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[RP] 38, rue de Gascogne, en face de l'église, toujours...

--Architectus
Son maître l’avait envoyé en reconnaissance, ayant entendu parler de l’attaque de la ville par une bande de soudards assoiffés de vengeance aveugle contre certains labritois. Il devait vérifier que la maison d’une fourmi avait tenu le choc.

Après un passage éclair au cadastre pour connaitre l’adresse de celle-ci, d’ailleurs heureusement que maistre Alfredo avait pensé à lui noter le véritable nom de la demoiselle en question sinon il serait encore en train de chercher… Il avait donc atterri presqu’au bout de cette rue, pas très loin de la sortie menant à la forêt et à la caserne.
La maison en face de l’église avait dit l’Italien rondelet… Son unique chantier dans cette ville. Bah, elle avait pris un choc la baraque, le toit partiellement effondré…
Après un court échange de missives entre l’architecte et son élève, ils en avaient convenu de réparer ça en vitesse. Sachant de source sûre que la fourmi en question ne serait là avant plusieurs jours et qu’elle serait de fort méchante humeur si elle découvrait le désastre.
D’après ce qu’il avait cru comprendre, elle avait menacé le maistre d’œuvre de multiples sévices si tout n’était pas en ordre ainsi qu’elle le voulait.

Fort heureusement, la majeure partie de la maison avait bien tenu. Et comme l’indiquait l’écriteau sur la porte, elle était ouverte.
Un peu curieux, il entra et découvrit un intérieur simple. La grande pièce principale d’un charme spartiate et sans fioriture, curieux pour une donzelle, pensa-t-il.

Devant la cheminée deux fauteuils, plus loin une grande table simple mais bien ouvragée, du solide, et ses deux bancs de chaque côté et au fond un grand vaisselier. Sobre.

Il continue son exploration, titillé par la curiosité. Ouvrant une porte… La chambre… Dans le même ton que le reste, simple. Un lit de même facture que la table, assez grand d’ailleurs pour une greluche décrite comme toute petite par l’architecte. L’armoire, classique… et un chevet des plus banal.
Philibert se gratte le menton un instant avant de poursuivre. A l’opposé de la porte d’entrée, deux portes, l’une ouvre sur la forge, l’autre sur l’arrière cour.

Il sort, peu intéressé par le gagne pain de la demoiselle, et découvre accolé au mur l’escalier menant à l’étage. Une idée de la fille fortement décriée par son maitre lui avait-il dit ! Mais elle avait su le convaincre apparemment, arguments de poids à la clef.

En haut, deux chambres, ou plutôt deux pièces au toit effondré. Le chantier en question.
Il prend mesures, regarde à quel point les poutres peuvent être abîmées, calcule la quantité d’ardoise nécessaire aux réparations.
Finalement, le chantier ne devrait prendre tout au plus que quelques jours, avec de bons manœuvres.

Il redescend l’escalier, satisfait, et sa curiosité le pousse à finir son petit tour. Au centre de l’arrière cour, le fameux puits qui parait-il avait aussi été source de conflit lors des travaux d’agrandissement, l’écurie, et une remise.

Une maison classique mais spacieuse, l’air de rien, un tantinet dénuée de charme féminin, chose qui le surprend lui qui a l’habitude de travailler pour des gens aux goûts plus frivoles, désireux d’étaler leurs extérieurs de richesse.

Sourire aux lèvres, il regagne la rue, attrape une vieille caisse trainant par là, monte dessus et déclame d’une voix de stentor :



Oyé oyé, braves gueux désireux de gagner quelques écus tout en faisant une bonne œuvre…
Comme vous le voyez, le toit de la maison de votre concitoyenne Fourmi s’est effondré, et j’ai besoin de main d’œuvre pour rebâtir cela avant son retour…



Et avant qu’elle ne décide de découper l’architecte en menus morceaux…


Il se sait un peu ridicule, mais tout le monde sait bien que le ridicule ne tue pas, et puis bon… Il a besoin, il fait ce qu’il doit… Espérant que quelqu’un répondra, sinon il aurait vraiment l’air con !

Balise rajoutée par {M}
Cymoril
Portes de la ville passées à l’aube, l’étendard d’une armée flottant au dessus des remparts devait certainement rassurer le labritois et sa tendance à rester cloitrer chez lui en temps de conflit. Le bruit des sabots de son étalon résonne sur les pavés, dans ces rues désertées. Une fourmi regagne son logis, indifférente aux regards suspicieux qui pourraient se poser sur elle au travers des volets sur son passage.
Labrit la grise… Plus grise et sinistre que jamais…

Chez elle pour encore quelques temps. Elle qui avait mis tous ses jeunes espoirs dans cette ville nouvelle l’année précédente n’avait connu finalement que d’amères désillusions en Gascogne. Et pourtant elle était là, à nouveau.

Lorsque la brunette atteint enfin sa maison, c’est une désagréable surprise qui l’attend. Le toit en partie effondré n’augure rien de bon. Dire qu’ils avaient fait des travaux il y a peu. Tout ça avait le don de l’agacer la petite forgeronne… Sans parler du gus planté au milieu de la rue et qui s’égosillait pour trouver de la main d’œuvre et réparer tout ça… Arrivée à sa portée, le dominant du haut de son canasson elle lui glisse :



Pourriez-vous cesser de hurler comme ça ?
On est pas à la foire d’empoigne et je déteste cette façon de barjaquer…



Un long soupir de lassitude lui échappe. Dire qu’elle avait espéré être un peu tranquille, pouvoir prendre du repos après une si longue route et l’inconfort des nuits de bivouac. L’estranger semblait animé de bonnes intentions, autant ne pas trop l’effrayer s’il voulait réparer après tout…


Mais vous êtes qui d’abord ?


Là tout de suite, elle avait envie d’un bain, de décharger son étalon de son lourd chargement, de tout sauf de parler de travaux et rénovation. Elle va faire l’effort encore un moment, le temps qu’il lui explique un peu mieux les raisons de sa présence et son empressement à s’occuper ainsi de ses biens.
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Architectus.
Gloups...


D'après ses souvenirs de la description faite par son maître, il devait certainement se trouver devant la "fourmi".
Qui n'a pas l'air très jouasse de l'état de son toit.
Et en plus elle râle parce qu'il recrute sur la place publique...

Une déglution plus loin, il répond, espérant qu'elle ne passera pas ses nerfs sur lui. Après tout, pour le manque de solidité du toit, fallait voir avec l'Italien, c'est lui qui avait fait les travaux d'agrandissement...



Heu...

Je suis l'élève del maestro Alfredo du Venezia...
Il m'a missionné ici, après l'ignominieuse attaque que votre bonne ville a subi...

Ces sauvages n'ont pas épargné votre si ravissante maison...
C'est pour ça que je suis là, pour réparer...
Si vous le voulez, évidemment, jolie damoiselle !



Il aurait voulu être plus grandiloquent, mais c'est tout ce qu'il avait trouvé dans sa surprise.
Vache, ce que les labritois peuvent être léthargiques, pas étonnant que leur ville soit tombée plus facilement qu'un couteau pénètre une motte de beurre au soleil en un après midi d'été.

En attendant de savoir ce qu'elle va lui répondre, il la détaille à la dérobée. Le minois est ravissant en dépit de l'air peu amène qu'elle affiche. Le reste soigneusement dissimulé sous une tenue bien peu féminine cache encore ses secrets.
Dommage.
Il poursuit, soudainement inspiré :



J'ai déjà évalué les dégâts et le matériel qui sera nécessaire...
Dès que vous le désirerez, nous pourrons entamer la réfection du toit...

Et je vous rassure, le bas n'a subi aucune altération, je m'en suis assuré.
Vous pourrez vaquer à vos occupations sans vous préoccuper de quoi que ce soit!


Voilà qui pimentera la chose d'ailleurs.
Il se fend d'un sourire afin de mieux s'attirer les bonnes grâces de la jeune femme, en attente...Espérant ainsi échapper aux multiples sévices dont elle aurait menacé son maistre... Une si ravissante créature, il commence à douter de la sincérité de l'Italien jouflu.
Reani
Reani passait par là, en même temps, c'était normal, vu que Cymoril était une voisine, il se dirigea vers l'élève et la "Fourmi", son épée sur le côté, une hache dans la main droite, sa grandeur faisant en écarté certain.

Sa démarche avait quelque chose de presque aggressif, un peu comme toujours. Sa main tenait la hache prêt du fer.


Ah ! Vous voilà donc voisine ! Où étiez-vous donc passé ?! Et qui est cet homme ?

Il porta un regard vers la maison dont le toît était en lambeaux.

Ah ! Ces gueux de guyennois, j'en regrette qu'un ne se soit pas casser une patte en montant sur votre masure, j'l'aurais surement soigné avec une hache...

Il regarda les personnes qui se trouvait devant lui, les sourcils froncés.
Cymoril
Elle écoute l’homme se présenter et justifier sa présence.
Un sourire narquois se dessine sur son visage. L’Italien avait eu les foies de venir en personne et avait dépêché son apprenti. Amusée à l’idée d’inspirer la crainte au joufflu, et si son élève était du même acabit tout devrait se passer plutôt bien.
Elle lui porte un regard légèrement méprisant. Pas qu’elle se sente meilleure que lui, mais elle le trouve obséquieux, et s’il croit qu’elle n’a pas vu les regards qu’il lui jette… Elle déteste ça, se sent mal à l’aise dans sa féminité, fragilisée, préférant de loin les champs de bataille à ces joutes pleines de sous-entendus lubriques.


Bien…

Démarrez dès que possible, et prenez soin de m’occasionner le moins de dérangement possible, sinon, il pourrait arriver que je m’énerve…


Et vous n’aimeriez pas



La dernière phrase est glissée d’un ton plus bas, le regard est suffisamment explicite pour ne laisser aucun doute à l’homme sur l’intention.
Quand la voix de Reani résonne, elle se retourne. Le dévisageant de façon assez neutre. Elle le sait relativement dangereux, enclin à l’extrémisme religieux et liberticide. Aussi, c’est d’une voix blanche, un sourire factice accroché aux lèvres qu’elle lui répond :



Où j’étais ?

En voyage pardi ! Et cet homme est l’architecte qui va réparer mon toit, enfin, j’imagine que ce sont des ouvriers qui le feront sous ses ordres…



Amusée quand même de ses propos au sujet des guyennois. Comment leur en vouloir, c’était de bonne guerre après tout ce qu’ils leur avaient fait. Et si la Gascogne ne s’était pas évertuée à chasser de ses terres les forces les plus à même de contrer ce genre d’action, Labrit ne serait jamais tombée. Quant aux responsabilités locales, mieux valait ne pas en parler tant les incapacités étaient flagrantes. Elle ne rebondira pas sur tout cela, par contre, qu’il parle de sa maison ainsi l’agace pas mal…


Et où donc voyez vous une masure, voisin…


A peine les mots ont-ils franchi ses lèvres qu’elle les regrette. Cela va amener une discussion, et elle n’était pas partie pour ça. Elle arrive à peine et voudrait vraiment qu’on lui laisse le temps de souffler un peu… Tout cela à l’air bien mal engagé ceci dit. Une dernière question à l’architecte et lui faire comprendre qu’il peut décamper de sa caisse et aller quérir tout le matos nécessaire.

Commencez les travaux demain !
Un dernier point… Combien de temps cela va-t-il durer ? parce que j’vous préviens, la patience n’est pas au nombre de mes vertus…

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Architectus.
Il sourit l'apprenti architecte, tout en se demandant si elle serait vraiment capable de lui faire du mal.
En même temps, c'est pas le courage qui l'étouffe le bonhomme, et ce n'est pas une épée factice qui pend au flan de la cavalière.



Compris Mamzelle Fourmi...

Et ne vous inquiétez pas j'vais trouver autant d'hommes qu'il faudra et ce sera fait en...


Il marque une pause, se tient le menton tout en faisant mine de réfléchir.Avec cinq hommes pas trop malhabiles il suffirait d'une journée et demi...

Hum...

J'dirai deux jours, p'têt trois, selon la qualité de l'ardoise que je trouverai...


Après tout, elle est peut-être femme de guerre, mais architecte ou charpentier certainement pas. Maçon non plus... Et il a remarqué une chose depuis qu'il est aux ordres del maestro Alfredo, c'est que les bonnes femmes ne pigent rien dès qu'on leur parle travaux... Il est même certain de pouvoir rajouter une journée aux frais de la princesse.
Une demoiselle esseulée, quoi de mieux pour s'occuper...
Décidemment il a du bol, et son maitre qui a eu peur de revenir en personne, à se demander s'il n'aurait pas des goûts contre nature celui-là...


Bon, j'vous laisse jolie Damoiselle...
Je m'en vais quérir braves gens et commander en urgence le matériau...


A peine un regard au voisin, et un sourire narquois... L'autre sent le prédateur à plein nez... Va falloir jouer serré pour arriver à quelque chose avec la jeune femme... Intéressant tout ça.

M'sieur, bien le bonjour chez vous !

Sur ce, il tourne les talons et disparait rapidement au coin de la rue, dépassant l'église.
Crunchynou
Légère brise, cheveux au vent, l'jeunot traverse les rues éternellement morte de la ville, une épidémie ? une guerre ? Aristote Norris ? non, je pense plutôt que c'est l'été qui fait rentrer les gens dans leur maison...un petit brouhaha de chantier par là, enfin un travail à la mesure du jeunot qui en manque d'action tue le temps, au sens propre du terme...écoutant l'odeur des marteaux et sentant l'odeur du bruit, Crunchy arriva devant une maison en construction.Des cris partout, Fourmi par ci, fourmi par là, mais qui est donc cette femelle se faisant appeler Fourmi...la propriétaire de cette maison ? il faut en avoir le cœur net, crunchy doit vérifier.Il s'avance, la supposé Fourmi gueule dans tout les coins, les autres courent, depuis quand une femelle donne des ordres à des hommes ? que se passe t-il dans cette ville ? Il s'avance vers le premier venu..

Hey, toi là, le travailleur...dis moi, z'êtes pas en train de vous faire commander par une donzelle quand même ?


Il n'y avait même pas besoin de réponse, le regard appelant à l'aide du travailleur suffit à crunchy pour comprendre, elle commandait, elle soumettait des hommes à sa volonté.La race des hommes aurait elle faillie, les hommes auraient ils perdu le pouvoir, les femmes à la tête du monde...hum...quelle pensée excitante pour le crunchy, peut être un peu soumis dans l'âme...il chercha des yeux la commandante puis s'approcha d'elle...

Hey Donzelle, t'as pas un peu de travail pour moi là ? j'ai besoin de renflouer mes braies, avant elles tombaient sous le poids de mes écus mais en ce moment, j'ai plus d'argent...vous savez les dettes, ça vous ruine du jour au lendemain...m'enfin vous me prenez ou pas joli mamzelle ?

Elle n'avait pas l'air si terrible cette femme la, un bon coup de fouet et ce serait dans la poche, et ensuite il lui prendrait tout son argent, à première vue, il n'y a pas de donzellon à l'horizon, même pas le cul de chuichianon.l'occasion est trop belle, il faut se faire engager pour la suite par cte donzelle !

Et Madame madame ! j'te défonc...
restons poli s'il vous plait j'aimerais travailler chez toi ensuite, je ferai tout ce que tu veux du moment que tu me donnes un petit quelque chose, j'astiquerai de fond n comble la maison, je la décorerai même si tu veux, j'ai pleins de glands en réserve, je pourrai en poser un peu partout, et je connais même un fournisseur, un certain Chichigland, il est très bien !

Bon, fini de parler, il faut aller à l'essentiel...


Alors, femme, tu me prends, tu me prends ?Prendre dans le sens engager, ne le prenez pas dans un sens dont je ne veux même pas imaginer les retombées...
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Nommez moi Crunchy, Crunchynou est le nom IG mais Crunchy est le nom RP
Cymoril
Toujours perchée sur son étalon camarguais, Cymoril subit en souriant l'obséquiosité de l'architecte. Ca sent le fourbe, qui a pigé qu'elle et la maçonnerie ça fait trois.

Un soupir lui échappe malgré elle. Et un éclair d'amertume passe dans son regard. Certaine que ces fichus bonshommes n'essayeraient même pas de se payer sa pomme si son bûcheron n'avait pas eu la bonne idée d'aller faire un stage au cloître. Et après il s'étonne de pas pouvoir saquer les curetons, avec le temps qu'il passe là bas, elle comprend que ça lui sorte par les trous de nez à la longue....

D'ailleurs, ça lui fait penser qu'elle a finement négocié la chose de son côté... Plutôt que de lui accorder sorties incessantes pour les études, la marâtre sup avait abdiqué devant la tenacité de la fourmi. Faut dire aussi qu'elle peut franchement devenir désagréable quand on la titille de trop près.

Perdue dans ses pensées, elle n'a pas vu où le voisin avait disparu, ni le jeunot débarquer.
La voilà repartie, oreilles soumises aux invectives de la gente masculine, la brunette hausse un sourcil amusé en dépit de quelques mots qui auraient plutôt tendance à lui donner des fourmis dans la senestre...

"J't'en foutrai des "donzelle", "madame" et autre "femme"... deux claques oui!" Allez, on s'laisse pas démonter, surtout ne jamais se déparer du masque de la Fourmi.

Sourire froid et regard neutre. L'attitude est posée, et de toute façon, la cavalière est en position de supériorité. Ses mirettes se posent sur le jeune homme, le détaille un moment, au moins il n'a pas l'air d'un pouilleux cul nu, c'est déjà ça...


Ahem...

On va se la refaire depuis le début, si tu veux bien, gamin...


Oui, elle même est à peine plus vieille que lui, mais elle a un certain statut, et s'il veut bosser pour elle, vaut mieux lui faire comprendre de suite les règles.


Moi, c'est Fourmi...
Pas donzelle, ni dame, ni femme...


Un froncement de sourcil assorti d'un regard noir appuie la remarque avant de s'effacer. Il a l'air tout fraîchement débarqué et cherche de quoi s'occuper.
Elle qui a toujours rêvé que quelqu'un se fade les taches ménagères...
D'un autre côté, pas certaine que ça plaise des masses à l'Homme de trouver ça dans sa barraque à son retour.

Argh...
Entre profiter de l'aubaine et s'éviter des tracasseries son coeur balance, forcément.
Bah, qu'il fasse ses preuves, et Lui aviserait à son retour.


Si tu veux gagner de quoi grailler, tu peux toujours aider celui-là à retaper mon toit. Après, selon, tu pourras occuper une des chambres du haut, une de celles qui ont vue sur le ciel pour l'instant...


Après elle testera son endurance avec les champs, l'écurie à récurer ; p'têt même la forge à faire briller. Ca lui fera les bras d'astiquer tout ça afin d'ôter la moindre trace de suie, un bon entrainement s'il fait ça sur un pied, l'autre genou plié en position de grue cendrée...
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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Crunchynou
l'a pas l'air commode celle là, va falloir lui faire comprendre que l'crunchy l'est pas docile, il fait un peu comme bon lui semble...il fait les choses, seulement quand il en a envie.

Hey Hey Fourmi ! je veux bien l'aider mais d'abord je dois faire la sieste, je le ferai plus tard, ça ne presse pas...la restauration de maison, c'est pas un métier, c'est un état, une chose et on doit le faire quand on est en totale confiance et en totale joie, proche de l'orgasme...tu vois ce que je veux dire ?

Un mensonge de plus pour ne pas commencer dans l'instant, il est sympa mais faut pas abuser, il le fera quand il en aura envie.Coup d'œil à gauche, coup d'œil à droite, il peut discuter argent...

Combien tu me donnes pour que j'te refasse ta saleté de toit ? Parce que bon, je veux être payé moi !

On n'arnaque pas le crunchy qu'il disait, oui il le disait, il n'est plus là pour le dire...Il a dit cette phrase juste avant de mourir, c'était la morale de la fin...n'arnaquez pas le crunchy, il a essayé, il s'est fait latté la tronche à grands coups de pieds, du sang partout, c'était une boucherie.

Sinon, la chambre du haut...ça me va, de plus, j'aime bien le ciel, ça m'aide à réfléchir...je trouve de formidable idées en regardant le ciel, comment gagner plus d'argent, comment commettre le crime parfait, enfin pleins de choses dans ce genre !

Blalblablablablabla...oui je sais ça sert à rien mais je n'ai vraiment rien à dire de toute façon...préfère la sieste.

Bon femelle, pardon, Fourmi...je vais aller m'installer, je vais dormir puis je travaillerai toute à l'heure.Et ne t'inquiètes pas, je veille, si ils font pas du bon boulot, je les jette en bas !


Hop il prend ses affaires et sans demander son reste rentre dans la maison et va s'installer pour une petite somme bien mérité...bien mérité, vous êtes sûr ?
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Nommez moi Crunchy, Crunchynou est le nom IG mais Crunchy est le nom RP
Cymoril
Arghhhhh...

Le cri de voix intérieure de la mort qui tue, ou tout ce qu'on veut.

Elle s'en veut déjà d'avoir accepté, envisageant déjà de changer la pancarte sur la porte pour y coller un nouveau message du genre : "Chiens galeux en tous genres, par ici, c'est la Fourmi qui régale..." Tsss, une truffe ouais... Limite à s'autobaffer, mais bon.

Garder bonne figure et ne rien laisser transparaitre de son désarroi.

Une talonnade et voilà le canasson qui se dirige vers l'arrière cour, là où se situe l'escalier emprunté par le Crunchy...C'est pas un nom ça, c'est une onomatopée, un bruit, un... Ca y'est elle est agacée...
Elle démonte en soupirant, prend quelques secondes pour réfléchir à la situation...

Toit en vrac, ouvriers, et un pot d'glu juste au dessus de sa tête. Pas à dire, dès qu'elle arrive en ville, c'est le merdier. Heureusement que le bûcheron n'est pas là, sinon ça chaufferait encore pour son matricule.

Bon bon bon...
Le toit, l'architecte va règler ça en deux temps trois mouvements, suffira juste de lui faire la même impression qu'à son prédécesseur et il s'arrangerait pour faire au plus vite.
Le pot d'glu... elle allait devoir faire avec... et d'abord cerner un peu mieux le gaillard. Evidemment il ne peut être question de confiance, de toute façon, elle ne l'accorde que très rarement donc...

Là, elle s'active à décharger ce pauvre Bagual. Depuis qu'il se trimballe tout son barda, la Fourmi est même étonnée qu'il n'ait pas plus rechigné à avancer. C'est qu'elle en a ramassé des trucs en route. Heureusement pour elle que les moines de Tastevin se chargent eux-mêmes de la livraison, elle aurait été drôlement emmerdée avec ses fûts de bière sinon.

Denrées en remise, fer, armes et boucliers en forge, cadeaux pour l'homme dans l'armoire. Et la hache... dans la chambre... tout comme l'épée d'Eilith qui trouve sa place sur une haute étagère de l'armoire, entourée d'un linge. C'est qu'elle a une histoire cette épée... Et c'est tout ce qui lui reste de la Châtaigne, ça et la hache, vestige d'une prise de ville où elle aurait du être... Les larmes perlent malgré elle... Elle ressasse, se rappelle encore sa journée à Mont de Marsan, quand elle a du annoncer la nouvelle à Simone... Douloureux souvenir... Décrire la scène à Simone avait été la revivre, encore... comme si elle ne venait pas déjà hanter ses nuits...

Elle avait beau faire, chaque fois qu'elle arrivait à chasser certaines images un évènement se passait pour ruiner ses efforts. Et chaque fois elle était seule... Cette fois elle s'était efforcée de rester debout, d'encaisser, parce que c'est la vie et qu'elle fait pas de cadeaux, mais par moments le brunette trouve l'addition trop salée. Si au moins elle avait de quoi dormir, ou ses bras pour la retenir quand elle tend à s'enfoncer dans l'abime. Mais nan... Dém
erde toi toute seule, c'était la grande leçon de la vie de Fourmi...

Ses dernières tâches sont accomplies, dans un silence presque religieux, tranquilité qui plairait à certains et qui lui convient pour l'heure. Elle est harassée, et elle sait déjà que les jours à venir seront encore plus pénibles... D'ailleurs si elle savait vraiment ce qui l'attend, il est certain qu'elle ne foutrait pas un pied en taverne...

Les jours suivants verront la maison reprendre forme et toit, peut-être même que l'employé miracle mettra la main à l'ouvrage qui sait, on peut toujours rêver...

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
--Architectus.
[Les jours suivants donc...]


Il avait retravaillé les plans initiaux l'architecte, amélioré le projet de son maître sans aucune intervention de la donzelle, étrangement absente. Occupée à défendre un programme, une liste aux ducales, sous les attaques les plus basses des plus hystériques acharnés que la terre gasconne ait porté.

Sous sa houlette les ouvriers qu'il avait engagé s'étaient démenés, avaient senti leurs dos rougir sous le soleil brûlant de ce début d'été. Il ne les avait pas ménagé, leur demandant plus de sueur et d'effort que de coutume.
Son premier chantier en solo, et il voulait dépasser son italien de maître, que la maison ne cède plus à la première escarmouche.

Les poutres avaient été changées sans mal, le bois de qualité était bradé sur le marché, et il n'y avait qu'à se servir dans la forêt locale pour les plus belles pièces. Du solide sur quoi y poser son toit penché, armature sans faille où viendraient prendre place les ardoises. Les murs refaits, les chambres étaient en état de recevoir.
Il finissait pour l'heure le petit plus, cette amélioration qu'il apportait, cette touche finale qui avait suscité un petit éclat d'approbation dans l'oeil de la forgeronne quand elle avait vu l'avancée. Comprenant ce que c'était...

Il avait prolongé l'étage, aménageant un espace en haut de l'escalier. Pas bien grand certes, simple petit balcon, mais qui surplombait le tout, avec vue sur la porte au bout de la rue, sur la route menant à la forêt.

Les travaux toucheraient bientôt à leur fin, et peut-être que l'odieux personnage qui squattait une des chambrée ferait enfin semblant de faire quelque chose.
K.ro
Cela faisait plusieurs jours que k.ro avait remarquer le ramdam du coté de l'église, elle se doutait que les travaux chez cymo avaient commencé, sa curiosité et sa sympathie pour la fourmi la poussa à allez jeter un oeil.

En arrivant, elle fut heureuse de constater que la maison avait retrouvé tout son charme.

"Bah z'ont pas fait semblant les ouvriers!!"

Connaissant cymo, elle avait du leur mettre une certaine pression afin qu'ils fassent au plus vite, c'est qu'il faut déranger la fourmi trop longtemps!!

Ne la voyant pas dans le coin, elle se dit qu'elle fêtera ça en taverne si elle venait à la croiser, en attendant elle retourna a ses occupations.
Cymoril
Les journées s’étaient succédées au fil d’une campagne ducale qui avait parfois plus tenu du lynchage public que d’un débat électoral. Tentative d’invalidation de leur liste au nom de la loi préélectorale en riposte à l’affront qu’ils faisaient aux « grands » de Gascogne en prétendant leur chiper quelques places au conseil. Mais ils avaient tenu bon, et avaient obtenu justice de la Pairie elle-même.

Par moment elle se demandait encore comment elle avait pu se laisser embarquer dans cette histoire par Zouz. Par défi peut-être, ou tout simplement par amitié. Tout cela n’avait pas contribué à augmenter la côte de popularité de la demoiselle… Certains tombant même à de minables attaques sur son physique… C’est dire s’ils avaient pu être à court d’arguments. Sans parler des menaces de mort de la part du maître des cadets. Bel exemple de sang froid celui-là…

L’accession au conseil pour les quatre élus de la liste 3S s’était faite entre silence, mépris et grands cris… Selon… Il était clair qu’ils n’avaient pas été reçus à bras ouverts mais ils s’y attendaient, alors pas vraiment de surprise de ce côté-là. Ils avaient été bien plus choqués par le partage des postes. Même celui de porte parole leur avait été refusé… Les huit autres élus préférant cumuler ou laisser certains postes vacants.. en attente.
Alors elle travaillait là où elle pouvait. Donnait son avis, participait aux votes, faisant même certaines propositions, sans bien savoir si on lui opposerait un refus par principe ou si cela serait étudié. Et le temps passait avec lenteur…


..........

Chaque nuit elle montait sur ce balconnet, les yeux fixant le vide sidéral. Elle se perdait en pensées, repassait en mémoire chaque évènement marquant, chaque bonheur partagé. La Châtaigne lui manquait cruellement. Plus que toute autre cette disparition l’avait affectée. Plus que la mort de Jenn. Elle attendait l’aube avec impatience car elle voulait aller dormir, prendre quelques heures de repos. La nuit, pourtant alliée de toujours, lui faisait peur ces derniers jours. La nuit et son cortège de rêves. Et lorsque l’aube enfin apparaissait, son regard immanquablement cherchait sur la route, aux portes de la ville, la longue silhouette du spadassin.

Ce matin là il n’apparait pas non plus.
Alors elle redescend l’escalier et rentre.
Mais elle n’ira pas se coucher.
Pas ce jour.
Il est temps d’aller faire face à son...destin ?

Ils savent depuis des jours que le Duc fomente quelque chose contre eux, les élus indésirables, les sans postes, les empêcheurs de tourner en rond. L’orage gronde depuis bien trop longtemps et il va leur éclater en pleine poire, et pourtant…

Pourtant elle va se rendre à son bureau, essayer de travailler pour cette Gascogne qui lui crache au visage un peu plus chaque jour.

Tout en grappillant quelques grains de ce raisin castillonnais elle prend quelques minutes pour écrire. Elle a beaucoup écrit ces derniers temps, mais celle-ci est particulière, pas une requête au Pip ou à la Prévôté Royale, ou quelconque demande purement administrative… Une simple lettre qu’elle laissera là, sur cette table :



Citation:
Mon Spadassin,

Si tu trouves cette lettre à ton retour cela voudra dire que le Duc a décidé d’en finir avec nous.

Là, j’imagine déjà ta tête, le soupir d’agacement qui doit s’échapper de tes lèvres. A te demander dans quel pétrin j’ai encore bien pu me fourrer.
Je te promets que pourtant j’ai été sage… Aucune bêtise ni rien… Bon, peut-être que mes escapades hors du couvent pour poursuivre mes études en étaient une, puisqu’elles ont engendré la suite. Et puis tu sais mon amour pour les nonnes… Alors forcément j’en suis rapidement arrivée à oublier de rentrer, jusqu’à ne plus y aller du tout. Me laissant entrainer dans une aventure fade et usante de politique politicienne… Mais après tout, c’est pas comme si c’était vraiment une bêtise hein, puisqu’on en avait parlé… Alors j’ai voulu essayer, une dernière fois de faire quelque chose ici, en Gascogne. Tu me connais assez pour savoir que je m’en serais voulu si je ne l’avais pas fait.

Ceci dit, quand on voit le résultat on doute réellement du bien fondé de la chose.

Césaire, la prochaine fois que je veux faire quelque chose de ce genre… Attache-moi, muselle-moi… N’importe quoi mais empêche moi de me relancer là dedans . J’suis pas faite pour ça, pour ces manœuvres retorses, cet univers de mensonges… J’suis pas de taille. Mais je m’égare et divague un peu. La nervosité peut-être, ou la fatigue.

Revenons-en au sujet principal…

J’ai donc été élue à ce fichu conseil ducal, avec trois autres colistiers, dont Zouz, tête de liste qui m’a convaincue d’en être… J’crois que j’voulais arriver enfin à ce que tu puisses être fier de moi, je sais… Dis rien… J’m’en mets assez toute seule sans que quiconque en rajoute… et les autres ne se privent pas…

Nous savons de source sûre que le Duc va passer à l’action. Je serais très certainement arrêtée sommairement et sans autre raison que celle de lui déplaire… Peut-être même qu’il décidera de nous faire disparaître une fois pour toutes. Qu’en sais-je ? Mon sort dépend désormais de l’humeur de notre Ducuré… Tu vois, j’arrive quand même à dire des conneries…
Et là, j’imagine que tu dois être en train de fulminer, en te demandant pourquoi j’suis assez bête pour aller me jeter sciemment dans la gueule du loup… Parce que je n’ai rien fait de mal… Que je refuse de me terrer comme un rat apeuré… Et pourtant ne crois surtout pas que c’est un acte de bravoure… J’y vais la peur au ventre… mais ne pas y aller serait un acte d’une grande lâcheté, déshonorant… j’aurai l’impression de trahir tous ces gascons qui m’ont permis d’être là où je suis.

Voilà…

Encore des problèmes version fourmi… Dire qu’il y a quelques temps Liam disait de toi que tu étais chanceux… j’suis pas certaine que tu lui confirmerais ses dires.

Mon spadassin, quoi que tu décides de faire, je comprendrai et resterai quoi qu’il arrive TA fourmi.

C.



Elle ne se relit pas, sachant bien combien ses explications vont encore lui sembler complètement alambiquées, qu’il va râler, pester qu’elle est une calamité, la ruine de sa tranquillité. Un souffle léger sur le vélin achève de faire sécher l’encre.

La lettre est laissée telle qu’elle sur la table, effleurée...Souvenir d'une attention.

Cym se lève, balaye lentement la pièce d’un regard, comme si elle devait ne jamais revenir, tente de s’imprégner de tous ces moments qu’ils avaient vécu ici, en tirer quelque force. Lentement elle détache sa ceinture, retient son souffle en empoignant son fourreau avant de le poser avec ce qu’il contient sur la table à côté de la lettre. Une caresse qui s’attarde un instant sur la poignée… Elle poursuit en déposant ensuite la dague logée habituellement dans sa botte.

Derniers grains de raisin avant de franchir la porte.
Bagual l’attend dehors.

Il est l’heure.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Cymoril
L’après-midi touchait à sa fin lorsqu’elle repassa les portes de la ville. Etalon avançant d’un pas léger, faisant claquer ses fers sur les pavés. Douce musique résonant dans les rues désertes de Labrit la grise. Un sourire amusé accroché aux lèvres, elle descend de sa monture, préférant déambuler un peu dans les méandres de la ville tout en se dégourdissant les jambes.

Un petit pont enjambait l’un des nombreux cours d’eau qui traversait la ville. Elle s’y arrête un instant, songeuse, contemplant l’eau verte, couleur émeraude. Elle laisse un instant son esprit remonter le cours du temps jusqu’à son arrivée en Gascogne… Servir la Gascogne… Sur les remparts de Labrit contre l’armée de la Zoko alors qu’elle était si jeune et si faible ; pourtant elle n’avait pas hésité une seule seconde…Sitôt remise de ses blessures, son engagement à la Chancellerie où en tant qu’ambassadrice elle avait signé les traités de reconnaissance et de coopération judiciaire avec le Périgord… Puis à Bordeaux au sein de cette armée si particulière… et jusqu’à cette élection.
Et cet acte déshonorant du Duc, renversant son conseil…

D’un geste de la main elle balaye tout ça et reprend son chemin jusqu’à chez elle. Traversant deux ruelles où quelques lierres et autres grimpants, une vigne peut-être, garnissaient treillis et arcades. Enfin elle atteint la rue de Gascogne, déserte en dépit de la présence de l’église juste en face. Ce n’était certes pas la ferveur religieuse qui caractérisait les labritois… En même temps, elle ne se risquait pas à critiquer leur attitude vu qu’elle était enfant la dernière fois qu’elle avait foutu les pieds dans une église.

Elle franchit la voûte, passage menant à son arrière cour. Un rapide d’œil en réflexe, des fois que ce petit ducaillon n’ait envoyé des hommes jusque là pour l’arrêter. Personne, et chaque chose à sa place.
La tension redescend d’un cran, elle sifflote en menant Bagual à sa place. L’esprit léger après une journée qui lui avait paru interminable.

Evidemment, pas besoin d’être extra lucide pour se rendre compte que le spadassin n’avait pas encore reparu, l’absence de son canasson étant suffisamment explicite. Une tape sur la croupe de l’étalon après l’avoir délivré de son attirail et abreuvé, et elle pénètre enfin chez elle.


Sur une chaise elle jette négligemment sa cape, puis envoie ses bottes valdinguer dans la pièce. Comme une envie de rien ce soir, vidée la petite labritoise, un peu écoeurée sur les bords… Elle se dirige vers le vaisselier, en extrait une bouteille de floc et s’en sert un verre avant d’aller s’écrouler dans un fauteuil devant la cheminée éteinte.

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Juliuz a écrit: Cymoril, toujours franche et ironique mais qui a drôlement perdu de son charme en changeant d'avatar.
Gilgalad
Arrive de vant la porte de la demeure de Cymoril menant une charette bachée et marmonant ...

Depuis le temps que je lui avais promis ces tonneaux de Saint Estèphe .... J'espère qu'elle est là aussi, car j'ai pas envie d'attendre des lustres ... Je livre et je me sauve ... pas envie de trop m'attarder ...c'est plus sage ...

Je descend et viens frapper a la porte !
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