Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Avé Niallan, ceux qui vont défier te saluent.

Leorique
Tous ceux qui veulent intervenir dans ce rp, peuvent, faites-vous plaisir.


    Il est de ces matins ou l'on se réveille avec un mal de crâne pas possible, et un sentiment d'effroi à l'idée de ce à quoi on aurait pu dire oui après une nuit alcoolisée. Et bien ce n'était pas du tout cela pour Leorique. C'était bien pire : il était parfaitement lucide, et se souvenait exactement à quoi il avait dit « oui ». À Niallan en plus, erreur fatale s'il est-en. Enfin, il n'avait pas dit « oui » à Niallan devant le curé, la ça aurait été le pompon. Ce n'était pas si horrible, non, il avait juste accepté un défi. Un petit défi innocent. Du moins croyait-il, même s'il était parfaitement conscient de l'imagination retorse qu'avait le blond.

    Il ne savait pas trop pourquoi il avait acquiescé à cela. Peut être avait-il envie se défouler un peu, lassitude d'être trop réfléchi, il avait besoin lâcher de la vapeur après que le passé de trois années en arrière soit venu flirter avec lui, pour en finir par lui jeter une belle poignée d'indifférence à la tête . Ou peut-être était-ce pour le bleu limpide des yeux d'une femme enceinte jusqu'aux … et bien, jusqu'à ces yeux azur qui le considéraient avec amusement. On encore on pourrait supposer que c'était l'alcool qui l'avait bien aidé sur la voie de la folie. Ou les trois en même temps. Ou aucun de tout cela, allez savoir vraiment.

    Quoi qu'il en soit, il avait accepté c'était à lui que revenait le fardeau de la réalisation du défi. Et hélas pour lui, le jeune homme n'était pas du genre à reculer après avoir accepté. Tel un preux chevalier sur le départ, il se traina donc à rassembler les éléments nécessaires à sa quête. Plus vite il en serait débarrassé, mieux cela serait. Niallan lui avait concocté une liste de condition à remplir.

    La quête épique : L'Entrée fracassante. Avec un L et un E majuscule.

    Étape n°1 : la monture.

    Sans nul doute, il lui fallait la plus précieuse des montures pour réaliser son destin, or donc comme chacun le sait dans le royaume de France, les ânes boiteux et borgnes sont rares et donc précieux. Et puis, Leorique n'avait pas tant d'argent que cela, alors une monture précieuse qui pouvait s'acheter pour une bouchée de pain, cela l'arrangeait. C'est à la suite d'une après-midi, qu'il trouva la ''perle rare, et pour seulement la modique somme d'un écu il est vous, monsieur, j'ai le même a la maison''.

    Le rosse, parce que c'était désormais le nom ce fier destrier, aurait fait même pâle figure à côté de rossinante. Seulement borgne, et non pas boiteux, mais il ferait très bien l'affaire.

    Étape n°2 : les accessoires.


    Pour remplir les conditions, il avait besoin de deux ou plusieurs choses. Un tonneau vide. Un troubadour. Pour le tonneau, il fut facile de s'en approprier et de le laisser à l'endroit convenu. Par contre le barde, il devait bien avouer, impossible d'en trouver facilement. Heureusement bon joueur, Niallan, lui avait proposé l'un des siens. Leorique se demandait vaguement comment, pourquoi et à quelle fin il gardait toujours des ménestrels à porté de main. Mais bon. Il en conclut rapidement qu'il ne fallait pas probablement trop se poser de question sur certains côtés de Niallan.

    Quoi qu'il en soit, cela tombait bien, et de toute façon, le blond devait être présent pour valider le défi. Ainsi que Neijin qui avait demandé d'être présente. Aussi, l'âme en peine, comme une petite bestiole se rendant à l'abattoir, Leorique rédigea deux lettres qui signifiait la mise en branle du Plan, une à un blond, une à la blonde.

    Étape n°3 : l'armure, enfin pas vraiment.

    Des rubans dans les cheveux. Voilà, ça, c'était fait. Beaucoup de rubans, mêmes. Ses longues boucles noires de jais étaient désormais emprisonnées en nombreux épis ridicules. Côté coiffure, on aurait dit un jeune coq dont la crête se barrait dans tous les sens sans raison ni tête.

    Étape finale : à l'attaque !

    Finalement paré, il ne restait plus qu'à attendre que le courage vienne et espérer que les témoins fussent en place. La mort dans l'âme, il se hissa sur son âne borgne. Se couchant sur l'encolure, c'est à peine s'il entama un cri de guerre pour se chauffer le sang, avant de se précipiter direction la taverne municipale.
    C'est dans cette cavalcade sauvage du bourricot, qu'il fit son entrée si mémorable dans la taverne, manquant de se faire envoyer les quatre fers en l'air tandis que la porte d'entrée les laisser entrer sans opposer trop de résistance. C'était, si l'on ne faisait pas attention aux détails, comme si un guerrier fou venait de débarquer dans le bâtiment, à cela près qu'il avait l'air halluciné, ridicule, et les cheveux bougeant en des crêtes ridicules ornées de rubans de toutes les couleurs.

    Avec un air complètement ésotérique, il proclama de sa plus belle voix.

    « Je panique, un moustique magique me pique, c'est si érotique. ».

    Oui, hein ? Allez, essayer de comprendre ce qui passait dans la tête de Niallan à ce moment quand il lui a demandé de dire cela. Et dans celle de Leorique quand il à accepté ce défi.

    Mais surtout, surtout ne pas faire attention à qui est vraiment là. C'est un acte, voila, personne ne le reconnaitra ... avec les rubans, voilà ... Ce n'était pas comme si sa réputation était ruinée dans tout Limoges, mais si en fait. D'ailleurs ce n'était pas fini, car c'est presque en volant de honte qu'il sauta à bas de son fier destrier et se propulsa directement dans le tonneau qu'il avait placé non loin de l'entrée., s'y cachant presque et surtout laissant probablement la pièce sans voix devant ce qui venait de se dérouler.
Niallan
Je suis de bonne, bonne, bonne bonne humeur ce matin
Y'a des matins comme ça !*


En me levant, j'ai tout de suite su que ça allait être une bonne journée. J'ai su qu'il allait faire beau avant même d'ouvrir les volets, j'ai su que j'allais me marrer et j'ai même anticipé qu'il n'y aurait pas trop de parisiens. Remarquez, on est à Limoges et non à Paris, ce qui atténue quelque peu mes dons d'anticipation. Mais on va pas chipoter. Comme le défié, je me souviens parfaitement de ce qui est prévu, ce qui témoigne de l'amélioration de la mémoire du moi bourré. C'est d'ailleurs dans une relative sobriété que j'ai placardé des affiches d'une sobriété non moins relative un peu partout dans la ville après réception de la lettre de Leorique.




Oyez oyez les dévoyés,
Arrêtez de vous apitoyer sur vos impayés,
Fini de vous ennuyer avec Pépé Yéyé,
Ne soyez pas effrayés, ça va envoyer.

Du lourd, ce jour.
Suivez les topinambours cuites au four.
Ne vous trompez pas de carrefour.
Faites le tour et dites bonjour.


Les affiches sont grandes, les affiches sont rouges. Et à côté des affiches, il y a des topinambours qu'une pancarte -rouge elle aussi, il fallait s'en douter- désigne par leur nom scientifique, à savoir « Helianthus tuberosus ». C 'est bizarre, ça me fait penser à Eliance qui aurait la tuberculose. Mais c'est pas possible, Eliance est increvable, il lui manque juste quelques tubercules, ce qui la rend crédule. Bref. Vous devez vous demander qui est Pépé Yéyé et je m'en vais éclairer vos lanternes par une charade maison.

Mon premier qualifie un gus qui charme.
Mon deuxième vient après 1.
Mon troisième est Kaa.
Mon tout joue la flûte.
Ce qui donne ceci.

Au cours de mes nombreux voyages, j'ai étoffé ma collection de bardes afin d'être toujours prêt à répondre à tous les défis. Celui d'aujourd'hui doit se faire sur fond de musique mystique et quoi de mieux qu'un type qui compte fleurette à un serpent pour accomplir cet office ? Ledit type est installé au centre de la taverne, entouré de topinambours grillées. Moi, je suis assis sur une chaise, banale à première et seconde vue parce que c'est pas moi l'acteur de cette représentation-là. En effet, l'acteur du jour n'est autre que Leorique dont j'attends de pied ferme L'Entrée fracassante, avec toutes les majuscules nécessaires.

Je zyeutais le serpent de ce cher Pépé Yéyé avec méfiance quand, soudain, avec toute la férocité et les atours caractéristiques des Huns, le défié a fait son entrée. Est-il nécessaire de préciser que j'étais déjà mort de rire avant la tirade sur le moustique ? La faute à l'âne borgne et boiteux et aux rubans de son cavalier. De même, faut-il vraiment souligner que la fameuse réplique m'a empêché de reprendre mon sérieux et mon souffle et que je suis devenu aussi rouge que mon affiche ? C'est tellement évident que je ne pense pas. Tout comme je pense qu'il n'est pas utile d'insister sur l'hilarité qui a suivi l'entrée dans le tonneau -qui elle aussi mériterait des majuscules-.
En revanche, j'insisterai sur le suspens installé, sur l'assemblée retenant son souffle -ou le récupérant, pour certains- et sur les mouches qu'on entendait pas voler.


*Tristan – Bonne bonne humeur ce matin

_________________

Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Neijin


    Au départ, elle n'y avait pas cru. Elle avait reçu la missive et avait dû la relire une seconde fois pour s'assurer que Leorique en était bien l'auteur. Ce n'est que lorsqu'elle en eut la certitude qu'elle se rendit à la taverne municipale comme prévu.
    Sa démarche dansante et le sourire qui ne quittait pas ses lèvres témoignaient de sa bonne humeur. Depuis qu'elle était arrivée à Limoges, une impression de légèreté s'était faite ressentir. Même si certains moments étaient plus difficiles, elle passait la plupart de son temps à sourire. Elle avait oublié à quel point cela faisait du bien de rire et de s'amuser. Pour la première fois depuis qu'elle avait quitté ses terres natales, elle se sentait à sa place.
    Les nouvelles rencontres et les retrouvailles y étaient sans doute pour quelque chose.

    En chemin, elle croisa les affiches de Niallan qu'elle lu, amusée. Elle avait hâte de voir l'Entrée fracassante. A première vue, Neijin aurait juré que Leorique serait incapable de relever le défi. Mais il fallait bien avouer que lui aussi pouvait surprendre les autres. Et quelle ne fût pas la surprise.

    Lorsqu'il fit son apparition accompagné de son valeureux destrier, la bouche de la Normande s'était entre-ouverte sous le choc. Ensuite, elle avait essayé de se retenir de rire en voyant les rubans. Elle avait même posé sa main sur sa bouche en croyant que ça l'aiderai à rester silencieuse mais la pression dans sa gorge avait était telle qu'un rire joyeux avait réussit à s'échapper d'entre ses lèvres. Finalement, elle ne le retint plus. Tant pis si elle avait promit de ne pas rire. Tant mieux si elle ne l'avait pas fait. Parce que vraiment, là, garder son sérieux était mission impossible.

    Leorique avait tout préparé. Jusqu'au moindre détail. Et même si Neijin ne se souvenait pas exactement des points qu'il fallait respecter, elle ne l'avait pas quitté des yeux jusqu'à la fin de L'Entrée. Elle avait été magnifiquement bien réalisé. Il venait de remporter le défi avec brio.
    Aussi, lorsqu'elle pu de nouveau maîtriser son amusement et qu'elle s'en sentit capable, elle se leva, chope à la main, pour s'approcher du tonneau et se pencher dessus pour regarder Leorique. Ses azurs ne purent s'empêcher de se poser de nouveau sur les rubans et elle eu du mal à se contenir. Un large sourire étirait ses lèvres. Elle lui tendit la choppe.


    Tenez, vous l'avez bien mérité.

    Pinçant ses lèvres pour ne pas de nouveau éclater de rire, elle se rendit compte que depuis le début de son apparition, un mot traînait dans sa tête : Fantastique !

* Y'a d'la joie - Charles Trenet

_________________
Leorique
    Digne d'un Diogène dans son tonneau, Leorique attendait à l’affut. Enfin, pas vraiment, il attendait assurément d'avoir assez de courage pour affronter la honte du deuxième acte. Car oui, vous auriez pu croire que c'était fini, mais non cela aurait été trop facile. Et tel un diable prêt à jaillir hors de sa boite, le jeune marin avait encore une tâche à accomplir. Soufflant doucement, témoin impuissant des rires et des regards incrédules qu'il avait provoqués bien au fond de son tonneau, il se demandait s'il allait en ressortir un jour. Au final, il n'était pas si mal là, en plus une merveilleuse créature à la chevelure blanche venait lui apporter un peu de sollicitude et à boire en plus.

    D'un léger clin d’œil et soufflant à Neijin « Accrochez-vous, ce n'est pas terminé ». Avec un éclat de rire qu'il essaya de faire le plus maléfique, lugubre et satanique possible il s'extirpa finalement de son tonneau presque en jaillissant. En somme, avec les rubans accrochés à ses cheveux qui s'agitaient dans tous les sens sous l'action tel un poulet sans tête et avec des rubans donc. Cela donna à peu près : «« Mwouhahahahahaeuuhha ! ». Et se mordre la lèvre pour ne pas mourir de honte instantanément, je ne sais pas si vous avez essayé de sauter gracieusement d'un tonneau, mais c'est plus dur qu'on ne pourrait le croire, le pire restait à venir.

    Puis il s'empara délicatement de la choppe, en plongeant ses yeux émeraudes dans l'azur de la jeune femme qui lui tendant le breuvage. C'est presque d'un trait qu'il la vida comme cherchant le courage sous forme liquide, soufflant ensuite. « Le spectacle doit continuer » comme on dit si bien.

    Se pliant en deux comme si soudainement les puissances extérieures lui enlevaient toutes ses forces pour le punir de la honte éprouvée. Tel un vieillard cacochyme atteint d'arthrite sévère il vint trouver son fidèle et majestueux destrier sur lequel il vint s'appuyer pour s'aider à se déplacer. Placide, l'animal regardait de son unique œil la scène avec un air railleur, il devait se dire qu'ils étaient bien fous ces humains tout de même. Il devait aussi se demander dans quoi son nouveau maitre allait l'embarquer désormais, et ce qu'ils faisaient exactement aussi.

    Le jeune homme fit quelques pas de cette démarche douloureuse et léthargique, s'estimant suffisamment loin pour ne pas rendre sourd les personnes de la taverne, il prit se redressa fièrement, bombant le torse fièrement. Comme si ce qu'il avait à dire ensuite, était la meilleure chose qu'il avait jamais dite, il inspirant profondément avant se mettre à hurler à tue-tête.

    « Leorique est fantomatique, je suis Colchique l'Orgasmique ! »


    Et d'observer la scène, curieux malgré lui de voir l'effet qu'il a produit. Au moins, il avait accompli ce défi sans faute. Il jeta un regard mi-amusé mi- désespéré à Niallan, et Neijin, soupirant. Au moins cela était terminé. Il laissa derrière lui un âne qui, absolument impassible même après les hurlements de Léo, avait décidé finalement qu'il faisait chaud et bon ici et donc qu'il n'était pas la peine de bouger. Prenant place tranquillement, a coté de Niallan, et puis en bon prince devant une assistance probablement médusée et malgré le peu d'argent qu'il avait, de s'exclamer. « C'est ma tournée ! »

    De considérer le blond, qui était apparament en train de s'etouffer de rire puissant, ainsi que la pâle, l'air de dire « Alors ce défi … ? »
Niallan
Dans mon hilarité, je suis passé à côté de l'intervention de ma Potesse. C'est quand je la vois près du tonneau que je secoue farouchement la tête, en silence, agitant les mains en tout sens pour lui faire comprendre que c'est pas le moment d'intervenir car le meilleur est à venir. Je m'agite tellement que je me vautre presque de ma chaise, ce qui me fait presque rater la suite. Notez tous ces presque, ils sont importants pour éviter d'attristants contretemps. En vérité, je ne me suis pas taulé et je n'ai rien manqué. Et je me suis marré, beaucoup.

Au cours de la démarche léthargique arthritique, j'ai fait un effort pour ne pas rire trop fort. J'ai pincé les lèvres, me suis mordu la joue et quand j'ai vu que ça risquait de ne pas suffire, j'ai enfourné une topinambour dans ma bouche. Cette initiative m'a permis de ne rien manquer de ses déplacements avec l'aide d'une bourrique qui, si elle comprend ce qu'on dit, doit se dire que les moustiques font de drôles d'effets aux humains. Appartenant à cette espèce-là et étant indéniablement plus faible que mes congénères, surtout pour ce qui est de garder mon sérieux, la réplique finale aura eu raison de mes efforts. J'ai explosé de rire et quand je dis explosé, comprenez que certains morceaux de topinambour ont volé de ma bouche dans d'aléatoires directions.

Une fois que j'ai eu fini de rire -ce qui m'a pris un laps de temps conséquent- et après avoir essuyé les restes de légume, j'ai applaudi. De toutes mes forces. Et puis j'ai trinqué, et puis j'ai bu. Et puis j'ai recommandé une tournée. Et puis j'ai chanté.

Il est vraiment, 
Il est vraiment, 
Il est vraiment phénoménal 
La lalala lala la la lalala lala la 
La lalala lala la la lalala lala la 
Il mériterait 
Il mériterait 
Il mériterait d'être dans le journal 
La lalala lala la la lalala lala la 
La lalala lala la la lalala lala la


Une ode à lui, ce Colchique orgasmique. Certes, il ne m'a emmené jusqu'à ce stade -faut pas déconner quand même!- mais cette soirée restera dans ma mémoire comme celle qui a dévoilé un nouveau défiant défieur déviant. Un nouveau poto, en somme. J'étais sur un petit nuage, de ceux qui sont entourés de licornes et autres bestioles propices à des ballades sur des arc-en-ciel. J'aurais d'ailleurs pu continuer ma chanson si un truc n'avait pas fait « tilt » dans ma caboche. Sans perdre mon sourire, je me suis rapproché d'eux, ai passé mes bras autour de leurs épaules, ma tête entre les leurs.

Dites, je voudrai pas casser l'ambiance mais l'un de vous a vu le serpent ?

Toujours sans arrêter de sourire pour éviter qu'ils flippent de trop, j'ai pointé du menton Pépé Yéyé affairé à déguster des topinambours tandis que le panier dans lequel se trouvait le vil reptile se trouvait déserté.
_________________

Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)