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[RP] Je te rencontre et on se découvre

Lilly_de_troy
Quelque part dans une taverne du Sud ...


La blonde était dans son coin, tranquille à boire sa choppe. Son esprit loin de tout ce qui pouvait se trouver autour d'elle. Elle avait entrepris ce voyage pour changer d'air, pour savoir de quoi l'avenir sera fait mais pour le moment, elle se devait de savoir où elle poserait ses malles. Bien sûr ses amis avaient plus ou moins une idée mais pas dit que cela soit la même pour elle. La discussion devrait avoir lieu. Mais pas aujourd'hui, pas ici, pas maintenant, quand elle se sentira prête de l'avoir et que ses idées seront plus claires.

Elle avait alors pénétré dans la première taverne de la ville où ils étaient en transit sans trop se poser de questions les laissant seuls. Elle avait besoin de son temps de solitude à elle. Du temps pour elle. Elle observa par la fenêtre pour voir ce qui pouvait se passer dans la rue mais en fait ses iris ne voyaient pas réellement ce qui se produisait. Elle était présente physiquement mais son esprit vagabonder pas mal.

Une taverne, un verre, un soleil qui rechauffe le visage. Peu de chose mais de quoi se sentir bien pour le moment. Elle avait même pendant un instant hésité à aller se poser sur le bord de l'étang pas trop loin. Elle avait déjà été se baigner ya pas vieux, donc l'étang ne lui faisait pas trop peur ... Et le froid ça vous revigore.

Mais, elle n'avait d'une pas trop la tête à essayer d'écouter ce qui se passait dans la taverne. Et de deux, pas trop l'envie de se retrouver ennuyer par des inconnues au bord de l'étang. Les gens étaient heureux et discuté de manière animée. Cela lui arracha un sourire sur son doux visage. Elle n'avait pas eu le temps de se faire beaucoup d'amis depuis qu'elle avait quitté le domaine familial ou le couvent. Faut dire, qu'elle était du genre pas trop stable ces derniers temps. Elle avait de suite pris la poudre d'escampette pour tenter de faire un peu le tour de France. Elle n'avait pas mal de duchés à son actif mais peu ou elle était resté longtemps. Comme si un démon du voyage la tenaillait au fond de ses entrailles. Mais sa famille lui manquait un peu quand même et depuis que son paternel était sur le trône, elle avait plus que peur de le voir périr un jour comme tous ceux avant lui. Elle l'avait à peine retrouvé, elle ne voulait pas le perdre. Elle avait déjà tellement perdue qu'une disparition de plus pourrait provoquer un cataclysme sans précédent au sein de son esprit et de son coeur.

Mais bon, pas la peine d'avoir les idées sombres en ce jour. Elle observa du coin de l'oeil les habitants de la ville, les voyageurs et dégusta tranquillement et doucement ce verre avec lequel elle jouait depuis un moment. Au diable les soucis, et profitons de la vie. Elle se devait de profiter justement. Jeune et belle comme elle, elle ne devrait pas trop avoir de mal à y arriver.

Elle prit donc la décision de se tourner vers les personnes présentes et de sourire au monde.

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Niallan
Aujourd'hui, je suis motivé à m'amuser. J'en ai assez de toutes les merdes qui me tombent dessus, assez de me prendre une bonne grosse claque tous les jours. Je l'aime bien ma vie saveur Irraison mais faut pas pousser mémé maracas. La trahison d'Ali et ma connerie, j'encaisse déjà pas mais alors les nouveautés de la journée en plus, je décède. Deux lettres, deux nouvelles bien prise de tête. Fleur qui m'ordonne de retrouver mon fils dans trois mois à Paris et une titrée qui m'annonce que ma sauveuse rousse est morte en couches.
Alors aujourd'hui, je dis merde. Merde aux emmerdes.

Je suis à peine entré dans la taverne que je la repère, celle avec qui je vais passer la soirée. Je vous arrête, ce n'est pas son physique qui a guidé mon choix -même si j'avoue qu'il est toujours plus agréable de discuter avec un canon qu'un cageot-, c'est plutôt ce que j'ai cru deviner. Elle a l'air de chercher de la compagnie, quelle qu'elle soit, elle a l'air, elle aussi, d'avoir envie d'oublier certaines choses. Elle n'a pas l'air malheureuse, non, elle a juste la tronche de la nana qui a envie de passer une bonne soirée loin de tout problème, elle a l'air d'avoir envie de causer. Et moi, c'est exactement ce que je veux.

Sans pudeur aucune, je tire la chaise face à elle et y pose mon derrière dans un sourire.

Bonsoir. Moi, c'est Niallan et ce soir j'ai juste envie de finir plus ou moins bourré en tapant la causette à quelqu'un de pas trop chiant. Et vous, vous avez pas l'air trop chiante. Dans le cas où je me trompe, je vous serais très reconnaissant de me le faire savoir, histoire que j'aille voir ailleurs si vous y êtes.

Sans attendre qu'elle me confirme qu'elle n'est pas trop chiante ou, à défaut, qu'elle me donne le feu vert pour déguerpir, je hèle le tavernier. Rapidement, une bière fait son apparition entre mes pattes alors je souris et puis, avisant la donzelle :

Bon, alors, vous glandez quoi par ici ?
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Lilly_de_troy
Son regard sur l'assistance et la porte s'ouvre. Un blond qui rentre, lui aussi a l'air d'avoir passé une journée bien ennuyeuse. À croire que les gens sont dans le même état qu'elle. Sans en faire de cas particulier, elle laisse le blond faire sa vie et retourne à sa contemplation du néant.

Enfin ça, c'est qu'elle croyait. Il vient se poser direct face à elle. Elle sursaute, le regarde ébahie sans trop comprendre ce qu'il lui veut. Niallan... réflexion interne, inconnu. Donc, lui il se pose, se présente, prends un verre et demande si d'entrée de jeu, elle n'est pas trop chiante et si elle veut passer sa soirée à papoter avec lui et boire. Alors, certes, il est sympa à regarder, on ne va pas s'en plaindre non plus, il est surtout pour le moment comme beaucoup, sans gêne.

D'autorité sans attendre qu'elle ouvre la bouche pour répondre, il décide à sa place. Haaan mais de mieux en mieux celui-là. Elle le fixe et son sourire s'efface un peu, elle prend une mine un peu vexée qu'on ne lui laisse pas en placer une. Non mais c'est quoi ce type.


Dites, ça vous dérange d'attendre qu'on vous réponde avant de prendre place, verre et lancer la discussion. dit elle croisant les bras.

Namého !

Puis, elle se posa confortablement dans ce qui peut confortable d'un siège de taverne et l'observa. Au final, il l'a fait marrer et décide de lui répondre. Ma foi, le seul potable de la soirée vient de passer la porte, autant voir ce que ça donne.


Je glande que je suis en transit ici. Je viens de Toulouse pour repartir dans le Nord. Surement la Capitale ou ces alentour. Je sais pas trop encore. Pour votre culture personnelle, je suis Lilly. Cela sera plus facile pour discuter. À mon sens. Et vous? vous glandez de vos journées .

Autant discuter comme lui après tout.
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Niallan
Quand blondie se départit de son sourire, j'en affiche un encore plus large. Si elle m'en colle une, c'est peut-être pas plus mal. Parce que, vous voyez, j'ai trompé ma compagne. Ça lui a fait mal, très mal mais sa réaction a été à l'opposé de tout ce que j'avais envisagé. Si ça avait été mon ex-femme, elle m'aurait cocufié avec mon propre frère et bousillé l'organisme avec ses poisons. Si ça avait été mon ex-fiancée, elle m'aurait volé mes gosses. Alaynna, elle, elle m'avait pardonné et avait essayé de comprendre. Et du coup, je me sens pire que minable. Parce que je me rends compte que j'ai une chance de malade mais que je suis trop con pour en profiter. Alors, inclinant la tête sur le côté, j'offre un sourire un brin provocateur à mon interlocutrice.

C'est pas que ça me dérange, c'est juste que si ça se trouve un petit malin a renversé de l'alcool partout et qu'un autre crétin va pas tarder à allumer tout ça. Et qu'on va tous griller, dans la minute qui suit. Alors autant faire ce que j'ai envie de faire avant de retourner à l'état de cendres.

A mon tour de croiser les bras après mon explication bancale pour réfléchir à ma réponse. J'analyse ses palabres, faisant une moue en apprenant qu'elle retourne dans le nord. J'ai jamais compris ces gens qui préfèrent le froid et les montagnes du nord à la chaleur et aux plages du sud. Mais je n'en dis rien, esquissant un sourire à la mention de son prénom qui sonne bien et manquant de me marrer en l'entendant reprendre mon vocabulaire.
J'allais répondre un truc vrai, lui causer brièvement de ma nana, de mes potos, de mes marmots et tout ça. Mais un barde a fait son apparition. Il m'a fait marrer. Alors j'ai décidé d'improviser une histoire, pour oublier la mienne le temps d'une soirée.

Niallan, enchanté Lilly.

Pour l'instant, je cause véridique. Sifflant mon godet pour en recommander un plus frais, je poursuis :

Et pour répondre à votre question qui fut la mienne, je suis ici pour apprendre les chants traditionnels du sud. Je suis un poète, voyez. Alors je vadrouille un peu partout pour voir ce que produisent les concurrents. Une vie de bohème, c'est le bonheur.

Lorsque mon nouveau godet arrive, je gratifie le gus d'un large sourire et entame la descente de la bibine, zyeutant la blonde en même temps.

Bon et si on faisait un jeu, hum ? Je vais vous lancer un défi, si vous le réussissez, je finis mon verre cul sec, si vous échouez, c'est vous qui buvez. Ensuite, on échange. Et d'abord vous allez me faire le plaisir de commander un nouveau verre, parce que là, ça fait petite joueuse, même pour une jeunette.

Un sourire en coin plus tard, je désigne du menton une rousse bien grassouillette visiblement saoule sur les genoux d'un gus complètement torché.

Vous voyez cette bonne femme ? Vous allez me récupérer son collier.
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Lilly_de_troy
    Le blond face à elle avait donc envie de discuter et surtout de ne pas la lâcher. Soit. Autant faire avec parce que les autres est d'une moins sympa à regarder et de deux moins agréables tout court et déjà surtout bien avancé dans leur consommation de boissons. Donc autant partir à la même allure que le blond pour voir où cela les mèneraient. Elle n'avait plus trop de raison de se poser de questions car son coeur était depuis peu hermétique à certaines choses. À voir si lui passait l'envie de rester fermer à tout et ce qu'il pouvait proposer de faire pour occuper la soirée de manière agréable... Ou autres allez savoir de quoi l'avenir est fait.
    Vous savez pas, moi non plus.

    Alors qu'il se moquait du barbe dans la pièce, ce dernier enchaina avec de courtes chansons qui firent sourire voire rire la blonde en les écoutant d'une oreille discrète car le blonde enchainait avec des paroles sur le fait qu'elle n'avait pas son verre de rempli.
    Elle leva le bras et en demanda un autre rapidement. Elle avait donc affaire à un poète. Arf ...


    Un poète dit vous? Eh bien vous en avez pas trop le parler de ce que je peux entendre depuis que vous avez rit possession de la chaise en face de la mienne. Et j'avoue que je ne suis pas sûre que ce soit la meilleure vie. Mais si cela vous convient alors soit.

    Elle s'installa et écouta son idée de jeu ... Un jeu à boire et qui dit à boire dit que cela pourrait mal finir. Attention a ce que tu peux faire. N'oublie pas ton nom...

    Elle tourna donc la tête pour voir où était la femme dont elle devait emprunter le collier pour qu'il boive lui. Sans un mot, un simple sourire à l'intention du blond, elle laissa son verre et se leva en direction des deux futures victimes. Elle remit sa robe, son bustier, ses boucles en place et humecta ses lèvres pour les faire briller. Allez HOP en avant ma belle. Elle roula un peu des hanches pour les rejoindre. Puis, les salua avec entrain. Les deux étaient un peu hagards la regardent sans comprendre ce qu'elle veut. Elle posa sa main sur le comptoir pour y prendre appuie et faire face au couple. Engagea la discussion sans trop de soucis par des banalités mondaines. Pas de doute, ces jours à la cour au final lui auront été utiles pour savoir parler de tout et de rien pour faire bonne impression et surtout berner le premier benêt venue. Elle sourit, rit et lança même quelques anecdotes qui firent rire le couple. Puis au bout d'un moment, elle engagea la conversation sur le point fatidique pour remporter son défi.
    Après tout, il n'a pas dit comment elle devait le récupérer. Et le vol ne fait pas partie de ses projets, pas vraiment ce qu'il faut pour le paternel. Elle montra donc le collier de la femme et avoua qu'elle avait vraiment trouvé cet objet merveilleux, fantastique et qu'elle se devait de le montrer de plus près à son compagnon. Elle voulut se lever mais la blonde lui fit non de la tête, elle n'avait pas à se déplacer. Les deux portèrent alors leur regard sur le blond qui était à la table à observer la scène de loin sans rien entendre de ce qui si disaient vu que le barbe avait enchainé sur d'autres chansons bruyantes. Elle proposa un deal à la rousse face à elle. Elle lui confiait son collier et elle lui rapporterait une fois qu'elle aurait convaincu son blond. Un sourire, une pose amicale pour qu'elle se sente en confiance. La rousse hésita un moment, un bien de famille dont elle tient plus que tout. La blonde lui fit jurer que rien ne lui arriverait et qu'il lui serait rendu avant la fin de la soirée, de la nuit. Après une réflexion silencieuse qui paru être une éternité pour la jeune de Troy, la rousse défit donc l'attache et lui confia. Elle la remercia et fit servir deux verres pour les remercier et partie triomphante vers la table où était le blond.

    Un sourire aux lèvres, une lueur dans les iris verts signe d'une victoire acquise. Elle déposa le collier sur la table et se rassit.


    À vous de boire Niallan dit-elle simplement. Puis, elle devait lui en faire faire un... Un qui serait un peu complexe aussi. Après tout, pas de raison.

    Elle observa doucement l'assemblée qui était présente et réfléchit à ce qu'il pourrait bien faire... Oui quoi lui faire faire. Un sourire illumina son visage. Il était poète... Qu'il le prouve.


    Mon cher quand à vous, trouver 5 mots qui riment avec votre prénom et inventer un poème que vous allez devoir réciter devant tout le monde. dit elle en souriant en coin.

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Niallan
Ici, on s'ambiance. Et on invente des verbes, accessoirement. Les chansons des bardes m'ont carrément botté, tant est si bien que j'ai remué mon popotin sur ma chaise en battant la mesure sur la table. Et quand la dénommée Lily m'a répondu, je lui ai renvoyé un sourire amusé avant de lui répondre.

Non mais vous savez, la poésie c'est comme la beauté, c'est subjectif. Mon art poétique est plus porté sur des chansons qu'on pourrait qualifier de paillardes alors vrai que je ne m'amuse que très rarement à déclamer des vers vantant la beauté d'une donzelle qui aurait des yeux noirs desquels on voit du bleu. *

En vérité, je l'ai fait une fois, pour ma ritale. Un défi lancé par Kachi et relevé à Narbonne. Mais j'ai pas trop aimé, trouvant mon œuvre finale décevante. Elle, elle a aimé, ce qui nous prouve bien que l'art poétique est subjectif.
Après cette explication savante made, non pas « in China » mais by Niallan, j'ai haussé les épaules pour toute réponse à la fin de sa tirade. Elle pense que cette vie n'est pas la meilleure qui soit, j'en pense que si c'était vraiment ma vie, je serais foutrement heureux. Pas d'attaches, personne à décevoir, aucune responsabilité, la liberté totale. Mais elle ne comprendrait pas ou en tous cas pas dans cet état de sobriété. Alors je vais la faire boire, cette nana que je pense être une nobliote, pour qu'elle voit à côté de quoi elle passe.

Calé dans mon siège, je dégaine ma pipe et mon opium lorsqu'elle part rejoindre le couple. Tout en appréciant le roulement de hanches -à défaut du roulement de tambour qui aurait pu accompagner cette mission ô combien importante-, je bourre ma pipe. Et une fois que mon atelier fumette est prêt, je porte cette dernière à mes lèvres pour l'allumer dans une longue bouffée. Je fronce les sourcils en voyant que la blonde leur cause, me demandant un instant si elle n'est pas en train de leur faire part de mes intentions. Sourcils toujours froncés, je calcule mes chances d'éviter à une baston si mes doutes sont fondés. Pour votre culture mathématique pratique, le calcul se fait de la sorte : temps que je vais mettre à rejoindre la sortie + temps que le couple va mettre avant de décider de me cogner – temps que le couple atteigne la porte = temps qu'il me reste avant de déguerpir. Alors que ce fameux calcul aboutit à une dizaine de seconde, je les entends rire. Et je me détends.
Au risque de vous décevoir, je ne vous donnerai pas d'autres astuces mathématiques pour survivre, tout occupé que je suis à observer son manège. Tout en douceur, tout en manipulation. Intéressant...

Lorsqu'elle revient triomphante, je lui décoche un large sourire et m'empare de ma chope. Celle-ci est vidée d'un trait pendant que j'écoute ce qui va être mon défi. Easy.

Joli coup, pour le collier. Vous devriez le porter, il vous irait bien.

Sur ces mots, je me lève pour me placer en plein milieu de la taverne, glissant quelques mots à l'oreille des bardes pour qu'ils acceptent de faire une pause dans leurs fabuleuses chansons. Suite à leur acceptation, je me racle la gorge, frappant le rythme dans mes mains tout en gardant les yeux rivés sur mon acolyte provisoire.

Eh ! Niallan est dans la savane !
Il boit pas de tisane, cet opiomane.
C'est un profane qui jamais ne portera de soutane.
Ce mythomane aime les nymphomanes, pas les pyromanes.
Viens faire un tour dans sa caravane, y'a de la valériane !


Après m'être fendu d'une révérence sans savoir si le public a approuvé ma prestation, je reviens vers la blonde et désigne son verre du menton.

Après l'avoir bu cul sec, je vous mets au défi de …

J'incline la tête sur le côté dans un sourire en coin. Passera, passera pas ?

Je veux que vous me rapportiez une petite culotte sans sortir de cette taverne. Rassurez-vous, j'ai ce qu'il faut pour me vêtir mais...ça me ferait marrer.


*Saez – Putain vous m'aurez plus

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Lilly_de_troy
    Alors qu'elle l'observait vidé d'un trait sa choppe, elle sourit aux paroles. Porter ce collier, non pas vraiment. Elle n'avait pas l'envie de le mettre autour de son cou. Après tout, sans faire sa p'tite nobliotte, elle avait pas envie de porter un truc dont elle ignore la provenance.
    Elle répondit donc simplement.


    Huum non cela ira, je préfère laisser mon cou nu de tout ornement quand je n'ai pas besoin d'en porter. La beauté au naturelle est plus appréciable il me semble. dit elle sur un air faussement blasée.

    Puis, elle commanda un autre verre pour voir s'il allait arriver à relever le défi qu'elle venait de lui lancer. Elle posa sa tête dans le creux de sa main et attendit en le fixant de ces émeraudes avec un léger sourire en coin. Après tout, il pouvait répondre assez simplement à ce défi. Et, la blonde se dit qu'elle allait devoir vite trouver un autre défi à lui faire enfin attendons de voir ce qu'il lui demanderait en retour du sien. La musique avait plus ou moins encore changé pour faire une nouvelle ambiance au sein de la taverne. A croire que rien ne les stoppaient ceux là non plus.

    Mais, une pause intervient alors que le blond allait prendre la parole. Il ne mit pas longtemps à trouver 5 rimes avec son nom et d'une facilité déconcertante. D'ailleurs, pendant qu'il s'égosillait à lui faire ces rimes, les locataires de la taverne continué à rire et consommer de la bière de manière plus bruyante, ce qui l'obligea à tendre l'oreille pour entendre la fin de la tirade du blond. Arf, le bougre, il fit un sans faute. Huum, elle pinça doucement les lèvres mais bonne joueuse, elle leva son verre à sa direction alors qu'il revenait vers la table. Elle bu doucement mais surement sa chope. Elle avait pas pour habitude de les vider cul sec.
    Elle préférai toujours prendre son temps car boire trop vite, alcool au cerveau trop vite et donc on pouvait vite oublier ou elle se trouvait et ce qu'elle pouvait faire. Donc, attention à toi de Troy, ton père est encore sur le trône, pas de bêtise domzelle. Enfin, rien de condamnable.

    Elle posa sa chope vide d'un coup un peu sec pour la faire claquer et lui monter qu'elle était bien vide. Un regard à son attention pour lui prouver qu'elle aussi tenait parole dans ce jeu de vidage de verre rapide. Non mais alors, pas dit qu'on l'aurait aussi rapidement. Et là le glas tomba. Une culotte. Il voulait une culotte, d'une personne de la taverne, sans qu'elle sorte. Ha!! Mais quel culotté celui là. Elle le trouvait de plus en plus marrant. Sachant quoi faire, elle prit son temps, reposa son menton dans sa main et l'observa.


    Vous les collectionnez? Vous devez en avoir un paquet si vous faites ce jeu souvent avec la première inconnue qui vous plait et qui passe, non ?
    Je suis certaine que nombreuses femmes tombent dans votre piège et qu'elle ne doivent pas tenir la route longtemps. Ah lalala ... une culotte me dites-vous. Huum pourquoi? Je me le demande bien
    .

    Parler, l'occuper, tenter de le distraire pendant qu'elle essayer de trouver une solution a son idée. Voilà, sans trop se bouger de son siège, sans faire de mouvement brusque ou ample, sans faire de vague, elle passa ses deux mains sous la table et le regarda un sourire en coin. Il avait osé lancer un pari aussi fou ne sachant pas si elle serait offusquée ou autre. Si elle allait le relever ou pas. Pas question qu'une de Troy se laisse faire ainsi. Ah ça non. Et puis, donner une culotte, le pari est moins risqué de lui donner la sienne, que d'aller en chercher une dans la salle. Il attend peut être que cela après tout ... Sa culotte à elle. Elle attrapa donc les bords de sa culotte au travers de ses jupons sans trop les relever, puis elle commença à se dandiner doucement sur son siège. Un peu à droite, un peu à gauche. Aucun regard pour ceux qui étaient autour d'eux. Juste son regard planté dans le sien. Son sourire sur les lèvres et à un moment, elle se pencha sur le côté pour récupérer son ptit morceau de tissu blanc. Puis, d'un geste nonchalant, elle lâcha sa culotte sur la table juste à côté de la chope vide du blond.

    Là, voici. A vous de boire. Enfin, pensez à commander avant. Cela serait plus pratique.

    Attendant qu'il commande et qu'il vide donc à son tour son verre, un défi vite ....

    Quand à vous, mon cher, je pense qu'il est temps de rendre son du à la rousse. Mais en plus de lui rendre, vous allez vous arranger pour qu'elle vous embrasse à pleine bouche. Que cela vienne d'elle, pas vous.

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Niallan
Et c'est un radical changement d'ambiance pour un défi radicalement bien relevé. Oubliée la bière du donjon qui donne des envies d'uriner, oubliée l'ambiance irlandaise, oubliés les nabots elfes et sorciers, oublié le berger de Calédonie. Il n'y a que cette culotte posée à côté de ma chope. La sienne. De culotte, pas de chope. Mais avant que cette donzelle m'ait fait revoir mes préjugés sur les nobles et leurs balais coincés, elle m'a bien entourloupé. Déjà, c'est une nana. Et une jolie. Ce qui signifie qu'elle partait avec une longueur d'avance et elle en a profité. Chope qui claque comme on aime, sourire en coin qui va bien, yeux émeraudes solidement rivés aux miens. J'étais distrait avant l'heure.

Ensuite, elle a causé. Et je me suis mordu la lèvre pour ne pas rire. Y'a pas à dire, cette donzelle-là me plaît. Mais je sais que j'ai pas le droit de merder, j'ai juste le droit de jouer. Et elle m'offre une possibilité de jeu follement alléchante.

Dites voir, mes quelques vers vous ont tellement subjuguée que vous en perdez la mémoire ? Je n'ai jamais dit que vous me plaisiez. J'ai supputé que vous n'étiez pas trop chiante, j'ai dit que le collier vous irait bien, j'étais d'accord pour affirmer que la beauté au naturel est plus appréciable et je vous ai demandé une cu...

Une culotte. Et je suis servi. A deux reprises, mes yeux passent de ceux de Lily à sa culotte puis de sa culotte à ses yeux. J'aime ma ritale, pour sûr. Mais ça, ça aurait provoqué un lever d'étendard chez le plus pieu des curetons. Déglutissant difficilement, j'essaye d'oublier qu'elle ne porte plus de culotte. Mais j'y arrive à moitié. Alors pour masquer mon début de trouble, je hèle le tavernier sans la lâcher des yeux.

Mon brave, apportez-moi une autre pinte. Il semblerait que j'ai sous-estimé mon interlocutrice.

Cette fois, c'est bon, je me suis remis de mes émotions. Si bien que je peux m'emparer de la fine dentelle pour la glisser dans ma besace avec un sourire amusé. C'est un joli trophée -et encore, je ne sais toujours pas qui est le géniteur de blondie- que je ne pourrai cependant pas afficher au-dessus de la cheminée. Déception masquée et rangement effectué, le rapide tavernier se ramène avec ma bibine que je m'empresse d'ingurgiter. Et c'est après qu'elle corse les choses. Tout à l'heure, c'était du pipi de chaton. Là, ça pose divers problèmes. Le premier : ma ritale. Je suis pas tout à fait sûr qu'elle apprécierait que je galoche une autre donzelle. Mais après tout, embrasser c'est pas vraiment tromper. Et puis c'est pour rire. Et puis de toute façon la rousse est moche. Autre problème : le mari. Ça se fait pas, quand même. Mais il est bourré, ça se tente. Et puis même, ses réflexes seront ralentis. Réajustant ma chemise, je me lève et décoche un clin d’œil à la blonde tout en m'emparant du collier.

Je me charge de la rousse. En attendant, commandez à boire.

Je me dirige donc vers le couple et adresse mon sourire le plus affable au type tout en frôlant indiciblement l'épaule de son épouse.

Navré de vous déranger mais j'ai ouïe dire qu'un cocher était arrivé pour l'homme le plus chanceux du monde. Il me semble pouvoir affirmer sans me tromper que « l'époux de l'Incandescence » n'est autre que vous. Et le fameux cocher vous attend au dehors pour régler quelques détails.

Tout en parlant, j'ai distribué quelques sourires charmeurs à la rouquine, profitant de la surprise de son mari. Elle a gloussé, j'ai pleuré intérieurement. J'aime pas les dindes. Et quand le dindon s'est barré pour voir le cocher, je me suis glissé derrière la dinde, collier en main. Je me suis penché près de son oreille pour y glisser dans un murmure : « permettez que je vous rende votre dû ». Je l'ai sentie frissonner, j'ai souri, effleuré la peau de sa nuque du bout des doigts et ai poursuivi sur ma lancée de baratineur.

Je vous devine infiniment vertueuse mais je m'en voudrais toute ma vie de n'avoir rien tenté. Je n'ai jamais vu une femme de votre beauté, de votre prestance. Et j'ose vous mander un baiser. Je crois que j'ai besoin de ça pour me sentir vivant à nouveau, pour avoir une raison de...

Même pas le temps de finir mon discours que je me retrouve avec une langue inconnue plantée dans le fond du gosier. Surprise passée, j'agrippe une main à ses cheveux pour lui rendre son baiser tandis que de l'autre seul le pouce se lève, signe de victoire adressé à Lily. Au bout de quelques secondes d'échange de salive, je repousse doucement mais fermement la rousse, effleurant ses lèvres de mon pouce dans un sourire charmeur. Et sans rien lui dire, je retourne m'asseoir, désignant la chope dûment remplie du menton.

A votre santé.

Et enfin, le défi. Lippes étirées en un large sourire, j'attends qu'elle ait fini sa chope pour lui servir ma trouvaille.

Ne trouvez-vous pas qu'on n'apprécie pas à sa juste valeur le travail des excellents bardes ici présents ? Quelle que soit votre réponse, moi je trouve que si. Alors, pour la belle musique, vous allez monter sur la table centrale. Je veux que votre danse soit si captivante que tous les yeux soient rivés sur vous, je veux une danse qui appelle aux applaudissements. Epatez-nous, épatez-moi.
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Lilly_de_troy
Lilly avait donc relevé son défi et haut la main. Faut pas déconner, Troy ne se laisse pas facilement intimidé. Et puis, pour une fois, pas de personne de son entourage pour lui faire une remontrance comme quoi son rôle de fille de roy était de se tenir un carreau en public. Alors, elle en profiter et bien. Tellement bien, qu'elle en avait donné sa culotte au premier venu avec qui elle se lance des paris depuis le début de la soirée. Mignon tout ça.

Alors, qu'elle savourait sa chopine en paix et en regardant son avancé pour son défi, elle écoutait d'une oreille distraite les barbes qui ne faisaient que changé de musique pour animer encore un plus la soirée. Elle suivi son manège du coup de l'oeil pour ne pas se faire remarquer par la rousse, qui l'avait déjà trouvé plus que suspecte quand elle venait lui emprunter son collier. Mais là, la situation était tout autre. Le blondinet venait lui rapporter et à en voir les joues rosirent sous les compliments qu'il devait forcément lui déballer, la blonde qu'elle était faillit échapper un grand éclat de rire quand elle lui prit la bouche de manière sauvage.

Elle vit le pouce en signe de victoire et donc de défi réussit. Elle n'eut donc pas d'autre choix que de recommander deux autres bières pour fêter cela. Pas à dire, cela commençait à en faire de la bière et la vessie de la blonde n'était pas à ce point extensible. Fallait bien qu'elle trouve le moyen de se rendre aux latrines et vite. Puis, sans culotte, un gain de temps incroyable.

Bref, le temps n'était pas encore à ce genre de défi. Elle afficha un sourire en coin en le voyant revenir triomphant du défi réussit. Elle joua de ces ongles contre le bois de la table pour attendre la suite de la soirée et surtout à quoi elle allait devoir se préparer. Elle l'écouta donc et là ... Danser ... Sur la table... Hum hum. De toute, pas moyen de se dégonfler. Tu en as déjà trop fait Lilly, donc là. Pas le choix.

Elle finit sa chope sans un mot, clouant son regard au sien et envoya un baiser du bout des lèvres. Puis, direction la table centrale de la taverne. Un appel aux musiciens.


Messieurs, votre musique la plus joyeuse et la plus entrainante. J'ai envie de danser.

Puis, sans attendre, elle monta sur la table. Un coin de talon sur le bois. Et en avant Maestro. Elle attrapa le bas de ces jupons et le releva doucement pour découvrir ses chevilles. Ses épaules bougeaient en un rythme doux et lent pour aller en coeur avec la musique qui démarrait lentement. Elle releva son buste pour laisser aller au rythme des instruments son corps. Elle se mit à onduler en rythme. Ses hanches, ses épaules, ses bras, ses pieds tout étaient en accord avec la musique. Elle laissa glisser ses doigts dans ses boucles blondes pour jouer avec et tourna sa tête de gauche à droite en fermant les yeux. Comme si la musique l'emportait loin. Ailleurs dans un autre endroit que cette taverne ou elle se montre en publique en train de danser sur une table. Ses talons battaient en mesure, ses hanches ondulaient de gauche à droite, sa tête était en mouvement opposé pour que son corps soit transporté.
Elle tourna sur elle-même en faisant attention de ne pas tomber, mais elle n'avait pas eu besoin d'ouvrir les yeux. Elle suivait la musique. Naturellement.

Puis, au dernier son des instrument, elle leva les bras en l'air et se figea dans le temps. Elle ré ouvrit les yeux et chercha le blondinet du regard. Sourie. Regarda la salle et comment dire ... Personne ne bougeaient.


Voilà mon envie est passé, je vous laisse reprendre le cours de votre soirée. Merci de votre attention.

Elle fit une révérence pour saluer la salle et descendit comme si de rien n'était de son podium de fortune. Un appel au tavernier, pas que mais pour le coup, elle avait soif encore plus maintenant.

Elle se posa de nouveau face à lui et le fixa.


Bien, et donc à moi de vous remettre sur la sellette mon cher ami. Elle se cala sur sa chaise, le scruta et réfléchit. Oui un défi ... mais quoi... Le niveau commençait à être assez élevé. Tout en jouant avec la chope vide face à elle, elle devait trouver rapidement de quoi l'occuper.

Rapporter moi un chapeau. Je ne vois pas ici mais je pense que vous saurez faire preuve d'imagination.

Elle était à court d'idées sur le coup .... la loose. Un chapeau non mais vraiment. Va falloir trouver autre chose la prochaine fois.

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Niallan
[Est-ce qu'il est tard ?
Est-ce qu'il est tôt ? 
Allez viens, laisse-toi aller, c'est qu'ça c'est le Mojo*]


Les bardes étaient passés à autre chose, une chanson qui convenait à merveille à notre duo nouvellement formé. Mais avant, il y avait eu la danse. Même que ça mérite des majuscules. Je parle de LA danse. Je m'étais mordu la lèvre inférieure une bonne dizaine de fois, les yeux brillants d'envie. Et j'avais bu, aussi, j'avais pris de l'avance parce que je savais qu'elle allait remporter son défi haut la main. Je veux dire, même pour moi qui ai une compagne sublime, résister à la tentation avait été encore plus dur que ma...boîte. Ma boîte de solidus. Alors pour les autres pignoufs ici présents qui ont, au mieux, une donzelle avec toutes ses dents, résister c'est juste pas possible.

Tous les yeux sont braqués sur elle. Les hommes rêvent de la mettre dans leur pieu, les femmes de voir sa tête au bout d'une pique. Et moi, j'ai juste envie de me lever et d'aller la rejoindre. De plaquer mon corps au sien qui ondule en rythme parfait avec la musique, d'accrocher mes doigts à ses cheveux, libres comme elle l'est quand elle danse. Je vous jure, cette nana c'est un appel à la luxure. Un appel que je me force à ignorer, un que je noie dans ma bière. Le pire c'est que je l'ai cherché, j'ai voulu cette danse. Le truc c'est que j'étais persuadé qu'elle avait une multitude de balais dans le derche, trop pour pouvoir bouger. Mais elle l'a fait. Elle le fait, là, devant tous les clients de la taverne. Devant moi. Et putain que j'aime ça. C'est moche, je devrais penser à ma nana à moi et à notre futur enfant mais j'y pense pas. Je pense plus. Elle efface le reste du monde, là sur cette table bancale de taverne du sud.

Quand elle arrête de danser et que toute l'assemblée reprend son souffle, j'applaudis. C'est pas du tout ce que j'ai envie de faire mais si je faisais ce que j'avais envie de faire, je serais le pire des connards infidèles. Et je suis pas le pire. Pas vrai ? Même que quand elle revient vers moi, au lieu de lui sauter dessus, je lui décoche un simple sourire en coin.

Pas mal.

Soft. C'est ce que je dois être. Je repose ma chope vide et la désigne d'un mouvement de tête.

Je vous ai pas attendu pour boire. Vous m'en voulez pas ?

Mais visiblement elle m'en veut pas, même qu'elle parle de me remettre sur la sellette. Je roule des yeux. Si elle savait que n'importe quel défi sera plus simple que de la voir danser sans pouvoir la toucher, si elle savait que mon défi de tous les jours, mon plus grand défi, c'est d'être fidèle, elle serait vachement moins sûre d'elle. Et alors quand elle me sort le coup du chapeau, je ne peux m'empêcher de rire. Un chapeau ? Un château, j'aurais compris, c'est dans mes cordes. Mais un chapeau, c'est vexant. Y n'empêche que comme je suis bon joueur, je me lève dans un sourire.

Comme il vous plaira. Je vais vous chercher ça. Je devrais en avoir pour...une minute. Ou deux.

Sur cette réplique prétentieuse, je tourne les talons. Je suis tellement sûr de moi que je prends le temps de faire un détour par le comptoir pour acheter deux bouteilles de whisky. Fini les défis de petits joueurs, je veux voir jusqu'où elle est prête à aller. Ça fait des mois que je me suis pas amusé comme ça, que j'ai pas joué avec le feu. Y'a plus de danger, je me brûle plus, je provoque plus. Je suis pas moi, du moins pas autant que je le voudrais. Ça me convient bien, en temps normal. Mais pas là, là j'ai envie de...

Votre chapeau.

J'ai juste eu à sortir de la taverne pour trouver un gus, cuvant son vin appuyé contre le mur. Il ronfle. Je hausse une épaule, la flemme de le réveiller pour lui demander s'il est d'accord pour que je le pille. En évitant soigneusement d'écraser une partie de son corps, je me saisis de son couvre chef et, comme je suis un bon gars, je lui laisse quelques pièces. Comme ça, quand il s'apercevra de la perte de son chapeau, il aura de quoi s'offrir autre chose à boire. Un bon gars je vous dis, compréhensif et tout.

Une fois mon forfait accompli, je reviens dans la taverne, me dirigeant vers mon acolyte de la soirée avec un large sourire, bouteilles en main.

Suivez-moi, j'ai un défi pour vous.

Et sans même attendre sa réponse, je glisse mon bras sous le sien et l'entraîne à l'extérieur. On marche un peu, je reste mystérieux. Si elle a le temps de se préparer à ce qui l'attend, elle a aussi le temps de réfléchir et de refuser. Et ça, ça craint.
C'est quand on arrive au port -et non pas en ville pour faire peur aux gens- que je la relâche pour me planter face à elle, un large sourire aux lèvres. Même que je désigne un petit bateau, pas bien loin mais un peu quand même. Le genre où il va falloir qu'elle nage un peu.

Volez ce bateau. Je sais que ça a l'air bizarre, peut-être même compliqué mais vous avez bien réussi à voler un collier, c'est pas ça qui va vous faire peur, hum ?

Et puis je fais quelques pas en arrière, sans arrêter de la regarder, levant les bouteilles bien haut vers le ciel.

Alors ?

[Cette nuit risque d'être fatale
Belle à craquer, elle est cannibale
Est-ce qu'il est vrai ?
Est-ce qu'il est faux ?
Oh oui laisse-toi aller, c'est qu'ça c'est le Mojo*]



*M – Le mojo

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Lilly_de_troy
    Ne me poussent pas dans mes retranchements
    Je n'ai pas encore connaissance de mes limites...



    Comment se sentir un peu idiote, blonde ... ah bah non ça tu l'es déjà. Un défi à suivre trop nul. En plus, il avait pris de l'avance pour les verres. Besoin de s'hydrater.. pourtant, elle avait été soft.. tout comme sa remarque quand elle l'avait rejoint à table. Point montré que la vexation était purement féminine et que sa remarque avait un tant soit peu piqué son écho. Par contre, en regardant le reste de la population de la taverne, elle remarqua que pour le coup, elle avait bien l'attention de tout le monde... elle plongea donc son ptit nez dans sa chope pour se redonner une prestance, une image, un semblant de tenue pour leur faire face et leur faire comprendre qu'ils n'auront rien de plus et que les femmes jalouses peuvent dormir tranquille, elle leur laissera leurs croutons.
    Puis, elle reporta son attention sur le blond qui avait eu l'air d'avoir pris lui aussi un coup de chaud, mais tenait le coup. Ou alors, il avait une mine de déception parce que blonde, comme tu es, tu as trouvé une réponse au défi toute pourrie... un chapeau. Non mais genre, pourquoi pas une chemise ou une chausse pendant que tu y es . Le mec, il va te le trouver en un tour de main et tu vas devoir rapidement trouver toute contenance à ce que lui te demandera. Il a pas trop de difficultés à te trouver des défis plus ardus que toi blondinette... va falloir trouver un truc ou il va devoir flancher.
    Impossible que la de Troy que tu es perdre à ce jeu de taverne. Alors qu'il l'a quitté pour réaliser sa mission, chose qu'il va faire en temps record, elle prit une autre gorgée et redemanda de suite une autre chope. Pas que mais, danser lui avait gentiment donné chaud.. alors qu'elle écoutait d'un air distrait maintenant les musiciens, elle repensa a ce qu'il venait de lui arriver depuis les dernières semaines. Malgré sa position, elle ne devait pas faire honte, mais pour le coup, pour se soigner, elle se dit qu'une bêtise ou deux ne lui ferait pas de mal.Et, si ce blond pouvait l'aider à se changer les idées, une bonne fois pour toute.

    Alors qu'elle réfléchissait encore à ce qu'elle pourrait faire avec.. de lui plus tôt, elle le vit à ses côtés, triomphant en jouant avec un chapeau tout miteux, troué et tellement puant qu'elle fronça le nez et le regarda un peu dégouté de la trouvaille qu'il avait faite. Il n'a pas du trop discuter pour l'avoir celui là. Elle serait prête à parier que son propriétaire était en train de cuver au coin de la porte de la taverne.


    Mon chapeau, mon chapeau. Merci mais, je pense que je vais plus le poser sur la table. Je valide le défi pas de soucis, mais je ne tiens pas à me retrouver avec je ne sais quoi dans mes cheveux en le posant sur ma tête, hein. Faudrait pas poussez mémé quand même. dit elle en jouant avec sa chope.

    Chope qu'elle faillit perdre et faire tomber, car de surprise, il lui prit le bras et la guida à l'extérieur. Heureusement qu'elle avait aucune affaire, car là, à la vitesse ou il lui pris le bras pour la sortir, elle n'aurait pas eu le temps de les prendre avec elle. Elle le suivi donc en silence, mais curieuse de savoir ce qu'il avait de nouveau derrière la tête. Le bougre, il avait une imagination sans faille, se dit elle. Puis elle l'observa dans la nuit éclairée par la lune qui était pleine. Un visage assez fin quand même et une belle ptite gueule d'ange, elle devait le reconnaitre.
    Mais, ce soir, le jeu était le plus fort. L'envie de repousser ses limites a elle, face à lui qui l'a défié et l'intrigué. Que voulait-il?

    Puis, elle vit le port, l'eau et le ponton ... haaaaaaaaaaaaaaaaan le sal... elle se retient de le dire mais le pensa très, mais alors très très fort. Elle se tourna face à lui, ce qui eut pour effet de lui rapeller un détail on ne peu plus important. Elle n'avait plus de culotte depuis qu'elle lui avait donné. fichtre!!!


    Volez.. enfin nagez pour aller vous voler cette barque à trois écus six sous... vous rigolez là ? elle croisa les bras. Vous aviez pas plus simple pour me dire que vous vouliez me voir nue au final ? même si je dois avouer que le procédé est des plus astucieux mais franchement ...

    La blonde se tut et si en faite, au final, il s'en contre fou d'elle et qu'il reste purement et simplement pour le jeu. Et oui, idiote, tu ne peux pas penser que tu peux plaire comme ça...souviens toi un peu !!!! cervelle de moineau !
    Elle croisa les bras, regarda la barque au loin, le blond, la barque, le blond, le blond, la barque ....


    Alors ???

    Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa mais mince à la fin pensa-t-elle laissez moi y réfléchir en paix, lui fit-elle comprendre en le fusillant de ces émeraudes. Elle pouvait pas se faire avoir si un truc aussi simple. Bon plongez dans l'eau, de nuit, froide donc .... erf. Mais pas question de le laisser gagner. Et oui malgré tout, elle avait sa fierté la blonde royale.

    Je vais le faire. lâcha-t-elle en serrant les dents.

    Bon réfléchit bien, tu n'as plus de culotte et tu dois nager... bha nue est le plus simple pour éviter de choper la mort ma foi. Elle allait devoir lui trouver un truc plus ardu, plus poussé. Tout en ruminant, elle commença a défaire ses jupons, ôter ces chausses, ces bas. Voilà, nue en bas. Il pouvait admirer donc à sa guise sa lune... une grognement lui échappa mais elle continua son effeuillage. Le corset, la chemise et la voilà en tenue de venus, prête ... ou pas pour allez chercher cette foutue barque. Elle allait mettre son pied dans l'eau quand elle tourna sa tête et lui dit simplement


    Votre whisky a intérêt a être bon pour me réchauffer au retour! Je vous préviens.

    Puis sans se démonter davantage, elle pénétra dans l'eau doucement, sentant son corps se refroidir au fur et à mesure qu'elle avançait dans l'eau. Le passage le plus délicat, la taille... comme toujours, elle se mit sur la pointe des pieds pour retarder l'effet mais trop tard. Elle y plongea d'un coup et partie en nageant vers la fameuse barque. Doucement mais surement, sentant l'eau glisser sur son corps nu. Elle qui adoré prendre des bain dans la mer depuis qu'elle se trouvait dans le sud, le bain de minuit n'avait pas encore fait partie de ces projets. Voilà chose réaliser. Au bout d'un moment, elle trouvait même que l'eau était bonne et quand elle réussit à rejoindre la barque, elle eu presque un remord de devoir quitter l'eau. Elle se hissa a l'intérieur et le regarda, rester sur le ponton à la regarder de loin faire.

    Elle se posa et attendit. Et si elle osé. L'idée fit son ptit bonhomme de chemin. Mais avant de lui dire ce qu'elle avait sur le bout de la langue, elle se mit à ramer pour la faire bouger de place. Après tout, elle devait voler le bateau, mais il n'a pas dit de lui ramener à lui ... enfin pas directement. Du coup, cela était possible. Elle le déplaça vers un endroit un peu moins à la vue, mais pas forcément au plus proche du blond qui l'attendait.
    Elle se stabilisa et là lança purement et simplement.


    Vous le désirez ce bateau? Alors venez me rejoindre mais a une condition, nu. Oui, nu vous m'entendez bien. dit elle sans en mener large. Et surtout, or de question qu'elle sois la seule à attraper la mort.
    Mais là, elle se demandait ce qu'il allait bien pouvoir ressortir de ces deux défis et qu'allait-il arriver par la suite...

    Mais, moi je m'en moque,
    J'envoie valser...

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Niallan
[Bombe sexuelle bombe sexuelle tu es ma bombe sexuelle
Et bébé tu peux m'allumer, bébé tu peux m'allumer
Tu sais ce que tu me fais, n'est-ce-pas ?
Je le sais*]


Au début, elle m'a déçu. Au milieu elle m'a rendu luxurieux. Et à la fin, j'étais pas serein.

Il paraît qu'il faut commencer par le début alors on va s'y plier, même si le début est chiant. Au début, elle râle, elle proteste, elle croise les bras et tout le tintouin. Je lève les yeux au ciel, la trouvant d'un coup beaucoup trop coincée. D'accord il fait froid et d'accord, j'avais peut-être dans l'idée de me rincer l’œil parce qu'on va pas se mentir, un concours de bustier mouillé, ça se refuse pas, mais pas de quoi m'engueuler non plus. C'est à la phrase suivante que je pige qu'elle, elle n'a rien pigé. Alors, comme je suis un gars honnête, je le lui fais remarquer :

J'ai jamais dit que...

Et là, il se produit un truc bizarre. Les étoiles derrière l'épaule de la blonde se déforment pour former un visage, un visage qui cause, qui me cause à moi visiblement. Il me fait un regard réprobateur et il me sort : « Quand une donzelle enlève la dentelle, il est criminel de faire le rebelle ». Certes, je suis légèrement saoul et je sais qu'écouter les conseils de ce visage étoilé n'est pas franchement une preuve de ma santé mentale mais il a parlé en rimes et il a raison. C'est la règle d'or. Le petit Nini puceau me tuerait si je finissais ma remarque alors, en sa mémoire et en l'honneur de tous ceux qui n'ont pas ma chance, je trouve une autre conclusion.

...que j'aimais les choses simples. Plus le défi est corsé, plus je suis comblé.

C'est bien merdique comme fin mais c'est pas grave, j'ai évité le pire : la trahison de la gente masculine dans son ensemble. Après cette parade, il y a encore un temps plus ou moins long pendant lequel elle réfléchit. Moi, je lui souris, à la fois charmeur et provocant. Ça me plaît de la voir douter, de la pousser dans ses retranchements. C'est comme quand j’entraînais des novices dans mes ateliers fumettes, ça me plaisait de voir le sourire béat accompagnant la découverte, ça me plaisait de les voir partir. J'aime pousser les autres au vice mais ça fait pas de moi quelqu'un de mauvais, n'est-ce pas ? N'est-ce pas ? Je pense brièvement à Alaynna, à l'enfant, je tire un peu la gueule. C'est là qu'elle dit oui et que j'arrête de penser. Et c'est là que ça devient luxurieux.

Pourtant, j'essaye, je vous jure. Je pense à Alaynna et à l'enfant, je pense à notre future maison sur la côte marseillaise et à nos projets de bateau. Mais quand elle enlève son bas, si j'arrive encore à penser c'est juste un « oh putain, ce cul ! ». Je devrais lui dire de se rhabiller, je devrais lui dire que je peux pas faire ça. Mais je le fais pas, j'arrive à me persuader que regarder c'est pas tromper. Même quand elle enlève le haut et que je me mets à imaginer ce que je ne vois pas, j'arrive encore à garder contenance. Tellement bien que quand elle cause whisky, on voit presque pas que j'ai comme envie d'une fin torride comme en voit qu'au cinéma.

On trouvera toujours moyen de s'arranger.

J'ai dit presque, soyez pas tatillons. On va pas non plus être trop pointilleux sur le fait que je me suis hissé sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir la pointe de seins que j'imaginais durcis par le froid, ni sur le fait que je me sois mis une baffe mentale et que j'ai fermé les yeux pendant tout le reste de l'immersion. Bon, par contre, j'ai pas raté l'émersion. Je me suis mordu la lèvre, plusieurs fois. Et ensuite, j'ai commencé à perdre ma sérénité déjà fortement martyrisée. Je bois les gorgées réglementaires au défi réussi, ça tombe bien, j'en ai besoin.

A oilp ? Là, maintenant ? Comment te dire que je suis pas en état d'enlever mes braies ? Je pourrais essayer de penser à ma grand-mère mais j'ai pas de grand-mère. Alors je pense à ma sœur, ça marche un peu mais j'ai toujours une vision trop érotique dans une barque trop proche. Alors je cherche, je cherche. Et je trouve. Je pense bien fort à Eliance. Je me concentre sur ses formes inexistantes cachées par des frusques dont même un moine ne voudrait pas, je me remémore son espoir aussi persistant que stressant et sa naïveté qui me donne régulièrement envie de la tarter et là, je débande. Ensuite, je souris, plutôt fier de moi et je lance un :

Défi accepté !

Les bottes sont rapidement enlevées, suivies tout aussi rapidement des braies et de la chemise, le caleçon est retiré en dernier. Là c'est le moment où je pourrais encore m'en sortir, jouer le mec pudique, expliquer que j'ai une compagne et tout ça. Mais je fais tout le contraire. Bouteille de whisky levée vers le ciel, j'avance à vitesse moyenne vers l'eau. Quand, j'entre, je tire vite fait la gueule, me disant que j'aurais peut-être pas dû penser autant à Eliance et que ça pourrait m'être préjudiciable en l'ajoutant à la température glaciale de l'eau. Le problème est néanmoins vite réglé, chaque brasse me rapprochant du corps nu de la défiante qui me fait dévier. Après être monté dans la barque, je secoue rapidement la tête pour enlever l'eau, bouteille toujours levée en l'air, même que je commence une phrase :

Alors, le prochain défi pour vous ce sera...

Mais j'ai secoué la tête un peu trop fort, j'ai un peu trop bu et j'aurais clairement pas dû me servir d'une seule main pour appui. Je me suis un peu trop déporté, un peu trop vers elle. Assez près pour l'embrasser, assez près pour... OH PUTAIN. Concentre-toi, concentre-toi. J'ai tellement envie d'elle, tellement envie de...Merde ! C'est pas possible, je vais encore en faire une. Je cherche des yeux un truc qui pourrait faire l'affaire, me rappeler à l'ordre, un défi acceptable ou presque, parce qu'on est quand même à poil. Le souci c'est que pendant que j'essaye de cogiter avec ce qui reste de mes méninges, y'a une main qui suit déjà plus les règles. Et qui se ballade, un peu trop près de sa hanche, peut-être même sur, de toute façon je nierai.

C'est quand tout semble perdu, quand je suis persuadé que je vais encore merder que l'impensable se produit. Je le trouve, le défi acceptable. Je pense de toutes mes forces à Eliance et je chope de ma main libre le matériel de pêche planqué au fond de la barque. J'esquisse un sourire en coin et lui fourre ledit matériel entre les mains :

Le défi est simple : attrapez-nous un poisson. Et dépecez-le, ensuite.

Ça va, on tombe dans le gore, ça va le faire, je vais être sage.

Au fait, c'est à votre tour de boire.

Je lui tends la bouteille et me cale dans un coin de la barque, essayant tant bien que mal de me concentrer sur la beauté des flots plutôt que sur celle des courbes de la bombe sexuelle d'à côté.


*Traduction paroles Tom Jones - Sexbomb

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Lilly_de_troy
    A qu'on est bien quand ... Quand on est dans sa barque ...


    Elle avait froid mais froid et l'autre qui se décide pas de suite à bouger pour la rejoindre. Au moins, s'il se ramène elle pourra prendre de l'alcool pour se réchauffer l'intérieur, enfin brûler l'intérieur avec le whisky qui lui a promis pour ce défi totalement idiot ... Elle allait choper la mort à coup sûr. Ils allaient être content à Paris en apprenant comment la fille du Roi venait de trépasser.
    Information de dernière minute, la fille adoptive du Roi décédée suite à une suite de défis les plus farfelus l'un que les autres en terminant nue dans une barque totalement ivre... Le paternel va aimer la publicité, assurément.


    Bon alors ???

    Il lança une phrase et elle le vit plonger dans l'eau froide et nue lui aussi. Ah ... mais en fait, rien ne l'arrête celui-là. Impossible de gagner un défi contre lui. Va-t-elle devoir à un moment donné décliner le défi et perdre. Or de question que cela arrive. Foy de Troy !Elle observa le blond arrivé et se hisser dans la barque... En le voyant, elle faillit en perdre la mâchoire. Fichtre, il est bien fait le bougre, il n'aurait pas pu être un peu bedonnant, ou mal proportionné ... Elle va pas être simple cette histoire, ça va pas être simple.

    Et là! Le drame. Une main, un tangage en règle de sa part, l'alcool assurément, même si elle ne faisait pas la maligne depuis quelques verres déjà, et elle n'osa pas bouger pour se retrouver encore plus proche de lui. Il était tellement proche qu'il aurait pu coller son nez entre ses seins... Aïe aïe ... respire Lilly, respire, il va se reprendre. Bouge pas sinon ça va pas le faire.


    Oh mais attention vous allez vous faire chavirer avec vos âneries.

    Puis, il se reprit, se repositionna de l'autre côté et la regarda... Bon pour le coup difficile de savoir ce qu'il regarderait en fait maintenant. La nuit n'aide pas à voir clairement ces yeux. On va faire avec. Et voilà qu'il annonce le défi suivant.

    Vous êtes sérieux. Mais on y voit aussi clair que dans un trou... hum de souris dans cette eau. Je vais y passer le reste de la nuit à le choper ce poisson .... Haaaaaaaaaaaan

    Simple, il a dit. Mais oui bien sûr. Simple en pleine nuit ... Elle se gratte la tête, il lui dit qu'elle doit boire. Bonne idée ça. Elle prend de ses mains la bouteille et sans se ménager avale une grande gorgée à la bouteille pour se donner du courage et tenter d'avoir un éclair de lucidité pour savoir comme faire.

    Et là, elle se mit à s'imaginer en train de tenter de prendre ce fameux poisson et une drôle de musique lui vient en tête en sachant de suite qu'elle va être ridicule à faire cela. Mais, elle ne peut pas se défiler.


    Bon, je vais tenter mais je vous garantis pas de gagner ... Ce qui va me mettre de mauvaise humeur, assurément je vous préviens.


    Elle se releva donc et enjamba la barque pour se retrouver debout une nouvelle fois dans l'eau froide ... Mais par Aristote, pas permis de faire aussi froid. Surtout à cette période. Et la voilà donc à regarder au-dessus de l'eau les mains prêtent à attraper le premier poisson qui pourra passer. Penchée en avant, le fessier donc en arrière, vue imprenable pour le blond derrière elle. Il va être ravi tient. Réalisant la chose, elle se tournant pour tenter de voir clair avec la lune ... La lune, un sourire et un léger éclat de rire. Bref, on se concentre. Elle plisse les yeux pour les voir. Mais, ils doivent dormir ces idiots de poissons. Ah non ! En voilà un. Première tentative, plonge les mains dans l'eau, s'éclabousse le visage, et surtout le loupe.

    Grrrr fit elle doucement

    Puis se repositionne pour refaire la même chose. Un autre, un autre et encore un autre .... Aaaaaaaaah ça commence à l'agacer la blonde.

    Elle se releve, pose ses mains sur ses hanches, regarde au loin de toute façon, rien aux alentours pour faire une canne à pêche ... Huum quand ça veut pas, ça veut pas. Bon, une dernière fois se dit-elle et après elle devra bien avouer qu'elle ne va pas y arriver. Elle guetta le poisson et là ... coup de chance, elle doit bien l'avouer, elle réussit à le choper, à le sortir

    Voilàààààààà

    Mais l'alcool n'aidant pas le perdit de suite. Ce foutu poisson mit un coup de queue et replongea devant son nez. Une grimace sur le visage, les yeux fermés, elle se tourna vers le blond est dit.

    On peut valider le fait que j'ai attrapé un poisson ... mais pour le reste ... et bien à votre tour. Prouvez-moi que vous êtes plus malin que moi et que vous y arriverez plus facilement que moi.

    Et oui gros malin, prouve-moi que tu peut le choper toi ce poisson.

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Niallan
Ce gars c'est moi.
Sans la guitare, les fringues et le public, pas la même couleur de tifs, ni la même voix...Ouais bon, ça va, concentrez-vous sur les paroles !
Bien sûr qu'elle est belle, bien sûr qu'elle est attirante. Évidemment que j'ai envie de lui faire tous ces trucs évidents -notez la répétition d'évidence- que mon sosie mental ne dit pas. Mais je me retiens. Parce que j'en aime une autre, parce que cette autre attend notre enfant, parce que j'ai déjà assez merdé comme ça.

Très honnêtement, je crois que j'aurais pu réussir à me retenir. Sauf qu'elle n'a eu de cesse de me compliquer la tâche tout au long de la soirée. Je récapitule :
-Elle danse comme une diablesse sur la table alors que je m'attendais à ce que les balais dans son derche l'empêchent de ressembler à autre chose qu'un pot de fleur un jour de grand vent.
-Elle enlève sa culotte en me regardant droit dans les yeux et finit par la glisser dans ma main alors qu'elle aurait très bien pu aller aux latrines et faire jouer la solidarité féminine pour s'en sortir.
-Elle me fait un strip-tease complet alors que j'avais juste dans l'idée de voir des frusques mouillées coller à son corps.
-Elle me demande de la rejoindre, nu, à quelques centimètres d'elle, nue, alors que je pensais qu'elle sortirait de l'eau aussitôt après sa baignade pour me traiter d'odieux goujat.
-Elle pêche -dans tous les sens linguistiques- en me montrant ses fesses, à mains nues alors que je lui avais refilé tout un nécessaire de pêche.
Sérieusement ?
Comment voulez-vous que j'ai ne serait-ce que la conviction de résister ? Tout est de sa faute ! Tout.

Ou presque.
Parce que j'aurais pu proposer autre chose que des défis à caractère douteux, du genre « celui qui retient sa respiration le plus longtemps », « le poirier le plus stylé », etc. J'aurais pu lui dire de garder ses fringues, insister pour qu'elle se serve de la canne à pêche. Et surtout, à tout moment, j'aurais pu lui dire que je pouvais pas faire tout ça, que j'avais une femme et un môme en gestation qui m'attendaient à la maison.
Je l'ai pas fait.
Mais c'est plus simple de dire que c'est la seule responsable de ce qui va se produire. Un peu comme Adam qui a jeté toute la faute sur Eve alors que personne l'a forcé à bouffer cette foutue pomme.

Ma pomme à moi, c'est ses fesses qu'elle offre à ma vue et qui n'ont de cesse de s'agiter sous les efforts fournis pour attraper un poisson. Ma pomme à moi c'est ses seins qui rebondissent quand le poisson se fait la malle. Ma pomme à moi c'est sa bouche qui se tourne vers moi pour me défier. Encore. La fois de trop.

Oh et puis merde...
Ma propre bouche avoue ma capitulation avant de s'écraser plus qu'elle ne se pose sur la bouche de la de Troy. Je la veux, ici et maintenant, comme en témoigne mon corps qui se presse contre le sien alors que ma langue part à la rencontre de la sienne. Sur le coup, je pense plus à rien d'autre qu'à nos corps qui s'embrasent. Je pense plus à personne d'autre qu'elle. Il n'y plus que cet éphémère nous qui compte quand ma main droite s'agrippe à ses cheveux et que la gauche se pose au creux de ses reins. Ma bouche n'est avide que de ses baisers que je lui rends au centuple. Le souffle court, je glisse mon bassin entre ses jambes et ramène ma main gauche sur ses fesses et puis sa cuisse que je presse et soulève légèrement et puis ses hanches et puis son ventre. Plat.

Les yeux à demi fermés, je ne peux pas ignorer les souvenirs qui affluent. Les souvenirs d'un bedon tout rond de notre amour, à Elle et moi. Putain, qu'est-ce que je fous ? A l'orée de l'antre d'une autre, vibrant de désir. Je peux pas faire ça. J'étouffe un grognement de frustration contre les lèvres de la blonde et opte pour la solution radicale. Je la relâche juste assez pour basculer par-dessus la barque. Je reste longtemps sous l'eau, assez pour en ressortir essoufflé mais pas assez pour faire taire mon envie. Alors je nage, vite, loin. Un crawl de compétition, sans jamais me retourner.

Désolé !
Que je lance en destination du large avant de remonter sur le ponton. Je remets mes frusques en vitesse sans prendre le temps de sécher, égoutte mes cheveux à la manière d'un chien. Comme je suis un mec prévoyant -et pour arranger l'histoire-, j'ai quelques missives dans ma chemise et un bout de charbon dans mes braies. Je retourne la missive utilisée -une liste de course incomplète- pour y griffonner :

Citation:
J'ai attrapé une sirène, mi-femme mi poisson.
Ça compte ?
A la revoyure.

Niallan.


J'abandonne le bout de parchemin sur la pile des affaires de la jeune femme et me carapate en vitesse pour rejoindre les bras de l'italienne que je n'aurais jamais dû quitter.
Même si...
Même si pour ces défis, cette blondie, j'aurais fini au pilori.
Ou quasi.
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Lilly_de_troy
    Mais tu vas m'embrasser, Idiot !!!

    Voilà que qu'elle était appuyée contre la barque et que qu'elle attendait patiemment qu'il veuille bien se décider à faire le pas vers cette eau noir et trouble pour une fois pour toute clore cette histoire idiote de pêche et autres choses dégoutantes avec un poisson... Elle était là, elle le regardait, il était parti loin... Elle en profita pour réfléchir à son tour.

    Mais comment, pouvait-elle se retrouver dans le plus simple appareil, face à un homme rencontré le soir même en taverne. J'étais sortie pour me changer les idées. Pour ne pas penser à ma solitude après l'abandon de cet homme pour une autre femme, pour laisser ses amis à leur vie de jeunes amoureux... Elle était sortie pour ne penser à rien et voilà qu'un blond avec des idées plus farfelues les unes que les autres avaient pointé son museau et qu'il l'avait embarqué dans ses paris pour la soirée. Oh bien sûr elle avait eu un moment de recul et puis, elle avait lâché prise. tout simplement. Tellement qu'elle avait été plus loin qu'il ne l'imaginait surement. Il l'a pensé trop coincée pour une noble... Alors forcément, elle avait toujours mis la barre plus haute pour lui prouver qu'elle n'avait pas froid aux yeux. Mais là, ce n'est pas aux yeux qu'elle a froid mais bien aux miches ... Il se décide ou bien .

    Au moment même où elle allait lui râler dessus, voilà qu'il reprend pied et qu'il lâche un merde... Et, elle se retrouve avec ses lèvres sur les siennes, elles sont douces, volontaires et elles désirent plus. Elle entrouvre la bouche et leur langue se rencontrent. Elle n'arrive pas à le repousser, elle cède à cette tentation qu'il représente. À ce désir refoulé depuis qu'il avait posé son regard sur elle après le premier défi. Comme si cette couleur d'iris avait eu un effet diabolique sur elle... Elle aurait dû fuir, le fuir mais la voilà plaqué contre lui, sentant son corps bien dessiné, musclé mais pas trop contre sa peau blanche de jeune femme. Il est audacieux, elle perd pied et là !

    Elle a froid ... Elle ouvre les yeux et il est parti. Il a fui. Il a simplement disparu et il a nagé aussi vite qu'il l'a pu pour rejoindre le ponton... Il crie un désolé et là laisse là, pantoise dans l'eau, à côté de la barque ... nue. Les yeux écarquillés, remplis d'incompréhension... Elle devait bouger sinon elle allait attraper la mort.
    Elle rejoignit donc à son rythme le ponton, récupéra ses affaires, enfila le minimum pour ne pas traverser le village à poil tout en tenant sans l'avoir lu le mot griffonné... Il l'avait planté. Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui avait pu lui passer par la tête.

    Une fois à l'auberge, elle retira ses affaires et demande un baquet rempli d'eau chaude où elle se glissa pour se réchauffer et se détendre en repensant à tout cela. Elle prit enfin le temps de desserrer sa main et lire les quelques mots inscrits ... mi-femme mi-poisson ... À la revoyure.
    Un fin sourire s'afficha


    Ne t'inquiète pas l'ami, on se reverra. Soit en sur.

    Puis, elle se laissa glisser complètement dans l'eau.

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