais BERDOL y a combien de mois que ce saucisson est sur cette table ? Pitié, dites moi que ce truc long, noir et dur est un vieux saucisson...
Soit, puisqu'on fait avec les moyens du bord, autant prendre cette miche de pain de forme bizarre mais allongée que je nommerais Baguette Bague et Pie.
Les genoux se plient un peu, le front se plisse et les deux mains encerclent le pain - comme on prendrait une bâte de base-ball-, pain qui s'effrite légèrement sous la pression, un claquement de langue et une remarque qui gicle avec amertume.



Tu peux m'appeler Hyacinthe, et... je t'accorde cette danse, on dit qu'la blonde c'est ton remplaçant?


Et dans un petite rire bien glauque, la Bague et Pie est cognée sur la table,ne sous-estimez jamais le pouvoir de la baguette.
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Theo_l_arsouille
    Journée de labeur qui se terminent pour certains tandis que pour d’autres, celle-ci ne fait que commencer. Tel un chat rentrant non pas bredouille de ses explorations, l’Arsouille lui arpentait quelques rues bien trop étroites, lui qui revenait de quelques beaux quartiers, le voici qu’il prit la direction de son nouveau chez lui.
    Et le jeunot n’avait pas chômé, loin de là même et son maigre butin emplissait son visage d’une certaine satisfaction que l’on peut lire sur la tête de certains mioches au cul propre.

    Sur son dos, une chemise au col ouvert appartenant jusqu’à présent à un nobliau. Chemise quelque peu parsemée d’ouvertures et autres déchirures mais il n’y a pas à dire, l’Arsouille avait la classe.
    Dans sa main, une bouteille de vin à moitié vide ou à moitié pleine, tout dépend de votre vision des choses, même bouteille renfermant à la fois ce liquide rougeâtre mais aussi toutes sortes de particules et autres saletés en tous genres.
    Le voici son maigre butin qui le satisfait tant et alors qu’il descend les rues, il repense à cette journée qui lui parut si courte.

    Noble rencontré en taverne, celui-ci venait visiblement de prendre conscience du fait que son paquet n’arrivait plus à satisfaire sa donzelle.
    Une proie parfaite pour se faire offrir à boire, tendre l’oreille, faire semblant d’écouter, lui répondre par un autre « Allez on trinque » et attendre que celui-ci aille vomir ses tripes dans une ruelle avoisinant la dite taverne.
    Malheureusement, ce gaillard au foie trop fragile n’avait pas un sous sur lui et Théo’ ne se voyait pas le dépouiller de ses haillons. Quoi qu’il s’en serait bien fait un bandana ou un truc dans le genre, comme le Merlot, c’est que ça rend bien sur lui.

    Autre rasade, le pied qui bute un pavé, la bouteille qui manque de lui glisser des pattes mais l’agilité du jeunot semble lui éviter ce… Hm comment dire. Ah oui, y a des trous du cul qui disent « blasphème ».
    Alors blasphémons jusqu’à ce que le diable en personne vienne nous prendre, ainsi, nous pourrons peut-être éventuellement réfléchir sur le fait qu’il existe et encore, ceci après quelques rares, que dis-je ? Nombreuses concertations avec quelques compères de la Mare.

    Brissel, la voici, enfin il y entre. Une bâtisse, aussi charmante et accueillante que les autres, une taverne, il en a entendu parler et c’est ainsi que sa main aux ongles crasseux vint pousser la porte, laissant entrer avec lui un courant d’air frais.
    Les paupières lourdes, les yeux emplis d’un rouge sans et une haleine qui pourrait réveiller un porc, voici l’Arsouille qui se découvre face au Merlot et…
    Encore des nouveaux, à croire que ces lieux n’avaient que des surprises à lui offrir.

    Et des donzelles en plus de cela, surprise des plus réjouissantes pour Théo’ car c’est bien connu, la boisson vous donne des ailes.
    Ainsi vous vous croyez capable du meilleur, comme du pire, plus rien ne vous fait peur et vous pensez avoir une gueule à en faire tomber plus d’une et pourtant… Ce ne sont là que de simples illusions qui auront disparu au petit matin croyez-moi.

    La porte close, le jeunot s’avance, le bruit de ses chausses qui frottent le sol et lui qui admire la scène. Ils ne vont pas tarder à se taper sur le bec ces deux là, voici donc un beau spectacle qui s’annonce.
    Discrètement, ou pas, il leur passe devant pour finalement rejoindre le comptoir sur lequel il pose son derrière, bouteille à ses cotés, mains posées sur le bois humide et sale. Il pourrait s’annoncer mais malheureusement lui aimerait qu’on le fasse à sa place.
    Un petit larbin qui vous suit partout et vous cire les bottes ne serait pas de refus…

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Cistude
-T'approches pas trop d'moi grand con, on dirait bien qu'tu veux bécoter la Cistude hein ? Allez, c'est ça, tire toi d'là ! Et ne me tourne pas le dos !!

V'là flanquée sur ses deux guibolles branlantes une Cistude qui fulmine tandis que d'un geste sec, elle lisse inutilement la toile de son haillon. Elle ne sait pas, elle doute, elle est tourmentée. Hé oui, Cistude n'est plus dans la fleur de l'âge et avant de se lancer avec une joie folle dans une insignifiante bagarre de poivrot, faut qu'elle réfléchisse. Et pendant qu'elle se triture les méninges à résoudre son problème cornélien, l'poète a le temps de se reporter sur une cliente, une encapuchonnée à l'air vilaine et qui sent foutrement bien la pisse. La tension monte d'un cran alors qu'un quatrième protagoniste fait son entrée. Mais la Tortue s'en cogne, elle est obsédée par l'amant des Muses, ON NE TOURNE PAS LE DOS COMME CA A CISTUDE ! Son instrument à l'autre empaffé se dit-elle, c'est comme un organe vitale pour lui. Alors, tandis que les deux zozos se font des politesses, la Tortue entre dans la danse et ouvre le bal... A pleine main, elle lève le luth au dessus de sa tête et l'abat sur Bossuet. Un son discordant et incongru s'échappe de l'instrument comme une plainte.. C'est clair, net et précis, pas besoin de blabla et de mise en garde, c'est comme ça... en tant normal un être doué d'un minimum d'intellect ou de principe aurait pris le parti de son acolyte.. mais non ici, tout est contraire on ne s'y retrouve plus, les liaisons naissent et meurent comme une bougie qu'on éteint. Ce soir, c'est Bossuet le bouc-émissaire.

-J't'ai dit d'pas m'tourner le dos !!
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Bossuet
Le coup tonne dan le crâne du merle comme un coup de marteau sur une cloche en pleine veillée funèbre, et lui laisse comme un arrière gout de rien dans la bouche. Tel un coup de tonnerre sur le chaos d'une bataille, qui assourdi et aveugle en même temps, plus par surprise que par véritable souffrance. Le cri plaintif de l'instrument est à vous fendre l'âme.

Aprés un instant de calme plat, le poète se retourne vers Cistude, aussi fulminant qu'abasourdi. Sans trop y réfléchir, il lui lance le tesson qu'il gardait pour l'encapuchée. Sans même essayer de viser pour le coup, tant derrière ses yeux tintinnabule les sonnailles, et d'un bond rageur de chat s'attaquant à un rhinocéros, avec plus de témérité que de raison donc, il se jette sur le Maitre tortue. Elle parle, il a vu ses lèvres bouger, mais il s'en fout comme de sa première fille de ferme engrossée.

Il se jette sur elle de tout son poids et de toute sa hargne, attrapant ce qu'il peut de frusques crasseuses d'une main et cognant de l'autre main, celle ci serrée autant que cela soit possible de serrer une main en un poing accoutumé aux rixes de taverne. Il cogne presque à l'aveugle, comme un diable que aurait enfin réussi à attraper un angelot dans une ruelle sombre, pour lui faire ravaler son sourire éternellement béat, à ceci que l'ange en question pue du bec, et aurait des leçons de sournoiserie à donner au Sans-nom.

Il cogne à en oublier qu'il comptait tailler le lard d'une inconnu arrogante.

Il cogne, la bouche étirée en un sourire malsain, et surtout, chose étonnante, il cogne en silence.

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Andrea_
"Oui mais non, c'était mon tour d'en prendre une, MON tour, c'pas possible ça!"
Ça, c'est ce qu'elle se dit dedans, dehors c'est tout autre.

Le visage de la Belle se déforme dans un son gutural et grave au possible, les yeux se mi-closissent -hahum-, le front se plisse, la bouche se tord et en s'approchant un peu on peut même voir de petits plis façon mini sharpey sur le haut de son nez. Ça serait presque mignon, s'il n'y avait pas ces petites canines qui pointe. Et ce son donc. A rendre l'ouïe à un sourd et c'est pas peu dire.
La baguette -arme suprême- est levé au dessus de la tête dans un geste rageur -on avait compris je crois- et s'abat sur le joli p'tit couple. C'est que La Cistude l'a joué perso sur ce coup là, faudrait pas être venu pour rien hein, la Colombe se déplace jamais gratos, tenez vous le pour dit.
Et c'est là qu'on se rend compte que le choix de l'arme est super important. La baguette par exemple - parce qu'on avait ça sous la main, autant s'en servir d'exemple- N'est PAS un choix si idiot que ça. On part avec UNE arme, on tape un coup et on se retrouve avec DEUX. Une moitié dans la main, l'autre... au sol et faudrait pas croire que la Belle abandonne si facilement -ooooh non-.
Ses pieds s'la jouent solo et s'emmêlent dans la houppelande - je l'avais dit qu'elle était trop longue berdol!- et, alors que la main droite ne quitte pas la denrée, la Colombe s'envole.
Pas n'importe quel envol, voyons plus près, et au ralenti.

La bouche s'agrandit et le son se fait soudain plus aigü. Les yeux deviennent deux énormes ouvertures claires sur un visage plus que détendu, la capuche se gonfle et découvre son visage, ses cheveux s'envolent, les bras cherchent un équilibre plus que précaire, les doigts de la main gauche s'écartent et se raccrochent à ce qui finalement parait le plus crédible : les roubignoles de Theoderich.

Fin du ralenti, retour à la normale : la Belle s'écrase, en beauté, avec en petit "plus", le bras gauche suspendu au grand Brun qui, assis au bar, n'avait ren demandé à personne.


La colombe, fauchée en plein vol -et un peu de dignité en moins- relève le museau sur le brun, petit sourire gêné posé sur ses lèvres, et auréole en construction au dessus de la tête.



Hey...heu... Salut?


A toi d'voir mon mignon, soit tu m'aides à me relever, et on est d'accord sur le principe que tu me laisses la main -et je parle pas de celle posée sur ton service trois pièces-, soit tu m'fonces dans l'lard.
Des questions?

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Theo_l_arsouille
    Deux ou trois autres gorgées de vin et voilà que la bouteille le désintéresse totalement face à cette scène qui se joue face à lui. Le Merlot semble avoir quelques difficultés avec celle que l’Arsouille ne connait pas et pour ce qui est de l’autre dont le visage se trouve être légèrement dissimulé… Il n’en dira rien.
    Large sourire aux lèvres, le jeunot n’en manque pas une goutte, amusé semblerait-il par cette situation alors qu’il se remet à peine de ses émotions passées et de tous ces coups qu’il aura essuyé quelques jours plus tôt.
    Venu en ces lieux dans le seul espoir d’y rester au sec et surtout à l’abri du vent, lui ne s’attendait pas à ce qu’il se retrouve directement confronté à cette suite d’événements. Car voilà que l’autre dans le fond semble… Comment dire… Trébucher maladroitement pour exécuter une pirouette vraiment mal contrôlée.

    C’est exactement ce genre de situation, où l’on peut tout suivre en détail du regard, sans rien perdre mais où l’on se retrouve dans l’incapacité de faire quoi que ce soit.
    Ajoutons à ceci le fait que l’Arsouille soit rond comme un bel écu tout propre sortit de la bourse d’un cul propre, ce qui n’arrange pas les choses.
    Mais en parlant de bourse, il se trouve que ça soit celle de Théo’ qui soit justement victime d’une pincée visiblement non voulue, celle-ci qui aura bien aidée l’inconnue à ne pas se manger le bois du comptoir.
    La grimace est pleinement affichée sur son visage, la douleur elle remonte jusqu’au bas de son ventre alors que ses mains se crispent, incapable pour l’heure d’émettre quoi que ce soit avec sa bouche.
    Les yeux se lèvent au ciel pour fixer les poutres au plafond, il pourrait même verser une petite larme mais il n’en fera rien, préférant reprendre son souffle avant de fixer l’autre à ses pieds. La pupille tremble légèrement, l’Arsouille lui ne peut que demander pardon face à cette main qui pourrait faire de lui un grand invalide.


    D’habitude… J’suis obligé d’faire boire les donzelles avant que…
    Agréable douleur qui n’a de cesse de se faire de plus en plus présente et qui le coupe dans son flot de parole. Avant qu’elles se jettent sur moi !

    Mais ça, il le doit surtout à sa belle gueule. Mais une chose lui revint alors en tête, depuis son arrivée en cette cour, il n’aura cessé de se prendre des coups en tous genres mais contraint de l’avouer, sa bourse avait été épargnée jusqu’à présent.
    Autre regard porté sur la brune entre ses jambes, aucun sourire ne vient illuminer son visage, d’ailleurs, l’envie ne se fait pas présente.
    C’est difficilement que sa main droite se tend vers celle-ci dans le but de l’aider à se redresser et ainsi pouvoir espérer retrouver sa liberté la plus totale.
    Il y repensera à deux fois maintenant… Venir en armure pour mieux encaisser les coups et trouver une sorte de coquille pour protéger ses biens. Quoi d’autre ? Seul le temps lui dira.


    Si on pouvait s’dépêcher, il lui reste encore pas mal à vivre !

    Il parlait de son paquet bien entendu, bien qu’il était un ferme admirateur des maisons closes et autres bordels moins réputés, lui s’était accordé encore une bonne dizaine d’années à fréquenter certaines rousses et autres délicieuses peaux parfumées de Paris…

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Hippolyte
- Bon cocotte, sois tu crève la dalle, sois tu vas chez les Piques.
- T'es complètement malade hein !
- Ouais c'est pas la joie j'sais mais c'est la dèche en se moment y'a plus à manger nul part t'as plus qu'à tenter là bas, t'sais, La Mare des Amarres
- Après tout, on manque d'exercice alors c'pas plus mal, si ça dégénère on aura de l'entrainement
- Bon ben voilà pourquoi qu'on y va pas ?

Ça piaille dans la tête de l'Hippolyte et encore là c'est soft étant donné que l'équivalent du village des schtroumpf piaule à l'étage.
Vous avez donc le Schtroumpf fou et le Schtroumpf raisonnable pas trop trop non plus qu'a un nom à rallonge le con. Et le Grand Schtroumpf, barbe et bonnet rouge en moins, peau bleu et collant blanc aussi mais ça coule de source ça, c'est Hippolyte. La donzelle au premier abord a l'air complètement saine, ça y'a pas de soucis mais qu'est ce que ça bavasse là haut ! Si vous l'entendez parler toute seule pas de soucis, elle s'entretient avec son village.


VOS GUEULES LA HAUT !!

Ça raisonne dans la ruelle mais entre vous et moi, elle en a carrément rien à foutre, tout le monde dans le quartier sait qu'elle est tapée.

Maintenant j'vous la refait en abrégé, elle a faim, y'a plus rien à manger nul part sauf à la taverne des Piques et un bon quart d'heure après l'entretient des "villageois" elle se retrouve devant La Mare des Amarres dans laquelle, comme c'est étonnant, une bagarre est déjà en train de se dérouler.
Elle ne s'étonne pas de l'état des lieux c'est à peu près partout pareil dans le coin, elle vient juste chercher à manger et faire un peu d'exercice tant qu'à faire.

La scène est assez drôle, une bourgeoise, oui elle a une allure de bourgeoise la brune affalée par terre, faut bien l'avouer, est donc écrasée au sol et accrochée aux lucioles* d'un pauvre brun qui d'ailleurs fait entendre son mécontentement. Pendant qu'un autre couple se tape sur la trogne.

Pour l'instant elle n'a pas trop besoin de s'en mêler, ça serait d'ailleurs plutôt couillon de le faire alors qu'elle peut se servir pendant qu'ils sont trop occupé à s'entailler ou s’émasculer. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle fouille la pièce des yeux et trouve au sol la moitié de Bague et Pie qu'elle s'empresse de ramasser.


* Lucioles c'est quand même plus classe que couilles quoi
Andrea_
Le tout quand on s'ramasse devant du monde, c'est de retomber sur ses pattes -expression à la noix-. Là, c'est plutôt mal parti, les genoux ont morflés, mais ce n'est rien comparé à la dignité de celle qu'on nomme la Colombe, donc elle se raccroche à ce qu'elle peut, en l'occurence le paquet du brun. Le regard d'acier se plante sur son visage et aussi incroyable que ça puisse paraître, elle a comme un sentiment de toute puissance qui l'envahit. Je sais qu'elle est facile, mais encore une fois, c'est bien la preuve qu'on tient un homme par les castagnettes -hahin-.
Et il arrive à parler le bougre, la Chasse lui aurait bien répondu qu'elle, y a pas b'soin d'la faire boire pour qu'elle se jette sur les hommes. Il fût un temps, c'était même son boulot. Alors non, j'vous vois v'nir, c'était pas une câtin, juste qu'elle recrutait en montrant ses cuisses et BERDOL c'que ça fonctionnait bien!
Le bougre a cependant un instinct de survie plutôt développé, il tend une main que la Colombe s'empresse de saisir, pour se reveler dans un mouvement beaucoup plus grâcieux que sa chute.

Le soucis c'est que...




Si on pouvait s’dépêcher, il lui reste encore pas mal à vivre !


Le soucis c'est qu'il ne s'arrête pas de parler, et alors que le museau Colombesque se lève en direction du -beau- brun, elle le lorgne d'un air pas fin.


" ON" fait ce qu'on peut, et "IL" va pas vivre longtemps s'il commence à s'plaindre.


Nan mais attendez, il a cru que ses beaux habits, son beau sourire et ses yeux magnifiques allaient le sauver ? La demi-arme se lève, et, histoire de faire diversion elle montre du doigt un endroit de la pièce.

R'garde donc là... bas...


Et merd', y a quelqu'un? Nan mais si les gens entrent sans prévenir aussi ! Il semblerait qu'entre le fromage et le dessert quelqu'un ai fait son entrée, du coup ça laisse la Chiasse un peu pantoise, c'est plus une diversion puisqu'il y a bien quelque chose, alors est ce qu'elle peut frapper le brun? Est ce que c'est autorisé dans les règles du combat fourbe? C'est qu'en plus elle a pas l'air bien maline celle qui vient d'entrer et qu'elle...



Lâche ça Bougre d'andouille !


J'pense qu'il est temps qu'on remette les choses dans le contexte là, parce que, d'accord, on est dans le quartier des Piques et ça laisse la porte ouverte à beaucoup d'fenêtres, mais faudrait pas abuser, c'est MA Bague et Pie!

Et la main de rester collée contre celle de l'Arsouille, pendant que l'autre balance l'arme transformée pour l'occaz' en boomerang -qui ne reviendra probablement pas-. Un regard vers Théo, un murmure...


Tu m'dois une robe, j'oublie si tu m'aides. L'objectif, c'est de faire bouffer l'oeil du borgne que la Cis' a toujours sur elle à Merlot. A toi d'voir.


T'avais vraiment cru qu'avoir une gueule d'ange suffirait pour regarder sans participer?
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Hippolyte
- Victoireuuuuuh pour le peuuuuuupleeee !

Lâche ça Bougre d'andouille !

Ta gueule l... AÏÏïeuuuuh

Le Schtroumpf s'époumone dans sa tête parce qu'elle a chopé la Bague et Pie, la Colombe s'époumone également parce qu'elle a chopé la Bague et Pie et elle s'époumone parce que le Schtroumpf crie victoire et parce qu'elle vient de se recevoir le boomerang improvisé sur le front ce qui l'empêche de finir sa phrase et risque de lui causer encore plus d'ennuis étant donné que la brune pourrait le prendre pour elle.
Cela dit elle a les deux morceaux de baguette entre les mains maintenant.

Elle ose, elle croque dans l'un des deux morceaux


Nan mais faut pas laisser trainer sa bouffe épicétout !


C'est officiel elle est complètement folle, r'marquez c'était plus vraiment à prouver de toutes façons.
Elle croque à nouveau dans le pain en hissant son postérieur sur une table.


- Qu'est c'tu fou ?? T'attend qu'on te tape sur la gueule ou quoi ?

Bah ouais, c'est vous qu'avez dit qu'on manquait d'exercice ça va être drôle

Non, non elle ne s'adresse à aucun de vous quatre, elle est en grande conversation avec son Schtroumpf raisonnable ouais on passera la suite du nom vous voyez de qui on parle
Theo_l_arsouille
    Enfin, la brune se relève, relâchant ainsi sa terrible emprise sur le royaume sacré de l’Arsouille qui lui souffle, remerciant pour la première fois le ciel de ne pas devoir se battre pour protéger son bien le plus précieux.
    Mais l’arracheuse de bourses n’est pas fine dans ses manières et encore moins dans ses paroles, à croire qu’elle ne connait pas cette terrible douleur… Mais c’est bien vrai, elle ne peut rien savoir à ce sujet à moins que… Pensées des plus mauvaises qui le laisse tout de même face à de nouvelles interrogations.

    Un appel, le regard qui suit vers le fond de la taverne, une nouvelle venue en ces lieux, encore une inconnue, à croire que toutes les folles se sont données rendez-vous en cette taverne.
    Car à en juger la situation présente, seules les femmes semblent sous l’emprise d’un poison les poussant à torturer tous les mâles qu’elles croisent, peut-être que le jeunot ne devrait pas rester en cette compagnie si peu délicate. Il suffit de se prendre des tartes en pleine trogne ainsi que des serrages de paquets, qu’elle sera la suite ? Un écartèlement, on les lui coupera complètement ou peut-être même qu’on le transformera en femme qui sait !

    La brune réplique face à la voleuse mais reporte bien vite son attention sur Théo’ qui lui croyait bien s’en tirer. Au plus profond de lui-même il espère… Que celle-ci se prenne une nouvelle fois les pieds dans ses bas pour venir se cogner la tête contre un mur.
    Ainsi nous espérons qu’elle ne se relève jamais ou qu’elle en perde la mémoire ce qui permettrait au jeunot de lui faire avaler une histoire dans le genre : Tu es ma servante, tu ne t’en souviens plus mais auparavant, tu me suivais partout dans le seul but de me servir et d’assouvir mes désirs les plus profonds.

    Soyons fous ! Toujours user de ce qui se trouve à porté de main et c’est ce qu’elle ne tarde déjà pas à faire et même si les mots dictés lui sont directement adressés, Théo’ lui préfère ne les entendre que vaguement. Les conseils de Grayne seront donc pris en compte, une nouvelle épreuve pour lui et un moyen de montrer à tous les becs abîmés qu’il a un certain potentiel autre que sa belle gueule.
    Son regard porté sur la brunette à ses cotés, le voici qu’il lui répond avec une simplicité extrême et sans la moindre retenue.


    Moi j’dis qui faudrait éviter d’faire passer les voleurs pour les volés ! A toi d’voir !

    Clin d’œil adressé à l’arracheuse de burnes, le cul qui glisse du comptoir et les chausses qui viennent tâter le sol et l’Arsouille qui s’avance, tout fier de sa dernière réplique.
    Passant aux cotés du Merlot et de l’autre possédée, voici qu’il s’écarte d’un pas, préférant éviter le moindre coup qui pourrait s’échapper de cette querelle. Les pieds évitent quelques débris au sol alors qu’il se pointe enfin face à… Donnons lui le titre de crève la dalle.
    Sourire en coin, regard de félin, est ce que sa belle gueule pourra le tirer d’affaire ? Jusqu’à présent, ça n’aura pas eu beaucoup d’effet malheureusement pour lui.
    Grande inspiration, lui qui aurait voulu mettre de la forme à ses prochains enchainements de mots, voici que les effets de la boisson le forcent à s’exprimer de manière dite tout à fait habituelle.


    S’tu crèves la faim, y a pleins d’clebs qui laissent des rej’tons d’fiack dans les canivaux dehors, vas donc t’servir mais c’que t’as dans les mains m’appartient ma belle !

    Voilà qui est dit, toujours avec autant de délicatesse et même si les formes n’y sont pas, le message lui est passé…

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