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[RP] Let me take you on a trip...

Clotilde_vissac
Je plane
Tu es toxique, glisse sous
Le goût de ce poison paradisiaque
Je suis intoxiquée par toi
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?
Et j'aime ce que tu fais
Ne sais-tu pas que tu es toxique ?




Retourner dix fois par jour vers mon coffret d'Alexandrie en bois précieux incrusté de nacre, comme si un miracle allait se produire...

Vide! Désespérément vide...

Bien évidemment je n'en n'ai pas besoin... aucune nécessité, sinon je n'en n'utiliserais plus, bien évidemment.
Juste une envie. Une envie qui m'obsède tout le jour et même la nuit...

Où es tu "Belle Dame"? A Paris ou sur un port de la Méditerrannée plus sûrement qu'à Argentan.

Encore une fois, à Castellon, direction le port, quelques ducatis glissés dans un main, et j'avais dans l'autre le flacon convoité. Toujours et encore Castellon! Pourquoi est ce ici qu'on m'oblige à vivre?

Dans la colère, une bonbonnière se brise contre le mur.


JE VEUX!

Plume, vélin... Je sais comment en obtenir...
Par l'autre pecnot. Ce grand disciple de la graaaaande Isabelle_Anne... Le type décérébré qui engrosse toutes les coureuses de remparts qu'il croise et qui semble fier de ses prouesses.
Le genre qui ferait n'importe quoi pour gratter cent malheureux écus où il peut...
Le vélin est cher pour lui? Pauvre petite chose!
Ce profil là, je connais bien. Exactement ceux que fréquentent Teo. Toujours en quête de n'importe quoi tant qu'on paye.


Finché hai la grana, tu rischi nulla… Il denaro serve a bere, pagare donne, pagare una protezione, una vita, il silenzio…*

Missive rédigée, scellée.
Une dernière chose encore... Dans mon grand coffre, chercher le coffret qui y est caché. Une fortune gagnée aux jeux et en transactions multiples.
Glisser quelques pièces en or dans une bourse.
Appeler l'espèce de montagne sans attribut, cadeau de Didi qui ne quitte pas ma porte.


Bogoas!Tu fais parvenir ça au plus vite à Niallan.

Tu parles d'un nom à la con... Nian-nian... Pourquoi pas Cul-cul aussi? Sûrement parce qu'il a la fesse plate, molle et triste.
Fin bon on fera avec ce qu'on a sous la main... Pour le moment je n'ai pas d'autres choix. Et la qualité de son arrière train, franchement? C'est largement plus que le dernier de mes soucis!


Tu lui fais savoir que c'était pour hier et pas pour demain. Le double de ce qu'il y a là, l'attend.

Avec ce qui n'est pour moi qu'une goutte d'eau dans la mer mais pour lui une véritable fortune, il devrait se bouger et vite. Je vais lui en donner de la motivation moi à ce bouffon là...


*Tant que tu as le fric, tu ne risques rien... L'argent sert à boire, payer des femmes, payer une protection, une vie, le silence...
Niallan
[Je suis pour le communisme
Je suis pour le socialisme
Et pour le capitalisme
Parce que je suis opportuniste

Il y en a qui conteste
Qui revendique et qui proteste
Moi je ne fais qu'un seul geste
Je retourne ma veste*]


Cette pouffe-là, j'étais prêt à continuer de l'insulter. J'étais prêt à enlever sa nièce, j'étais prêt à me mettre toute sa famille à dos. J'étais vénère du hamster, remonté à bloc. Et puis il y a eu sa missive. A la première ligne, à savoir « Ayé? Il a fini son petit caca ? », j'ai levé les yeux au ciel, prêt là encore à lui servir une flopée d'insultes en réponse. Et pas longtemps après, j'ai retourné ma veste du bon côté. Le « J'ai urgemment besoin et dans la plus grande discrétion d'un cosmétique appellé "Belle Dame" Belladona...  Si vous ne savez pas ce que c'est, elles sauront. Mon prix est le vôtre, tant que ça arrive vite et en quantité. » m'a convaincu. Avec une brève pensée pour le poto Vector qui était accro à la belladone, j'ai poursuivi ma lecture. Le reste de la lettre, c'était du blabla. Blabla si tu balances t'es mort, blabla mes couilles. Pour tout vous dire, j'ai lu en diagonale et après cette lecture à perfectionner, je me suis tourné vers la montagne improvisée coursier.

On part dans trois jours. Je veux les canassons les plus rapides et la roulotte la plus royale qui soient. Avec lit en plumes et draps de soie à l'intérieur, c'est ta maîtresse qui paye. Sans oublier de la bouffe en quantité et qualité astronomique, avec le petit vin qui va bien.

Et ça, c'était que le début des dépenses que je comptais faire pendant ce voyage. Ah elle prend mes frais en charge sans préciser lesquels ? Abrutie. Durant les trois jours qu'il me restait avant de partir, je m'étais procuré de la belladone absolument divine. Et j'en avais profité pour ajouter à la note une grosse quantité d'opium de la même qualité. Le jour du départ, j'avais dit au-revoir à ma ritale en lui promettant de revenir vite et avais embrassé son ventre. Ce ventre qui abritait notre ou nos enfant, ce petit bedon pour lequel j'étais prêt à tous les sacrifices. Cet enfant pour lequel je retournais ma veste afin d'être en mesure de lui offrir tout ce que moi je n'avais jamais eu.

Le voyage avait été rapide -en même temps, j'avais demandé LES canassons- et riche en dépenses. J'aimais bien m'arrêter en taverne et picoler plus que de raison avec les pecnots du coin auxquels j'offrais toutes leurs consommations. Tout comme j'aimais m'arrêter dans quelques marchés pour acheter un paquet de babioles inutiles en vue de les offrir à ma ritale.
Et quand on était enfin arrivés en Alençon, j'avais pris le temps de me faire pomponner. Je m'étais offert un agréable bain, un massage encore plus agréable, un rafraîchissement de la barbe et des tifs, sans oublier de nouvelles frusques -le tout ajouté à ma note de frais de voyage-. Aussi, quand je me suis enfin pointé chez Clo la casse-burnes, j'étais carrément beau gosse. Pour ne pas trop changer quand même, braies noires et chemise blanches étaient au programme mais vous noterez que mes bottes noires étaient cirées.
Passant une main dans mes cheveux et me fendant d'un sourire colgate, je m'avance vers ce qui m'a tout l'air d'être une domestique. Plutôt mignonne, je souris de plus belle.

Bonjour. Pourriez-vous annoncer à Cloclo l'auguste Niallan ?

La donzelle acquiesce et tourne les talons. Moi, j'attends. Et quand j'entends des bruits de pas accompagnés d'une voix féminine, je balance sans même l'avoir vue :

Au cas où vous ayez pour projet de me buter, sachez que vous n'aurez jamais ce que vous m'avez demandé. Je l'ai planqué dans ce duché à la con, juste avant d'arriver. Autant dire que c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin alors rappelez vos tueurs.

Je suis peut-être blond mais pas tout à fait con, surtout quand il s'agit de ma vie ou de mon business. Et les deux en même temps, je vous raconte pas.


*Jacques Dutronc – L'opportuniste

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Clotilde_vissac
Bienvenue dans l'univers des instants magiques,
Où les rencontres éphèmères
Se mêlent aux discussions philosophiques
Au marché des illusions, le marchand de sable vend du
rêve...
A la preeeeesssssion!

On s'y perd, on s'y retrouve,
On y cherche des repères,
Mais toujours on s'y rejette,
En se disant: J'ARRÊTE!
Demain... si tout va bien!
On se raconte des histoires,
Impossibles à vérifier.
Vrai ou pas des fois
On sait même plus si on le sait.
En tout cas on y croit...
Et très fort!


Qui au salon? Cloclo? Personne ne m'appelle comme ça... Il est comment?
Bah pas comme les gens qui vous d'mandent d'habitude.
C'est à dire? Grand, petit, blond, brun? Il a donné un nom?
Blond... Il a dit qu'il s'appelle Niallan.
Quoi? Il est là? Au salon? Mais...

Quoi il a osé? Ici dans le salon? Mais quel abruti! On lui demande de faire silence et discret... Il vient là sous le nez de Fred, Cerise, Louis et qui encore? Les gardes, les domestiques... Mais quel crétin!

Oui oui! Bon, bon! J'y vais, j'y vais!

Un petit regard sur ma tenue du jour... Pas le temps de me changer!
Robe italienne décolletée, mettant mes épaules et ma gorge en évidence, en soie bleue azurée comme mes yeux... Cheveux lâchés comme à Castellon.
Tournure parfaite pour l'Espagne, parfaitement indécente pour la France.

De toute manières là, il y a urgence.


Que Charlotte ne descende surtout pas! Vous la tenez bien enfermée...


Avec ce plouc qui menace de l'enlever... ça ne risque pas grand chose ici mais bon... je ne le connais pas moi ce Niallan. Autant la tenir loin de lui.


En effet, il est là... dans le salon.
Et quoi? Il finasse? Il ose?


Moi le projet de quoi?

Il m'a bien regardée lui?

Rappeler mes quoi? Vous allez commencer par cesser de faire fonctionner votre imagination déjà et si vous vous imaginez que je paye pour aller jouer à la chasse au trésor vous vous mettez le doigt dans l'oeil!
M'enfin mieux vaut un doigt là, plutôt qu'un balai là où... bref!


Puisqu'il semble que je n'aurais droit qu'à son dos, autant le contourner et lui faire face. A ce moment l'Alexandrin Bogoas m'apporte la note de frais du fumiste.


Haaa mais tout va bien, à ce que je vois... Mossieur a des goûts de luxe! Vous ne voyagez pas en charrette vous! D'ailleurs si prochaine fois il devait y avoir, vous passerez par la porte de service et ne viendrez pas au salon... Bogoas se chargera de vous recevoir.

Sans rire... il en faudrait plus que je sourcille... Teo a fait transiter des milliers d'écus sous mes yeux pour ses business...
Mais bon question de principe qu'il ne commence pas à s'imaginer que tout lui serait dû.


Relevant enfin les yeux sur le visiteur

Haaa ouais! Ha bah... si je m'attendais à ce que je vois là en face de moi!


Haaaa... mais... mais... je ne vous imaginais pas... ainsi... c'est que heuu...

Oui bon soit... un comme lui, ça fait juste des mois que je n'en n'ai pas vu...
oui, on pourrait être troublée à moins...
Oui bon d'accord il n'est pas mal de sa personne, et après? Il n'est pas là pour ça...


Et si on commençait par le début?
Je suis Clotilde la soeur d'Isabelle.
Je suppose que vous avez avec vous ma commande? Si tel est le cas, Bogoas monte et vous ramène votre dû. Sinon, vous serez obligé de revenir, ce serait une perte de temps pour vous et fort fâcheux pour vous qu'on vous demande le but de votre visite... et je suppose qu'on vous attend au plus vite...
Niallan
[Je dis, argent, trop cher
Trop grand
La vie n'a pas de prix*]


Littéralement parlant, je ne dis rien pour le moment. Je me contente d'attendre sa réponse qui m'arrache un sourire en coin. La vie n'a pas de prix et il est hors de question qu'une blondasse m'ôte la mienne parce que je n'aurais pas été assez prudent. Alors je la laisse venir à moi, parce qu'il paraît que ça fait partie des choses à faire pour avoir du pouvoir. Laisser l'autre venir à vous, l'entraîner sur votre propre terrain. Actuellement, je suis pas franchement en terrain connu alors je fais ce que je peux pour garder la suprématie. C'est du business, beaucoup de thunes à la clé. Faut que j'assure.

Mais ma parole, faut vous déboucher les esgourdes. J'ai dit le projet de me BUTER, ou de me tuer si vous préférez et je vous ai demandé de rappeler vos TUEURS.
En revanche, même si votre audition laisse à désirer, je suis ravi de constater que vous n'avez point oublié l'occupant de votre arrière-train. Remarquez, vous devez le sentir.


Là, j'assure surtout une prochaine baffe. Mais que ce soit le business ou pas, je n'oublie pas la façon qu'a eu cette blonde de me causer. Et j'oublie encore moins que c'est à cause d'elle et des siens que ma Zyzy est morte. Je l'ai mauvaise alors le regard que je pose sur elle quand elle étudie la facture est tout sauf avenant. J'avais hâte de lui balancer une pique sur son physique, d'affirmer qu'elle devrait se satisfaire du balai. Le problème, c'est que j'avais pas prévu qu'elle soit carrément sublime. Sérieusement, elle aurait pu au moins mettre un truc moins décolleté. C'est pas très professionnel tout ça, que je me dis en toussotant. Elle me rappelle Aphrodite, ma divine. Et, alors que je lorgne tantôt sa poitrine, tantôt ses yeux bleus, tantôt ses longs cheveux blonds, je me dis que la vie est injuste. J'ai décidé d'être fidèle et « on » trouve rien d'autre à m'envoyer qu'une donzelle tout droit sortie d'un rêve érotique. Sérieusement.
Le temps qu'elle me houspille, je suis parvenu à cacher mes émotions. Même que j'arrive à lui répondre avec un sourire carnassier qu'elle ne peut pas encore voir :

J'ai toujours préféré les roulottes aux charrettes et les salons aux portes de service. Si vous devez me priver de l'un d'eux à l'avenir, j'exigerais bien évidemment un dédommagement.

J'exigerais et non pas je voudrais. Les nanas comme elle, faut savoir leur tenir tête. Sinon, on se fait bouffer. J'ai tenu tête à Gaia Corleone alors Clothilde de Castelmachin, ça devrait le faire. Certes, je sens poindre une baisse de concentration quand elle plante ses yeux dans les miens mais je parviens à rester de marbre. Elle non et ça m'arrache un sourire en coin.

Vous m'imaginiez comment au juste ? Vieux, petit et bedonnant ? Si c'est le cas, je vous pardonne. Je vous voyais petite grosse aux cheveux gras, le dessous des ongles encore plein des petits gâteaux que je vous imaginais vous empiffrer.

Et un nouveau sourire, la tête inclinée sur le côté. On est repartis sur le sujet business, bien moins glissant que notre surprise mutuelle. Quoique...

Vous supposez mal, on en revient à vos esgourdes bouchées. Je vous ai dit que j'avais planqué votre commande dans votre duché. Par ailleurs, j'ai le pressentiment qu'il serait plus fâcheux pour vous que pour moi qu'on apprenne le but de ma visite.

Avec le sourire du petit con de circonstance -le sourire, pas le petit con-, j'attrape un pan de l'étoffe azurée pendant à ses épaules.

Il faudrait que vous vous changiez. Je ne nie pas que cette tenue vous sied à ravir mais hors de ces murs, elle risquerait d'être encombrante.

Relâchant l'étoffe, je braque mes yeux dans les siens.

Je n'ai aucune espèce de confiance en vous, Clotilde sœur d'Isabelle et je ne doute pas que vos menaces de mort, malgré l'hilarité qu'elles ont provoqué chez moi, étaient tout à fait sérieuses. Aussi, si vous voulez votre belle dame, vous allez venir avec moi la chercher. Vous pouvez emmener l'armoire à glace avec vous, si elle porte l'argent. Sinon, vous le porterez vous-même.

La vie n'a pas de prix mais je pressens qu''il y en aura bientôt un sur ma tête. C'est pas grave, faut juste que je la joue serrée.


*Téléphone – Argent trop cher

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Clotilde_vissac
S'il-vous-plait permettez-moi de me présenter
Je suis un homme de goût et fortuné [...]
Enchanté de vous connaître j'espère que vous devinez mon
nom
Mais ce qui vous intrigue c'est de comprendre en quoi
consiste mon jeu



Un léger sourire lorsqu'il se met à faire le comparatif du confort entre voiture et charrette.

Certes, nous avons déjà au moins, un premier point en commun.
J'ose espérer que le voyage jusqu'ici ne vous a pas été trop pénible en pareilles conditions?
Il ne me semble pas ceci dit... Vous avez conservé le verbe haut et la remarque acerbe.
Exiger donc ? Vous exigeriez? Vous croyez ça vous? Je ne connais qu'une personne qui arrive à exiger de moi et encore...
La question qui me démange les lèvres en cet instant est avez vous les moyens de perdre une cliente? J'ai du mal à le croire!


Et le voila à farfouiller du regard dans mon décolleté et à faire des allers retours sur toute ma physionomie.
Normalement, c'est à ce moment là que je devrais rougir et bafouiller... C'est à ce moment là que je devrais me troubler ou m'offusquer...
Et moi là... Jamais!


D'une parce que celui qui est devant moi, n'est ni noble, ni argenté et que c'est moi qui le paye, pour que je perde du temps à jouer à la bonne pintade française. Ce genre de situation je vais la régler effrontément à l'italienne.
De deux parce que là on est en affaire toi et moi. Devine pourquoi Teo m'embarquait dans ses sorties au port? Sûrement pas parce que je suis le dernier des laiderons!
De trois parce que ce genre de regard sur moi, me plaît. Pourquoi le nier? Ca fait des mois que je n'ai pas vécu ce genre de situation. Alors oui j'ai bien l'intention d'en profiter et d'en jouer...

T'es dans la merde toi! Tu ne le sais sûrement pas encore mais tu l'es! Sourire ou pas... T'es grillé! J'ai bien vu dans tes yeux ce qui se passe dans ta tête en ce moment.

Vous savez des... personnes comme vous... on en rencontre partout. Vous êtes d'un commun! C'est même lassant, sans surprise...
Autrement dit MON CHER ami...
Au vu de vos tarifs, vous souffrirez que je vous appelle ainsi n'est ce pas?
Otez vous donc de votre tête que vous êtes irremplaçable!


Bien bien je suppose que ce long trajet dans un confort des plus approximatif, vous aura donné soif?

Ce n'est pas le moment de se démonter, de ne pas paniquer... pas le moment de se laisser manger par lui et lui laisser prendre l'ascendant sur moi. C'est même le bon moment pour le troubler un peu plus... Voila qui devient amusant! Renverser cette situation qui semblait pénible de prime abord en moment de joyeuse bouffonnade dont il finira le dindon.

D'un geste de la tête j'envoie Bogoas chercher à boire pour "l'invité"...


Pour ma part, je ne vous imaginais pas. Le physique d'un assimilé domestique issu de la gueusaille, n'a aucune importance à mes yeux. Je constate par contre que vous assez de temps à perdre pour m'imaginer moi.


Légère révérence devant le petit con qui m'agace en même temps qu'il m'amuse.

Vous me voyez ravie de vous avoir fait perdre votre temps en ce cas! Et de décevoir vos certitudes.

Mes oreilles fonctionnent parfaitement, le vôtres par contre...
J'ai dit: Je ne paye pas pour aller jouer à la chasse au trésor. Point!


Et le voila qui s'amuse à triturer le tissus de mon épaule.
Ha ouais? Tu joues à ça toi? Attention! Jeu hooo combien dangereux tu mets en place là... Parce qu'en plus du reste quand on joue les tactiles, c'est qu'on essaye de se donner une contenance... Perdu tu es!


Non je ne me changerais pas, d'une parce que NOUS n'irons nul part ensemble.
De deux parce que comme vous le dites vous même... cette robe me sied parfaitement.
Hooo? vous la trouvez encombrante? Certes elle peut! Elle coûte un bras voire deux... Même peut être deux jambes de gueux. Une soie brochée pareille! Evidemment vous n'avez pas dû en voir souvent à votre décharge...
Ravie qu'elle vous soit agréable au regard quoi qu'il en soit!


Les gobelets de vin arrivant je dédaigne le mien d'un geste de la tête et préfère m'asseoir dans une des grandes cathèdres en prenant bien soin de lisser la soie de ma robe.


Fâcheux? Pour qui? Vous ou moi? A votre place je réfléchirais bien. Si mon frère arrive, qui croira t'il selon vous?

Je me relève souplement et m'approche de lui, de son sourire qu'il ne décroche pas

Mes yeux dans les siens. Sourire enjôleur, je pose un doigt sur ses lèvres.

Alors, si il arrive à l'instant? Selon vous qui croira t'il? Vous ou moi?
Je suis sa petite soeur. Si naïve. Si gentille.
Vous êtes qui, Vous?
Si en plus vous vous payez le luxe de vous amuser à trainer un casier... Alors là! Vous êtes pour ainsi dit... Mort!


Ce serait dommage! Une jolie bouille comme la vôtre! Cela pourrait faire le désespoir de certaines.


Une petite caresse sur sa joue, je me recule et retourne m'asseoir en pointant du doigt une coupe remplie de fruits secs .


Bogoas? Noix!

Me répondant d'un geste de la tête, il se saisit d'un des fruit sec dont il broie la coquille entre le pouce et l'index sous le nez de l'idiot qui s'imagine qu'il va me faire chanter.
Fruit qu'il me tend une fois dont il est débarrassé de sa coque.


Je te remercie! Offre la à notre invité, il doit aimer je pense...

J'adore moi le voir faire ça! Il m'amuse follement!

Au fait? S'est il présenté au moins?
Bogoas vient d'Alexandrie. Il comprend un peu notre langue mais pas tout...

Un long regard et un sourire adressé à mon eunuque. C'est fou une pareille masse de muscles pour une seule et même personne.


Il a dû subir une légère opération dans sa jeunesse.
Il m'a été offert en cadeaux... Il s'est retrouvé à Castellon, après avoir été acheté dans son pays .
Nous sommes très attachés l'un à l'autre...
Il s'occupe à la perfection de mon bain et de moi... mais pas que!
Admirez son habileté à briser les noix!


Donc quels tueurs devrais je rappeler? Sincèrement je ne comprends pas ce que vous insinuez là...
Votre imagination est un peu trop fertile... Ca doit vous fatiguer parfois non?


Le danger n'est pas forcément à l'extérieur mais dans sa tête de piaf, on dirait qu'il ne l'a pas compris ça...
Petit rire, tête légèrement renversée... Façon les "non officielles" des princes à Castellon.


Allez donc chercher ce que je paye!

Les clients sont toujours rois. Et moi, quand je paye, j'ai! Même quand ce n'est pas moi qui paye, pour tout dire... C'est ainsi! Vous apprendrez à me connaitre...
Vous avez donc le choix. Ou bien vous revenez à mes conditions et pas demain, ou bien nos affaires vont s'arrêter maintenant et Bogoas se fera un plaisir de vous raccompagner jusqu'à la sortie.
Haaa et vous parlez... et il va s'en dire que Bogoas se chargera personnellement de vos castagnettes et vous apprendra une des danses de Castellon. C'est une de ses spécialités! Un maître danseur de première ordre! Capice?
J’adore quand un plan se déroule sans accroc! Alors hop hop hop!



Sympathy for the devil: Rolling stones
Niallan
[T'aime le blabla, le blabla t'aime
Paysages désolés qui circulent dans nos veines
Oh chéri, tu charries, plus d'oxygène
Et tu continues de parler*]


Sans déconner, jamais elle la ferme ? Sourcils arqués, je peine à assimiler tout le flux de paroles. Elle cause, cause et cause encore. Deux hypothèses. Soit elle fait partie des insupportables pipelettes que je peux pas piffrer, soit elle veut distraire mon attention pour pouvoir mieux me buter. Et comme je suis un gars prudent, je penche pour la deuxième hypothèse. Ne jamais sous-estimer son adversaire. Le verre de vin, j'y touche même pas. J'ai été marié à une empoisonneuse qui m'a régulièrement fait goûter ses préparations contre mon gré. Alors du vin servi par une garce italienne qui m'a déjà dit plusieurs fois qu'elle allait me buter ? Sans façon.

Au lieu de picoler, je l'imite en m'asseyant. Prêt à répondre à sa première salve de paroles, je désigne le godet d'un mouvement du menton.

Jolie attention mais je vais m'abstenir, l'homme commun que je suis a eu tout le loisir d'étancher sa soif au cours du voyage dans un confort approximatif. Et c'est au cours de ce même voyage que l'assimilé domestique non irremplaçable que je suis -pour reprendre encore vos mots-, s'est imaginé votre personne. J'ai énormément de temps à perdre, que voulez-vous. Contrairement à vous, dans ma gueusaille absolue, j'ai la chance de pouvoir faire ce que je veux de ma couenne. Les fêtes vous manquent ? J'en fais trop.

Je souris, rejetant une mèche blonde en arrière avant de répondre à nouveau. Pour le moment, je choisis de passer sur le fait qu'elle refuse ma condition. J'attends de voir ce qu'elle exige pour exiger à mon tour. Et en attendant, je me tape une longue tirade sur le prix de sa robe. La dévisageant de haut en bas en restant de marbre, je secoue la tête.

Si j'avais su que ma flatterie commerciale vous emmènerait à causer du nombre de membres dont un gueux devrait s'amputer pour se la payer, j'aurais fermé mon clapet. Et rassurez-vous, j'ai vu mon quota de robes indécemment chères. Sauf que les nanas qui les portaient ont gracieusement évité de me rabattre les oreilles avec leur coût.

Et un grand sourire hypocrite, un. Je préfère encore entendre ma ritale parler canassons, tiens. J'aime pas beaucoup ces bêtes-là mais quand elle en parle, ses yeux brillent et ça la rend belle. Quand blondie parle de tout ce fric, ça me donne juste envie de rire. Ou de vomir, j'hésite encore. Et pendant que j'hésite, elle ne trouve rien de mieux à faire que de m'aguicher. Haussant un sourcil, j'observe son manège. A quoi elle joue, bordel ? Oui, elle est belle, oui elle pourrait me plaire. Mais ces manies-là, j'aime pas bien ça. Ça me rappelle mon ex-femme et tous ses caprices. Aussi, grimaçant, j'attends qu'elle ait terminé pour lui répondre.

Très franchement, j'aurais aimé qu'il arrive quand vous étiez à deux doigts de me grimper dessus. A moins qu'il en ait l'habitude. Vous faites ça pour appâter tous les gus qui lui ramènent le blé ? Vous êtes une sorte de putain de luxe ? De mon côté, je me passerai de vos services.

Et voilà qu'elle me propose ceux de son homme de main. Dents serrées, j'avise son nouveau manège et analyse ses paroles. Ce gus-là me rappelle mon Gaby. Lui aussi on l'a mutilé, lui aussi il a été asservi. C'est donc un regard méprisant que je renvois à la blonde. Autant avant, j'aurais pu envisager de la détester un tout petit peu moins. Je me disais qu'étant la sœur de ma Zyzy, elle devait avoir quelques traits en commun avec elle. Que nenni. C'est une pourriture. Une pourriture sublime mais une pourriture quand même.

Au risque de vous gâcher la surprise, dans mon imagination un peu trop fertile il germera prochainement l'image de Bogoas en train de vous écrabouiller la caboche avec la même habileté que cette noix. Noix qu'il est hors de question que je bouffe.

Et pourquoi pas me nourrir dans le bec d'un pélican tant qu'on y est ? Non mais, sérieusement. Roulant des yeux, je prends quelques instants pour analyser son refus catégorique. Si j'accepte ce marché, je joue ma vie. Et ça n'a pas de prix. Mais j'ai besoin du fric, pour offrir à Alaynna et à l'enfant à naître la vie qu'ils méritent. Alors j'acquiesce lentement.

Oubliez vos danses et castagnettes. Je peux être de retour dans la journée. Nous nous rejoindrons devant les grilles de votre domaine, étant donné que vous avez la flemme de bouger votre derche dans votre propre duché.

Encore une fois, les traits italiens s'imposent à moi et j'esquisse un sourire. La vie n'a pas de prix, certes, mais on peut quand même envisager une petite prime de risque.

Je n'ai aucune garantie, rien ne m'assure que vous ne me ferez pas tuer par vos chiens. Alors croyez-moi, quelle que soit la somme que vous comptiez me donner, elle n'est pas suffisante. J'ai bien compris que l'argent n'était pas un problème pour vous. On fera l'échange comme il vous sied. Mais en plus de l'argent, je veux une bague. En provenance directe d'Italie. Je la veux en or, je veux que dans l'or soient incrustées des perles en murano. Et je veux au centre, un magnifique rubis. Vous la ferez porter à Marseille. Et rapidement.

Et voilà, il ne me reste plus qu'à trouver un astucieux moyen pour pas crever.

*Shaka Ponk – Palabra mi amor

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Clotilde_vissac
Quand je rentre dans l'arène
J'suis comme un dieu qui s'amène
Même l'infini me mène j'suis impérieux et suprême
La démesure bien huilée, la masse crie "Ave"
J'suis porté transporté, tu cesses d'exister
Tu ne peux que capituler
Tu sens mon aura rayonner
J'suis comme une vielle bâtisse
Capable de tenir des siècles
Quand je rentre dans l'arène, non plus rien ne me freine
C'est inscrit dans mes gènes
C'est comme mon ADN


Il va finir par se faire dessus ou quoi? C'est fou ça! Il panique trop... Il va me claquer d'un arrêt du coeur là.... Ca va faire sale dans le salon!

Entre deux de ses insultes et deux tentatives d'intimidation, j'ai juste envie de lui dire bon allez stop châton, t'es bien mignon toussa, mais tu n'es vraiment pas taillé pour les affaires quoi! On arrête de jouer!

Il croit quoi? Que je devrais montrer exaspération, colère? Quoi? Lui montrer que ce qu'il dit me touche? Aucune chance que je montre la moindre faiblesse.

Dernière des dernières opérations avec toi voila la promesse que je me fais en cet instant. Bavard, aucun sang froid, trop de persiflage, trop de blablas... Trop bouffon!
Et puis, quels sont mes torts? J'ai commandé, j'ai pris ses frais en charge, même les plus fantaisistes... La suite aurait dû être: il me donne ma commande, je le règle, il part.
Pourquoi on en est là? Qu'est ce qui s'est mis à dérailler? C'est lui!

La situation est fort plaisante tout de même.
C'est moi qui ai l'argent.
Je n'ai aucun talon d'Achille pour me faire plier.
C'est lui qui s'imagine qu'il va fixer les conditions?
J'ai dix coups d'avance sur lui... mais ça il ne le sait pas encore...
Ca ne saurait tarder ceci dit!

C'est bon suffit maintenant, t'as bien trop causé et débité bien trop d'âneries, tu m'as donné mal à la tête. On va te calmer dans ton élan.


Vous parlez trop MON CHER!On va reposer les choses à leur place maintenant!


D'un signe de tête Bogoas file chercher LE parchemin que j' envoie à la tête de celui qui parle beaucoup trop dès que je l'ai entre les mains.
Voix posée et calme, fin sourire.


Vous croyez quoi espèce de bouc en rut? Que je suis trop blonde pour savoir avec qui je fais des affaires?
Vous ne savez pas qui je suis...
A votre place je la boucle et je cesse de finasser.
Vous n'êtes pas en mesure de le faire de toutes manières.
Vous savez mieux que moi comment vous le gagnez votre argent?
La putain c'est vous! Une putain qui se paye en plus, le luxe d'engrosser tout ce qui bouge. Et c'est pour ça que vous vous vendez toujours et encore plus. Votre arrière train, MON CHER est public... moyennant finance.
Vous ne savez rien faire de mieux que ça? Des mioches et vendre vos charmes?
Ca mange hein ces petites bestioles? Faudrait il que vous les éduquiez un minimum ceci dit... Combien? Quatre ou cinq? Combien de crevés par manque de soin? Combien élevés par d'autres plus couillus?


Bogoas se place à mes côtés parant à toutes tentatives du mariole un peu trop près de moi. On ne sait jamais avec ce genre de nerveux qui ne sait pas se contenir.
Les mots peuvent claquer et blesser bien plus qu'une vulgaire gifle.
Pour ma part, j'ai vécu au milieu des italiens et j'ai plus que le mental pour encaisser des insultes et des provocations avec un sang froid des plus déconcertant.
Là, maintenant, j'ai toujours et encore plus qu'un coup d'avance sur le blond.
On est sur mon terrain, et moi j'ai les moyens d'avoir un Bogoas à mes côtés pas lui, il est seul.
L'argent achète tout. Teo a bien raison.


Elles sont comment les vieilles qui vous payent? Elles se pâment pour vous? Elles les donnent quand leurs écus? Avant ou après?
Vous acceptez les hommes aussi comme client?
Ce qui vous défrise en cet instant, c'est peut être que je ne négocie pas vos charmes là? Que je ne sois pas en train de vous supplier peut être?
Des connes comme vous, je n'en n'ai que trop vues là d'où je viens. Le truc c'est qu'elles ont encore l'excuse d'être de celles qui appartiennent au sexe faible. Et sans discussion possible, elles s'en sortent bien mieux que vous... elles gèrent mieux leurs affaires.


Oui en cet instant, il m'écoeure et me fait pitié


Manque de chance pour vous, l'argent c'est moi qui l'ai. Non je ne joue pas. Non je ne supplierais pas. Ta petite gueule, ta manière de me parler, de me regarder, me laissent de marbre Niallan.
Je te l'ai dit une fois, je n'aime pas à me répéter! Avec où sans payer: j'ai! Ce qui inclus toutes sortes de renseignements...
N'imagine même pas que c'est par des blablas et trois insultes ridicules que je vais plier.


M'approchant devant lui toujours assis et plaçant mon visage au plus proche du sien, la voix se faisant encore plus douce

Si vous aviez la même fortune que moi, vous l'auriez bu, fumé en opium, engrossé plus d'innocentes encore et vous seriez encore même plus crevard qu'aujourd'hui! Remerciez donc le ciel de n'être QUE ce que vous êtes!


Explosant de rire à sa dernière tirade et revendication, je lui balance à la tête une des babioles, un rubis taillé en cabochon serti de perles fines et monté sur or que je porte à l'index, tel un chien. Cadeaux de Teo qui ne me manquera pas.

Le voila votre rubis! Vous me faites pitié en fait... Ou alors est ce Isabelle qui me fait pitié en cet instant à s'acoquiner avec n'importe qui.
On dira que ça vient d'elle! Ca vous fera un souvenir!
Comme un gentil chien, vous attendiez votre gâterie?
En revendant les perles vous l'aurez votre verroterie. Je vous donne même une petite astuce: Inutile de vous vendre pour les remplacer, vous devriez même vous faire un petit bénéfice dessus.
Allez! Ramassez! Ca ne brûle pas.

Maintenant sortez de ma vue!
Puisque vous êtes long à la comprenette, je vous rassure, votre précieuse petite vie n'est pas en danger... Qui a dit que j'avais du monde en Alençon?
Vous faites ce que je vous dis et vous filez le plus vite possible à Marseille.
Alaynna va s'inquiéter... en son état ce n'est pas très bon!
Elle commence à me coûter trop cher, prenez garde à ne pas rallonger votre liste de conditions. Ma part du contrat est respectée et depuis le début.
Ceci dit... Vous savez ce que l'on dit sur la parole de put...
Bref! A vous de voir!

Sur ce j'ai à faire!

Entrée de service à votre retour bien entendu! Paiement dès la livraison encore plus maintenant que tout à l'heure, cela va s'en dire...

Et si j'ai besoin de vos services, je sais où vous siffler!
Il faut bien que quelqu'un prenne en pitié votre futur numéro cinq ou six et lui donne de quoi manger un minimum.


Tournant ostensiblement les talons, je laisse Bogoas gérer le départ de ce crétin dans les meilleurs délais.
Elle est loin la naïve qui sortait de son couvent et qui découvrait la vie.
L'enseignement Gropaj a fait son oeuvre.
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