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Folie, un hommage à la gaité

Archille
Archi était la et avait écouté le messire . Et se permit de lui poser une question
Bonjourn messire, Vous ne jugez pas un peu trop vite la Provence et les habitants ?
Et quel est donc votre mission fixé en Provence ?
Préparé un vol de grand envergure ?
Car je ne vois pas l'intérêt de rester dans une ville qu'on s'ennuie !!!

lui sourit
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Elias7201
Bonjour Messire Le Visiteur qui s'ennuie. C'est aimable à vous de venir faire le travail de la liste concurrente, mais je dois dire que vos arguments sont d'un commun et d'une banalité qui frise l'inintelligence la plus complète... Mettre ensemble couple, taverne et présumés voleurs est une étrangeté conjecturelle qui me laisse pantois. Si vous voulez vous amuser et amuser la galerie, il faudrait faire un peu mieux. Comme assurer que vous savez de "source sure" que notre ami Adrian, et la toute charmante Justine, veulent refaire le coup des Chasseurs. Là, vous auriez attirer l'attention. Mais, sans rappel d'un bon petit scandale provençal, votre argumentation est plus que piteuse.
Je vous conseille d'aller plutôt taquiner le Baron Max, la tête de liste des Fumeurs de Pétard. Lui il a plein, mais alors plein, de cadavres dans ses placards.
La bonne journée à vous.

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Martyns
Martyns sourit aux deux messires et se tourne vers le premier.

Messire, j'ignore qui vous êtes et si vous êtes vous même provençal. Quoiqu'il en soit vous me voyez fort désolé si j'ai pu laisser penser que je jugeais qui que ce soit. En tout cas ni la Provence ni ses habitants d'une façon générale, même si il faut bien l'avouer l'on a souvent les dirigeants qu'on mérite puisqu'on les choisit.

Mais non messire, je vous rassure, je ne cherche nullement à préparer un vol fut il même de petite envergure. Si je reste a Aix c'est que c'est là qu'est morte dans des circonstances étranges une amie très chère et la mission que je me suis fixée est de comprendre ce qui a amené à son décès.

Sourit tristement au messire avant de se tourner vers l'autre personne.

Vous parliez de cadavre dans les placards messire. J'ignore quelles sont vos accusations envers les personnes de ceux que vous nommez la liste concurrente. Peut être êtes vous, vous même membre d'une liste ?
Vous ne croyez pas si bien dire en parlant de cadavre puisque c'est bien la mort qui m'a conduit jusqu'ici.

Je n'ai jamais prétendu m'ennuyer, je constate juste que la ville d'Aix est morte. Je n'ai jamais prétendu que quiconque de cette liste ou d'une autre préparait un mauvais coup. Je constatait seulement le côté familiale de cette liste
Je ne suis pas venu pour m'amuser ni amuser une galerie somme toute bien déserte.

Je ne juge personne et ne formule aucun avis. Je ne suis à ce stade qu'a constater un certains nombres de faits.

Au nombre de ceux là je peux ajouter à présent celui d'un inconnu qu formule des accusations pour le moins qualifiable de vagues envers une tête de liste.

Moi qui m'interroge sur la qualité de la justice en Provence et sur la facilité avec laquelle certains aiment a faire courir des rumeurs vous venez alimenter ma réflexion. Soit il y a effectivement des cadavres dans les placards de ce baron dont vous parlez et je vois que la justice ne fait rien alors qu'elle a en votre personne un témoin. Soit vous faites courir des rumeurs sans fondement et le procureur ici présent laisse faire et laisse dire.


Martyns regarde les uns et les autres et sourit.
Baragwin
Baragwin a toujours aimé les lieux où ça débat. Tous les deux mois il fait le tour des estrades montées par les listes comtales. Aujourd'hui est une bonne journée.

Bonjour à tous. Je crois que je connais tout le monde et inversement. A part vous, messire, qui venez de vous exprimer. Je suis Baragwin, ancien Arlésien installé depuis peu à Brignoles. Fais-je erreur ou est-ce que vous ne vous êtes pas présenté?

Me permettrez-vous de revenir sur certains de vos propos? Vous vous étonnez qu'on ait pu penser que vous portiez des jugements sur des personnes? Je m'étonne que vous vous en étonniez... Je vous cite.


Citation:
(...) je crains qu'en Provence il n'y a qu'une seule justice, celle des notables qui connaissent le juge et le procureur.

Si c'est pas un jugement, ça... Messire, je suis certains que vous n'êtes pas du genre à parler sans réfléchir ni à dénigrer gratuitement. Vous allez donc bien évidemment nous dire à quels faits précis, à quelle affaire traitée par notre Pôle justice vous faites référence.

Citation:
(...) Je ne suis pas certain que la première élue d'une ville aussi morte soit la mieux placée pour participer à un conseil ducal.

Vous qui n'êtes pas aussi incapable que Mielle, vous savez visiblement ce qu'il faut faire pour repeupler Aix. Je suis toute ouïe. Vos solutions m'intéressent, car je suis moi-même tribun de Brignoles, qui connaît les mêmes difficultés qu'Aix.

Dites-nous tout!


Baragwin s'installe tranquillement et picore dans le buffet. Ses deux questions sont précises et factuelles. Celui qu'il interpelle semble être quelqu'un de responsable et de sérieux. Pas du genre à tenir des discours creux pour mieux noyer le poisson quand une question l'embarrasse. Baragwin va donc avoir une réponse factuelle, directe et circonstanciée à ses deux questions. La deuxième surtout l'intéresse.
Elias7201
Le Chef des Râteliers avait une bonne mémoire. Et il se souvint d'une vague discussion au Pôle Justice entre Juge et Procureur à propos d'une femme, étrangère à la Provence, qui avait déposé une plainte contre le père (d'il ne savait plus trop qui ) pour harcèlement puis contre une Provençale pour la même chose... Et qu'il y avait eu plaintes croisées et finalement rejet de tout cela par le procureur. Puis l'étrangère qui "ne pouvait vivre dans le déshonneur" s'était suicidée ! Un homme était le complice de cette femme dans cette action de tirer des avantages de l'affaire. Il revint aussi en mémoire au Chef des Râteliers, qu'il y avait eu un rapport de Prévôté venant d'une province française où un couple avait fait de même sous d'autres noms. Avec suicide et tout et tout. Drôle de façon de profiter de s bienfaits des faveurs divines Nulle doute qu'il s'agissait de la suite de cette histoire. Une escroquerie quoi.

Regarde franchement le triste sire

Je pense vraiment Messire le Visiteur que vous devriez aller voir ailleurs pour votre "mission". Ici, vous ne trouverez point ce que vous êtes venu chercher. Après, vous avez de la chance, pour une semaine c'est Folie qui est au Conseil. Si nous, membres de Folie, sommes désavoués par les Provençaux lors des élections, c'est le Baron Max qui sera Comte illustre et là votre mission finira très très rapidement. Nous ici, nous sommes les "gentils", tandis que lui, il a un surnom que pourra vous dire le colporteur de ragots local, et qui veut tout dire. La bonne journée and good journey...

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Eavan
Eavan se présenta et ouie un peu de la conversation d'un passant d'avec les membres de la liste et.. Bara. Le passage sur la justice lui tira un sourire.

Fichtre je ne dois être ni suffisamment notable ni suffisamment en bon termes avec le procureur alors car d'autres affaires ont été traitées plus vite que la mienne.

Rit.

Je pense que cela démonte un petit peu de votre argumentaire mon cher Monsieur.

Sourit, sans agressivité.

Eavan Gaelig, Vicomtesse de Rians et de Salon de Provence, par ailleurs. Ravie de voir qu'au moins cette fois, il y a des gens pour s'arrêter le temps d'échanger des idées.

Même si franchement reporter le manque d'activité en Aix sur les seules épaules de la Baronne Mielle est tout à fait injuste et réducteur. C'est ignorer royalement qu'une ville ce n'est pas qu'un bourgmestre. Je dirais même qu'une ville ce sont ses habitants. Il est de nombreuses raisons qui font qu'Aix est moins attrayante que ne le sont Arles et Marseille.

D'ailleurs, vous aurez remarqué, sans doute, vous qui observé si attentivement, que Arles et Marseille en plus de partager une bien meilleure démographie qu'Aix ou Brignoles ont aussi une activité portuaire qui permet plus d'activité pour les artisans, plus d'opportunités de travail sur les quais et tout à la fois une mobilité facilité via la mer et le Rhône.

De fait, Arles et Marseille sont finalement plus proches d'autres villes, par les flôts, que ne le sont Aix et Brignoles par la terre. Et bien que l'on tente d'améliorer ce point, il est évident que les côtes provençales sont plus sûres que ne le sont les routes.

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Martyns
Martyns salut de la tête le sire Baragwin avant de lui répondre.

Et bien messire je suis au regret de vous dire que je n'ai pas manqué de me présenté et que vous faites donc erreur mais personne n'est infaillible.

Il lui sourit gentiment.

Je suis donc messire Martyns, originaire de Beziers et présentement posé à Aix.

Pour répondre à votre première question messire, Il s'agit justement d'une plainte qui n'a pas été traitée par votre pole justice. Ma pauvre amie aujourd'hui décédée dans des circonstances que je n'ai pas encore comprises, a déposé une plainte pour diffamation auprès du procureur. Jamais elle n'a reçue de réponse de celui-ci. Elle a donc écrit directement au comte qui lui a répondu qu'il n’interférait pas dans les questions de justice mais lui annonce qu'une plainte a été déposée contre elle et qu'elle est instruite dans un bureau en lui donnant une fausse adresse. J'ai incidemment appris que par contre le procureur s'était fortement intéressé à la plainte déposée par des notables et amis de notables contre mon amie.

Messire le comte dit ne pas interférer dans les questions de justice mais lorsque mon amie évoque des doutes sur l'impartialité du juge, il s'empresse de communiquer ces informations au dit juge.

Alors non je ne porte pas de jugement, je m'interroge et je n'assure pas que la justice provençale privilégie les notables, je dis seulement que je crains cet état de fait.

Pour votre seconde question, je crois que vous n'abordez pas le sujet par le bon angle. La question n'est pas de trouver une solution miracle pour animer une ville. La vraie question est de s'interroger sur le pourquoi une ville se désertise. Et pour l'expérience que j'aie ds villes qui se meurent, j'ai constaté un point commun qui est le renfermement sur soi des notables de la ville. Lorsque qu'un visiteur, un nouvel habitant ou un ancien habitant qui décide de sortir se retrouve systématiquement mis à l'écart, ou même simplement ignoré, l'habitant retourne chez lui, le nouveau va voir si l'herbe est plus verte ailleurs et le visiteur se dépèche de poursuivre sa route.

Les bonnes intentions ne suffisent pas, n'accepter que les gens qui vous plaisent c'est facile et confortable mais ca tue les villes.


Martyns se tourne a présent vers le messire qui ne semble pas vouloir se présenter.

Messire, je vous remercie sincèrement de votre honnêteté. Je suis venu ici chercher la justice et je vous remercie de me confirmer que je n'ai aucune chance de trouver cela au sein de ce conseil.

Permettez moi tout de même de douter de votre gentillesse parce qu'à vous entendre je commence à penser que c'est surement cette gentillesse là qui a conduit mon amie à la mort.
Eavan
La vicomtesse haussa un sourcil qui avait quelque chose d'amusé. Que voulez vous, à force d'entrainement, on devient insensible à certaines attitudes ou alors on laisse plus facilement couler.

Je dois reconnaitre qu'en terme d'exclusion ou de capacité à simplement ignorer quelqu'un, vous maitrisez tout à fait Messire. Votre expertise est démontrée.
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Martyns
Martyns se tourne vers la dame en lui souriant.

Je vois que vous avez pour habitude d'être écoutée et que l'on réagisse sans tarder à vos attentes. Je n'ai pas pour habitude de répondre du tac au tac au questions qui me sont posées ou aux réflexions dont je fais l'objet. J'essaye de prendre le temps d'écouter et de réfléchir avant de m'exprimer;

il ne vous aura pas échappé que je viens de répondre aux deux messires et que j'en étais à ma réflexion lorsque vous êtes intervenue et je ne manquerais pas de répondre aussi à votre intervention bien que ... vous reconnaîtrez assez étrange que je sois ici le questionné alors que je ne suis pas de ceux qui se présentent.


Maryns sourit de nouveau.

Mais puisque les principaux interessés ne semblent pas répondre aussi vite que vous le souhaitiez, votre intervention appelle de ma part 3 réflexions.

La première est que vous appuyez mon questionnement quant au priorités judiciaires de la justice Provençale puisque vous la trouvez plus lente pour vous que pour d'autres?

La seconde concerne la responsabilité du bourgmestre dans l'animation d'une ville et si ce dernier n'est pas présent, ou s'il fait partie de ceux qui se renferment sur eux nul doute que son exemple sera aisément suivi. Oui, il se trouve que, en acceptant une charge, pour laquelle on a d'ailleurs choisi de se présenter, on devient nécessairement responsable des résultats et cela malgré toute la bonne volonté que l'on peut mettre dans cette tâche.

La troisième réflexion est que votre analyse sur les facilités ou les difficultés de certaines villes par rapport à d'autres est tout à fait juste. Cela suppose deux choses, la premières est que l'équipe municipale doit se donner plus de mal quand les conditions sont plus difficiles, la seconde c'est qu'il appartient au conseil ducal d'apporter plus d'aide à ces ville plus difficiles.

Pardonnez moi si nos interventions se sont croisées. J'ai beau tenté d'être réactif, j'ai mi aussi des limites.


Il termine son propos en faisant une révérence à la dame un sourire aux lèvres
Eavan
Lorsque l'on mord Messire, il ne faut pas s'étonner de recevoir au moins un peu de fraicheur en échange. Quand à recevoir des questions, l'aplomb de vos critiques sous entends que vous savez mieux, dès lors, s'instruire en vous posant des questions semble à propos.

Sourit.

Et je vous prie de ne pas trop vous avancer en conjectures quant à ce dont j'ai ou non l'habitude. Les gens qui posent leurs hypothèses comme des certitudes m'agacent. Que cela vienne de vous ou d'autres. Ne croyez pas que cette remarque ne soit née que pour vous.

Réfléchit aux réponses.

Eh bien oui, j'ai noté que certaines affaires s'instruisent plus que d'autres. Je n'irais pas prétendre que le travail du mandat précédent fut parfait. Ni de la part du pôle justice ni de ma part. Cela serait tout à fait orgueilleux.

J'analyse encore en remarquant, en me penchant sur cette différence de vitesse, que les affaires de brigandage et de crime ont, semble-t-il, la priorité sur les affaires de mots et d'emportement verbal. L'idéal eut été que tout soit traité à la même vitesse mais je soutiens l'accent mis quant aux affaires de brigandage.


Sourit.

Pourtant croyez moi, je suis bien connue ici en Provence, pour être quelqu'un de très attachée à la réputation et aux écarts verbaux. Ce n'est pas mes collaborateurs qui me contrediront si j'avoue être particulièrement sensible à ces atteintes là.

Marque une pause et reprend.

Cependant Messire vous ne vous plaignez pas d'une différence de vitesse, vous dénoncez l'existence de passe droit et de personnes privilégiées. Et en cela, vous vous trompez. Je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit de personnel concernant le traitement des affaires durant ce dernier mandat. Je crois par contre que les affaires de verbes sont bien plus difficilement à démêler que celles de sang. Je pense aussi que peu importe la forme employée par le Juge pour rendre son verdict du moment que le verdict est impartial. Le fond compte. La forme est à l'appréciation. Est ce maladroit de ne pas afficher la même impartialité dans la forme que dans le fond ? Sans doute. Mais ce n'est pas pour autant malhonnête.

Réfléchit un instant de plus, tachant de savoir si elle pense avoir répondu à son interlocuteur.

Avez vous des questions précises Messire ?
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Martyns
Martyns se retient d'éclater de rire et se contente d'un sourire.

Je ne crois pas mordu qui que ce soit, mais il me semble avoir mis le doigt sur un sujet fort sensible pour qu'il déclenche de telles réactions.

Vous n'avez sans doute pas eu l'occasion d'entendre la totalité de mon propos. Je ne parle pas de justice à deux vitesses. C'est vous qui avez évoqué le fait que votre affaire était instruite moins vite que d'autres. Moi je dis seulement que la plainte de mon amie n'a reçu aucune réponse alors que les services du procureur semblaient fort prompte à prendre en compte les plaintes contre elle.

Vous conviendrez qu'il y a grande différence entre fermer les yeux sur une plainte et être lent à traiter un sujet.

Lorsque que même un simple accusé de réception n'est pas retourné à un demandeur c n'est pas de la lenteur.

Je n'ai aucune certitude à ce stade de mon enquête, comme je l'ai déjà dit je me contente d'aligner des faits et manifestement cela agace du monde. Je n'ai non plus aucune hypothèse à formuler. Je constate et j'interroge.

J'ai donc une question fort précise puisque vous me dites que je me trompe en évoquant la possibilité de passe droit dans cette affaire. Pour affirmer cela de façon aussi péremptoire, vous avez donc étudié l'affaire en question aussi saurez vous répondre à cette simple question : Des deux personnes qui disent des choses différentes, laquelle ment et sur quels éléments vous basez vous pour apporter réponse?


Il la regarde toujours souriant se disant que peut être il allait avoir le fin mot de l'histoire.
Eavan
Ecoute patiemment l'énonciation de faits qui se teinte un peu d'accusation, mais pas trop histoire de ne pas non en être... Inspire profondément.

D'abord je ne sais rien de l'instruction et pour cause, je ne suis pas sensée le savoir. Notez que je ne sais pas plus concernant cette affaire que pour la mienne. Comme quoi...

Si le procureur a reçu la plainte, alors il la traite. Pour ma part, il aura fallut un certain temps pour qu'une réponse de sa part vienne, je n'ai pas pour autant envoyé de missive au Comte.

Ce que je sais, c'est simplement de la logique. Ce n'est pas parce que votre amie n'a pas eu de réponse que suite n'a pas été donnée.

Ce que je pense savoir, c'est qu'il n'y a pas eu de démarche auprès de la Cour suprême du Marquisat de Provence afin de se pencher sur cette affaire. Je doute que vous ayez le moindre pouvoir d'enquête sur le sol provençal. Si vous vouliez réellement tirer cela au clair vous vous tourneriez vers les autorités adéquates, à savoir la cour suprême. Et cela plutôt que de venir énumérer des faits sur le stand d'un parti.

Si manquement il y a eu, sanction il doit y avoir mais pour cela il faut la cour suprême. Tant qu'elle n'aura pas tranché sur la question, je pourrais affirmer que je ne crois aucunement qu'il y ait eu un traitement de faveur dans cette affaire.

Donc pour répondre à votre question encore plus clairement, quand deux personnes affirment des choses contraires, pour démêler qui ment de qui dit vrai, je fais mener une enquête par les autorités adéquates : la cour suprême en ce cas, ce me semble. En cas de doute, vous devriez vous adresser au barreau de Provence afin de savoir si mon indication est exacte.
Mais comme vous vous targuez d'être très bien renseigné sur la Provence, je pense que vous devez déjà connaitre notre fonctionnement institutionnel.



edit correction
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Arystote
Arystote avait lorgné dès l'arrivée d'Elias ce bordeaux qui avait l'air fort bon. Aussi lorsque les échanges commencèrent, il se contenta d'écouter afin de déguster son verre de vin comme il se devait.

A un moment cependant -quand il eut fini sa coupe s'entend- il intervint à son tour. Juste à temps d'ailleurs parce que la Gaelig était lancée.


A dire vrai mon brave, je crois qu'il vous manque un certains nombres d'éléments et qu'une méconnaissance de nos procédures vous amène à tirer des conclusions fort hâtives. Nous n'avons eu connaissance du souhait de votre amie de déposer plainte plusieurs jours après qu'une plainte ait été lancée à son encontre et personne au Pôle Justice n'a refusé d'accepter sa plainte. D'ailleurs aucun procès n'a été lancé c'est bien la preuve que le Procureur a pris le temps d'étudier l'affaire. Bon après elle s'est tuée pas de chance ceci étant ça réglait le problème, plus d'accusée/victime, plus de procès. On va pas demander à la CSN ne nous la rendre pour ça.

Quoiqu'il en soit, je puis vous assurer qu'à la lecture de la dernière missive qu'elle m'a envoyé il y avait une forte dose de délires dans ses propos et tout comme vous, elle tirait des conclusions hâtives et avait acquis la certitude qu'on en avait après elle. Enfin l'affaire est close concernant cette femme.


Arystote regarde son verre vide et poursuit.

J'aimerai revenir sur quelques points de votre discours. Tout d'abord vous avez répondu à Baragwin que vous vous étiez présenté aux élections municipales d'Aix...

Le Comte s'était d'ailleurs demandé en apprenant cela si l'homme avait pensé à lire les textes de lois en Provence ou si, quand il parlait Justice, il y mettait tout ce que ses propres valeurs exempt de démocratie lui dictaient.

Il semble cependant que vous vous êtes gardé de répondre à votre interlocuteur. A dire vrai du moment où vous n'êtes pas maire, cela ne nous apporte pas grand chose de savoir que vous avez été le candidat vaincu, ou que vous êtes le candidat en lice... En fait ce qui nous intéressaient c'était d'entendre vos propositions pour aider les villes d'Aix et Brignoles à être plus attractive. Cependant vous semblez, et j'espère que je me trompe, être de ceux qui dénoncent mais jamais ne proposent...


Bref tout cela m'a donné soif et c'est bien là l'essentiel !


Parfois, oui parfois, l'ordre des priorités était à revoir chez le Champlecy.

Ah et j'oubliais, il n'y a pas que deux Lauvain et un couple sur la liste, si vous regardez bien vous allez encore trouver à redire.
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Eavan
Arystote a écrit:
Bon après elle s'est tuée pas de chance ceci étant ça réglait le problème, plus d'accusée/victime, plus de procès. On va pas demander à la CSN ne nous la rendre pour ça.


A ces mots d'Arystote, Eavan se raidit. Sérieusement ? La machoire se serra. Dans le fond il n'avait pas tort : on ne lançait pas des procédures à titre posthume. Si le plaignant avait été autre, à la rigueur cela s'entendait, mais là... C'était un peu compliqué de mener une enquête digne de ce nom sans avoir personne avec qui converser. Mais la forme. Bordel de nom de Dieu, la forme.
C'est exactement ce que le regard acéré et sévère de la Gaelig tâcha de transmettre au Comte lorsqu'elle le fusilla du regard.

Il lui semblait que ce dernier mandat avait laissé bien peu de patience au Champlecy. Moins encore qu'il ne lui en restait à elle, c'était dire.


Je compatis à votre perte Messire, mais le deuil ne permet pas toutes les extravagances. Il les explique mais ne les permet pas. Si vous estimez qu'il faut réclamer justice dans cette affaire, il faudra vous tourner vers la cour suprême.

Et la Gaelig de se détourner, car la chose judiciaire n'était pas son domaine et qu'elle ne pouvait guère faire plus pour l'heure. Au passage, se pencher à l'oreille de l'Illustre.

Il semble que le respect des morts se soit perdu dans du Bordeaux. C'est fâcheux.


La voix était basse, audible de son destinataire seulement et bien que le ton ne soit pas agressif, sa froideur saurait bien renseigner le comte sur l'étendu de ce qu'Eavan en pensait. Il la connaissait suffisamment après tout.
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Martyns
Martyns se tourne vers la Vicontesse en hochant doucement la tête montrant qu'il prend en compte son discours.

Lorsque le comte s'exprime c'est avec grande tristesse qu'il le regarde énoncer des absurdités sans doute plus dictés par l'alcool que par la raison. C'est finalement à la seule Vicomtesse qu'il décide d es'adresser.

Dame vicomtesse, vous avez évidemment raison dans ce qui vous parait logique et certainement aussi raison dans ce qui devrait être le traitement administratif d'un défaut de justice.

Je vous l'ai dit, si je suis en Provence, ce n'est pas pour sanctionner qui que ce soit, ce n'est pas pour donner des conseils à qui que ce soit. Je suis ici juste parce que je veux comprendre pourquoi mon amie est morte. Je sais qu'elle a eu des difficultés avec les notables de la région alors j'ai profité de l'occasion de ce rassemblement pour en rencontrer quelques uns.

Lorsque je vois les réactions des uns et des autres, lorsque je vois que votre comte ré-invente mon discours en disant que j'aurai annoncé ma candidature à la mairie d'Aix, quand je vois qu'il et incapable de se tenir au courant des ces élections et que dame Mielle était la seule candidate brillamment réélue, il me semble préférable de vous laisser entre vous à boire du vin et à vous complimenter sur votre réussite passée et à venir puisque pour nombre d'entre vous la quête du pouvoir semble être le seul objectif.

Je n'ai pas de compétence pour enquêter? sans doute mais croyez moi je suis fort compétent pour comprendre comment les choses se sont passées et je vais bien finir par connaître les actions des uns et des autres.

Puisque vous semblez ici la seule personne qui utilise son cerveau pour comprendre plus que pour défendre son petit monde confortable, interessez vous donc à la mort d'Aimelyne, au fait que celle ci arrange ben nombre de gens comme le fait remarquer votre comte,


Citation:
ça réglait le problème, plus d'accusée/victime, plus de procès.


Demandez vous pourquoi un inconnu que personne n'a jamais vu réellement, qui n'est jamais intervenu nulle part ailleurs que devant la boutique d'Aimelyne, qui ne fait qu'envoyer des courriers et se garde bien de se montrer, pourquoi cet homme a t il si vite enterré mon ami et pourquoi vous amis procureur et juge attache tant de foi à ses écrits.

Je vous souhaite la bonne journée, je ne doute pas un instant que vous serez réélus et que vos amis pourront fêter leur victoire pendant toute la durée de votre mandat en buvant du vin de Bordeaux ou d'ailleurs.


Martyns tourne les talons et s'éloigne lentement abandonnant à la Provence et aux provençaux le triste spectacle de leur dirigeants avinés.
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