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[RP] Diegobysation.

Niallan
Du verbe « diegobyser » qui n'a absolument aucun rapport avec un éventuel rendu du contenu de son estomac mais bien avec la réunion de deux êtres du nom de Diego et Boby. Respectivement un Moustachouette et une chouette sans moustache n'ayant de cesse de se prendre le bec et de se voler dans les plumes alors qu'ils ne rêvent que de fonder un nid. La mission des diegobyseurs ? Les aider. Plus ou moins contre leur gré.

Étape 1 : Emprisonnement du sujet femelle :

Arrête de bouger ou je te jure que je te remets une fessée. Et déculottée cette fois !
La marche jusqu'à ma chambre d'auberge est trop longue, j'opte pour une bifurcation menant à la poulaine volante.

Tu sais que je fais ça pour ton bien, pas vrai ?
Que je lui dis en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. Ça pourrait passer pour un moment tendre si je n'avais pas bataillé sévère pour entraver ses poignets dans son dos et saucissonner ses jambes assez fort pour qu'elle ait du mal à sentir ses doigts de pied.

J'aimerai bien te retirer le bâillon mais si je fais ça, tu vas crier. Alors, je t'ai ramené un copain de jeu. Il a déjà mangé, t'en fais pas. Grouik-grouik, par ici.
Notre ami la bête de la famille des porcins ne se radine pas et je suis obligé d'aller le chercher et de l'attacher non loin d'Eliance.

Si tu fais de drôles bruits, ils penseront que c'est lui.
Autrement dit, t'es dans la mouise.

Je t'aime, tu sais, morue bourrue?
Et un baiser fraternel sur le front, un.


Étape 2 : Rétention du sujet mâle:

Dieg', psssst, Diego ! J'ai trouvé une lettre, ça va pas te plaire...
Je frappe à la porte de sa chambre, quelque peu flippé à l'idée de le trouver en position scabreuse avec Maryah. Sans réponse de sa part et à l'écoute de quelques mouvements non identifiables, je me baisse pour glisser une missive sous la porte.

Citation:
Diego,

Je vais être brève, je n'ai pas beaucoup de temps, Gabriele m'attend. Nous n'aurions jamais dû nous marier, j'aime ce gratte-cul syphilitique ce fier et brave italien plus que je ne pourrais t'aimer. Et toi, tu aimes Eliance. Ne me mens pas, Niallan a toujours raison je t'ai entendu le dire pendant ton sommeil.

Ne cherche pas à me retrouver, souviens-toi que je gagne toujours à cache-cache.
Soyez heureux, nous, nous le serons.

Ti amo plus trop.

Dae.


Sur le chemin qui mène au repaire de Nev et Calyce -Calygerelisés dans un futur proche-, je prends le temps de réfléchir aux conséquences de mes actes. Si Dae revient, elle et Diego vont vouloir me casser la gueule. Si Diego l'apprend, il va vouloir me...
Oh, un champignoooon !, aussi bourré que distrait en toute occasion.

Les copains ! Eh, je suis là !
Je sautille sur place, fruit de ma cueillette en main et fais de grands signes de bras pour qu'ils me repèrent. Je désigne l'auberge dans laquelle crèche Diego, sourcils froncés pour faire plus sérieux.

Dès que vous êtes prêts, vous allez vous poster sous sa fenêtre et vous vous bécotez comme ça.
J'accompagne le « comme ça » d'un entortillage de langue autour de la queue du champignon dans un enchaînement de sonorités telles que « mmmmh » et « haaaan », voir même « mmmaaaanh ». Je les regarde, leur souris et lève les pouces en l'air pour les encourager.


Étape 3 : Éloignement de l'élément perturbateur :

Maryaaaaaah ?
Je m'égosille dans les bois, mains en porte-voix.
Mamamia Mamaryah ?
Toujours pas, mieux vaut commencer à l'agacer.
Maryah couche-toi là ?
Fail renouvelé, corde sensible bandée à mon arc des conneries.
J'ai retrouvé notre fils ! Il est iciiii, il se cache.

Pas confiant, je renforce ma prise autour des clés menant à la cave de je ne sais plus quel fermier. Je suis prêt à risquer ma vie pour empêcher mon meilleur ami et ma mieux-qu'une-sœur de perdre la leur. Si c'est pas de la dévotion, je sais pas ce que c'est.
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Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
Nevgerel
Nevgerel n'aurait su dire comment, mais Sa Moustajestée se trouvait bien là. Recruté sur une proposition louche dont il ne lui restait qu'un vague souvenir à l'authenticité douteuse, le nevruleux Nevgerel avait bien le sentiment qu'un tour lui avait été joué dans le dos. D'une part car tout le plan venait de Niallan et il était inscrit dans les Mathématiques Célestes que tout plan monté par Niallan devait immanquablement foirer.L'unique question qui pouvait demeurer était « comment ? ». Et comment, c'était tout vu : ça allait foirer pile en face de sa poire à lui et à celle de Calyce. On les envoyait se faire assaisonner gratos, avec le bonus directement acquis qu'au moment où commencerait de se lire l'ampleur de la catastrophe, le vil sacripan de Niallan ne manquerait pas de faire volte et de tout leur mettre sur le dos pour sauvegarder sa peau.
Parce que tout allait foirer, nécessairement.
Lorsqu'on indiquait la bonne direction à un Poireau, il y avait ce phénomène que l'on nomme l'effet de choc. Car c'est ainsi, la vérité est choquante. Qui définissait une nouvelle direction pour le Poireau, non pas toutefois alignée à celle donnée mais partant dans la direction opposée selon un angle égal. Le Poireau rebondit sur la vérité, c'est comme ça. Quel serait l'angle égal de l'action à double choc prévue par Niallan ?
Allait-on voir Lapin et Boby avec Délio pendant que Niallan et Diego seraient avec Maryah, les uns, les autres échangeant des variétés d'agonies encore non répertoriées ? Fallait-il prévenir les voisins, acheter de la corde, prendre une mairie ?

Nevgerel revêtit la cape. Tout allait se jouer sur ce vêtement. Il était bien entendu impossible que le blondivin moustajestique pût en aucune manière perdre de sa gloire lumiverselle pour ressembler en quoi que ce fut à ce Gabriele dont il devait prendre l'identité qu'une mémoire défaillante lui rendait vaporeuse. Une perruque bien sur, mais l'artifice demeurait grossier, alors que la cape, large, enveloppante, munie d'une capuche résumait tout ce que le cerveau fertile de ce ritagnol de Diego avait besoin de connaître pour se forger une histoire. Il s'emmitoufla et s'en alla rejoindre le poste attribué sous la fenêtre.

Il y attendit Calyce, guettant avec impatience le privilège de la voir rousse, se mordant la lèvre pour n'en pas trop sourire à l'avance. On ignore ce qu'il s'est passé lorsqu'ils se sont retrouvés car le visage de Nevgerel était dissimulé par la capuche tandis que Calyce se tenait de dos. Mais ensuite Nevgerel ouvrit sa grande cape, laissa s'y engouffrer Calyce pour composer vue d'en haut l'image parfaite d'une chevelure rousse et d'une cape devant résumer toute la supercherie.


Sous la cape
Tenez, Calyce, chuchota Nevgerel, j'ai prévu ce qu'il faut pour satisfaire les oreilles de Niallan… goûtez moi ça et laissez vous aller tout simplement
Le Chouvalier fit alors révélation d'un sac qui avait été rapidement cousu à l'intérieur de la cape mafflu et rebondi de canapés d'apéritif
ça vient de chez Mimile Fourchette, chiffonnades, pâtés, feuilletés, croustillants… et j'ai même des pailles pour y picoler dans la bouteille que vla
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Calyce
Crise. Rien ne va plus chez le Poireau ! Ca parle de mourir. Et pas de la gnognotte, hein. Non. Mourir définitivement. Pourquoi ? Peine de coeur. C'est plus fort qu'un bourguignon-navet-moisi. Normalement, dans ce genre de situation, en bonne angevine élevée par un Papy atrophié de son palpitant, Calyce aurait fourni la corde et aidé à trouver la branche la plus solide de Chalon pour assurer une pendaison garantie sans retour possible. Elle se serait même proposée pour célébrer les obsèques. Et oui, elle est comme ça. Sauf que là c'est pas possible : sa presqu'frangine, Boby, fait partie des candidats au suicide.

Et, pour sauver Boby, il faut sauver Diego. L'une ne va pas sans l'autre. Une Eliance sans Diego ça se gratte au sang, ça s’habille à la mode mainoise, ça cherche à se pendre à tout et n'importe quoi, à se jeter de la première falaise ou motte de terre croisées, ça se coiffe pas et ça transforme sa chambre en l'arche de Noé. Bref, l'absence d'un Diego ça vous tue une Blondiroussette. Chose inimaginable pour l'angevine qui accepte tout naturellement le rôle que lui confie Niallan dans son plan. Un plan foirable mais on dit que qui ne tente rien, n'a rien. Et, au pire, elle pourra toujours se cacher derrière Nev, comédien-partenaire, embringué là dedans, lui aussi.

Et puis, Dae les soutiendrait, c'est sûr.
Vaut mieux un ritagnol vivant avec Eliance, qu'un ritagnol mort ayant laissé derrière lui une tripotée d'orphelins.

Allez !

Une chasse à la perruque plus tard, c'est une Calyce rousse, pas très à l'aise dans les mêmes braies moulantes que la Dae au Bois Dormant, qui pointe le nez au lieu de rendez-vous. Un nez renfrogné jusqu'à l'apparition de la capuche du névilain Moustajestique. Une cape qui s'ouvre, une Calyce qui disparaît. C'est magique ! Clignotement d'yeux puis, c'est à son tour de se mordre la lèvre en acquiesçant alors qu'il détaille la composition de l'apéro surprise. Gourmande, la voilà qui pioche allègrement dans le garde-manger ingénieusement planqué.


-Mmmmh....Ooooh...Haaaanlala...dites, ils étaient pas fourrés à la framboise ces croustillants là ?...Mmmaaaanh...


Là. Niallan avait les bruitages demandés sans que ce ne soit pénible du tout. Et, d'en haut, Diego pouvait voir gigoter sous la capuche du faux-Gabriele et voler des mèches rousses de la fausse-Dae...


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Diego_corellio
Le mur. C’est le mur que je fixe longuement, depuis plusieurs minutes à attendre quelque chose qui ne viendra pas. Un signe, un mot, une lettre qui dirait qu’elle va bien, qu’elle avait simplement eu besoin d’aller se dégourdir les jambes loin de Chalon. Pourtant ça ne se tenait pas. Elle n’avait pas pu partir comme ça. Pas pu laisser les enfants ici. Son fils, leur fils. Notre fille. Elle était malade. Oui c’est ça elle était gravement malade. Elle allait mourir, mais Maryah étudiait dure pour la sauver. Maryah allait la sauver et tout allait rentrer dans l’ordre. Parce qu’elle n’est pas partie. Elle ne peut pas partir. Elle n’a pas le droit de ma laisser.

A raconter aux uns et aux autres qu’elle était malade qu’elle avait un rhume, j’avais fini moi-même par m’égarer au milieu de mes mensonges. Je commençais de nouveau à perdre pied dans la réalité, comme à mon retour d’Italie. Ça commençait par des doutes. Parce que le doute est pernicieux et qu’il s’installe sans prévenir. Il pose ses valises dans un coin de la caboche et déballe ses affaires pour prendre possession d’un esprit tourmenté.
Dae avait toussé un jour. Et puis elle avait été un peu malade aussi, des nausées je crois bien. Dans ma tête, la toux s’était transformée en maladie des poumons. Les nausées en fièvre terrible dont elle ne se relèverait pas. A cela, il était possible de mettre la faute sur le taux d’alcoolisation en hausse avec les poireaux, et la fumette constante. Ça n’aidait pas, mais alors pas du tout un esprit déjà détraqué. Alors aujourd’hui, si Dae n’est plus là, si les enfants le sont encore, c’est qu’elle est morte. Parce qu’une mère ne part pas sans ses enfants. Si une mère part sans ses enfants c’est qu’elle est morte. Dae avait attrapé froid, aujourd’hui elle n’est plus là, alors elle est morte. Les raccourcis se font vite dans l’esprit italien. Trop surement.

C’est dans ce contexte tout à fait étrange, méditant sur la mort récente de l’épouse que la voix de Niallan me tire un bref instant de ma léthargie. « J'ai trouvé une lettre, ça va pas te plaire », les mots Niallanesques résonnent, tournent en boucle, font leur chemin puis demi-tour. Si ça ne va pas me plaire, alors il n’y a aucune raison pour que je la lise cette putain de lettre. Les mauvaises nouvelles sont assez nombreuses en ce moment. Entre une femme morte, une ex-femme qui veut se tuer parce qu’elle m’a trouvé dans les bras de mon ex-maitresse préférée à qui elle attribue le naufrage de mon mariage, et cette fameuse ex-maitresse pas si ex- que ça qui revient chambouler le cœur italien, inutile de rajouter à tout cela des complications et des tracas.

Du coup, après avoir entendu le blond glisser la lettre, repartir, et fixer l’épitre quelques secondes, mes yeux reviennent au mur que je me remets à fixer avec la même absence. Que cette lettre garde ses secrets. Qu’elle les révèle a des yeux plus intéressés. Les secondes s’écoulent, cédant le pas aux minutes. Un certain temps s’écoule avant que les pupilles ne viennent se poser de nouveau sur le vélin plié. Curiosité malsaine va !
Le pli est saisit trop tôt, lu trop vite, si bien que le sang quitte mon visage et que la main se met à trembler. Le néant face aux mots cède la place à l’incompréhension la plus totale, bientôt remplacé par une douleur immense.

Non. C’est pas elle, elle écrit pas comme ça Dae.
Ça ne peut pas être vrai. L’autre jour encore elle pleurait parce qu’elle avait peur que je la quitte.
Non, foutaises, ce ne sont que des conneries, Dae est morte. Voilà, Niallan peut ne pas savoir qu’elle est morte d’où la méprise. Dae n’est pas partie avec Gabriele. Dae est morte.

Machinalement mes pieds m’ont trainé jusqu’à la fenêtre, pli en main, cherchant un peu d’air frais salvateur pour remettre des mots que je viens de lire. J’ai ouvert la fenêtre, respiré à plein poumons pour me calmer. Laissé mon regard vagabonder sur les badauds qui trainent, qui piaillent et vivent. Les pupilles italiennes dérapent sur un type portant une cape à la mode des voleurs, pour glisser sur une chevelure rousse avant d’accrocher la mèche blanche.
Le cœur manque un battement, pour mieux s’affoler ensuite cognant dans la poitrine. Elle est vivante !
L’air me manque, la joie m’envahit, un sourire vient illuminer mon visage quand je me penche sur le rebord pour lui hurler que je suis là.
Le cœur rate un second battement, manque s’arrêter totalement quand Dae passe sous la cape du type. Parce qu’à sa disparition le motif semble désormais évident.
Parce que le type c’est Gabriele Corleone.
Parce que la lettre prend tout son sens.

Je ferme les yeux pour ne plus voir, incapable de me détourner, quand ses bruits m’apparaissent trop clairement pour que je puisse encore penser qu’ils jouent aux cartes. Aucune haine, aucune colère, juste un vide sidéral qui vient enserrer le cœur italien qui bat trop lentement, trop faiblement pour que ce soit encore normal. Il a mal, alors il se met sur le mode hibernation.
Sous mes paupières closes elle danse, ils dansent, trop réels pour être ignorés. Un pan de ma vie vient se dérouler devant mes yeux, nous, notre histoire. J’aurai du rester l’amant plutôt que devenir l’époux. J’aurai du faire mieux, faire plus pour la garder. Quand je rouvre les yeux ils sont encore là, ils n’ont pas bougés, paraissant pourtant si loin.
Je voudrai hurler, demander pourquoi. Pourtant tout ce qui me monte aux lèvres c’est la bile à l’image de ce que m’inspire leur couple. A la manière d’une Roussette en folie au tribunal, mon estomac rend son contenu. Si seulement ils n’étaient pas si décalés que ça leur tombe dessus. Mais décidément, la vie est bien mal faite et mon repas en cours de digestion fini sur les pavés et sur la robe d’une passante. Alors que celle-ci lève le nez pour comprendre d’où peut bien venir ce nouveau type de pluie, une nouvelle averse menace sa frimousse en l’air, m’essuyant, après cet orage gastrique du revers de la manche.

Je viens de faire le vide dans mon corps. J’ai fait le vide dans ma vie, puisque de trois femmes je viens de passer à une. Maintenant c’est dans ma tête que je dois faire un ménage de printemps en avance. Je regarde le vide qui m’appelle comme il m’a déjà tant de fois appelé. Mes doigts crochètent le montant de la fenêtre, mon pied squatte le rebord et d’un mouvement souple hisse le corps dans l’encadrure de la fenêtre. Voilà, mourir, pour que tout cesse. Aucune hésitation quand j’avance un pied dans le vide et que les mains se croisent sur ma poitrine.

C’est à un pigeon que je dois le salut de mon âme. Parce qu’il s’est écrasé avant moi contre le carreau de la fenêtre, que le pied toujours dans le vide, je l’ai regardé agoniser sans toutefois clamser pour de bon. Il a agité ses pattes plusieurs fois en l’air, pioupiouté quelques fois n’arrivant pas à se remettre de sa position dorsale. C’est seulement en le regardant que je me suis souvenu que la défenestration ne m’avait pas très bien réussi en Italie. J’avais alors sauté du second étage de la maison et, sans que personne ne sache vraiment s’il fallait parler de miracle ou de malheur, j’avais survécu, en ressortant quasiment indemne.
J’ai reposé mon pied sur la pierre et j’ai regardé le vide, plus tellement attirant que ça. Mieux vaut ne pas se précipiter et trouver une méthode plus fiable avec une mort assurée.
J’ai quitté mon perchoir d’un saut, attrapant le volatile agonisant.
Je l’ai pris entre mes doigts, serrant son corps brisé.

On est pareils tous les deux mon ami. Tu me remercieras plus tard. Buonanotte.

La dextre l’a serré de plus en plus fort. Puis il n’était plus. Je l’ai reposé sur le rebord, près de la fenêtre qui aura scellé sa mort.
Il allait maintenant falloir que je réfléchisse à la mienne. Une armée, semblait être le plan idéal.
J'ai reculé contre le mur, m'y suis affaissé, jusqu'au soir, jusqu'à ce que Maryah me sorte de là.
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Ban : JD Calyce
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