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[RP] La torture ça donne une bonne allure.

Niallan
[Le jour s'est levé
Sur une étrange idée
Je crois que j'ai rêvé
Que ce soir je mourrais*]


D’habitude c’est pas franchement le genre de rêve que je fais. Je rêve de femmes (souvent de la mienne) et de liberté. Faut dire que je suis pas le genre de type qui passe son temps à angoisser sur sa future rencontre avec la Faucheuse même s’il m’arrive de bouffer des edelweiss pour retarder l’échéance. Mais ce soir il s’est passé quelque chose.
Avec un sale goût de sang dans la bouche et l’impression d’être cassé de partout, j’essaye de mettre de l’ordre dans mes pensées. Commençons par ce dont je suis sûr. J’ai trimé quelques heures à la mine tout en sachant pertinemment que ça foutrait ma femme en rogne. Ensuite je suis rentré à l’auberge, je me suis débarbouillé et je me suis changé. Je crois même que j’ai passé une chemise blanche et des braies noires. J’ai mis mes bottes noires et ma ceinture marron. A moins que ce soit la noire. J’ai hésité à rejoindre Fleur avant de laisser tomber l’idée. En ce moment, elle et moi ça va plus. Peut-être à cause du bébé, surement à cause de moi. Et donc, après avoir délaissé une nouvelle fois ma femme, je me suis pointé en taverne. Presque personne, de l’alcool pas cher. J’ai beaucoup bu en pensant à Maryah, à Léan, à Aphrodite. A ma fille, mon fils. Et à ma femme. Je crois que j’ai payé quelques tournées en bon pilier de comptoir… Et après, trou noir. Je me souviens vaguement de m’être senti tomber. Empoisonné. Ou trop bourré.

Putain…

C’est tout ce que je peux dire et même ça je le dis mal. La faute à ma langue et mes lèvres légèrement gonflées. Trou noir. C’est rare quand ça m’arrive, assez pour que je puisse penser que je me suis pris un coup sur la tête, d’ailleurs cette hypothèse est renforcée par l’espèce de mal de crâne qui n’en finit pas de me faire grogner. Autre détail important : je ne vois absolument rien. La tête dans un sac, un sac qui pue le renfermé, précisons-le. Et je suis attaché, pieds et poings liés, youhou. Mes mains touchent un…mur ? Humide. Une cave ? Ou alors c’est un rocher en forêt et il a plu. Ou alors je me plante complètement. Je me tortille sans grande conviction pour défaire les liens qui me retiennent. J’abandonne. Alors c’est comme ça que je vais crever ? C’est aujourd’hui ? J’esquisse un sourire. Qui ? Un créancier ? Un mari cocu ? Le grand-père de ma mioche ? … Nouveau sourire. Je vais mourir et je ne sais même pas de quelle main.
Et c’est là que je l’entends. Le bruit des chausses sur de la pierre. D’accord, on oublie la forêt. Ou alors une forêt avec d’immenses rochers. Je penche pour la cave, le genre de cave bien flippante dans laquelle les sociopathes se livrent à toutes sortes d’expériences bizarres. Des essais médicaux, des tortures, des viols… Bordel. Si je dois mourir, autant préserver l’intégrité de mon trou-de-bal parce que, forcément, c’est UN sociopathe. Une femme ne ferait pas ça.

Alors, tu prends ton pied ? Tu l’as, ta vengeance ?

Je tousse. Ça aussi c’est bizarre. J’étais pas malade avant de venir alors soit on m’a fait prendre un truc pas franchement recommandé et recommandable soit l’humidité a eu un effet désastreux. Avec un peu de chance, je mettrais seulement quelques jours à mourir d’une pneumonie foudroyante et j’échapperais à toutes les amputations que ce malade a prévu.

Mais dis-moi, duc0n, pourquoi tu t’intéresses autant à moi ? Je te dois de l’argent ? Ou alors je me suis tapé ta femme. Ou, non, je sais ! Aucune donzelle n’a voulu de toi et tu te venges sur les hommes qui ont du succès. Je peux t’offrir une putain à vie si ça tient qu’à ça.

Nouvelle quinte de toux. A quoi je joue ? (notez la rime) Au con, comme toujours. Quitte à me faire zigouiller par un inconnu, autant rester fidèle à mes principes en particulier celui qui consiste à être un petit c0n insolent en toutes circonstances.


*Téléphone - Le jour s'est levé

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Sigrid_
« Le sang humain n'a qu'une manière de couler. »
de Pierre Jean Jouve

L'astre lunaire viens de naître pour la énième fois. Répétant ainsi ce cycle interminable qui dure et dure encore. Cela fait longtemps que la Flamboyante n'est pas restée la, assise quelque part à observer la beauté du ciel. Ce soir la Nuit à quelque chose de merveilleux, les étoiles sont bien plus présente que la veille, le voile est épais, presque rassurant. La pénombre fait part entière de la vie de la Rouquine dorénavant. Plus les grains doré du sablier du temps s' égraine et plus la Catherine sombre dans la Noirceur de son âme. Le Démon prend de plus en plus de place dans son esprit, à tel point qu'elle ne sait plus ou elle est, ni qui elle est. Une seule chose compte ce soir. La nuit est belle, la Lune l'appelle. Les bruits se font de plus en plus présent, les corbeaux croasse, les cigales chantent, le hibou hulule...tout ceci créer une magnifique litanie presque funeste. Rien ne sert de lutter contre le mal, à vouloir le dominer l'on se détruit à petit feu. La Flamboyante à opté pour une toute autre solution. Non elle ne se battra pas contre le Diable, elle à décidé ce soir de ne faire plus qu'un avec le Sans Nom. C'est si bon de lui laisser le contrôle, plus de douleur, plus de cris, plus de peine, juste lui aux commandes de son Destin.

- Catherine, ce soir tu va me donner du sang en quantité. Tu doit le faire si tu veux pouvoir aller en Enfer à mes côtés. N'est ce pas que tu aimerais ça?

- Je ne serais jamais seule si je viens avec toi...je le sais que toi tu ne m'abandonnera jamais. Tu m'aime toi n'est-ce pas?

- Non ma Flamboyante je ne t' abandonnerais jamais, tu es bien trop précieuse. Puisque tu m'aime ce soir tu va devoir me le prouver...rentre dans cette taverne et allons nous amuser tu veux?

- Bien mon Démon...comme tu veux.

Non elle ne se battra plus contre cette voix qui lui murmure des choses. Maintenant elle discute très clairement avec lui, à quoi bon le chasser puisqu'il reviens toujours? Bien décidée à lui obéir elle réajuste sa cape sombre la glissant avec grâce sur sa chevelure de feu. Le corps se lève avec souplesse et ondule jusqu’à ce tripot d'ou s' échappent de nombreuses voix. Un brouhaha presque infernal... Cet endroit l' attire, c'est plein de personnes en manque. Chacune d'entre elle à un trou à combler, un précipice même béant qui leur pourris l'âme à tout petit feu. Des pantins tellement influençable qu'il serait aisé pour n'importe qui de les mettre en poche et leur faire faire ce que l'on désire. Le Désir...voila un sentiment que la Rousse maîtrise parfaitement, elle sais être aussi sulfureuse que la plus connue des catins. Envoûtante à la manière d'une néréide toute droit échappée d'une légende ancienne. Elle sais se faire succube et ce soir il souhaite qu'elle le sois.

- Tu dois trouver ta proie ici Catherine...tu dois bien le choisir, il doit être saoul, juste assez pour qu'il accepte de boire avec toi...tu l'empoisonnera et ensuite...ensuite ...écoute moi...

La Belle reste quelques minutes à l'entrée de la taverne avant de pousser la porte. Au prise avec un sempiternel monologue elle hoche la tête docilement acquiesçant aux ordres du Démon. La dextre pousse maintenant avec la porte avec soin. Les regards se tournent vers l'entrée pour fixer la Sulfureuse avec curiositée. Les émeraudes brillants sondent la pièce jusqu'a ce qu'ils repère LA proie, la assise au bar. Il semble bien s'amuser visiblement, et vu combien il titube sur son tabouret il n'est surement pas très net. Les ingrédients sont tous réunis , la devant elle, il lui suffit maintenant de le séduire.

Tout se passe à merveille, les heures passent et le type se laisse embobiner sans même se mefier d'elle. A dire vrai qui se mefierait d'une femme aussi plantureuse et sure d'elle? Les sourires se font enjoleur, l' oeil de biche, elle met le paquet la Catherine pour capturer le poisson dans son filet. Non pas qu'il ai la tronche d'un maquereau hein...il est même plutot beau garçon celui-la, une proie de choix. Le poison est facile à dissimuler dans un verre d'alcool fort, il ne lui reste plus qu'a emmener le jeune homme avec elle.

- Bien...très bien Catherine, maintenant tu l’entraîne dehors, tu lui frappe la tête...assez fort pour l’assommer, pas assez pour le tuer. Le poison va le rendre aussi doux qu'un agneau le temps que tu puisse l’emmener dans la demeure de la vieille Berthe. Elle est morte et elle à une cave, personne ne veux approcher la baraque de la vieille, tu l'attache la bas et ensuite...nous jouerons.

Il n'en fallut pas plus à la Sublime. Elle exécuta les ordres du démon sans même émettre la moindre objection. Elle sait maintenant que la seule manière d'être libérée de la douleur de son crâne prêt à imploser, c'est découter le monstre qui habite son esprit.Elle accepte maintenant d' être le Mal, l' Impure, le Maitre de la Luxure...*

Tout lui semble si simple, si clair à présent. Il ordonne et elle exécute. Il lui à même promis qu’après ça elle pourra le voir pres d'elle. Lui qui à toujours été la, sommeillant en attendant qu'elle tue pour la première fois. Haldor...la première victime de la Rousse. Ce jour la le Démon vint à elle et depuis il ne la quitte plus. Elle ne le craint plus, elle ne le fuit plus. Elle est sa marionnette et l'accepte totalement...et c'est cet homme la qui va en faire les frais...

Doucement elle descend les escaliers qui mène jusqu'a la cave. Des carmine s' échappe une mélodie qu'elle sifflote gaiement. Elle est heureuse, ce soir elle va faire plaisir à son âme soeur, son démon. Il veux du sang, il exige des cris et elle va les lui offrir sur un plateau d'argent. Une fois arrivée dans la pièce elle observe ce pauvre homme qui grogne à travers le sac de tulle qu'elle lui à mis sur le visage. Elle ne veux pas que ses cris alerte tous le quartier, surtout pas. Mais maintenant il n'y à plus de soucis, la porte est close, la cave est profonde, personne ne l'entendra hurler, personne sauf son partenaire de jeu.

"Alors, tu prends ton pied ? Tu l’as, ta vengeance ? "

Elle arque un sourcil en entendant les paroles de sa victime, pourquoi elle voudrait se venger sur lui? Elle ne le connait pas apres tout, c'est simplement un jouet. Pauvre de lui, il c'est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. La vie peu être cruelle parfois tout de même. Haussant les épaules elle s'approche à nouveau de lui en ondulant des hanches à la manières d'un serpent pernicieux. Ce soir il va prendre...

"Mais dis-moi, duc0n, pourquoi tu t’intéresses autant à moi ? Je te dois de l’argent ? Ou alors je me suis tapé ta femme. Ou, non, je sais ! Aucune donzelle n’a voulu de toi et tu te venges sur les hommes qui ont du succès. Je peux t’offrir une putain à vie si ça tient qu’à ça. "

Des pétales amarantes s'echappe un rire moqueur alors qu'elle toise la pauvre chose qui traine au sol comme une vulgaire petite pucelle effrayée. Bon daccord il faut l'avouer il n'a pas l'air effrayé du tout ce gars la...au contraire il continue de lui parler comme si elle était quelqu'un d'autre. Pire encore, il la prend pour un homme en manque de femme...risible comme situation, il n'est même pas capable d' envisager qu'il ai pu se faire berner par une femme. Ah les hommes et leur besoin de toute puissance...ça en devient lassant pour la rousse.

"Humm...alors pour toi je ne peu pas être une femme? Est-ce trop dur pour ton ego à assimiler que tu te sois fait berner par une donzelle hum? Et bien non je ne suis pas un homme à l'honneur bafoué qui souhaite se venger...je suis juste une femme qui à envie de jouer avec toi mon grand..."

Sur ses mots elle glisse sa dextre avec lenteur sur la table pres du blond. La elle viens caresser chaque instrument qui trône devant ses perles de jade. Elle réfléchis auquel elle va prendre et finit par opter pour la dague. Une lame fine et puissante...voila qui devrait être suffisant pour apposer la marque du Sans Nom.

"On va voir si tu es courageux...va tu hurler pour moi ou te retiendra tu par fierté? Criera ou criera pas..."

Langoureuse elle se laisse glisser au sol devant lui. Les genoux touchent la pierre glacé, le froid l’enivre et lui arrache un frisson qui monte le long de son échine. Penchant la tête en arrière elle soupire longuement, ferme les paupières quelques secondes et reviens poser ses émeraudes avides sur la victime. La lame glisse alors sur le tissus du torse masculin, elle déchire lentement n'entaillant même pas une seule seconde l’épiderme . Méticuleuse elle souhaite bien faire les choses jusqu'au bout...

Le tissus glisse au sol dévoilant un torse musclé et fort plaisant à regarder il faut l'avouer. Le nacre des dents de la Catherine vient à torturer la chair de ses propres lippes alors qu'elle continue de l'observer avec intensité. Il faut maintenant qu'elle commence son oeuvre, elle doit prouver à son double qu'elle l'aime à en crever. C'est ce soir ou jamais qu'elle va pouvoir faire ses preuves. Le métal viens alors enfin à glisser sur la peau, déchirant la chair avec précision. L'odeur métallique du sang ennivre les sens de la rouquine alors qu'elle continue de tracer ses lettres sur le torse offert. Il sera sa plus belle oeuvre, bien meilleur qu'une toile à peindre.

La première lettre est enfin dessinée, ou du moins taillée dans la chair, marque indélébile qu'il gardera jusqu'a ce qu'il crève. Peu être que ce sera ce soir, mais certainement pas avant qu'elle l'ai bien fait hurler en hommage à son Maitre. Le " C " trône fièrement sur le poitrail, elle penche alors la tête sur le côté et viens à passer sa langue sur la couleur vermeille de ses lèvres. Oui il est beau...vraiment beau ce début de tableau.

En rouge les paroles du Démon et en mauve les pensées de Catherine

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Niallan
[On est tellement nombreux à être un peu bancals un peu bizarres
Et dans nos têtes il y a un blizzard*]


Et un sacré bordel aussi. Une femme. Une femme ?! Mais putain c’est quoi ce déliiiiire ? J’en ai connu des femmes, certaines légèrement barrées. Mais pas à ce point. Si ? En pleine fouille de mes souvenirs, je manque de ne pas entendre la fin de sa phrase sauf que mes écoutilles me la retranscrivent très exactement. Jouer avec moi ? Ah ? Je me rassérène légèrement. Elle a dit jouer. Moi aussi j’aime bien jouer. Et puis c’est une femme alors j’en connais des jeux intéressants. Si ça se trouve, c’est une nymphomane qui a vu en moi sa prochaine victime. Et vous savez quoi ? Ce schéma est juste parfait ! Parce que oui, d’accord, ça signifierait coucher avec une autre femme que la mienne mais, étant donné que ladite femme m’a enlevé et drogué, ce serait même pas tromper. Une véritable aubaine, quoi. Du coup, j’arrête de stresser, prêt à satisfaire la nympho du jour.
Et puis elle dit un truc. Un truc qui me fait tiquer. Hurler… Euh ? Elle est pas très modeste la donzelle. Mais passons, si elle veut. Y’a juste le truc de « fierté » que j’ai pas trop capté et je trouve aussi que son goût prononcé pour les cris est suspect. M’enfin, je m’abstiens du moindre commentaire et attends la suite. Une suite qui met du temps à venir, si bien que j’imagine un instant qu’elle est repartie sans que je l’entende. Je me racle la gorge.

Ahem, vous êtes là ?

Je suis revenu naturellement au vouvoiement, faut dire que le passage du sociopathe vengeur à la sulfureuse enfiévrée a bien aidé ce revirement. Je n’ai plus envie de l’égorger, ni même de lui taper dessus ou de la détester. Même si, quand même, le coup sur la tête, elle aurait pu éviter. Tout comme le poison. Allez, on va dire que ça ajoute du piment. Vient le moment où elle me rejoint au sol. J’entends ses frusques se froisser légèrement, je sens son regard sur moi, je perçois son souffle. Je frissonne. Quelque chose de piquant touche ma chemise, la déchire. Je me raidis. C’est quoi, ça ? Une lame, c’est une lame. Oui mais bon, j’ai pas mal et ce n’est pas la première chemise que je sacrifie pour les envies sauvages d’une femme. Je souris, carnassier. Allez, vas-y, je suis prêt.
Elle vient. Là, sa bouche. Contre mon torse. Je rejette ma tête toujours prisonnière du sac de toile en arrière, mordille ma lèvre inférieure, ferme les yeux. Je la désire. Je la désire vraiment. J’ai envie d’agripper ses cheveux –de quelle couleur qu’ils soient- et de la plaquer contre moi. Je veux empoigner fermement ses fesses et qu’elle ondule contre mon bassin. Sauf que pour ça j’ai besoin de mes mains et que celles-ci sont toujours entravées. Tant pis, je la laisserai mener la danse pour l’ouverture du jeu. Mes proches m’ont souvent reproché de jouer avec le feu mais je n’ai jamais pris au sérieux leurs recommandations et mises en garde. J’aurais dû. Le métal entaillant ma chair m’arrache un hoquet de surprise. Les yeux se rouvrent, la tête se redresse, le sourire s’efface. C’est quoi ce plan ? Les penchants sadomasochistes c’est pas mais alors pas du tout mon truc. Je tente de m’écarter, de libérer mes mains. Peine perdue. Et puis je la devine, cette lettre qui s’esquisse. Un « C ». Comme Claire, Colline, Camille, Charlène, Cathy, Catherine… Non. Si ?

Catherine ? …

Un simple murmure, une question horrifiée. Catherine, je me souviens maintenant. La taverne. Une femme belle à faire se damner les saints au grand complet. Elle était entrée et m’avait rejoint, on avait ri, parlé, bu. On ? Non, boire… Il n’y a que moi qui buvais, je m’en rappelle maintenant. Son verre était toujours plein. Mais je m’en foutais tant qu’elle restait accoudée au bar de façon à ce que je puisse allégrement reluquer sa poitrine. Je n’ai pas vu que sa poitrine, non, j’ai aussi vu sa bouche… Le genre de bouche qui appelle aux baisers dès qu’on la voit. Et ses yeux…là, par contre, j’ai du mal à me souvenir. Et ses cheveux. Bordel, elle est rousse ! Ça, ça sent la grosse embrouille. Je me raidis totalement, oubliant toute envie d’étreintes charnelles. Qu’elle ait gravé la première lettre de son prénom sur mon torse, ça craint. Ça craint carrément. J’inspire un grand coup et tâche d’adopter une voix neutre, conciliante.

Ecoute, je veux pas te vexer mais je crois que ça va pas le faire. C’est pas trop mon type de jeu.

Je me racle la gorge, inquiet. Devant son silence je joue la carte du mari fidèle et dévoué qui n’a aucune envie de faillir à la promesse qu’il a prononcé devant un curé (curé qui n’en était pas un, d’ailleurs). J’agite l’annulaire gauche et prends une voix désolée.

Je suis marié, il faut que j’aille retrouver mon épouse, elle risquerait de s’inquiéter. Tu comprends ?

Allez, dis-moi que tu comprends. Cinglée.


*Fauve - Blizzard

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Sigrid_
[Descends! Sens le feu!Sens la haine !
Ta douleur est ce que nous désirons.*]


Ahem, vous êtes là ?

Ce sont les seules paroles que la victime prononce. Il fait tellement sombre dans cet endroit, le silence y est si lourd et pesant qu'elle n'entend que cette phrase qui raisonne en échos dans la pièce. Le froid ne la dérange pas, elle ne tremble pas, pas une seule fois. La voix du type ne semble pas effrayée, il manque quelque chose, ce trémolo qui rend le timbre plus aiguë ou plus grâve. Ce sentiment de de peur, de déraison qui s'empare de l'esprit lorsque l'on se sent en danger. Non. Cet homme est trop sur de lui, et si ce n’était pas le bon? Elle l'a choisis lui parce qu'elle à écouté son démon, mais il peu se tromper son cavalier noir. Oui il peu se tromper. Elle ne fait pas tout ça pour son passager sombre. Ses desseins sont bien plus grand que cette vulgaire voix qui lui emplie la tête. C'est le Sans Nom lui même qu'elle nourris, qu'elle sert avec plaisir. Lui, qu' elle veux rendre fou d'elle. Lui et encore lui. Maître des supplices, dominateur du chaos, roi du Styx, lui et toujours lui.

Pourquoi ne crie t-il pas? Il n'y à pas de hurlement, pourtant la lame devient écarlate. Oui, le vermeille coule alors pourquoi seulement ce hoquet de surprise? Serait-il bien trop fort pour elle? Que dirait le Diable si elle faillissait à sa tache? Non! Elle n'en à pas le droit, elle ne se l'autorise pas. Il criera, il hurlera même jusqu’à s'en déchirer les cordes vocales. Elle le jure, en fait la promesse solennel, cet homme va la supplier tôt ou tard. Patience est mère de vertu, qui à dit qu'une folle était dépourvue de vertus après tout?

"Catherine ? … "

Le geste se stoppe net alors qu'elle s'apprête à écrire la lettre suivante. Il viens de prononcer son nom. La provoque t-il? Il veux jouer, c'est certain sinon pourquoi prendrait-il le risque de l’appeler par son nom. Ne sait-il pas qu'il est dangereux de nommer un démon? Peu être finira t-il maudit finalement, perdu dans le gouffre des abîmes jusqu’à la fin des temps. La Flamboyante pense, elle parle non pas à son démon mais au Mal en personne, lui la comprendra bien mieux encore."C'est lui que tu désire Satan n'est ce pas? Je n'ai pas peur, je ne le craint pas, je le Domine ! "**

- Je vois que tu à tout de même de la mémoire, tu n'es pas totalement stupide. Ne t'en fait pas, tu sera bientôt parmi les plus proche de mon Maître. Tu le servira mieux que personne, il t'a choisis, il te veux. Accepte son cadeau...mais tu doit comprendre une chose...il...

"Ecoute, je veux pas te vexer mais je crois que ça va pas le faire. C’est pas trop mon type de jeu. Je suis marié, il faut que j’aille retrouver mon épouse, elle risquerait de s’inquiéter. Tu comprends ? "

La Superbe cesse son geste à l'instant même ou il la coupe. Il ose parler à sa place, il ne la laisse même pas terminer alors qu'elle parle du Puissant. Tout cela pour quoi au final? Montrer son doigt et cette bague ridicule. Que croit-il, qu'elle va se montrer indulgente parce qu'il est marié? Le mariage, l'amour, tout cela c'est pour les faible. La force des grands c'est de rester libre. Libre comme elle, de toute atteinte, de toute douleur. Personne ne la touche, personne ne l'approche ou ne la blesse. Elle est le pouvoir en personne, la main du sans nom, comment ose t-il?!

Colère qui s' anime à la manière d'un brasier ardant. La dextre opaline repose l'arme sur la table alors que le corps se relève. Il se moque d'elle, de lui, d'eux. Perles de jades qui fixent ce doigt levé, s'en est trop pour elle, l’amour ne vaux rien elle va le lui apprendre. Oui, elle va l'instruire, il se sentira mieux après, il n'aura de place que pour le Sans Nom, c'est bien mieux ainsi. Observant ses instruments elle cherche lequel sera le plus approprié. Elle finit par trouver celui qu'il lui faut, le prenant avec une méticulosité presque chirurgicale, elle revient près de sa proie. Fixant ce sac de tulle qu'il porte sur la tête elle comprend enfin. Les lippes s’étirent en un sourire amusé, puis elle finit par rire. Bien entendu, comment pourrait-il avoir peur si il ne vois pas ce qu'elle fait. Grossière erreur que de lui laisser la pénombre réconfortante en guise d' échappatoire. Il doit être un homme, il doit affronter la douleur et la peur comme le ferait un gladiateur, oui il doit!

La senestre agrippe fermement le sac et viens à le retirer d'un coup sec. Cette fois il va pouvoir voir ce qu'elle va faire. Il n'est pas laid, elle ne l’abîmera pas trop, du moins pas son visage d'ange en tout cas. Lui prenant fermement la joue entre le pouce et l'index elle le force à la regarder ua cas ou il lui viendrait l'idée de détourner le regard d'elle. Dans sa main droite se tient un imposant marteau, plutôt une masse dailleurs, parfaite pour faire souffrir sans laisser trop de lésions sur la chair. La cassure sera interne et bien plus violente qu'une chair déchirée, ça elle en est persuadée.


- Regarde moi. Tu ne dois jamais me couper la parole. Tu ne dois jamais douter de moi. Si tu crois que je ne pourrai pas te faire mal, tu te trompe. Crois moi , mais surtout crois en lui. Loue la puissance du Sans Nom et peu être qu'il me demandera d' être indulgente avec toi. Tu dois te libérer de tes chaines. L'amour t'emprisonne, je vais t'aider, nous allons t'aider à te libérer. Il n'y à rien de plus puissant que la liberté. Tu va souffrir, je vais m'en délecter...mais bientôt tu sera libre de ne plus aimer. Sois courageux et fort et il t’accueillera en son sein comme un héros. Déçoit nous et je te laisse pourrir ici comme une vulgaire charogne. Je ferai venir quelques menus animaux qui viendront se repaître de tes chairs. Sois fort...je vais briser une à une les chaines qui te retienne à ce mensonge.

Briser...oui...elle va le briser petit à petit. Goutte après goutte, cris après cris. Ce sera long, ce sera pénible mais au final il sera enfin libre.


*Nightmare de Avenged Sevenfold
** Pensées de la Catherine

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Niallan
[Peut-être que je devrais crier à l'aide*]

Ce serait même carrément conseillé. Je suis dans un endroit sombre, humide et inconnu avec une nana totalement barge qui déblatère sur le diable, je crois. Une espèce de schizophrène nymphomane aussi sadique que… Qu’excitante. Ouais, c’est le mot. Et c’est pour ça que je n’hurle pas au secours, que je n’implore pas. Que je ne supplie pas. On aurait pu croire que c’était par fierté, ç’aurait été mal me connaitre. Refaites-moi le même scénario en remplaçant ma tortionnaire par UN tortionnaire et vous aurez droit à toutes les supplications et appels au secours que vous attendez. Le silence qu’elle laisse planer fait battre mon cœur plus vite, son souffle me donne des frissons. C’est dingue, carrément déplacé et pourtant…
Lorsque je l’entends revenir vers moi, j’esquisse un sourire.

T’as décidé de m’entailler à nouveau ? Je te pensais plus imaginative… Je n’aimerai pas être déçu à ce stade si précoce de notre jeu.

Ça, c’est du foutage de gueule. J’espère qu’en la provocant, je m’épargnerai de nouvelles marques sur le corps parce qu’être un Picasso humain de la Renaissance, ça me botte pas. Trop anachronique pour moi. En fait, dans l’idéal, elle pourrait se désaper et procéder à quelques rites étranges dans lesquels elle abuserait de mon corps de façon tout à fait sexuelle. Je ferai semblant de me débattre pour le fun et elle me parlerait de son pote Satan alors je me laisserai posséder et ce serait l’extase. Sauf que ça s’est pas passé tout à fait comme ça. Elle a commencé par arracher le sac en toile qui masquait ma vue. Après m’être réhabitué à la « lumière » de la pièce, j’ai pu constater trois choses. La première c’est qu’elle est absolument magnifique. La deuxième c’est qu’elle est absolument flippante. Et la troisième c’est que je suis absolument dans la merde.

Oh, bordel…

Revoyons cette reprise de conscience point par point…
La première chose que j’ai vu c’était sa tignasse. Rousse, je m’en souvenais. Mais j’ai trouvé que ça lui allait bien, surtout quand j’ai vu ses yeux. Verts. Un beau vert émeraude. J’ai continué à descendre mon regard et j’ai vu ses lèvres. Rouge vermeil. Délicieusement tentantes. J’ai commencé à avoir chaud, à sentir des fourmillements dans mon bas-ventre. Mes yeux sont ensuite tombés (accidentellement, ça va de soi), sur sa poitrine. Et là, je me suis réellement senti à l’étroit dans mes braies, j’ai eu des bouffées de chaleur et j’ai senti mon souffle s’accélérer. Et puis j’ai vu ses mains ou plutôt ce qu’elle tenait dans sa main droite. Une masse. Ça m’a calmé d’un coup. Mon rythme cardiaque est redevenu normal, mon corps a cessé de vouloir se tendre vers elle. Et puis elle a parlé et là toute envie de la prendre m’a quitté. Pour tout vous dire, la seule chose dont j’avais envie c’était de me barrer le plus loin possible d’elle et de son écrabouille-doigts. On en revient donc au « oh bordel… » précédent qui a été suivi de palabres plus ou moins censées. En voici la retranscription :

Non mais … Tu délires, là. Je veux dire, il te voit pas, il t’entend pas, c’est…
Deuxième essai.
Je crois en toi, en … lui. Mais je crois aussi que c’est pas nécessaire de me briser les doigts. Je sais faire plein de choses intéressantes avec, crois-moi.
Troisième essai.
Non mais t’inquiètes pas ! Je suis pas du touuut amoureux. Ahah. C’est gentil de vouloir me libérer mais je suis tout sauf prisonnier alors ce serait une perte de temps. Ah..
Quatrième essai.
…AH ! Putain mais arrête tes conneries, va torturer des souris et fous-mois la paix.

Disons que le dangereux rapprochement de la masse et de ma main ont rendu le quatrième essai beaucoup moins diplomatique que les autres. D’ailleurs, c’est sans doute pour ça que le « dangereux rapprochement » s’achève par le bruit d’une phalange qui se brise. Je ferme la bouche juste à temps pour retenir un cri de douleur. Elle m’a dit d’être fort. Deuxième doigt qui se brise. Elle m’a dit d’être fort pour qu’il m’accueille « en son sein comme un héros ». Mais qu’est-ce que j’en ai à battre ???! Troisième doigt qui se brise, je me retiens de hurler. Quatrième doigt, je serre les dents à m’en briser la mâchoire. Oui mais c’est soit je suis fort soit je vais « pourrir ici comme une vulgaire charogne ». Cinquième fois que la masse s’abat, j’ai mal. Putain, j’ai mal. Je me force une dernière fois à fixer la masse pour le sixième doigt mais ferme les yeux pour le septième. Pour le huitième j’échappe un grognement de douleur. Et pour les deux derniers, je ne peux retenir des cris de douleur. J’ai l’impression de ne plus avoir de doigts par contre j’ai celle, très douloureuse, d’avoir foutu mes mains entre deux blocs de roche énormes et brûlants.
Mais elle veut du spectacle. Alors je vais lui en donner. Parce que je veux rester en vie.

C’est quoi la prochaine étape ?

Un murmure, un souffle.
Je suis encore là. J’ai gueulé mais me tue pas.


*Traduction paroles Sail - Alwonation

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