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[RP]Travaux #4 : CloserVoiciGalaMatch

Archibald_ravier
Citation:


Archie,

J'ai un nouveau travail pour vous. J'ai besoin de savoir ce que trafique Zolen. Si quelque chose en particulier le tient éloigné de sa femme, ou si ce n'est qu'un mouvement de sa foutue mauvaise humeur de gitan.
Enfin, si vous êtes toujours en Limousin. Ce serait votre quatrième travail.

Bon courage,

Madeleine.




Votre Altesse,

j'ai quité Limoges hier et voila ce que j'en sai :
Le comte fait un peu la tronche quand on parle de sa fame mais il plésante facilement sur le fait qu'il est abst abestinant qu'il a couché avec persone depuis dix sept jours. On diré que c'est juste une dispute normale. Sauf si sa fé plus que 17 jours qu'il est loin de sa fame ben sur. Mais sinon ça a l'air de être juste une dispute.
Isaure me gueule dessu tou le tem ossi alor je supose que kan on sera marié et que elle donera des ordres pour de vrai ça sera ben pire. Mé j'espère que je feré pas ceinture 17 jours parce que c'est long et le pauvr home avé l'air de se noyé dans ses umeurs.
En tou cas il a pas l'air au mieu de sa forme morale parce que il est bocou moins chian que dabitude. je l'ai entendu plésanté que quand il parlé de ses 17 jours (franchement il a ocune pitié pour les gen pas marié qui doivent atendre ben plus que 17 jours ou même 17 semènes).
Je pense que je vai retourné à Limoges pour le comerce dans un moman mai le temps de fai l'aléretour il y sera peu être plu mais j'ai un informateur sur place si vou voulé en savoir plus.
J'aime bien le comte et j'aime pas trop ben ce que vous me faite faire mai je le fai quand même pour vous et pour Isaure.

Archibald


Courrier fut fermé bien soigneusement à la cire, sans sceau bien entendu puisque l'Archiglandu est loiiiin de la noblesse et ne trouve pas ses actions très nobles non plus. Mais il ne lui restait que quatre mois pour accomplir huit tâches et demie, alors il avait fait contre mauvaise fortune bon cœur, du moins essayait.
Il avait failli y aller au culot, la veille. Il le ferait surement, d'ailleurs, puisque la princesse allait à n'en pas douter trouver ses informations un peu légères. Alors, tant qu'à avoir l'air lourdingue avec des questions qu'il ne saurait pas poser habilement, parce qu'il était assez honnête avec lui même pour savoir que son esprit était bien moins leste que ses mains quand il s'agissait de voler quelque chose, informations comme écus, il poserait ses questions directement, autour d'un cru un peu plus intéressant que le bourre minète d'Isaure.
Voilà.

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Image d'origine
Arry
    Déjà trois tavernes d’écumées sans parvenir à foutre la main sur sa boucle d’oreille et recherches infructueuses commençaient sévèrement à lui pomper les sangs. Le bijou avait probablement valdingué quand l’autre brise-jumelles de bretonne lui avait dévissé la caboche en lui assénant cette satanée baffe dans la façade. Ou alors, c’était pendant qu’il jouait les nounous et chahutait avec Glairette la Schlingue pour amuser Canéda. Dans tous les cas, il se retrouvait le lobe à poil et ça lui pétait les nerfs d’avoir bêtement paumé l’un des cadeaux de Noël de sa gonzesse. L’humeur n’était donc pas fameuse quand il pénétra aux « Gorges Chaudes » de Beaumont & Donimo. A une heure où la lumière du jour avait clamsé au profit de la nuitée, l’endroit avait été déserté par la clientèle et le Zolen regretta presque l’absence de quelconque pignouf sur lequel déverser son fiel.

    Ces dernières semaines n’avaient pas été synonyme de grande forme pour le gus. Son genou atrophié lui bazardait des piques de douleur à s’en éclater la trogne contre le mur, Morphée l’envoyait se faire foutre dès qu’il cherchait à pieuter et sa frimousse avait viré à l’émacié depuis qu’il avait abandonné sa gloutonnerie habituelle pour une diète radicale. Ah, Monsieur le Comte, si arrogant, si fort en gueule, ça jouait les infaillibles et cumulait les railleries quand y’avait du monde mais ça déchantait dare-dare quand les rideaux se fermaient. Aussi doué soit-il pour soigner les apparences et entuber le quidam, face à sa solitude, Arry était forcé de se payer la réalité pleine poire : Kierkegaard n’était pas là, Kierkegaard n’était pas bien et son bonheur étant intrinsèquement lié à celui de sa nana, c’était loin d’être la grosse éclat’.

    L’envie de picoler le travaillait salement en ces temps troublés et s’il n’avait été si soucieux de préserver Lucie de ses tendances alcooliques, il aurait probablement eu vite fait de renouer avec la bouteille pour tâcher d’oublier son illustre connerie dans un litre de piquette. M’enfin, il s’efforça tant bien que mal de dégager de son cervelet l’idée de se foutre une mine à s’en démonter la matière grise et tenta de rester focalisé sur le pourquoi du comment il se retrouvait à vadrouiller ici alors que la populace pionçait : rhabiller son esgourde avec son anneau doré. Il en était à inspecter sous la causeuse douillette qu’il avait l’habitude de squatter lorsque du bruit de petons lui tapa à l'oreille. Examen minutieux suspendu, il se redressa dans un froncement de sourcils perplexe en réalisant la présence de l’Archi débarqué non loin du comptoir. Merde.

    - Bigre, Archichi, m'dîtes pas qu'vous étiez en train d'trébucher sur Beaumont au sous-sol, j'ai l'estomac fragile en c'moment.

    Bah ouais, un Zolen, même le moral flageolant, ça gardait toujours la langue prompte à l'insolence crasse.

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Archibald.ravier


Ça risqu' pas, non.


Le regard noir balaya brièvement la pièce. Puis il largua avec fracas la brassée de bois près de l'âtre et entreprit de le ranger soigneusement en tas. A grand gestes rageurs. Puisqu'il ne trébuchait sur personne, pas même sur le faux frère qui partageait ses nuits et sa vie depuis plus d'un an, il fallait bien qu'il vide ses humeurs autrement. En rageant sur de pauvres buches qui n'avaient rien demandé. A la force du poignet, dans tous les cas.


Vous arrêtez pas d'la faire chier.


Vlam. La dernière bûche atterrit avec les autres sur la pile, et l'Archi tisonna un bon coup dans le feu, manquant de s'éborgner lorsque la flamme reprit un peu trop bien.

Bon dieu d'bonne femme. On brule pas du châtaigner !

Le châtaigner, ça craque, ça pète, ça étincelle de partout et ça fout le feu à la baraque si on n'y prend pas garde. Et ça fume.
Tout le monde le sait, non ?
On ne brûle pas n'importe quel bois, on n'achète pas le vin de ses potes sans le goûter, on ne martyrise pas les chatons sous peine de se faire griffer, on se barre pas d'une abbaye sans rien dire, et on ne rembarre pas les gens sous prétexte qu'on n'admet pas qu'on est amoureuse.
Le tisonnier éventra enfin la bûche et éclata la braise rougeoyante, avant de déposer du bois dessus, pour relancer la flambée.
Un nouveau regard à l'estropié qui fourrageait dans les coussins.
Il était toujours là. Ils étaient seuls. Il fallait qu'il profite de l'occasion. Putain.
Il passa derrière le bar et dégotta une bouteille, abandonnant l'idée du cruchon de bourre minète. C'était transparent, mais clairement pas de l'eau minérale. Ni du lait. Deux godets claqués sur le comptoir, sèchement, et remplis, un peu trop.
Il se mordit la langue. Avala d'un trait l'alcool qui lui brûla la langue, le palais. Toussa un peu. Se racla la gorge pour se donner bonne contenance. Putain. Putain.


Pis vous, z'avez égaré votre alliance et votre femme vous la réclame pour qu'vous r'tourniez la baraque comme ça ?

Il était nul.
Bordel.
Merde. Voilà. Merde, Madeleine. Merde le seigneurie, merde les fiançailles, merde l'amour, et tant pis pour tout. Il ne savait pas trahir, il détestait mentir.
Il se resservit un verre, trimballa bouteille et godets jusqu'à la table où s'affairait le comte. Déposa le tout avec soin avant de se laisser choir dans le siège.

C'est ma quatrième tâche.

Il avala une lampée d'alcool pour se donner du courage.


Savoir ce que vous trafiquez loin de votre femme. Madeleine m'a d'mandé de vous espionner. Mais j'sais pas faire. Alors si vous aviez un bobard à m'raconter pour que j'puisse le lui r'sservir, ça m'rendrait ben service. Un qui tienne la route hein. Tant qu'à faire.
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