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[RP/IG-animation]Tournez Manège

Ode.

Après la faillite de son salon faute d'avoir su vendre ses charmes, de sa tentative avortée dans l'oeuf à la mairie, de son essai vain d'être dans les normes, une reconversion s'impose!

Il a fallu tout de même qu'elle aille à Chalon, première capitale Poireautière du royaume, où le poireau est hors saison, assaisonné au vinaigre de vin de Bourgogne c'est là que ce légume devient seigneur...ou saigneur selon les camps. Ici..c'est pas par botte que ça se vend, c'est par poulaine! Elle s'est convertie à Chalon en conseillère en communication et en image. Un CDD pour passer le temps.

Une épidémie de constipation morale et politique a fait des ravages, les poireaux diurétiques et laxatifs, ont amené un petit pet automnal décoiffant.

Des tables de la taverne de Calyce, elle a fait une estrade plus large que haute. Divisée en deux parties grâce à un drap tendu le long de l'axe de symétrie, sur une sorte d'étendage. Il y'aura donc deux camps, des hommes et des femmes. Trois chaises vides meublaient l'espace de chaque partie.

Croyez-ou pas, malgré le manque flagrant en mâles, trois beaux poireaux ont décidé de sacrifier de leur personne, de faire preuve d'abnégation et de se proposer pour la partie masculine.

La partie féminine restera un mystère pour corser le tout.

L'animation sera assurée par elle.



    -Mesdames mesdemoiselles! approchez approchez!

    Venez passer une soirée improvisée à la lueur des poireaux


    Les règles :


    Trois beautés mâles que le créateur a saupoudré de perfection seront là sous vos yeux de spectateurs..trois belles femmes d'entre vous devront se proposer et monter sur l'estrade sans les avoir vus.

    Les six porteront des masques (pnj).

    Tout ce que vous devrez faire c'est acheter les tickets directement au stand de la liste Prends Ma Poulaine Dans Ta Gueule dans la sénéchaussée. Vous contribuez avec ce que vous pouvez! de 20 écus jusqu'à 800 écus. (IG).

    Les trois premières devront m'approcher discrètement (Par MP obligatoirement) et je leur donnerai un masque, avant qu'elles ne prennent place dans l'estrade.

    Quand les trois oiselles jolies auront rejoint les trois mâles poireaux masqués.

    Je vous poserai d'abord une série de questions à laquelle chacun répondra.

    Ensuite.

    Chacun(e) posera trois questions à chacun(e) du sexe opposé.

    Celle qui aura contribué le plus aura la première le droit de choisir l'un des bénévoles Poireaux, d'après ses réponses, pour toute prestation innocente de son choix : dîner, danse, balade etc.


    Allons Mesdames, mesdemoiselles, n'hésitez pas trop longtemps, les trois places seront bientôt vendues, et bientôt vous n'aurez plus que vos yeux pour pleurer!




Pour l'heure elle se tourne vers les beaux mâles volontaires un peu en recul, tous trois masqués, et leur fait signe d'avancer sur l'estrade occuper les trois chaises de droite.


-Messieurs, veuillez vous présenter sous de faux noms, et dire à ces dames ce que chacun a à offrir!

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Kdo de jd Calyce❤
Diego_corellio
Aptitude à s’embarquer dans des situations louches : Diego, champion toute catégorie. Je vogue de connerie en conneries. A ce rythme-là, c’est sûr que je vais retrouver rapido mon copain le fauteuil qui m’a filé un mal de dos, à trop le côtoyer pendant deux semaines. Il faut toujours que ça parte d’une discussion en taverne. C’est décidé, à partir de très bientôt, je ne mets plus les pieds en taverne !
Je vous le dis, un jour ma générosité légendaire (ou pas) me perdra c’est certain. Bah ouais, parce que proposer du savon à son ex-femme, c’est gentil. Se proposer pour renflouer les caisses pour l’élection c’est sympa aussi. Bref, après Diego champion, Diego altruiste. Allé, on va arrêter, pour se vendre, des chevilles qui enflent, ce n’est pas le mieux.

En tous cas, c’est comme ça que je me suis retrouvé à poireauter (c’est le cas de le dire) à côté des deux autres, entouré de blondinets et masqué. Le pied, vraiment. Après m’être essayé à la chanson, voilà que finalement j’allais me retrouver sur scène pour faire je ne sais plus trop quoi. C’est ça d’écouter une phrase sur trois. Note à moi-même, écouter et arrêter de faire semblant.

La rousse se retourne vers nous, je l’observe, silencieux, à travers mon masque. Cette fois j’ouvre grand mes deux oreilles, histoire d’être certain de ce qu’il faut faire.
Se présenter sous un faux nom facile, puisque c’est déjà ce que je sais faire de mieux. A force de me faire appeler par le prénom de mon jumeau, les gens finissaient par ne plus savoir réellement, lequel entre Diego et Ezequiel était mon vrai prénom. Et moi aussi j’étais paumé. Je finissais, quand l’esprit était trop embrumé, par ne plus savoir si Ezequiel n’était pas qu’une invention.
Les méninges se mettent à cogiter pour trouver un nouveau faux prénom. Bah ouais, au procès j’ai tenté de les entourlouper en leur disant que j’étais Ezequiel, alors je ne vais pas tout foirer maintenant. Bon, lequel choisir ? Je passe mentalement en revue mes quatorze frères. Un pas trop con, un pas trop … bref. Marco, ça fera l’affaire pour la soirée.

Je regarde les deux blondinets, hausse une épaule, rajuste le masque et m’avance vers les trois chaises désignées, me tenant devant une disposée à une extrémité. Ouais, si ça tourne mal, il faut que je puisse me tirer en vitesse. Toujours prévoir une fuite rapide et sans trop d’accroc.
Je jette un œil à Niallan, à son compère, espérant bien qu’un des deux se jette à l’eau pour commencer. Le regard du poto ne trompe pas, il attend la même chose que moi. Le traitre…

Buongiorno signore …

Merde, crétin t’as causé en italien et des italiens à Chalon ça court pas les pavés. On se détend, on inspire profondément, et on reprend, c’est pas sorcier, faut juste éviter de passer ENCORE pour un courtisan. Na mais j’vour jure …
Léger raclement de gorge afin d’éclaircir la voix, je décoche un sourire charmeur à l’assemblée avant de me lancer à nouveau :

Marco, mesdames pour vous servir ce soir et bien plus …

Oulala ça laisse sous-entendre trop de trucs non ? Au pire si ça peut être vendeur… Le tout est de les satisfaire jusqu’au vote. Après… on avisera hein.
Bon, la cheffe a dit qu’il fallait annoncer ce qu’on proposait. Et si on ne le sait pas en avance ? La pub mensongère c’est autorisé ? Sinon, ça sera italien pochette surprise ! Oui voilà, excellente idée, un achat à l’aveugle ça se regrette pas si ?

… Il parait que les folies sont les seules choses que l’on ne regrette jamais. Mesdames, ce soir, soyez folles, offrez-vous un homme qui vous réserve des surprises !

Pendant ma tirade, les bras se sont écartés, ponctuant mes propos avec une gestuelle expressive. J’avoue, c’est bas, mais j’ai fait jouer la carte de l’accent rital et dégainé le sourire enjôleur. Celui-là même qui fait rougir Eliance. Croisons les doigts pour que ça fonctionne. Je me recule de quelques pas pour venir m’asseoir et écouter la prestation de mes collègues.
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Ban : JD Calyce
Ode.
Pourtant, elle y croyait pas.

Mais là..deux belles femmes, une déjà croisée, l'autre absolument pas, lui amenèrent la preuve que ticket fut acheté pour l'occasion. On sent l'effort d'y mettre le paquet.
Derrière un arbre, elle s'est mise à distribuer les masques. Deux déjà partis, plus qu'une place libre. Elle aida les deux belles femmes, brunes toutes les deux, à nouer le masque derrière leur tête.

L'une dans la fleur de l'âge*, pétillante et fraîche sentait l'herbe fraîchement coupée, et des fragrances bizarres où l'oliban se mêle à la châtaigne. L'autre, plus âgée, racée, avec un port de tête altier semblait d'une noblesse certaine, ténébreuse ébène, elle sentait quelque chose d'indéfinissable quand elle a approché sa tête de sa nuque pour nouer le lien.

Les deux exhalent l'intelligence de leur regard pétillant et sans doute de l'humour. Quelque chose lui dit qu'ils vont passer un beau moment.
Ils attendront pas cent-sept ans la troisième.

Elle accompagne les deux jolies oiselles jusqu'à leurs chaises respectives, puis jette un oeil du côté des hommes en écartant un peu le drap de séparation. Ezequiel fut le premier à prendre la parole sous le prénom factice de Marco



    -Merci Marco..sachez mes chers volontaires que nous avons déjà deux créatures divines venues participer. Vous n'êtes donc pas venus pour rien.


Puis elle s'adresse à la foule amassée des curieux.

    - Il ne reste plus pour la liste que 300 écus..et une seule place pour participer au jeu! Une seule..Allez mesdemoiselles et mesdames bottez moi au derrière votre timidité et venez prendre ce beau masque restant!


Peut-être que les promesses de lots des deux autres participants mâles vont amener la troisième à s'inscrire


*descriptions fournies par les deux participantes

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Kdo de jd Calyce❤
Moniquepremieredunom
Elle c'est la brune ténébreuse, racée, de passage dans la région. Seule. Oui seule, encore et toujours seule. Parce que c'est connu : « L’enfer c’est les autres. » En vieillissant, elle supporte de moins en moins la bêtise des autres, surtout celle des hommes. Mentalement, il n'y a que les vieux qui lui plaisent, mais Ils sont souvent encroûtés dans leurs jugements. Physiquement il y'a que les jeunes qui lui plaisent mais ils sont cons à bouffer du foin. Les premiers radotent les mêmes rengaines. Les seconds s'auto-sabotent. Elle ne sait pas comment, ils font, justement, les autres, pour se supporter. Tous plus cons les uns que les autres.
Enfin, pour les uns elle ne sait pas, elle n'est pas sûre : peut-être qu’ils sont un peu moins cons si elle devait les supporter seulement quelques heures.

Passons, « l’enfer c’est les autres », ça au moins c’est sûr. elle pense que tout le monde doit être à peu près d‘accord sur cette affirmation, qui se vérifie tous les jours, en tout cas elle, elle la vérifie tous les jours. Elle a donc décidé, pas plus tard que ce matin, de s'offrir une compagnie masculine de manière ponctuelle. Sans doute parce qu'elle a oublié le goût que ça a. Un de peu de bon temps qu'elle payera comme elle s'est payée la robe qu'elle met. Au moins elle pourra lui faire vivre la misère, et jouir du plaisir de le laisser planté là, avant de partir. Un classique masculin. La dame rousse l'a aidée à mettre un loup. Elle a décidé de s'appeler Monique. Ne pas donner son vrai prénom, à quoi bon?. Elle allait se demander sans doute ce qu'elle foutait là quand elle écouta Marco se présenter, assise le dos bien droit sur cette chaise inconfortable. Un Italien!? ça promet...elle a toujours eu une espèce d'attirance répulsion pour les Italiens. Le pauvre, si elle le choisit lui, soit ça passe..soit ça casse.

Et les deux autres ?
Falco.
Un courrier qui vient comme un poil pubien dans la rillette.
Parce que fond de sa taverne ou il prêche à Dijon, première étape d'un tour, il récolte les rumeurs rigolotes.




Dame Ode,

Une pratique courante des gens pensant bien faire est d'arriver aprés les batailles.
Pour récolter lauriers sans risques et afficher joli plastron ou Foi.

J'ai entendu rumeurs tant d'Autun, du Duché et même de l'Eglise Romaine s'agitant à retard de votre Bouge d'Autun.

Gens ayant tous, pour la plupart, pratiqué l'amante et la passade du soir s'affichent en garant des bonnes moeurs à bon compte.

Je vous remercie de notre bonne relation quand je fus maire d'Autun et de l'accord sur les stères qui fut conclus.
Je regrette que la réaltité économique et divers facteurs aient stoppé la chose alors qu'elle était bénéfique à tout points de vue.

Comme je regrette de n'avoir pu pousser plus loin notre discussion philosophique.
Car il me semble que vous avez des valeurs Aristotéliciennes malgrés ce qu'en jugent les commères.Si le sujet et la migraine inévitable vous tentent, toquez à la porte du laboratoire Aristotélicien.


Tenez bon.
Avec toute ma sympathie

Falco de Cartel



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Ode___
Entre deux présentations..
Un gamin l'approcha et dans sa main un parchemin.
Trop occupée à réajuster le drap, trop de brouhaha, elle descendit de l'estrade, intercepta la chose et le paya avec..tiens une carotte arrachée à un bambin porté sur le dos d'une dame et qui y faisait ses dents.


    -Va et dis lui que la dame n'ayant pas de quoi écrire, elle s'amène lui répondre de vive voix et honorer le marché. Dis-lui de préparer de l'espace pour une stère, et deux verres, parce qu'elle ne vient pas les mains vides.


Et voilà que le galopin, aux dents jaunes clairsemées d'éclats de carotte, s'en alla d'où il vint.
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Niallan
Jeanneton prend sa faucille, Larirette, larirette, Jeanneton prend sa faucille pour aller couper du jonc. Attendez, je suis me suis trompé d'histoire. Ici on a que trois jeunes et beaux garçons qui n'ont pas intérêt à traiter les femmes qui leur font face de laiderons, même si elles s'avèrent s'appeler Jeanneton et bien porter la fin de leur prénom. D'ailleurs, pour au moins deux des BGB (beaux gosses blonds), la rencontre ne doit pas dépasser la caresse sur le menton -autrement dit, on zappe les turpitudes sur gazon- pour éviter la fureur des (presque) épousées.

J'ai conscience de vous avoir perdu dans les péripéties musicales de Jeanneton. Aussi, dans ma grande mansuétude, je récapépette depuis le bédut. J'étais en taverne en train de me faire allègrement entuber par mon ex-femme -comme d'habitude- lorsque se sont pointés ma fiancée et mon poto d'amour. Les deux se sont battus pour la survie de mes finances et après avoir fait fuir celle qui les menaçait, le rital m'a confié le nouveau projet des poireaux, approximativement en ces termes : « Ramène-toi en place public, on a besoin de ton corps pour les élections ». J'avais essayé d'en savoir plus mais c'était sans compter l'écoute sélective du porteur de moustache. Ensuite, j'avais tâté le terrain auprès de ma dulcinée pour savoir jusqu'à quel point je pouvais vendre mon corps. Enfin, je le lui avais offert à elle, gratuitement et toute la nuit durant.

Ma générosité explique mes cernes d'aujourd'hui ainsi que ma difficulté à retenir mes bâillements. Ajoutons à cela le caractère « plus grattant qu'une piqûre de moustique » de mon masque acheté à la dernière minute -mais classe quand même- et vous avez l'un des BGB prêt à se barrer. Manque de bol, Diegonounet prend la place la plus proche de la sortie et je suis contraint de me retrouver au milieu. Je marmonne à propos d'un favoritisme de pilosité et croise son regard. J'arque un sourcil, du genre « tu veux quoi ? », comprends qu'il aimerait que je me lance et trouve immédiatement la contemplation de mes bottes plus intéressante. Je me retiens difficilement de rire devant sa présentation mais me départis de mon hilarité quand vient mon tour. Je me racle la gorge, fais un pas en avant et attaque.

Je me présente, je m'appelle Henri.*
Pourquoi ce prénom ? Parce que sinon vous n'auriez pas pu avoir une certaine mélodie en tête pour remplacer celle de la rirette et qu'en plus, mon abruti de frère s'appelle comme ça.
Et bonjour, pardon.
Je fais un sourire charmeur du même genre que celui du poto -c'est qu'on l'a souvent travaillé ensemble- et fais un tour sur moi-même.
Admirez, mesdames, taillé pour vous rendre nymphomanes.

Sur cette rime, je reviens dans ma position initiale, rajuste le col de ma chemise blanche et me fends d'un nouveau sourire à la Dom Juan.
Je ne pourrai vous fournir une liste exhaustive de mes prestations mais vous promets qu'elles combleront vos attentes. Que vous soyez amatrices de breuvages, de bavardages, de massages ou de batifolages sans culbutage...je serai dans les parages !

Je me recule et me décale vers la rousse organisatrice dont je dois sagement oublier la beauté parce que maintenant je suis fidèle. Je me penche à son oreille et avec le petit sourire en coin qui va bien, je lui souffle :
Ehm, dites, je vous ai entendu parler de deux verres. Mais quand y'en a pour deux, y'en a pour au moins quatre, non ?


*Ce cher Balavoine

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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Shaadow
- Côté spectacteurs -


Première taverne dans laquelle elle entre, et c'est soirée échangiste.

C'était bien la chance de l'Anglaise, qui en plus de ne pas comprendre grand chose à ce qui se disait - stupide barrière de la langue - venait seulement d'arriver sur Chalon. A croire que le karma s'acharnait contre Shaadow depuis qu'elle avait quitté Londres pour la France. Il paraissait que c'était joli, qu'il y avait du bon vin, et que c'était surtout géographiquement et temporellement très loin de son passé. Quant au choix de Chalon... Bon... Disons que c'était un hasard.

Il lui fallut quelques minutes d'intense concentration, accoudée au comptoir à tenter d'intercepter un mot sur trois, pour comprendre qu'il ne s'agissait pas d'échangisme, ni de bal masqué, ni d'hospice pour fous. Tant mieux : non pas qu'elle fut contre tout ça dans l'absolu, mais elle n'avait personne à échanger, aucun masque en réserve, et horreur des médecins. Dans tous les cas, elle aurait fait tâche... En attendant, les hommes avaient belle allure - en supposant que ce qui se cachait sous le masque soit raccord avec le reste -, et les femmes n'étaient pas en reste, justement. Quelle meilleure façon d'apprendre à connaître ses futurs concitoyens que de cette façon ? Franchement, Shaadow ne voyait pas.

Désignant d'un doigt un tonneau derrière le comptoir, et articulant du mieux qu'elle pouvait le mot "bière", elle commanda de quoi se rafraîchir pendant l'animation et retourna à la contemplation des participants.
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