[RP] Conseil poireautal

C’était déjà en râlant que j’avais lu la missive. Un conseil poireautal. Non seulement j’avais pas que ça à faire, mais en plus je devais m’occuper de Dae. Non mais en plus convoquer tout le monde dans sa chambre. Comme si il se passait pas déjà assez de trucs louches comme ça, dans les chambres d’Eliance. Pour sûr, là ça allait se transformer en orgie poireautal.
Question : est-ce qu’une orgie de poireau ça en fait une soupe ? Mystère.
Quand j’avais reçu la lettre, deux options s’étaient offertes à moi : soit j’y allais pas comme ça je pouvais m’occuper de ma femme. Soit j’y allais mais avec une montage de retard pour pouvoir avoir le lit. Une chose en entrainant une autre, le retard accumulé était tel, que j’allais m’y pointer un jour après la convocation d’urgence. Il faut être logique, si c’était vraiment urgent, elle m’aurait fait chercher.

C’est donc en râlant que je me dirige vers la chambre de la Roussette. Râler c’est bien. Ça montre ma bonne intégration au royaume français. Le retard c’est encore mieux. Ça prouve là aussi que j’ai su adopter le mode « escargot Bourgogne » du duché. Décidément, aujourd’hui les excuses ne manquent pas.
Sans trop me presser, le pas un brin trainant sinon c’est pas marrant, je m’arrête devant la porte, l’observant quelques instants. Le plus dur, avant d’entrer dans sa chambre, c’est de passer la porte qui en général clignote d’une lumière qui dit « danger, femme, désir, danger ». Les chambres et moi ça fait deux. Inspiration prise, trois coups sont frappés avant d’entrer. Après tout c’est qu’une réunion, rien de plus, voilà y aura tout le monde et …

… Ou pas. Je regarde Eliance assise sur sa chaise. Les affiches. Mes yeux vont des affiches aux chaises vides.
Peut-être que j’étais tellement en retard, qu’ils étaient déjà tous venus et repartis ? Ça craint un peu quand même, d’être à la bourre à ce point. Bon du coup, histoire de faire mieux passer la pilule, je laisse flotter sur mes lèvres un sourire mi- penaud, mi- charmeur. Ça devrait être suffisant pour qu’elle m’en veuille pas plus de dix minutes. La voix aussi est adaptée à la situation de crise :

‘Scusa… Sont déjà tous partis ?

Je m’avance dans la pièce, zieutant les affiches, qui ont du coup, déjà dû faire l’objet de pleins de paires d’yeux, qui auront débattus dessus pendant des heures. Je scrute les noms sur les listes, en mode étudiant pressé de voir s’il a raté son bac. Tourne un regard semi vexé sur la Roussette.

Ben pourquoi vous m’avez fait v’nir, j’suis même pas sur vos affichettes ? Depuis le temps que je dis à tout le monde que je suis un type sage et tout. Personne me croit. Voilà, la preuve que j’ai des ailes qui me poussent au cul …

Mes yeux se remettent à arpenter la dernière liste.

Dites-vous avez pas oublié le type traitre qui a refilé vos courriers ? Genre votre ami qui en fait l'est pas vraiment ?

Et comme toutes les chaises sont libres et que j'ai l'âme généreuse, mon fessier vient accoster le lit, nettement plus confortable qu'une assise en bois. S'asseoir sur le lit, ça montre en plus qu'on y a régné pendant un certain temps, révolu, certes, depuis. Mais bon , tout roi en exil qu'il est, peut encore ressasser les souvenirs du temps ou il avait un grand royaume...
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Ban : JD Calyce

Y’a que lui que ça dérange ? Elle a vraiment des idées à la con la Eliance… supporter la tronche de tous les poireaux dans une si petite pièce…elle veut sa mort sa mort c’est sûr !

Alors y’a tout de même un point positif c’est que s’il arrive en retard, il aura tout le loisir le choisir une place stratégique. C’est con comme résonnement, arriver en dernier on prend ce qui reste… mais là où ça devient subtile c’est qu’il pourra choisir le p’tit cul derrière lequel il pourra se coller, voir se frotter. Je vous le donne en mille…Calyce !

Donc c’est avec un sourire certains et une demi-molle prête à s’ériger au contact du séant désiré qu’il arrive au lieu de rendez-vous. Merde… moment gênant, qui fait évidemment tout retomber dans les braies mikienne. Deux ex dans la même pièce, seul, ça pue la baise. Je dérange peut être… Et Paf ! Une vision dégueu où Diego s’excite sur l’arrière train Ménudierien, ça en est trop. Bah finissez tranquille…je repasserai… ou pas. Le point positif, c'est qu'il s’évite une réunion chiante, le point négatif… Calyce lui manque. Faites qu’il la croise dans le couloir…
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Tu crois pas qu'elle aurait pu filer rencard là où y'a à picoler ?
Je secoue la tête, dépité et caresse du pouce le goulot de la bouteille que je suis obligé de ramener pour pallier aux déficiences d'Eliance.

En chemin, je croise une chèvre qui m'inspire pas, une vache humaine qui m'inspire encore moins,un paysan avec une bonne gueule à qui je tape la discute, une jolie donzelle que j'évite soigneusement de regarder et Mike. Pas en train de reluquer la paire de gambettes mais de prendre la poudre d'escampette. Je lui fais un « tut tut » significatif et le chope sous le bras, direction la piaule ménutruc.
T'allais quand même pas nous faire faux bon, vieux cochon ! Avec un air de conspirateur, je lui montre la bouteille de gnôle. T'en fais pas, j'ai de quoi supporter ses cris.

Je ne me demande même pas si je suis à la bourre ou en avance, encore moins si je suis à l'heure -ce serait tout bonnement impossible-, l'essentiel c'est que je me pointe. En arrivant dans la chambre prête à abriter un coït, je me dis que j'aurais peut-être dû. Je me racle la gorge et chuchote à l'ami embarqué :
Je comprends pourquoi tu fuyais.

Mais comme j'ai clairement pas fait tout ce chemin pour rien, je m'avance vers eux et zyeute les affiches, sourcils froncés.
Je pige que dalle... C'est quoi ces chiffres entre parenthèses ? Ils faisaient une bataille navale ? Je passe la main sur l'emplacement qui abritait ma barbe, accentue le froncement de sourcils. Ben voyons, dites tout de suite que c'est ma gueule qui vous revient pas. C'est légal de faire ça?

Comme on est en Bourgogne, j'insiste pas et me dirige vers le lit pour m'y affaler avec bien moins de retenue que notre Moustachouette. Je tapote le coussin dans mon dos, envoie mes bottes valser dans un coin de la pièce et reprend la tétée alcoolisée. Entre deux, je nous ponds une idée :
Je propose qu'on inscrive aussi les enfants de Septutus. On les a jamais vus, c'est louche. Je suis sûr qu'ils ressemblent à la bonniche de Gabriel et qu'ils mangent des poussins frais en leur arrachant la tête avec les dents.
Et puis une autre :
Et puis Gono, aussi. Il a un prénom qui fait penser à une maladie vénérienne, faudrait prévenir ses hypothétiques conquêtes.
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.

Charlie zonait. Elle n'avait rien à faire, c'était tragique. De temps en temps elle espionnait, mais ca devenait vite fatiguant, alors elle faisait une sieste. Puis elle se mettait à chercher son père, parce qu'elle n'aimait pas rester longtemps sans le voir. Et puis quand elle le voyait, il lui prenait la lubie de la coiffer, ou de vouloir lui faire porter des vêtements appropriés, alors elle préférait fuir loin. Et chercher son doudou pour la nuit.
En plus, elle sentait arriver la pénurie de gâteaux. Oui, le sac bourré de gâteaux était quasiment vide. Il faut dire qu'en plus de les consommer elle-même, elle achetait l'affection de Guillaume avec. Alors voilà, c'est la dèche. Et comme son père ne sait pas qu'elle était partie avec un sac plein de pâtisseries, elle ne peut pas vraiment lui réclamer des écus pour s'en racheter.

Et puis elle reçoit le courrier de Boby. Boby ne mange pas. Alors Boby économise. Elle est sûrement riche...Elle va lui donner des sous, la tantine?! Pour tous ces anniversaires manqués hein?! La décision est prise une fois le courrier lu en diagonale, juste assez pour savoir à quel endroit ca se déroulait.

C'est en courant que la gamine déboule, faisant claquer la porte contre le mur pendant qu'elle demande:

"Boby Boby Boby! J'ai besoin d'argent de pooooooooche!"

Et elle court autour de la pièce, les bras en l'air en hurlant:

"WOUHOUUUUUU!"

Le tout en cherchant du regard. Et là elle s'arrête, dépitée.

"Ben...Loup il est pas là?..."

Nouveau regard autour d'elle, mais elle ne le voit pas non plus, l'autre. Alors elle se précipite vers le lit, et regarde dessous au cas où ils l'auraient planqué là.

"Mon doudou n'est pas là?!"

On entendrait presque le "y'a personne d'intéressant dans cette pièce" qu'elle n'a pas dit mais juste pensé.
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Un message de la cheffe !

Alors que le coursier s’en allait vers le lointain de ses occupations normales, Guillaume en sautillait sur place, affichant un large sourire. C’est qu’il les aimait bien, les messages de la cheffe. Ils étaient toujours drôles à lire, même s’ils étaient bien souvent totalement incompréhensibles.

Fort de son apprentissage de plus de dix années, le moinillon tenta de déchiffrer les petits dessins collés au parchemin. Ces choses qui formaient des symboles. Ce que d’autres nomment plus communément « alphabet », « lettres », « mots » ou encore « phrase ». Mais en vain. Et après une demi-minute – soit trente secondes – et une perte de patience manifeste, il fallut se rendre à l’évidence : Guillaume ne savait toujours pas lire.

Le plus simple était encore de faire comme il en avait l’habitude : déléguer. Il se rendit donc chez son vieil ami, un homme d’un âge avancé inventé juste pour la cause, qui s’occupait de toute sa correspondance, en Bourgogne comme ailleurs. C’est seulement après une étude bien poussée, et une écoute presque attentive, qu’il put enfin savourer les doux mots de la cheffe Poireau.

***

« Han ! » À peine arrivée sur les lieux du rendez-vous, le jeune Guillaume s’exprima. C’est que, visiblement, il avait beaucoup à dire. « Han ! » Oui bon… Peut-être pas finalement. Mais n’allez pas croire à la répétition, l’intonation était ici toute différente. Il marquait cette seconde fois, une joie mêlée à l’étonnement, bien loin de la seule surprise de sa première prise de parole.

Pendant que sa bouche continua de former un « o » troublant, sa main coucouta l’ensemble des présents, sans reconnaitre les uns ou les autres. Sauf… Charlie ? « Han ! » Il la pointa du doigt, ostensiblement, sans varier dans l’usage son vocabulaire avancé. C’est que, aux dernières nouvelles, la jeune fille avait été avalée par une rousse lors d’un voyage dans les bois. Alors forcément, la voir aussi vivante pouvait susciter l’étonnement.
Il tourna la tête, se pinça, se donna un coup de sa propre crosse sur son crâne de bloux, avant de se rendre à l’évidence. Charlie était vivante ! Devait-il présenter des excuses à la rousse ? Hum… Non. Fallait pas abuser non plus.

D’un pas assuré, puis d’un autre, et encore d’autres, il se dirigea vers la roussie-blondasse© assise. « Merci cheffe, lui dit-il les larmes aux bords des yeux, vous avez sauvé Charlie ! » Les affiches ? Quelles affiches ? Charlie était ici, vivante, on s’en moquait pas un peu des dessins sur des papiers collés contre un mur ? « C’est le plus beau jour de ma vie ! » Il s’essuya les yeux avant de s’avancer dangereusement, les bras écartés, comme s’il souhaitait faire un câlin de remerciement à Elliance. Chose autant nouvelle pour lui que pour elle.
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Comment lutter contre le Grand Navet Moisi, c'est là dessus que doit se concentrer notre attention. Après de longues discussions, il a été estimé que le temps d'agonie du Grand Navet Moisi serait bien trop long avec seulement des chansons italiennes et des ateliers de rédactions, nous avons donc monté avec Poulaine un plan d'attaque redoutable que je vais lui laisser le privilège d'exposer.
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Poulaine, c'est elle. Nom de code pour des missions taupe secrètes, menées en duo avec Moustache. Tellement secrètes qu'elle arrive à les oublier. Si c'est pas avoir du talent, ça ! Alors fallait vite rejoindre Moustache pour exposer ce plan là avant de l'oublier. Le conseil poireautal rejoint, ça clignote dans la tête de l'Angevine, "Attention Danger à cinq mètres, veuillez respecter la distance de sécurité" : Mike est là ! Rester loin surtout. Là, derrière Boby c'est très bien.
Coup d'oeil jeté à la liste qu'elle connait, l'air grave alors qu'elle répond à Niallan :

-Je soupçonne les Navets Moisis d'avoir un oracle caché quelque part dans une grotte stratégique. Un oracle mainois-sa mère !- qui s'amuse à deviner dans des les entrailles d'pauvre canards innocents ! Oui, oui, oui ! La tripaille a rien pu dire de vous si ce n'est que vous êtes blond, ils ont du y voir une menace... Hochement de la caboche, toujours grave.

-Aussi, pour les contrer et sauver les canards, on a pensé que faire la fête, ce serait bien ! Faire de Chalon une ville à Poireaux. Pour ça on va demander un budget au conseil. Un canard en or aussi. De six mètres de haut, le canard ! Pis lancer les "Poirolympiques" pendant lesquels l'Poireau pourra étaler ses talents, divers et variés, à la face du monde...un peu comme un doigt d'honneur qui viendrait leur chatouiller la glotte...

Placardage des gribouillis-plans pas loin des affiches d'Eliance :



-Là, ça donne une idée de ce qu'on pourrait faire. Les masques c'est pour faire sauvage et mystérieux ! A Niallan et Diego Je crois pas que les bourguignons soient assez généreux donc vous aurez un arc pour deux, désolée : restriction budgétaire oblige. Pis le bâton, en vrai bois de forêt magique de Broceliande, d'Dédé va nous coûter une blinde...

Pis ce sera l'occasion d'accueillir les nouveaux copains !



Coucoutage pour le bleu blond-barbu Delio qui n'est pas loin, en attendant que la bleue-Pique-canardeuse se radine aussi.

Et de regarder Moustache, l'air de lui demander si elle a oublié quelque chose.
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Sont pas encore arrivés, en fait. Vous êtes l'premier.

Eliance regarde s'avancer l'Italien-putain-qu'il est beau. Elle regrette un instant de l'avoir convoqué pour un conseil poireautal et non pour un conseil privapoireautal.

Vous y êtes pas mais j'y suis à cause de vous, notez. Ils sont tellement forts pour lister qu'ils listent la conséquence mais pas la cause sans se demander comment la conséquence est arrivée là sans la cause.

J'ai épargné Tobias. J'crois que j'veux même plus entendre son nom.

Et là, le rital s'empare de son pieu comme son ex-femme en rêve depuis leurs retrouvailles dramatiquement chastes pour cause de bonne conduite masculine. Le regard qu'elle lui lance oscille entre le désespoir et l'envie de fermer d'un coup sa porte à double tour. C'est là que Mike entre et que Eliance surrougit, comme si il avait lu dans ses pensées, le con. Elle ouvre le bec pour lui répondre mais il est déjà reparti. Si il est aussi rapide avec les putes, je connais une réputation qui va faiblir sacrément.

Comme un blond en cache toujours un autre, Niallan débarque en traînant Mike. on ne saura jamais si Eliance est soulagée de constater son conseil se remplir ou désemparée de voir son plan pieu-avec-rital-aux-petits-oignons-éventuellement-si-on-se-foire-pas tomber à l'eau. Dans le flou, elle répond. C'est toujours ça de gagner.

J'dirais que j'comprends que ta tronche leur revient pas mais j'savais pas que c'était une raison pour ta casser autant la gueule. D'ailleurs, t'as croisé une vache brouteuse de barbe ? une miteuse bouffeuse de barbe ? Des ciseaux fous sanguinaires ? Ou alors tu tentes de ressembler à ton beauf Théotric ? T'es presque aussi moche que lui. C'est réussi. Il te manque encore le pif disproportionné et on a tout bon.

Fallait pas lui pourrir son entrevue improvisée avec son ex-mari. Voilà. Alors que Eliance ouvre la bouche, Charlie débarque.

Il a des goss...

Charlie, c'est un peu le truc minuscule que t'as envie d'épingler au mur sous un cadre de verre parce que c'est joli mais que tu préfères largement quand ça ne crie plus et que ça ne bouge plus. Ainsi, Eliance la suit courir partout et le mal de crâne se fait déjà ressentir quand le machin s'immobilise.

On est ravis d'te voir Momonne. Par contre, ton argent de poche, de chausses ou d'oignon, tu peux te le mettre sous le peton. J'ai pas d'thunes.

Mensonge, elle en a gagné un peu avec ses récents articles.

Et comme un minuscule truc insupportable n'est jamais seul, un second un peu plus papal déboule. Et là, c'est le drame. Qu'il la remercie, passe encore. Un peu et elle serait en passe de surpasser son dieu ? Fabuleux. Par contre, le truc qui ressemble à un câlin imminent fait grincer la dentition ménudiérienne. À ce stade du désespoir, Eliance panique et ne sait pas quoi faire. Se jeter entre deux potes vautrés sur un lit, dont un putain-qu'il-est-beau sans pouvoir le toucher parce qu'il y a du monde, dont un blond moche à côté ? Se glisser rapidement sous le lit en mode je suis un ver de terre et je rentre à ma maison ? Se cacher derrière Momonne même si elle est naine et risque de lui toucher encore le cul parce que apparemment ces choses-là sont perverses de père en fille ? Finalement, Eliance opte pour la fuite en rond. Imitant le parcours initialement parcouru par Charlie lors de son entrée, la voilà qui court à travers toute sa chambre.

C'est merveilleux que ce soit le plus beau jour de ta vie, courrons tous en choeur !

C'est une technique comme une autre déjà pratiquée pour échapper à un faux ours qui avait eu le mérite d'être efficace, l'ours ayant soupiré devant son manège, si nos souvenirs sont bons. Et c'est là que sa Moustajeté pénètre. Eliance arrête son cirque pour se concentrer sur ce qu'il dit. Et comme souvent...

J'sais pas si j'ai tout compris...

On peut être cheffe et conne, oui. C'est parfaitement compatible. une lecture de liste plus tard, Eliance se sent moins conne. Un peu. Elle a compris. Un peu. De la logique nevgerelienne.

C'passionnant... Nous sommes donc victimes d'un complot Navet ! C'est terrible !

Sentant la menace papale s'éloigner, Eliance l'a surtout oublié et s'est immobilisée. Un sourire a même peinturluré sa tronche, d'aucun concluant à un effet moustajestique bien connu, d'autre à un hasard malheureux devant une situation X. Fort heureusement, Calyce est là pour justifier à temps du sourire et Eliance se met à pousser des « Han ! » et des « Oh oui ! » devant l'exposé sans faille canardien.
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