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Arganotus
Un pauvre gars, d'une petite vingtaine d'années à tout casser, déambulait dans les allées du marché.
Ses yeux, d'un brun tirant sur le noir, étaient assortis à ses cheveux, tout aussi sombre. Une très légère barbe, d'à peine deux ou trois jours, recouvrait son menton. Ses trais n'avaient rien de nobles et cependant, on pouvait deviner, en temps normal, une grande bienveillance dans son regard.

En temps ordinaire, certes, mais pour le moment, ses yeux avaient plutôt l'air de lancer des éclats. Quelqu'un d'assez attentif, s'il s'était trouvé à proximité, aurait pu détecter des paroles quasiment indistinctes.


Grmblblb.... Dire qu'j'avions point pris mes seaux, ni mes cousteaux, avant qu'la chaumière, maudite, elle prenne feu !


Un peu plus loin, après quelques pas décidés, et des regards jetés à gauche et à droite.

Par Christos ! Point d'un maudit vendeur de babioles qui n'aurait kek'chose d'utile sur c'maudit marché. N'avions point personne qu'avions c'ki m'faut.

Puis, encore plus loin, alors que son trajet l'amenait à passer devant l'échoppe bien achalandée d'un tisserand...

Pfff. Mais j'n'avions pas b'soin, cé sûr, ca non, pas b'soin d'une chemise, ou d'un chapiat alors que j'peux trouver c'que j'voulions dans l'nature,...

En désespoir de cause, il s'approche d'un ferronnier, dont il n'aperçoit que le dos penché sur une enclume, et quelques vagues boucles de cheveux protégées par un chapeau, et l'apostrophe d'une voix qu'il se voudrait forte, mais qui au final, n'est qu'un faible chevrotis.

'Scusez-moi, m'sieur, mais j'cherchions partout pour trouver un seau, et un couteau, histoire qu'j'puisse m'occupater d'mes vaches correct'ment, vous voyons, kwa...
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Vive le RP.
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Psst : RP = Role Play ! Dedans, il y a Rôle. Et Play. Les deux sont indissociables
Isveig
Isveig, toute nouvelle en ville, se dirigeât vers le marcher afin de s'acheter sa première miche pain Orthezienne. Chose faite, elle continua sa marche et aperçu un homme qui semblait assez perdu. Elle s'approcha de cet homme murmurant au ferronnier tout en commençant sa miche de pain et lui adressa la parole.

'jour m'sieur. T'cherche quelque chose?

Et se mit à regretter ses paroles parce qu'elle savait que dans tous les cas elle ne pourrait l'aider. Peut être devrait réfléchir avant de parler à tout le monde.
Arganotus
Arganotus venait à peine de poser sa question au ferronnier, qui n'avait par ailleurs pas dû l'entendre puisqu'il continuait à marteler vigoureusement une pièce sur son enclume. C'est à ce moment qu'il entendit une petite voix derrière lui. Indubitablement féminine, à n'en point douter. Une femme qui semblait lui parler. Un dernier coup d'oeil très rapide lui fit constater que le ferronnier n'avait pas l'air d'avoir envie d'envisager l'idée que quelqu'un pouvait avoir besoin de ses services, aussi se résigna-t-il à abandonner cette piste et se tourna vers la voix féminine.

'jour, mam'zelle

En un rapide coup d'oeil, il avait bien vu qu'il n'aurait pas pu dire "m'daam" à la personne qui s'était approchée de lui. La jeune fille, qui n'avait pas l'air peureuse pour s'adresser ainsi à un jeune homme qui, s'il était mois honnête et gentil, pourrait facilement la maîtriser et en faire son quatre heures, la jeune fille qui était devant lui, donc, avait dans les yeux un reflet de gentillesse et un léger sourire énigmatique lui plissait légèrement le bout des lèvres. A la main, elle portait une belle miche de pain, dorée à souhait, qui embaumait l'air d'une odeur bien appétissante.

Sûr que j'cherchions quequ'chose, mais sans doute qu'y n'ya point beaucoup d'gins qui devions traire pour point trouver un maudit seau su'c'marché !

Il regarde alentours, faisant de larges moulinets avec ses bras, et dégageant par là même quelques effluves relativement malodorantes qui imprégnaient sa chemise, qui avait déjà connu de jours meilleurs, mais sans doute de nombreuses années auparavant.

J'avions cherché sur tout'l'marché, mais point potip de trouver un maudit seau nulle part ! Vous n'en avions point vu quequ'part, par zazard ?
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Isveig
Isveig resta plantée devant le jeune homme, mâchant de temps à autre un morceau de sa miche de pain. Elle lui souriait quand même bien qu'elle eut quelques soucis à comprendre son interlocuteur. En fait, elle essayait de paraître normale devant lui mais elle ne cessait de se répéter dans sa tête "sans doute qu'y n'ya point beaucoup d'gins qui devions traire pour point trouver un maudit seau su'c'marché ! " et "Vous n'en avions point vu quequ'part, par zazard ?"
Puis, soudain, une odeur vint lui chatouiller les narines. Son premier réflexe fut de sentir ses aisselles. Bon, peut être était il temps pour elle d'aller faire un tour dans la rivière.
Elle haussa les épaules et remit un coup de croc dans sa miche de pain.


Tu cherchois quoi? Un maudit seau? Et l'gars là y' peut pas t'aider? Demanda-t-elle en pointant le ferronnier du doigt. Et des seaux, j'crois qu'j'en ai vu un peu plus loin. Mais j'crois qu'ils étaient pas cerclés. Pourquoi qu'tu vas pas à la mairie voir les ferronniers et leur envoyer une lettre? T'auras p't'être plus de chance d'en avoir, là ça a l'air plutôt compliqué.
Lorilis

      [Un autre jour, bien plus tard]


    Pfff.

    Lasse, la Noisette donne un coup de pied dans un caillou, qui a eu le malheur de se retrouver sur son chemin, et qui atterrit un peu plus loin. Ça fait des jours qu'elle cherche une idée de cadeau pour Andy. Et mine de rien, l'anniversaire d'Andy, c'est mardi. Donc il ne lui reste pas beaucoup de temps. Elle a bien dit au monsieur à Mont de Marsan qu'elle avait une idée, mais c'est totalement faux. En vrai, elle n'en sait rien. Bon, après, elle suppose qu'elle risque de galérer à la retrouver, d'autant qu'elle n'a plus de nouvelles. Mais elle sait qu'Andy était en Espagnolie il n'y a pas si longtemps, et que c'est pas très loin d'ici, c'est donc une première piste pour elle. Elle espère juste que son amie n'est pas repartie on-ne-sais-où, avec ses amis à elle.

    Enfin. Son souci premier, pour l'instant, c'est le cadeau. Elle parcourt les étals à sa recherche, afin de trouver un truc joli et pas trop cher de préférence (il ne lui reste plus beaucoup d'argent qu'elle a pris avant de partir). Ses prunelles parcourent les étals, s'arrêtant quelques secondes de temps en temps, avant de passer à l'étal suivant. Finalement, l'un d'eux retient son attention. C'est celui d'un vieil artisan, qui visiblement, fabrique des objets en bois. Son étal est recouvert d'osselets, de marionnettes et autres objets, mais ce ne sont pas les jouets qui ont attiré son attention. C'est plutôt un petit pendentif. Elle s'approche, et son visage s'éclaire en le voyant de plus près. Elle a trouvé. Délicatement, elle le saisit entre ses petits doigts. C'est une petite noisette, finement travaillée. On dirait presque une vraie. Elle relève les yeux vers le vieil homme, qui lui sourit.


    Tu aimes bien les noisettes, petite ? Tends les mains.

    Et la gamine d'acquiescer. Tu parles, si elle aime bien. C'est son surnom, après tout. Elle s'exécute. Alors, l'homme se penche, attrape quelque chose, et le lui verse dans les mains. Lorilis sourit. C'est des noisettes, des vraies, cette fois.

    Tiens, c'est pour toi. Tu pourras les manger, elles.
    Merci !


    Elle verse les fruits dans sa besace (elle les mangera plus tard), et reporte son attention sur le collier.

    J'peux le prendre ?
    Bien sûr. Quinze écus, petite.


    Elle sourit, lui donne la somme demandée, et s'en va rapidement avec le pendentif. Bon. Phase un terminée. Phase deux : retrouver Andreaaa. Et elle a assez perdu de temps comme ça.
Cooky
Depuis quelques jours déjà, elle sentait le calme ambiant la gagner et avait bien du mal à se défaire de cette furieuse envie de se laisser aller à son tour à disparaître quelques jours. Le monastère lui ouvrirait ses portes comme à tous les autres, mais là n'était pas son problème.
Avant cela, elle profitait d'un peu de temps libre pour flâner en ville, explorant les rues à la recherche d'un but qu'elle-même n'avait pas déterminé. Passant à proximité du marché, elle laissa ses pas l'emmener près des étals où elle s'attarda un long moment. Pas après pas, elle observa les couleurs joyeuses des stands d'épices, acheta à un maraîchers quelques abricots juteux. Puis, chez le fleuriste, elle huma le parfum d'un gerbe aux couleurs de l'été.

Alors qu'elle repartait en direction de la cure où elle avait encore à préparer le prochain office, son regard fut attiré vers l'étal ployant sous la production d'un tisserand local. Les couleurs soyeuses des tissus amenèrent un doux sourire à éclairer son visage tandis que, sans chercher à résister à la tentation, elle s'approchait du marchand.
L'étoffe souple coula entre ses doigts. Velours, satin, taffetas, sa main palpa les uns et souleva délicatement les autres, profitant de ce contact si agréable qu'elle négligeait bien souvent au profit du lin et de la laine, plus pratiques que délicats.

Il ne lui fallu qu'un instant pour se décider sur l'objet de son choix et quelques secondes de plus à peine pour sortir une bourse de cuir souple de sa besace dont elle extira quelques pièces qu'elle tendit au marchand.


28/07/1465 00:30 : Vous avez acheté à Guen 1 chemise pour femme pour 105,00 écus.

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Soren

On se fait quoi ce soir? J’ai faiiim.


Ouais, je sens, je me répète. Ne pensez vous pas qu’un plat mijoté avec amour ne suffit pas à rassasier un homme? Qu’Il faut parfois faire mijoter l’amour à plat?

Ragout de pattes de cochons? Côte de boeuf à la sauce béarnaise? Canard confit aux pommes sarladaises!

Ah ben non, là, on n’est pas dans la bonne province pour ça. Vous qui me lisez, si vous passez un jour par la région sarladaise, faites-le mois savoir, je vous donnerais une super adresse de restaurant où le chef ne cuisine qu’avec des ingrédients issus du terroir périgourdin. Un pur délice… Les pommes confites fondent en bouche. La cuisse de canard confite se détache d’un simple effleurement de votre couteau. Avec une petite salade pour le côté santé mais aussi pour un petit morceau croquant sous la dent, c’est un délice. Rien que de vous conter ça, ça me donne l’eau à la bouche. Et les champignons revenus dans le gras de canard? Et l’arrière-gout d’ail et de persil qui rehaussent encore le gout des pommes confites… Hum? Les puristes vous diront qu’il faut manger ça avec un Castillon 1461. Moi, je vous dit qu’il est introuvable et que celui après 1463 a un arrière-gout de bouchon. Depuis l’indépendance, les castiillonnais ont perdu la main avec leur vin. Le petit gout d’impertinence est toujours là mais le fruité a totalement disparu. Il pique un peu le Castillon. Et puis allez dire à un buveur de Sainte qu’il faut prendre son plat avec du vin, vous verrez comment vous allez vous faire accueillir.

- Du saumon! Tu crois qu’on peut en trouver par ici? Tu sais, c’est une sorte de poisson grand comme ça, à la chair orangée-rosée. Je t’explique : on le coupe en dés, on l’asperge d’une pointe de vinaigre, de sel, de câpres, d’échalotes. Ensuite, pour le croquant tu peux rajouter un fruit selon la saison : pêche, pomme, raisins sec ou mieux des petits fruits rouges séchés et des noix concassées.

Ouais, je sais, les petits fruits et Eud…

- Ou alors on le coupe en fine lamelles. Et juste avec un filet de vinaigre qu’on laisse macérer et quelques gros grains de sel… Les norvégiens raffolent de ce poisson.

Je vais peut-être lui éviter les spécialités plus danoises comme le hareng mariné aux oignons et au vinaigre. Pas sur du tout qu’elle fantasme dessus.

- Et comme dessert? Hum…Du massepain! T’en penses quoi? Ah! Et si on fait le ragout, on se prend un bonne miche de pain croustillante. Moi, j’adore tremper mon pain dans la sauce de la viande!

Bavard moi? Il parait ouais. Et je vous ai dit que j’avais faim?


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Eudoxie_
"“Le plus bavard des perroquets peut respecter une minute de silence.” (Roland Topor)

Marché ? Euphorie ? Bavard...

Pire qu'une pie, oui oui, mettez un danois au milieu d'un monde qui ne lui est pas forcément connu, en l'occurrence ici un marché béarnais et vous obtiendrez un blond en mode bavard qui jacasse pire qu'une lavandière.
Pour dire quoi ? Rien et tout en même temps, il était parti en apologie du saumon, sauf que celui de ses terres froides était-il le même que le saumon de l'Adour qu'on trouvait en Béarn alors là la question était entière.

Seurn...
On trouve du saumon par ici mais je sais pas si c'est le même que chez toi, ni même si c'est la saison d'ailleurs je crois qu'ils font des migrations ou des trucs de ce genre mais j'y connais pas trop rien sur ce sujet.


Quand elle le voyait comme ça Eudoxie savait que c'était peine perdue de tenter de l'arrêter, de lui dire qu'il était trop bavard, qu'il... bref vous aurez compris, un danois surexcité fallait faire avec et subir l'enthousiasme déchainé, qui ce jour là se portait sur : la nourriture.
De l'avis de la béarnaise, il était bien possible que son danois ait faim à dire vrai, il avait trouvé la sortie au marché prématurée mais finalement.... elle serait plus que bienvenue pour nourrir la carrure du géant venu du froid.

Mais va donc guetter l'étal du volailler, je te ferais une garbure, c'est pas vraiment un ragoût mais ça devrait te plaire, et c'est d'ici.
Moi je vais... là


Aller savoir pourquoi, les odeurs de carcasse et de morceaux de viande avaient le don de lui déranger l'odorat depuis quelques temps, alors que Soren s'en occupe pendant qu'Eud retournait voir son p'tit artisan local qu'elle connaissait bien.
Les saveurs de chez elle, de ces fromages, Ossau-Iraty, Tomme noire, Caillé de brebis.... rien que la vision de l'étal faisait saliver la petite brune, comment ça elle était gourmande ???? Bah oui d'abord et pas qu'un peu, et puis toutes ses saveurs de chez elle lui avaient manqués elle avait bien le droit non ???

Panier d'osier rempli de toutes ces bonnes choses sans compter, le fameux Patxaran et trois, quatre metures allaient faire son bonheur à n'en point douter. Quoi quoi ça faisait beaucoup tout ça, y'en avait pour des semaines ?
Euh si y'avait encore de ce pain au goût de noisette d'ici le lendemain ce serait miraculeux avec la bestiole affamée san compter son géant blond, bah quoi, dans la soupe, en grignotage gourmand, avec un bol de lait ou du fromage... La meture ça se mangeait avec tout et tout le temps.

Ci fait, l'orthézienne se dirigea vers le volailler où Soren oeuvrait à trouver ce qu'il fallait pour le plat proposé, le regard noir d'Eudoxie ne s'étonnant même pas de l'avoir vu trouver le confit de canard local sur une autre étal, entre gourmands les deux avaient su se trouver.
Mais de gourmandises il faudrait se passer pour l'endroit où elle l'emmenait à présent, sans un mot de plus les provisions furent récupérées, tout autant que la main de son autre, liant ses doigts avec une intention qu'il n'avait sans doute que peu ressenti jusqu'ici.

Viens, je... je vais te présenter quelqu'un.

Le léger sourire était en demi-teinte, oui elle allait lui faire "rencontrer" une personne qui comptait plus que tout pour elle et qui lui manquait cruellement ces derniers temps.
Des présentations sommes toutes peu orthodoxes, et qu'elle aurait préféré différentes, mais on ne fait pas toujours comme on le souhaiterait et là en l'occurrence Eudoxie n'avait pas le luxe du choix du comment alors que ses pas avançaient vers la "demeure" à visiter.

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