Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[rp] Les Poireaulympiques

Nevgerel
C'était un beau dimanche ensoleillé comme en rêvent tous les Automnes. Absolument. Tous les météorologues le confirment, le 05 Novembre 1465 fut d'un temps bien laid sur la France, sauf sur la Bourgogne, et encore sur une toute petite partie de celle-ci qui se situait… juste ici.
Que se passait-il soudain ?
Des ouvriers montaient à toute allure estrade, podium et buvettes. Un char, deux bûchers. On s'affairait de partout à déplacer des caisses, à tirer des banderoles

L'inscription des Poireaulympiques se mit bientôt à flotter élégamment dans l'air sur la vogue favorable d'une brise douce.

Événement qui fut soudain doublé dans l'espace sonore par cette exclamation surgie de l'ombre de la scène d'où s'avança le Moustajestique :


Corniflure de gras à bajoues de fesses de vieux croupies gratinée au jus de nez sous les bras !

Les Poireaulympiques sont ouverts !

Bienvenu à tous !
Nous vous présentons en ce jour le fruit d'un sublime travail poireautique, qui s'inscrira bientôt dans l'Histoire en lettres majuscules : les Poireaulympiques !

Nous attendons d'un instant à l'autre l'arrivée superbe du marathon poireaulympique qui fait la gloire de ce jour. Boby et Diego, nos deux héros, emportés par un fier esprit de mission sont parvenus à établir entre Dijon et Macon le nouveau record de Mouvements Libres en double mixte !

Pour laisser à nos champions le temps d'accomplir les derniers mètres, je vais maintenant livrer les résultats du concours de septisourire.

Que tous les participants soient remerciés pour leurs œuvres, nous avons pu réunir un éventail qui mériterait bien une exposition permanente, et d'ailleurs à ce sujet, nous proposons d'offrir cette belle collection à la mairie de Chalon ! Autant dire que le choix n'a pas été aisé mais qu'il a bien fallu s'y résoudre. Le gagnant du Septisourire est l'auteur de cette œuvre




. Qu''il n'hésite pas à se désigner Un masque spécial de fête a été conçu à partir de son œuvre, il fonctionne avec une tirette pour faire apparaître le second visage. En vente à 8 écus dont 3 seront reversés à l'auteur. Le prix pour le gagnant, alors eh bien selon ce que nous avons découvert de disponibles, au choix : un râtelier que l'on soupçonne d'avoir appartenu à Morgane de l'époque où manger les étrangers lui était autorisé, un gantelet de serment qui permet de jurer tout ce qu'on veut sans conséquence, il faudra juste achever d'effacer le blason, on à l'impression qu'il pourrait venir de la famille de Poucelyna, sinon vous pouvez aussi préférer ce euh… ce furnoule ? Voyez, c'est un furet peint en jaune avec des ailes de poulet, il est empaillé. On présume que c'est la première approche du concept de canard par Gono.

Corniflure de gras à bajoues de fesses de vieux croupies gratinée au jus de nez sous les bras !

Le concours de la meilleure insulte est lancé ! Les trois meilleures seront automatiquement ajoutées au courrier que nous réservons à son Altesse le Tsar de Russie. Aucune insulte ne devra excéder deux lignes d'écriture, mesurez votre parole !

Et pour bientôt :


Le Moustajestique déplia une affiche :


une grande surprise !

Vive les Poireaulympiques !


Et les tonneaux furent percés.
_________________
Eliance
Le bébé marathon des noeuds bourguignons pour crever mais en fait non ça n'a pas marché, c'est eux. À part ruiner leurs bourses dans les belles fringues elles-mêmes ruinées par les lieues d'arpentage et les roulages par terre de type désespoir, Eliance et Diego n'ont pas trop ruiné leur vie. Alors, sur proposition de Moustajestique à destination du Rital suicidaire-putain-qu'il-est-beau et après concertation avec une roussi-blondasse pour une cause de suicide recherché, il a été décidé que faute de cramer dans un fossé, ils crameraient une torche ensemble pour on-ne-sait-plus-trop-qu'elle-invention-poireaute.

- Montez votre main, là, on voit encore mon aheum qui est pas le mien mais, quand même, imaginez qu'les autres pensent que si...
- Ouais, mais si je monte plus haut, mes doigts vont tomber sur vos...


La main est quand même montée. Caresser un manche de torche, c'est vachement mieux que rien, alors autant s'en contenter, faute d'autre chose, et la torche a quand même été faite à l'effigie de la Roussette, alors en poussant l'imagination bien loin et en ne regardant pas de trop près ça peut éventuellement le faire. Ça n'arrive pas forcément souvent, mais Nev ' peut quand même de temps en temps avoir de bonnes idées, faire passer une mission suicide-d'amour pour un truc presque sportif, clairement on finit gagnant. Après une raclée de gorge placée entre deux hésitations, je lance à la Roussette :

- Rassurez moi, on doit pas faire un putain de discours ?
- Eh ben... j'sais pas, il a parle d'un truc dans c'genre dans sa lettre, Grigri ?
- Tsss non mais vous savez bien que c'est JAMAIS clair avec Nev, il a dit "allumer le truc" alors au pire, on allume, on sourit et on se casse en ralette ?
- En ralette ou en raclette ? Non parce que si on doit vivre, va falloir penser à bouffer. Pis à récupérer vos mioches aussi. Ralala l'enfer...
- Ben on peut faire les deux, partir en ralette pour bouffer une raclette avant d'aller chercher NOS mômes, oubliez pas si vite vos responsabilités !
- J'ai la mémoire courte ! Non et puis on manque de doigts, là, bordel ! J'ai les guiboles a l'air ! Si on écarte tous nos doigts, vous pensez qu'on arriverait à tout couvrir et à rendre le tout flou ? Et arrêtez d'me marcher sur le pied, ça fait mal à force ! Même les armées royales sont moins envahissantes.
- On manque pas de doigts vous les mettez pas comme il faut. Là, passez votre bras comme ça, moi je le passe là et après je passe mes doigts entre les vôtres et ... Voilà ! Oui bon ben 'scusez c'pas ma faute si y vous faut toute la place !
- hm... bon, souriez ça fera diversion, personne regardera l'manche de cette foutu torche. Pis pour l'reste on verra comment vous pourrez vous excuser plus tard. Oh regardez ! C'pas Grigri qui beugle comme un putois mainois a écailles de limace ?!
- Ouais on dirait bien que c'est lui et qu'il a pas changé... Bon j'crois c'est nous qu'il appelle. V'nez !


Elle a pas le temps de dire oui qu'elle est entraînée vers le blondin, avec toutes nos mains emmêlées sur le manche. Plaquant comme convenu un sourire sur ma trogne, je cherche une donzelle quelconque à piéger du regard, histoire que sourire comme ça fasse pas totalement con.
Eliance, elle, ne sourit pas, en bonne dépressive. Ah si pardon. Elle sourit en fait parce que la proximité avec le Rital n'est plus à décrire et que l'entrelacement de doigts, bras, pieds n'est pas pour lui déplaire même si elle en a râlé pour la forme. Alors elle fait genre de sourire à Grigri pour éviter qu'un bougre de sale type dans l'assemblée croit qu'elle lui sourit et qu'après il vienne la baffer pour lui montrer combien il est un sale type. Ils auraient pu être beaux si le marathon ne leur avait pas ramoyé la tronche. C'est que trois jours sans dormir, ça laisse une bonne trace de sale gueule.


- On enflamme la flamflamme ou on lance nos insultes, d'abord ? Non, parce que pour mon insulte, j'aurais b'soin que vous vous bouchiez les oreilles.
- Vous gueulez et on fait cramer après, comme ça si y en a un à qui ça plaît pas ben on le brûle ! Ohhh mais c'est qu'on va pouvoir faire griller de la rame, c'est super ça ! Dites, vous voulez que je vous prenne sur mes épaules pour faire porter votre voix ?


Être assise sur les épaules de diego revient en quelque sorte, pour Eliance, à s'asseoir sur sa tronche ou presque, en public vu qu'il y a du monde, et surtout à avoir ses cuisses à proximité de sa bouche. L'idée, sans lui déplaire, la fait rougir, mais on dira que c'est la faute à la chaleur de la flamme.

- euh... non mais j'ai la voix qui porte bien, hein. J'vais beugler fort fort, ça suffira. Par contre, lâchez les mains et bouchez-vous les oreilles. Vraiment. C'est pour votre bien.
- Si ce soir je suis sourd je vous previens, je vous fais officiellement la gueule !


Les membres se séparent malgré les nœuds, et je me recule loin, suffisamment loin pour ne pas mourir sous ses beuglements ultra-chiants (mais qui manquent quand même un peu quand ils ne se font plus entendre). Les deux mains viennent se plaquer sur les oreilles, le visage figé dans une expression oscillant entre angoisse et amusement.


- ENTURBANNÉ DE FILS CHAUVE DE MAINOIS ET DE MARYAH SA MÈRE L'ENFLURE DE MARCASSINE EN POIL DE FENOUIL !

Le beuglement finit, la roussi-blondasses observe Le rital. 1. Il a tout entendu et il va l'allumer. 2. Il n'a rien percuté et tout est tout beau dans le meilleur des mondes.

- Putain vous faites chier, et vous me décevez.

1. Et merde.

Mettant les mains en porte voix, je reprends ses presques insultes, gommant cependant un léger détail :

- ENTURBANNÉ DE FILS CHAUVE DE MAINOIS, SA MÈRE L'ENFLURE DE MARCASSINE EN POIL DE FENOUIL !

Plus bas à Eliance avec humeur :
- Bougez-vous qu'on allume, on va pas y passer la nuit !

Il peut pas respecter les consignes comme tout le monde, non ? Eliance soupire et se rapproche du rital en lui tendant la torche.

- Vous avez pas le droit de m'en vouloir, vous deviez pas entendre et en plus vous m'avez écrasé l'pied au moins dix fois. Si j'vous en veux plus, vous m'en voulez plus non plus ?
- Si vous vous tenez et que vous cessez de l'insulter. Scusa pour votre pied, il rentrera mieux dans votre botte maintenant.


Eliance roule des yeux.

- Sreugneugneu mon pied...


La torche est saisie, je perds un peu de la mauvaise humeur d'entendre Maryah ainsi appelée. Les doigts reprennent leur presque position initiale sur le bois, offrant un sourire à la Roussette, heureux de partager ce moment avec elle, n'ayant plus de femme et donc plus la crainte des "qu'en dira-t-on" rapportés par les premières commères qui passent.


- C'est le moment je crois...


Bien entendu, le sourire à la con de l'Italien ne laisse pas Eliance de marbre, et la voilà qui s'y perd pour mieux rougir, puis pour mieux bafouiller.

- Ah... euh... hm... oui !

Puis même que leurs mimines se chahutent doucement autour de la torche au manche à la femme à poil qui est sensée représenter Eliance, mais Diego a bien dit qu'Eliance n'a pas du tout le ventre comme ça, ni les hanches, ni les seins, ni...bref. La roussi-blondasse, obéissante devant l'éternel, lorgnant encore et toujours son Dracou dans les yeux, le suit comme son ombre afin d'embraser un bûcher, deux bûchers et puis peut-être un peu leur vie aussi.

Une conclusion s'impose :


- Ouuuh c'est chaud !

    Écrit avec pleins de doigts, dont pleins de doigts de JD Diego.

_________________
© JD Calyce ♥
Nevgerel
Forts d’une magnifique organisation dont le ballet devait s’observer depuis le ciel par des Poirchanges ailés – les archanges des Poireaux - éperdus d’admiration, les Poireaux firent dérouler le tapis rouge, suspendre des ballons, des rubans chamarrés, des lanternes aux verres teintés munies de fermoirs ajourés d’étoiles, de soleil, de beaux poireaux, de vilains navets et du suprême Céréalequilleurre qui s’en allaient partout dessiner leurs formes lumineuses sur les murs des demeures et les pavés de la rue. Fifrelins et percussions de tout acabit provoquaient un tintamarre des plus saltimbanqués au vacarme duquel commença de s’avancer le premier char de la fête. Des baraques proposaient à qui voulait tartines tendrement grillées aux braises avec des garnitures variées, et verres de vins à volonté, tous issus des caves généreuses de la mairie de Chalon, tandis que du char des vilaines pelures de navet voletaient, menaçantes, que seul l’individu muni d’un poireau en main pouvait parer pour la sauvegarde de sa santé.

Chers Bourguignons !

Tonna d’une voix joyeuse Sa Moustajestée Nevgerel surgit de l’ombre au sommet du char

Les Poireaux vous avaient promis une surprise, eh bien la voici ! Car les Poireaux ne mentent pas à la différence déplorable de gens qui vous dirigent !

Pour vous aujourd’hui s’ouvre la Sainte Fête du Céréalequileurre ! Issu de plus lointain et du plus authentique de votre histoire, ce mythe vous revient aujourd’hui pour éclater dans toute sa vérité ! Ecoutez plutôt et festoyons !

Des bouquets de galopins payés en gourmandise de tartines se mirent à traverser de partout la foule pour jeter dans les mains des badauds des formidables copies de la légende découverte dans la grange du Comité des Fêtes abandonné, dont le Nevzébuthique fit une mémorable récitation


"il est dit qu'à une époque lointaine, les Bourguignons vivaient heureux et mangeaient des tartines. Car les céréales étaient libres et courraient partout, le monde vivait dans la liesse perpétuelle. Puis un jour s'en vint le Navet Moisi. Il déclara que le temps des céréales était fini et que désormais on mangerait uniquement des navets et des étrangers. Alors les céréales furent pourchassées. « Et nos tartines ! « protestèrent les Bourguignons. « Vous aurez des tartines de navets ! Hahaha ! ». Et des tartines de navets, ils en eurent. Mais de toutes les céréales qui furent massacrées, il en était une qui ne l'était pas et ne le fut jamais. Le Céréale qui leurre. Et qui doit revenir à la fin des temps lorsque les apôtres auront répandu la bonne parole."

Le Nevilissime enchanta un silence de son sourire, puis il déclara


Voici maintenant le mythe qui vient à vous ! Que la fête commence !


Se reculant dans l’ombre pour passer un masque.
_________________
Tamella
J'ai gagné, j'ai gagné !!! bah ça alors... pour une surprise c'en est une... Une plume (non pas dans l'c..) un vilain vélin et un rien d'imagination... imprévue d'ailleurs. ça vous tombe dessus, sans y être préparé ça l'imagination. Un jour avec, dix jours sans et paf ! ça tombe pile le jours où elle est là ! Bref, j'aurais pu penser à la tirette je sais, mais bon... se faire une tirette avec Septimus... j'aurais pas pu je crois... trop timide la Tam'... trop.. non ! passons. C'est d'un délicat ça... je m'étonne de moi même !
Donc j'avais gagné ce concours à la mord moi l'n.. et je devais choisir parmi tous les lots débiles qu'on me proposait : un râtelier appartenant a une illustre inconnue pour moi... niet ! (tiens... un mot pour le courrier au Tsar..un !). Un gantelet de serment pour jurer... ça peut servir pour le fameux courrier du roi des russes ... faut voir... je retiens, surtout s'il y a dessus un morceau du blason de Poucelyna. ça, ça ferait jolie dans ma masure nivernaise. Et un furet empaillé... ça aussi ça décorerait ma chaumière. Mais les bestioles moi.. à part les ours ça me tente pas trop.
Bon le choix est difficile quand même ! On pouvait pas plutôt m'offrir une peau d'ours justement ! ça c'est utile, c'est chaud, c'est beau, c'est gros, même si ça pue, au moins ça sert à quelque chose et ça fait du bien
Bon allez je leur laisse le choix de m'expédier leur bricole à la noix et je file m'entrainer à dire des grossièretés sur un pauvre type que j'ai jamais vu de ma vie et que, quoi qu'il arrive je ne verrais jamais. Remarque... il est peut-être beau mec ! Finalement, faut voir ^^ j'me verrais bien en tsarine moi


_________________


Mauddunavetmoisi




      [Recéption du colis]

      Les jours se suivent et ne se ressemblent pas … L'Italien, habitué à faire cavalier seul, prend peu à peu goût à la vie en communauté. Et pourtant … Deos seul sait à quel point la Calyce peut lui courir sur le haricot ! On vous cause pas d'Eliance … Elle a décidé de le foutre dans la mouise en voulant faire de lui son mari ! Mais faut pas rêver … Lui ? Marié ? JA-MAIS ! Oui, on sait … Faut jamais dire jamais blablablablablabla … Et ben prout-prout ! JAMAIS quand même !

      Alors qu'il paresse tranquillement à la taverne, parce que ça fait du bien de retrouver un semblant de confort après quelques jours en pleine cambrousse ! Un gamin vient lui apporté un pli, accompagné d'un masque horrible …



        -M'sire ?
        -Hm ?


      L'Italien saisit ce que lui tend l'enfant, avant de lui indiquer de disposer d'un geste de la main. Ce dernier s'en retourne, bougonnant tout bas que ce radin aurait pu lui filer une pièce quand même !

      Il jette d'abord un œil au masque …



        -Hm … Non … Je vois pas qui c'est …


      Il déplie donc le pli, et lit …

      Citation:

          *Nom scribouillé* !
          Voici votre masque. Vous serez Maud ! Youpi. Heureux, hein ?




          -Tseuh ! Dans quel monde je pourrais être heureux de porter un truc pareil ?



        [Parade]

        Et le moment tant attendu par petit et grand arriva finalement … La parade des poirolympiques !

        De mauvaise grâce, l'Italien s'est paré de son masque. Il s'est bien sûr renseigné sur le personnage qu'il incarne avant de venir, c'est qu'il n'en connait pas non plus des caisses sur le bourguignons … Enfin, c'est surtout qu'il n'en à rien à cirer !

        Du regard, il chercha la représentation de Céréalequileurre. Parait-il qu'on devait essayé de la toucher … Parait aussi qu'elle aime pas ça ! Parait que le Rital aime faire tout ce que les gens n'aime pas ! Justeeeee pour le plaisir d'emmerder le monde.

        Mais trêve de bavardage, il est l'heure d'entrer dans son personnage … Fendant la foule apeuré ! L'Italien examina les visages …



          - J'aime pas ta tête … Coupable !
          - Vous avez de jolies bottes … Non-coupable !
          - Votre tête me rappel quel' … Coupable !
          - … Coupable !
          - C'est quoi votre nom ?

          - Nor...
          - Coupable ! AH !
          - Toi ! Le Bébé ! Coupable !
          - Toi ! L'affreux ! … Non-coupable !


        Soudainement, il s'arrête non loin du personnage de Céréalequileurre, et pointa le doigt de la justice dans sa direction …


          -Vous! Céréalistique démon ! Je vous maudits ! Et vous condamne, par les pouvoirs que me confère le sacro saint Navet moisi ! A subir des tapes au cul !


        Et la fausse Maud s'élance en direction du Coupable désigné, balançant sa grosse poigne en visant la croupe, mais ne parvenant à toucher que la taille !
































      Nevgerel
      Et soudain....

      Il y a mille coquilles de noix sur ton chemin ?

      Non, ça n'était pas tout à fait cela.

      La parade était lancée, Nevgerel surgit à nouveau mais dans un nouvel accoutrement d'une prestance toute différente




      sous l'ornement duquelle il se précipita hors du char pour aller joyeusement effrayer la foule, tandis que la cacophonie des instrumentistes prenaient tout d'un coup des accords plus entraînants.



      Et multipliant alors les grimaces et les gestes de foire, il se mit à accompagner la musique d'une voix aigrelette et volontiers ridicule :

      Horreur
      Malheur
      Aaaah

      Oui je suis Poucyflure
      Horreur
      Chuis une empouse, chuis une mouflure
      Horreur, Malheur
      Oui, oui, oui, je mange des enfants
      Horreur
      Et je me baigne dans leur sang !
      Horreur, Malheur

      Les Bourguignons sont mes zombies
      Les gens joyeux sont mes ennemis !
      Bouffie par tous les maléfices
      Chuis complètement pourrisse !

      Mensonges, traîtrises et perfidies
      Chuis prête à toutes les infamies
      Plus vorace que n’est la Bête
      Mais aujourd'hui c'est la fête...


      C'est la, c'est la, c'est la
      Nouba du démon…


      Surveillant l'arrivée bobyneuse du Céréale, qu'il avait déjà prévu de leurrer par cette déclaration :

      Boby, attention, y a Dracou-là, derrière vous ! Il va vous mordre !

      La mimine entraînée depuis le matin aux touchettes furtives à l'épaule.
      _________________
      Eliance
      On ne saura jamais pourquoi le hasard hasardeux de la céréale la plus célèbre de l'Ouest, de l'Est et du Sud (de la Bourgogne) a fait irruption sur la gueule d'Eliance. Mais le mochement beau résultat est là, voilà la roussi-blondasse épinglée du nez d'un masque de céréale. Pas n'importe quelle céréale. Une céréale qui leurre. C'est extrêmement rare. Et en plus c'est jaune. Comme un blond. Alors Eliance a fortement grimacé en voyant la chose empaquetée se faire dépaqueter sous son regard désapprobateur. Obéissante, on ne saura jamais pourquoi ni pourquoi, Eliance s'est affublée du masque avant de descendre dans les rues joinviliques en quête d'un Poireau éclaircissant.

      C'est d'abord surtout un Poireau mochement maudal qu'elle croise, affreusement bien encré dans son rôle. C'est dingue, un instant et Eliance s'est crue revenue des semaines en arrière en plein tribunal bourguignon. Une fois l'accent rital moche (oui, il y a un rital beau dans l'histoire, mais c'est pas celui-là) reconnu, la voilà soulagée le temps d'un court instant. Trop court à son goût, quand elle croise le regard pervers et surtout le ton pervers du pervers masqué.

      HAN !


      Elle a failli lâcher son caillou paradale. Quoi, on n'avait pas parlé de caillou ? C'est maintenant chose faite. Dans sa main droite, Eliance est affublée du magnifaïque caillou chalonnais déposé sur son coussin soyeux, dont Edern est tombé amoureux mais qu'il a bien voulu lâcher le temps du défilement poireautique. Une telle prise de guerre, ça s’exhibe.

      Mais revenons-en à présent à notre pervers et la pensée suscitée aussitôt : l'enfoiré. Il veut la toucher et même pas l'épouser.

      SI VOUS M'TOUCHEZ J'VOUS ÉPOUSE CONTRE VOTRE GRÉ !


      L'évidence incontestablement admise quant à une agression qui ne débarque jamais seule vient se vérifier puisqu'aussitôt un pervers démasqué, c'est un second qui prend d'assaut la céréale qui leurre pas tant que ça.


      Hein ? Un Dracou ?!
      Où ça ?!


      Piéger un canard avec un gardon tout cuit dans le bec semble plus complexe qu'une Eliance céréaleuse. C'est con, parce qu'elle était à deux doigts de danser et que là, elle est davantage à deux doigts de vomir. Sauf si elle trouve son vrai beau rital. On ne vomit pas devant un vrai beau rital.

      _________________
      © JD Calyce ♥
      Calyce


      - On va jouer à Touche-Boby !

      Voilà l'angevine prête à faire la misère au super héros des légendes bourguignognes, le mythe, le seul, l'unique : Céréalequileuuuurre. Celui là même qui hante la langue de la Morganepointpoint dont Calyce porte le masque. Une Morganepointpoint version 2.0 : zombifiée, adepte du Navet-Moisi, assassine de la tartine, petite main sale du Grand-Gourou de la Moisissure (aka Poucyflure), bouffeuse de la veuve et de l'orphelin et cetera et cetera. Un machin flippant. Tellement flippant qu'on pouvait entendre hurler Calyce chaque fois qu'elle avait le malheur de croiser son reflet dans une vitre. Oui, parce qu'elle avait beau les avoir tous gribouillés ces masques...bin elle s'y fait pas. Tiens là, en croisant le masque de la Maud momifiée, pareil, elle hurle. Et puis ça passe. Et puis elle se souvient de la règle du jeu.

      Toucher la Boby-Céréale !
      Tout comme Maudélio vient de le faire :


      -J'suis témouine ! Vous l'avez touchée, il faut l'épouser maintenant !

      Un Nev Poucyfluré qui chante.
      C'est fou ce que c'est entraînant.
      Et c'est pas Calyce qu'on voit débuter un pas de danse là, non !
      C'est la Zombie-navet-moisie qui l'habite.
      Voilà, c'est pas elle non plus qui se dandine jusque Boby, profitant de la confusion Dracoulette pour y toucher l'épaule.

      _________________
      Fel_x
      Les Poireaulympiques.

      Il avait d'abord fallu aller chercher un foutu poteau dans une foutue forêt, à l'heure de la sieste, en subissant les beuglements d'Eliance qui tenait absolument à gagner. Beuglements qui s'étaient avérés inutiles, puisque même si Félix n'était jamais arrivé au poteau, et ni Edern, d'ailleurs, puisque c'était en voyant ce dernier qu'il s'était arrêté, l'équipe des Poidern avait gagné. Et les Poilyce avaient élu à l'unanimité Niallan, le pote-relaxé de Félix, comme Gros Boulet. Il allait vraiment falloir qu'il lui écrive un pigeon, un jour, pour le soutenir dans ses épreuves. - Oui, Félix était persuadé que c'était son statut de relaxé qui lui avait valu de faire les corvées de sa lance pendant une semaine, et non pas le fait qu'il était chiant, râleur, flemmard, affamé, et j'en passe. -

      Et en parlant d'épreuve, une autre venait d'être mise en jeu. Et en-CORE une fois, il fallait courir, bouger, faire des trucs fatigants et inutiles. Mais Félix ayant choisi amant exigeant, et lui découvrant des passions pour faire des conneries - passions qu'il appréciait, par ailleurs -, il avait été pressé de participer. Alors, c'est avec un peu moins de mauvaise volonté que la dernière fois qu'il s'était emparé du premier masque qui lui était tombé sous la main. Il y jeta un coup d’œil pour voir de qui il allait devoir emprunter l'identité macabre. Coup de bol, celle-là, il la connaissait : c'était Morganepointpoint, celle qui avait décidé au tribunal de le relaxer, pour manque d'éléments pour prouver sa culpabilité. Ce qui est assez amusant à entendre quand on est absolument coupable, d'ailleurs.

      Passons sur ce détail, pour revenir au bordel présent. Chaton cacha donc son museau sous la jolie figure visiblement périmée au vu de sa couleur vert prairie, et fouilla l'assemblée des yeux. Il lui fallait maintenant trouver le Céréale qui Leurre, le fameux. Il aurait pu en être presque ému, s'il n'avait pas su qui se cachait derrière ce masque-là. Parce que, si l'idée d'être touchée répugnait la très célèbre Boby, l'idée d'aller la tripoter ne réjouissait pas davantage l'adolescent. Le pire était certainement de s'imaginer qu'elle était capable de lui dégobiller dessus pour ça. Il ne tenait pas à finir avec l'odeur assortie au masque. Il fallait donc aller la toucher, mais par derrière, pour avoir le temps de se replier si jamais elle décidait de rendre son repas. Oui, voilà, c'était bien ça.

      Enfin, il la trouva, et il s'élança. N'étant pas fraîchement réveillé de la sieste, et étant préparé psychologiquement au fait de fournir un effort, il avait retrouvé toute la tonicité dont un gars de son âge était capable. En quelques secondes, donc, il se trouva à portée de main de la roussi-blondasse, dans son dos, et il étira le bras, doigts tendus en avant, direction l'épaule, en lâchant au hasard un cri de guerre typique Poireau :

      A la soupe les Bourguignoooonnnns !
      Diego_corellio


      Moi j’avais eu le droit en premier lieu à Roro. Je ne connaissais pas Roro, je savais juste qu’il était dans une branche éloignée de la famille de Calyce et cousin d'Edern (faite qu’elle ne lise pas dans ma tête sinon j’allais me prendre une claque derrière la tête). Et à voir son masque, il devait bien faire flipper en vrai.
      Finalement, Calyce, clémente (ou pas), m’en avait filé un autre. On pourrait penser que l’autre en question était plus beau. Mais non, rien à voir avec les masques de Venise. Calyce, dont les talents artistiques n’étaient plus à chercher ni à cacher d’ailleurs, s’était encore surpassée. Un peu trop d’ailleurs. Je ne savais pas du tout quelle tête avait Otton, mais une chose était certaine, il devait bien aimer sucer puisqu’il se retrouvait tétine en bouche. Peut-être un complexe d’œdipe envers sa maman ?
      Finalement, ce masque allait me coller à la perfection, parce que si je n’aimais pas spécialement la putain qui me servait de mère en revanche, je n’avais aucun souci avec le fait de téter, et encore moins quand c’était ma sœur. Bon enfin ça c’était avant, maintenant j’allumais des cierges pour qu’elle claque.
      En plus j'avais toujours voulu tenter d'être blond. Mais Eliance voulait pas. Au moins ce soir j'étais en fausse blonde.

      J’avais une flemme monumentale de me rendre à cette putain de parade avec un putain de masque qui gratte. Je me tenais encore une bonne gueule de bois et j’avais encore mal dormi. En plus je détenais la chaussette de l’immunité qui me pardonnerait une connerie. C'est ça l'avantage de s'auto voter quand tous les autres en bonnes feignasses s'étaient abstenus. C'est bien la peine que quelques siècles plus tard les femmes réclament le droit de vote, quand on voit ce qu'elles en font quand Nev demande un vote.

      Donc avec la fameuse chaussette j’aurai très bien pu m’épargner cette parade. Sauf que, il fallait que j’y aille pour la simple et bonne raison que le jeu ce soir était de toucher Eliance. Mon but personnel était de la toucher et d’empêcher les autres de poser leurs mains pleines de doigts sur son corps si chaste. Surtout les mains de faux italiens.
      Selon Nev, j’avais un droit spécial. Il avait précisé qu’on devait lui dire par courrier si on voulait toucher Eliance à la taille ou à l’épaule. J’avais demandé les fesses. Il avait répondu que je possédais déjà ce privilège. Puisqu’il semblait le penser, c’est que ce devait être vrai. Ce serait donc le postérieur Elianesque qui serait en ligne de mire. Aucun risque que ma main n’atteigne pas sa cible, pour savoir, en fermant les yeux les moindres détails de son fessier savamment dissimulé sous ses tonnes de tissus.

      C’est à peu près comme ça que je me suis retrouvé en pleine parade à chercher une Eliance. J’ai reconnu la voix de Nev et distinctement mon petit surnom que seule La Roussette était habilitée à utiliser. J’étais le Drac, oui, mais que pour elle.
      Il était temps que j'arrive, des mains volaient de partout pour toucher MON ex-femme. Si Calyce, de par le fait qu'elle n'avait rien qui pendouillait entre les jamais, se voyait autorisé à toucher Eliance sans que ça me fasse grincer de la dent droite, les autres n'avaient pas ce même traitement de faveur. En jouant des coudes pour rejoindre la Roussette j'ai manqué faire une crise de panique en voyant tous ces gens avec des couleurs qui font flipper genre martiens qui débarquent punir les Bourguignons pour leur connerie. Ou alors ils veulent de la soupe. Genre pas de la soupe au choux, de la soupe au poireau.
      J’ai fini par reconnaitre Eliance, et je me suis dirigé vers elle à grands pas, c’est que si en plus en la touchant je peux gagner, moi je signe direct pour la renverser sur une meule de foin et faire coup double.

      Psssssssttttt !

      Je m’approche et murmure à bonne distance, une main venant accoster son fessier dans une caresse à la fois douce et provocante, murmurant assez fort pour qu’elle entende :

      Laissez-vous toucher la Roussette, non seulement vous allez faire gagner notre équipe, mais en plus ça vous évite que les autres vous tripotent !
      Et faut que j’vous dise, vous êtes supposée courir j’crois. Du genre là tout de suite maintenant...
      Mais sinon, si vous voulez j’vous porte. Ou je vous kidnappe …


      L’idée fait son chemin dans la caboche italienne. Kidnapper le Céréale permettrait que justement il ne leurre plus personne. Mais surtout, en bon italien jaloux comme un pou (si tenté qu’un pou ça soit jaloux) ça éviterait que pleins de doigts la salissent, oui par ce que les mains c’est plein de microbes. C’est surtout plein de perversité.
      Bon, maintenant il faut réfléchir rapidement à comment se tirer rapidement , ou comment tricher proprement pour que ça ne se voit presque pas.
      _________________

      Ban : JD Calyce
      Edern


        La poireauparade - ou quelque chose comme ça- c'était une idée de Nevgénéral, grand organisateur du potal. Et c'était un trentenaire fatigué, éreinté, à moitié mort dont les cernes n'étaient plus à montrer qui se trainaient en fin de cortège. Si au début, il s'était juré de suivre son bien aimé rocher, il avait très vite oublié devant le pas trop rapide - un escargot serait trop rapide pour lui aujourd'hui. Alors plus les autres marchaient, plus il essayait de les rattraper de la pseudo distance qui naissait tous les six pas. PIRE. Oui, il y avait bien du pire dans ce jeu. Pris d'un frénétique achat compulsif, il avait désormais les bras charger de blé. de sacs de blé Du joinvillais pour être exact. Une marque rare par la population presque disparue. Edern se disait que ce blé là se vendrait bien le double ailleurs. Il se voyait déjà dire « C'est du blé de Bourgogne, un duché disparu telle l'Atlantide. Ils sont vieux de 100 ans !

        Et c'était bien dans ces pensées loin des festivités qu'il se rendit compte d'un drame. un énorme drame qui allait gâcher la fête! HAN on lui avait piqué son masque. Que disait-il? On lui avait piqué son masque. Son magnifique et sublime masque qui ressemblait à ..à ..qui déjà ? était-ce Morganepointpoint ? Non non. Le teint verdatre il le reconnaissait de loin. Maud? La voyageuse du futur? Nooon plus. Ce teint la-bas ne trompait guerre. Il aurait être plus attentif mais non encore une fois il n'avait rien écouter. Alors il posa ses sacs, vexé envers lui-même et en renversa le contenu d'un sur le sol, rependant ainsi du blé par millier sur lequel il comptait bâtir sa fortune. « Allez pas trop loin hé » en le pensant très fort sans pour autant ouvrir les lèvres pour l'articuler. Il perça deux trous dans le sac pour laisser la place à des yeux et mit sur le sac sur sa tête. VOILA. Il était devenu ainsi n'importe quel bourguignon caché.

        Pressé, il se dépêcha de rejoindre le reste de la parade avant de faire volte-face pour ramasser ses sacs oubliés et de re-retourner rejoindre les autres. Dans le doute, et parce que la ressemblance était frappante, il donna un petit coup à l'arrière du crâne de toutes les Morganepointpoint parce que ceux qui ont pratiqué la Morgane savent que ça fait du bien. Puis avec un masque aussi osé, personne ne le reconnaitra même pas sa feue mère ni son feu père ni son feu ce que vous voulez.

        Le jeu « Touchez boby » s'était pour lui transformer en « tapez les Morgane» parce que quand on aime, on ne compte pas ♥

      _________________
      Calyce
      -AÏÏEUUUUH !

      Finie la danse.On la tabasse !
      Et alors qu'elle se retourne, poulaine à la main, prête à se défendre et rendre coup pour coup, Calyce comprend : C'est Septimus qui est là caché sous son sac de jute ! Il l'aura confondue avec sa femme Morganepoinpoint-la-vraie et le coup qu'il vient de lui mettre c'est sa façon à lui de faire comprendre qu'il est en rut, voilà. Qu'est-ce qu'il fait là sous un sac ?! Il profite de la bonne-humeur incognito et peut-être même qu'il sourit, oui ! Alors l'angevine retire son masque et le regarde juste en fronçant les sourcils, persuadée qu'il ne peut que mourir sur place en se rendant compte de GRANDE méprise.

      _________________
      Edern


        Comme c'était beau d'entendre le cri de douleur d'une Morganepointpoint. C'était même équivalent à un élixir de jouvence: Edern se sentait avoir dix ans et des ailes lui pousser dans le dos tellement ils étaient aux anges. Il avait le sourire béat, celui de l'homme satisfait et pleinement heureux après que sa petite femme ait décidé de partir avec les enfants. En fait, Edern était même sur le point de remettre un deuxième taquet à la Morganepointpoint virulente si cette dernière n'était pas en train de le menacer d'une poulaine, égratignant ainsi son fantasme. Pire - oui il a toujours un pire. Elle ôta son masque et découvrit alors sa Chouchoute. Il soupira, triste qu'ainsi prenne fin cette merveilleuse utopie. Il aurait même eu la lippe qui tremble s'il n'avait pas trente balais. Alors pour le principe et pour la forme, il approche une main dangereusement pour foutre un nouveau taquet parce qu'il n'y a pas de raison que sa soeur lui gâche ainsi son passe-temps.


        « Remettez votre MASQUE Je veux frapper MORGANEPOINTPOINT »


        Le problème c'est qu'avec un sac sur la tête.
        Le bruit tout autour.

        Ce que Calyce peut entendre c'est.


        « GNGNAGNABOU STROMPF GNAGNIONGNION »

      _________________
      Niallan
      Le poireau est poivrot. Comme tout légume, il a besoin d'être arrosé et participe donc à de multiples soirées arrosées. Je suis poireau, je suis poivrot. Plusieurs problèmes se posent alors. Outre ma propension à faire un nombre de conneries proportionnel à mon taux d'alcoolémie, il y a les déficiances de mémoire. Plus je bois et plus j'oublie. Ce ne serait pas particulièrement dérangeant dans une bande normale, avec des meneurs normaux aux directives normales. Sauf que nous sommes les poireaux et que je ne sais quel sadique a décidé que ce serait Nev qui donnerait les ordres. Non mais Nev quoi. Avec ses demain d'aujourd'hui qui deviennent des demains d'hier et ses programmes de journée incompréhensibles, faut pas s'étonner qu'avec un coup dans le nez je retienne que dalle.

      Sceptique, je me regarde dans le miroir vêtu simplement d'une chaussette. Celle-ci ne couvre pas l'un de mes pieds mais ma virilité éclairée par les lucioles incluses dans la chaussette. Je saurai pas vous dire comment on en est arrivés là mais avec la perspective de l'expérience grise -on reviendra là-dessus plus tard-, il se pourrait que je pensais seulement « à poil, à poil » et que j'ai fortement insisté pour l'être lors de la parade.

      Hum... Tu me trouves comment, mon petit papillon d'amour ?

      Eh oui, je suis en pleine poussée de gnangnantisme. Faut dire que ma femme est parfaite. Figurez-vous qu'on l'a fait ! L'expérience grise. Désolé, je pouvais pas attendre plus longtemps pour en parler. Diego nous a ramené une donzelle peinte en noire et on l'a fait. A trois. J'ai couché avec une blanche et une noire en même temps. Et c'était doublement bon. En y repensant, j'échappe un rire de benêt et sens la chaussette se relever.

      Mon soleil de tendresse, ça t'embête si on arrive en retard à la parade …?

      C'est seulement maintenant que je me rends compte que je cause tout seul. Grimaçant, je finis par me rhabiller, laissant la chaussette luisante accrochée au bout d'un bâton. Et pas le mien, non, une branche d'arbre. J'aurai bien gardé ma tenue mais je crains de ne pas pouvoir m'empêcher de repenser au trio de la nuit passée. Et j'aime autant éviter de toucher Eliance avec le machin au garde à vous, ça serait suspect. Oui, il faut toucher Eliance. Comme si ça suffisait pas de m'assigner aux corvées, de me désigner comme le boulet du groupe à l'unanimité et de me trouver un surnom à chier, il faut aussi que j'aille tripoter de la morue. Je pousse un long soupir et finis par mettre mon masque.



      Charismatique en toute circonstances, c'est d'une démarche chaloupée que je rejoins la parade, secouant mon popotin sur l'air endiablé que nous chante l'homme aux mille jeux de mots. J'évite prudemment la distribution de taloche par Septimus, magnifiquement interprété par notre maire. J'évite aussi les tripoteurs de fessiers pour me focaliser sur la cible, quoique légèrement distrait par un Félix qui parle de bouffe.

      Moi c'est Gono de la Bretelle. Je suis un voleur de canards, je le confesse. En parlant de fesses, on me voit jamais parce que je suis trop occupé à refiler des gonocoques. Et ma prochaine victime est...

      Je profite du fait que les Diegoby soient occupés à s'envoyer en l'air en pensées pour passer à l'attaque. Je vise l'épaule et me ravise au dernier moment. Non, décidément, je peux pas. Elle doit être en train de s'imaginer fumer le cigare à moustaches de notre Moustachouette alors j'ai peur que la toucher lui fasse trop d'effet. Finalement, j'opte pour un toucher du bout de la chaussette accrochée au bâton. Si elle savait où elle a traîné... Moi je le sais et ça me fait marrer.

      C'est bon, je suis venu, je suis plus le Gros Boulu ! Que je crie à Nev pour conclure mon intervention.
      _________________

      Bannière réalisée par les grands soins de JD Calyce.
      See the RP information
      Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
      Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)