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[RP] La Sal(et)ée fait des disciples !

--Don_apmaelweg_de_kerdraon




Qui aurait pu croire, que le retour de Dôn se fasse pour un événement dédié à une personne dont elle ignorait tout hormis le bon coup d'aiguilles ?
C'était pourtant aujourd'hui qu'avait décidé de revenir Dana, alors qu'il lui fallait être présente pour répondre à l'invitation surprenante de la nouvelle couturière de l'atelier.
Imagine, Amarante et Dôn avaient lancé ce projet avec la meilleure volonté du monde et s'il était simple de constater que deux d'entre elles s’évertuaient à faire tourner la boutique, la Kerdraon de son coté, n'en foutait pas une, et se contentait de voyager en osant même l'affront de commander dans le dit atelier !

Mais en ce jour, elle se rattrapait et comptait bien honorer de sa présence toutes les personnes susceptibles d'apprécier cette dernière.
Amarante d'ailleurs, serait très certainement la plus empressée de retrouver la comtesse déchue afin d'échanger sur leurs vies actuelles et passées.

Bretagne, me voilà !





Sorry pour le manque d'inspi. J'ai honte.
Marwenn


    Non, tout ne va pas bien du tout ! Sous ses jupons ses jambes se font coton et malgré l’hiver encore bien présent Marwenn a chaud, extrêmes chaud ! Alors qu’elle bloque sous son arche de pierre, le crieur annonce l’arrivée du Primat de Bretagne. La longueur de l’annonce la surprend un peu, mais pas autant que la voix dans son dos qui l’a fait sursauter ! Et c’est là qu’il apparait… Elle ne l’avait pas revu depuis leur rencontre à l’atelier et pourtant… Une rose blanche et quelques lettres avaient fait de lui un indispensable pour qui le cœur battait même si l’esprit ne se l’avouait encore qu’à demi. Doucement, la main blanche et fini se pose sur son bras. Il est une bouée. Ça tangue.

    Duart…
    Un baiser timide est déposé sur sa joue,
    ne sachant trop comment se comporter vis-à-vis de lui…

    Je suis tellement soulagée de vous voir !

    Elle avait eu si peur qu’il ne vienne pas que le monde pouvait bien s’écrouler maintenant qu’il était à ses côtés. Le regard de la jeune irlandaise se posa sur son visage, elle avait tant de chose à lui dire que les mots restaient bloqués dans sa gorge. Alors l’air de rien, sa main se glissa sur le poignet masculin et du bout du pouce elle caressa sa peau l’espace de quelques secondes. C’était sa façon à elle de le remercier d’être là. Puis la voix, brisa l’instant. Une nouvelle entrée avait lieu la rappelant à ses obligations.

    Je dois saluer mes invités… On se retrouve après ?

    Tout dans son attitude trahissait l’envie de rester près de lui, mais pourtant la jeune fille s’éloigna et entreprit sa tournée des popotes. Maewenn et Imagine n’étaient pas encore là. La rousse se surprit à espérer qu’il ne se passe rien de grave à l’étage, ou les deux jeunes femmes devaient finir de se préparer. Une robe rétrécie ? Une tignasse récalcitrante ? Des souliers trop grands ? Tout problème était imaginable dans une tenue… C’est à cette pensée que le regard émeraude se pose sur les membres de l’atelier breton. Amarante, Muzette, Sélène et sans doute la fameuse Don, que le gant à sa main droite pouvait trahir, étaient là.

    Bonjour mesdemoiselles ! Merci beaucoup d’être venue. Vous allez bien ? La route fut bonne ?

    Un sourire est esquissé. Marwenn n’étant pas d’une nature très extravertie, elles se connaissaient peu finalement. Mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne les appréciait pas. La Maison d’Art Breton était le seule atelier ou l’ambiance était agréable entre les artistes et cela valait tout l’or du monde.

    Vous êtes très belle, j’aime beaucoup vos tenues !

    Elle esquissa un sourire à l’attention d’Amarante qui portait la tenue qu’elle lui avait cousu. Le choix avait dû être compliqué pour elle aussi autant que pour Maewenn. Heureusement que les deux anoblies n’avait pas des égos surdimensionnés, ça aurait pu poser problème.

    Après avoir bavardé quelques instants avec les artistes, la jeune rousse s’approcha tour à tour du primat de Bretagne, de son artésien préféré, de Keith - ami fidèle élégamment habillé – et de Meriadoc, héros de la journée. Pour chacun, Ma’ eu un mot gentil. Elle déposa des bises sur les joues qu’elle avait l’habitude d’embrasser. Puis les remercia tous d’avoir fait le déplacement pour ce jour si spécial. C’était important. Pour chacun d’entre eux ce n’était peut-être qu’une cérémonie parmi tant d’autres. Un peu comme les mariages, les baptêmes ou les investitures où l’on se traine par obligation plus que par plaisir. Mais pour l’irlandaise, les voir tous ici, était capitale. Elle qui avait tout abandonnée dans son pays natale voyait en eux les membres d’une nouvelle famille qu’elle tentait de construire jour après jours.

    A cette pensée, Ma’ fut émue.


_________________
Mike.de.naueriels
Etant de passage moi-même en Bretagne, je reçu une invitation à un anoblissement accompagné de la tenue qui va avec, histoire vraiment que je fasse le déplacement jusqu'à Guérande.



Je n'avais aucune réticence par rapport à la suzeraine, Maewenn de Guérande, pour moi tout ce qui a pu être dit, fait, était de l'histoire ancienne et j'avais tourné la page depuis bien longtemps.

Ainsi, je vins à la cérémonie accompagné de la nouvelle garde de Prénessaye et de ses cochons sauvages qu'on tentait de dresser, un petit projet d'élevage et de sélection pour créer la bête parfaite.

Discrètement, me sachant en retard, j'entre dans la pièce en me signalant à l'hôte pour qu'il m'annonce.

- Mike de Nauériels, vicomte de la Prénessaye et chevalier.

Mon regard cherchait l'élue du jour, celle qui allait faire son entrée dans la noblesse en tant que dame puis trouvé, d'un pas lent mais déterminé je m'approche d'elle pour le dire.

- Bien le bonjour damoiselle Marwenn.
Maewenn
Les arrivées étaient nombreuses et la Brune, à sa fenêtre, les observait entrer dans son domaine. Anne ma soeur Anne, ne vois tu rien venir ? Et bah pour le coup, y'avait pas de soeur Anne mais un paquet de monde. Et cela arracha un sourire à la môme Guérande. Sa terre était vivante. Elle était vivante. On vint la prévenir que Mériadoc était arrivé. Il fallait absolument qu'elle le voit avant le début de la cérémonie. Le free style, c'est bien. Mais un tantinet angoissant pour la Brune. Et sur ce coup la, elle n'avait pas envie de foirer l'entrer de ses vassales dans la noblesse. C'était important pour Elles. Et ça l'était tout autant pour la Brune.

D'un geste franc, elle lissa les pans de sa robe. Tout devait être parfait pour son entrée. Les marches furent descendues avec calme et sérénité. L'instant était important. Une grande inspiration et voila une Brune qui entre dans la salle de cérémonie. Un rapide tour d'horizon.





Bonjour à tous. Et merci d'être présent pour ce jour important. Bienvenue à Guérande.


Puis la duchesse se faufile parmi les invités. La Maison d'Art était la en force et une présence surprenante la fit sourire. Pas de main ! Pas de chocolat ! Ouais c'est naze mais tant pis. Fallait pas partir ! Une bise à sa Chamb'.

Merci d'être la Anne. C'est important pour moi !

Des saluts par ci par la. Révérence, inclinaison du buste. Elle varie la Brune !

Bonjour Keith. Vous êtes fort élégant !

Et on file vers les Artistes.

Et bien, vous êtes venues en force ! Et toutes en beauté.

Bon faut dire qu'avec 2 anoblies couturières, on allait forcément croiser les artistes de l'atelier ! Puis à Dana, en un sourire.

Je ne pensais plus vous revoir ma Duche après ce vil abandon !

Amusée, probablement, heureuse aussi. Dana faisait partie de ces personnes qu'elle avait appris à découvrir et à apprécier. En pleine politique en prime, vous imaginez ?

Merci d'être la !

Un salut au Naueriels dont elle avait appris le retour mais qu'elle n'avait pas recroisé depuis. Quelques souvenirs d'un passé devenu lointain. Chacun avait tracé sa route. Chacun avait probablement changé. Un sourire se dessine. Guérande se voulait terre accueillante. Et en ce jour, elle l'était. Elle rassemblait des gens très différents, pas nécessairement amis ou ennemis.


Heureuse de vous revoir. Vous semblez en pleine forme.


Discrètement alors qu'elle s'approche du Primat, ses doigts viennent effleurer sa main en un sourire.

Monseigneur, heureuse de vous voir !

Enfin, son regard se pose sur un homme qu'elle ne connait pas. Mais, la Brune est maline, si si ! Elle y voit la l'homme qui semble avoir volé le coeur de la rousse. Un sourire alors qu'elle s'approche de lui.

Bonjour Sieur, Maewenn de Guérande. Merci d'être venu !

Et on finit la tournée par Ma'. Parce qu'elle la sent à fleur de peau. Et que la Brune n'en mène finalement pas plus large. Une main est glissée dans la sienne, rassurante. Une légère pression genre "je suis la, don't panic !". Elle maitrise aussi peu qu'elle la situation, mais elle feind, toujours !

Après avoir discuté "le bout de gras" avec tout le monde (parce que oui, on va partir du principe qu'elle discute un peu avec tous et pas juste un pauvre salut tout triste !), elle finit par rejoindre Mériadoc, parce que pour le coup, faut quand même qu'elle éclaircisse certains points.


Bonjour Mériadoc ! Vous allez bien ? Merci d'être la, et comme qu'ca s'passe maintenant hein ?

Ouais, elle est totalement paumée. Limite flippette la d'ailleurs. Mais, on garde la face ! Toujours.

_________________
Zakarine
Elle était en retard. Elle n'aurait en aucun cas voulu rater le début de la cérémonie mais Zakarine, depuis son retour sur la terre ferme, n'arrêtait pas. Entre le port où elle était allée travailler, sa boucherie, ses gardes, son travail à l'amirauté et maintenant son poste de maire qu'elle avait obtenu par révolte, la rousse n'avait pas eu une minute pour penser à la tenue qu'elle allait porter. Elle aurait pourtant voulu faire honneur à son amie Gin en arborant une belle robe mais elle dût enfiler celle que la célébrissime couturière lui avait confectionnée pour une autre occasion que celle-ci.

Sa soeur devait venir avec elle mais, au dernier moment, elle avait renoncé sous un prétexte qui n'avait pas beaucoup convaincu Zakarine mais elle fit comme si de rien n'était. Elle savait que depuis son veuvage, Starine ne sortait pas beaucoup. Bien que cela lui aurait fait du bien, la rousse n'avait pas voulu insister pour qu'elle l'accompagne.

Lorsque Zakarine arriva enfin à destination, le château des Guérande. Elle vit que plein de monde était déjà là. Elle était très gênée et, surtout, n'aimait pas être la dernière arrivée. Comtesse! Et dire qu'elle était comtesse et qu'elle n'aimait pas les mondanités! Un comble pour une noble.. Elle se mordit les lèvres en pensant qu'elle aurait voulu avoir son amie dans son fief mais elle n'était pas très au fait de ces cérémonies. De plus, son suzerain avait disparu. Inquiète pour lui, elle ne savait pas quel avenir se dessinait pour le Tregor.

La Trégorroise entra et sourit à Maewenn, et salua toutes les personnes présentes. Comme il en était la coutume, elle se fit annoncer:


Demat. Je suis Zakarine de l'Etoile Bleue, Mairesse de Tréguier.


_________________
Ysilkerbellec
Ysil avait hésité longtemps devant ses tenues, ne sachant laquelle choisir. Elle avait fini par privilégier la robe rouge, que lui avait confectionnée Marwenn, elle-même. Du coup, elle était arrivée en retard à Guérande. Elle fit son entrée, le plus discrètement possible dans la salle de cérémonie, au moment où Maewenn descendait le grand escalier. Tous les regards étaient tournés vers celle-ci, ce qui arrangeait bien Ysil.



Une fois parmi les invités, Ysil regarda autout d'elle, et aperçut Amarante, Muzette, et également Dôn. Elle se fraya un chemin, tentant de ne pas trop bousculer les personnes présentes, les saluant d'un sourire au passage, et finit par atteindre sa cousine.

Me voilà enfin, murmura-t-elle à l'oreille d'Amy. Tiens, je viens d'apercevoir Monseigneur Cathelineau là-bas .... j'irai le saluer tout à l'heure !

Puis, elle se tint immobile, attendant que Marwenn passe auprès d'elle, afin de la remercier pour son invitation.


--Amarante
Un sourire rassurant à Muzette, même si le fait de voir un peu sa jambe, la mettait mal à l'aise ... Si elle s'écoutait, elle tirerait sur le tissu pour le refermer un peu, mais en même temps, cette robe ressemblait tellement à la jeune rouquine, qu'elle ne fit rien ...

Tout va bien Muzette, ne vous en faites donc point comme cela. Cette robe vous ressemble et le centre d'attention sont nos deux couturières.

Elle lui sourit, elle voyait bien qu'elle n'était pas très à l'aise et cela se comprenait. C'était toujours impressionnant les premières cérémonies auxquelles l'on pouvait assister ...

Le regard de la Comtesse fut attiré par l'arrivée de Cathelineau à qui elle sourit et adressa un signe de tête quand il passa ... Elle irait le saluer plus tard, parce que pour le moment, c'était une autre personne qui venait d'arriver. Un grand sourire s'afficha sur son minois quand Dana s'approcha. Sana gène, elle la prit dans ses bras et déposa une bise sur sa joue.

Dana ! Enfin vous voilà. Je commençais à m'inquiéter ...

Mais ce n'était pas le moment de la gronder, elle était là et elles allaient en profiter ... Mais après la cérémonie parce que l'arriver de Marwenn attira tous les regards et pour cause.
Elle était tout simplement superbe. Le tissu du Vénitien Ceresa avait des reflets comme peu en avait. Marwenn pouvait vraiment être fière d'elle et dans les yeux de la brune, brillait une lueur de fierté tout pareille.

Elle souffla à Dana ...


Elle est superbe, vous ne trouvez pas ?

Quand le jeune Maître couturière s'avança vers elles toutes, elle lui sourit ravis.

Marwenn ... Nous allons bien et autant que je sache, la route fut bonne. Vous êtes ravissante très chère ...

Quand Marwenn leur dit qu'elles étaient très belles, elle tourna sur elle-même, un petit sourire en coin.

N'est-ce pas ?

Puis elle ajouta ...

Et un petit conseil, respirez bien fort. Tout se passera bien ...

Mère poule la brune ? Oui, un peu et, surtout, elle n'avait pas oublié ce qu'on pouvait ressentir quand on se faisait anoblir pour la toute première fois.
Marwenn alla ensuite dire bonjour aux autres invités et elle salua Mike d'un sourire et d'un signe de tête. Elle l'avait revu en Touraine ...
Maewenn arriva ensuite et quand elle arriva à leur hauteur, la salua d'un hochement de tête respectueux ...

Demat Duchesse. Et oui, il faut bien pour faire honneur à ses dames. Vous êtes tout en beauté aussi.

Ysil arriva enfin. Elle ne s'était pas inquiétée plus que cela de l'absence de sa cousine, la sachant toujours proche d'elle. Le choix de la tenue avait dû être cornélien pour elle aussi ... Elle lui sourit et hocha la tête quand elle fit allusion à Cathelineau ...
Ne manquait plus qu'Imagine et, tout serait parfait ...



______________
Dante.tommaso.ceresa
Inquisiteurs, citoyens,
Je ne vous dois rien!
Je suis un libre penseur,
Un trublion, un emmerdeur!

Le Trublion - Mozart L'Opéra Rock






Invité par Marwenn elle-même parce qu'il l'avait tiré d'un mauvais pas, Dante était arrivé à l'endroit même où se tenait la cérémonie d'anoblissement de la jolie rousse. D'abord hésitant, il avait pesé le pour et le contre à savoir si sa venue ne ferait pas tâche au milieu du beau monde Breton qui avait sa petite réputation. Lui le Vénitien avait pourtant un passé avec ces terres lointaines, ces têtes couronnées… des liens étroits qui autrefois lui avaient fait traverser plusieurs fois les royaumes pour venir y séjourner mais depuis… la nostalgie et la tristesse d'êtres partis trop tôt venaient encore souvent voiler le regard céruléen du Vénitien…

Inspirant profondément, Dante rejeta violemment cette pincée d'hésitation pour être celui qu'il était toujours, le trublion, celui qu'on n'attendait jamais là où il se posait. Son éternel sourire étira donc ses lèvres en un rictus joliment narquois, le buste se redressa pour donner cet air arrogant dont il se parait en toute occasion, et son regard se fit limier afin de repérer ses futures proies… bien évidemment, celles qu'il irait taquiner et que l'on remarquerait inévitablement.

Les portes s'ouvrirent pour enfin le laisser passer, sa haute stature lui donnant un certain avantage, le Vénitien repéra une ou deux têtes qu'il avait vaguement entrevues puis celle du primat qu'il salua avec respect, celle de la directrice de l'atelier breton qu'il salua d'un signe de tête tout en accentuant son sourire charmeur avant de poser ses yeux sur Marwenn elle-même. Et là, une étincelle de fierté scintilla dans ce regard qui savait admirer les choses de bon gout. D'un pas décidé, il louvoya entre les illustres inconnus pour venir se planter devant la jolie roussette. Et sans plus attendre, il lui attrapa la main avec délicatesse pour venir y déposer un baiser aussi léger que le souffle du vent.


- Et bien, quand vous parliez de confectionner la plus jolie tenue, je ne m'imaginais pas que l'étoffe choisie serait à ce point mise en valeur… Vous avez un don jeune damoiselle et je suis fier d'avoir pu apporter ma pierre à l'édifice comme on dit.

Relâchant la main de Marwenn, Dante s'inclina légèrement tout en gardant son regard posé sur elle. Il l'admirait avec audace au milieu de la foule mais le Vénitien n'était pas homme à changer ses habitudes ni même se cacher. Peut être que si tout le monde agissait ainsi, il y aurait moins de guerres dans ce bas monde. Reprenant ses pensées en main, il se pencha à nouveau vers Marwenn pour lui chuchoter au creux de l'oreille.

- Je vais aller me mettre dans un coin histoire de pouvoir vous faire mon compte-rendu à la fin de la cérémonie sur les visages aux multiples couleurs…

Et un clin d'œil plus tard, Dante s'éclipsait afin de se trouver un point de chute où il aurait bonne vue pour suivre la cérémonie.


--Don_apmaelweg_de_kerdraon


Les salutations allaient bon train, la fameuse Marwenn saluait poliment chaque groupe constituant ses invités et ceux d'Imagine, dont le leur donc, principalement - ou uniquement?- composé d'artistes.
Dôn qui n'était guère une intime se contenta de saluer du chef la jeune femme rousse, qui visiblement avait réussi à se faire une place d'honneur rapidement au sein des bretons. Le sourire qui allait avec lui fut donc adressé avant d'être réservé à son amie Amarante.
Il y avait fort longtemps qu'elles n'avaient pu se retrouver, le départ un brin précipité de Dôn en compagnie de son amant, les préoccupations de la Dehuit et tout un tas d'autres raisons avaient réussi à les éloigner un temps. Par chance, les vélins et l'encre ne manquaient pas et il fut aisé de reprendre contact, de loin.


Il ne fallait pas s'inquiéter Amarante, je suis toujours présente, lorsqu'un jour d'importance s'impose.

Concernant l'aspect indéniablement apprêté d'une des couronnées du jour, elle ajoute.

Oui Cette jeune femme est fort élégante, elle a cette chance de pouvoir créer ce qu'il y a de plus beau pour les autres, mais aussi pour elle même je suppose.

Pas d'exclamations, la Kerdraon ne voulait guère se faire remarquer et restait ravie de son demi-anonymat du jour.
Maewenn fut pourtant la troisième à venir la saluer. Il était vrai que se rapprocher d'une personne en pleine campagne et mandat politique était surprenant et pourtant, la duchesse et son prévôt avait réussi à s'apprécier, malgré de nombreuses tensions qui n'étaient certainement pas de leurs faits.
En réponse, elle lance simplement.


Je ne pensais guère vous revoir, non plus. Mais vous avez su me rappeler à vous, il en fallait de l'audace pour inciter une exilée à revenir ici.

Surtout quand on sait que la Kerdraon en question n'avait pas fuit uniquement par la faute de l'ingratitude de la Bretagne et certains de ses habitants... Non, les homicides aussi avaient une petite part de culpabilité.
Tous les visages ou presque lui étaient connus mais c'est un en particulier que la jeune femme voulait attendre.

Amarante, Ysil, pardonnez moi, mais... Je ne crois pas avoir vu Imagine.
Je pense l'attendre en retrait, en espérant que cette dernière arrive à l'heure et ne soit pas dépassée par l'émotion.
Vous entrez ? Ou souhaitez vous patienter avec moi ?


Ce qu'elle n'osait dire c'est que la célèbre couturière avait prévu un scénario particulier en cas de retard involontaire, et Dôn était une partie intégrante de cette mise en scène.



Ysilkerbellec



Citation:
Amarante, Ysil, pardonnez moi, mais... Je ne crois pas avoir vu Imagine.
Je pense l'attendre en retrait, en espérant que cette dernière arrive à l'heure et ne soit pas dépassée par l'émotion.
Vous entrez ? Ou souhaitez vous patienter avec moi ?


Heu ... je n'ai pas vu non plus Imagine ... Mais, je suis déjà arrivée en retard, alors, je ne suis pas certaine ...

Un regard interrogateur en direction d'Amarante ...

Si Imagine est en retard, peut-être appréciera-t-elle, effectivement que nous l'attendions ensemble, histoire de ne pas se sentir trop seule ...

Meriadoc
La Duchesse de Guérande l'interpella. Il s'avança auprès d'elle et lui murmura.

Votre Grâce, nous avons deux options. Soit j'appelle les nouvelles nobles, vous leur signifiez leur anoblissement et elles vous prêtent serment. Soit vous les appelez vous-même, vous leur signifiez leur anoblissement et elles vous prêtent serment.

A vous de choisir. Dans tous les cas, je suis là pour vous aider, pour témoigner de la bonne tenue de cette cérémonie et pour attester des serments mutuels.


Il se tint prêt, quelque soit le choix de la Duchesse.
_________________
Tanays_plantagenet
Tututu ! Personne appelle personne.
Sans rire, Bébé Planta est à la bourre... ça change, ces derniers temps, surtout.
Bon, pour sa décharge, elle faisait connaissance avec le château Ducal, et y'avait des pièces...partout.
Même là où devrait pas y en avoir. Partout !
Pis compter sur les anciens, apparemment, c'était pas possible, donc voilà, c'est à cause d'eux qu'elle est en retard.

Mais..... elle s'est habillée ! Quand même.
Tout en sobriété. Du bleu, pour rappeler celui de ... nan, pas ses yeux, sont pas bleus. Mais c'est joli, le bleu.
Elle avait déniché un satin bleu nuit aux dentelles argentées, voilà, sobre.
Ses cheveux étaient tout aussi sagement liés sur sa nuque, par un ruban gris, pour rappeler ses yeux.

La jeune Irlandaise, dont elle admirait le talent, elle l'aimait bien la Tan. Et bien sûr la brune se rendit à l'anoblissement suite à l'invitation*

Elle entra discrètement, parce qu'elle aimait pas qu'on la remarque en temps normal, alors en retard.... encore moins.
Dès qu'elle eut repéré une place libre alors qu'on demandait donc, à la Suzeraine comment elle voulait procéder, la brunette s'installa.
Elle vit bien des têtes connus plus devant, mais elle les saluerait après, du coup...



* j'avais pas calé que c'était en gargoee, d'où le retard de Tan merci jd D.
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HRP : Je joue, car c'est un jeu. J'ose, parce qu'oser, c'est jouer.
Imagine
Un nuage de poussières au loin. Très vite , une voiture attelée s'en dégage, se rapproche à toute vitesse avant de faire un arrêt brutal devant les grandes grilles de l'entrée. Les gardes parlent au cocher, un bras sort par la fênêtre et doit surement tendre le bon velin puisque les gardes ouvrent les grilles. La voiture reprend sa course sur la grande allée avant de débouler dans la cour du château. La tête en dehors de la fenêtre, cheveux au vent, "Imagine" cherche a repérer celle qui est censée lui servir de prétexte .

Enfin le cocher pousse un grand "ohhhhhhhh" en tirant fortement sur les rennes. L'attelage s'arrête à 3 pas de Don et ....Ysil ? *ben mince ce n'était pas prévu ça*.

Bien embêtée, Imagine se demande comment elle va pouvoir s'informer auprès de Don sans se dévoiler. Alors que tout n'était que vitesse jusqu'ici, le rideau de la fenêtre est tiré et la portière s'ouvre au ralenti. . Elle sort lentement sa tête de derrière la portière, affichant un air de persécutée, regardant de toutes parts avant de se fixer sur Don puis articulant exagérément, elle lui chuchote


- Je suis beaucoup en retard ?

Elle descend de la voiture et referme la porte qui claque légèrement la faisant sursauter. Elle se retourne aussitôt lui dire "mais chuuuuuut" et pour ne pas faire plus de bruit, s'approche rapidement sur la pointe des pieds les embrasser.

A Don, toujours à voix basse.

- Ca me fait plaisir de voir tu ne peux pas savoir. Tu.. smack sur une joue .. vas.. smack sur l'autre. ..bien ?

A Ysil

- Demat Ysil, Tu vas bien , toi aussi ?

Et un double smack parfaitement exécuté

A toutes les deux :

- Vous êtes ravissantes, dites donc ! La honte, je suis arrivée de Bordeaux , il y a 3 jours , j'ai tout juste eu le temps de me laver la choupinette , qu'il a fallu que je reprenne la route pour venir sur Guérande. Je n'ai pourtant pas trainée mais du coup ben voilà , je serai la poubelle pour aller danser !

Et de faire une fausse révérence accompagnée d'un sourire un coin. Puis sans plus attendre, elle enchaine. Tant pis pour Ysil qui saura tout. Deux dans le coup ça reste encore raisonnable.


- Tu viens d'arriver Don ou bien tu as déjà vu du monde ? Je peux dire que je t'ai attendu et qu'on est arrivées ensemble ou bien je dis que je t'attendais toute seule sur la route et qu'on s'est raté ? ah non pas sur la route, tout le monde passe par là et aurait du me voir.. bon je dis quoi du coup ?

Voilà, comme ça si ça foire ce sera de la faute à Don.
Ysil
Citation:
Demat Ysil, Tu vas bien , toi aussi ? Vous êtes ravissantes, dites donc ! La honte, je suis arrivée de Bordeaux , il y a 3 jours , j'ai tout juste eu le temps de me laver la choupinette , qu'il a fallu que je reprenne la route pour venir sur Guérande. Je n'ai pourtant pas trainée mais du coup ben voilà , je serai la poubelle pour aller danser !


Ysil esquissa un sourire et salua Imagine, mais toujours très tête en l'air, avait déjà oublié qu'elle avait proposé à Dôn de rester pour accueillir la jeune femme. Aussi, très attirée par ce qui se passait à l'intérieur, annonça d'une voix fluette : dites, maintenant qu'Imagine est arrivée, je vais aller voir ce qui se passe là bas ... je suis curieuse de voir comment est vêtue Marwenn ... et ...

Ysil laissa sa phrase en suspens, et se dirigea vers l'endroit où devait se passer la cérémonie.
_________________
--Don_apmaelweg_de_kerdraon
Arrivée express de la plus belle de toute, j'ai nommé... Imagiiiiiiiiiiine !
Dôn n'angoisse pas un brin, il faut dire qu'elle avait complètement zappé la partie discrète du plan qui consistait à l'attendre seule, devant. Et bien Ysil l'accompagne, oui, c'est bête et ça tombe mal, mais quand on organise aussi mal un retard volontairement involontaire, on tombe parfois sur un os.
L'os en question était certes fort joli, mais n'avait rien à faire là. Comme une graine de sésame dans un yaourt, ou un grain de poivre dans un pamplemousse, rien à faire laaaa.

Premier réconfort.


Non.. Le retard est conséquent mais encore acceptable.
Les gens entrent. Tu es dans les temps.


Rafale de smacks.
Second réconfort.


Je suis ravie de te voir aussi.
Je vais bien. Je vais bien.


Répétition voulue.

Je.. Je vais bien et toi ?

Enchainement peu rassurant pour la suite.

Et bien. J'ai déjà vu euh...
Tous les présents déjà.. Marwenn, Maewenn, Amarante et compagnie...
Je suppose qu'il faut dire que euh.. J'avais besoin de ton aide pour avoir l'air présentable le jour d'une telle cérémonie. C'est vrai, t'as vu comme je suis mal fagotée ?


La Dôn était particulièrement apprêtée, mais Imagine pouvait ajouter une fleur, une fantaisie, un ruban, qu'importe, quelque chose qui excuserait cette perte de temps intolérable.
Oui. Intolérable !




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