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Info:
Rp de retrouvailles familiale de la famille Ailhaud.

[RP]Elle l'avait presque oublié après tout ce temps...

Prinne
La blonde était à sa table de travail comme tout les jours. Il fallait faire les comptes de ces différentes terres et s'assurer que personne ne lui volait le moindre écu, quand un serviteur fit son entrée.

Vostre Grasce! Un courrier.
Merci.


La blonde prit le courrier et renvoya l'homme. Posant le pli sur un coin de la table, elle ce re concentra sur ses comptes. Une fois les vélins rangés elle fit lecture de la dite lettre.

Au fur et à mesure de sa lecture son visage se décomposa un peu.


Citation:
De Nous Borivoj, intendant de sa grandeur Radegonde Rogatcheva,
A Vous Prinne d'Ailhaud, Duchesse de Coutances et d'Epernon, Vicomtesse de Montbron et Saint-Omer, Baronne des Bottereaux et d'Arques,


    Salutations!

    Vostre Grasce, c'est le coeur lourd que je vous envois cette missive. Vostre Grande Tante Radegonde a rendu son dernier souffle dans la nuit du 4 au 5 janvier.

    Suite aux accords passés entre vos parents et elle même, elle c'est chargée de l'éducation de votre soeur Camille-Agnés, agée de 19 ans maintenant. Celle ci étant en age de se marier, elle vous sera rendu pour que vous lui trouviez un mari convenable en vu d'un mariage sein pour faire perdurer votre nom.

    Vostre soeur est devenu experte au maniement de l'aiguille. Sa voix délicate saura séduire vostre oreille et la douceur de son âme est un atout indéniable pour son futur époux.

    Conformément aux dispositions prises par votre grande tante, elle est escortée par une garde privée pour revenir vous retrouver à Saint-Omer et selon nos calculs, elle devrait arriver d'ici le 25 janvier. Nous avons prit soins de faire réserver les meilleurs auberges pour qu'elle puisse se restaurer et se reposer comme il sied à une dame de son rang.

    Que le très haut veille sur vous.

    Avec respect et dévotion

    Borivoj.


Morte couille!

La blonde se rendit dans le hall après avoir lâcher ces deux mots salvateur et donna ses ordres.

Faites préparer l'aile est et les dépendances pour une garde. Prévenez les cuisines de préparer à manger pour le double que prévu.
Oui votre Grasce!


La bibliothèque de Saint Omer avait une pièce cachée ou était entreposées toutes les archives de la famille. s'y rendant elle fouilla divers dossiers pour enfin trouver les dis accords. La blonde s’assit pour lire avec attention les divers documents avec un certains dépit. Arthur et Sybille étaient mort il y a fort longtemps. Mais a voir ce qu'elle lisait, ils avaient transformer sa soeur en parfaite potiche et c'est bien une chose que la blonde ne supportait pas. Bon elle un sens de la féminité moyennement développé et une affection particulière pour les armes. Elle aimait aussi lire, beaucoup lire et cuisiner pour se détendre, mais jamais personne ne saurait cela. Ce n'était pas digne d'une noble dame que de se salir les mains.

Elle fini par tout remettre en place et descendit dans le petit salon du vicomté Artésien pour attendre au coin de l’âtre l'arrivée de sa soeur qu'elle n'avait pas revue depuis bien trop longtemps.

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Camille.agnes
Ballottée par les mouvements du coche, Camille-Agnès tente de faire le tri dans des pensées qui ne cessent de s'emmêler.

Sa grand-tante est morte. Est-elle triste ? La jeune fille se redresse d'un coup, comme si on l'avait giflée. Camille ! Bien sûr que tu es triste, comment peux-tu même te poser la question ! Donc, elle est triste. Vraiment ? Vraiment vraiment triste ? N'y aurait-il pas, tout au fond d'elle, un touuut petit peu de soulagement, aussi.... ? Déglutissant nerveusement, et jetant un œil à droite et à gauche comme si on avait pu lire ses pensées, la brunette se dandine sur son siège, mal à l'aise.


Oui, bon... peut-être un peu... murmure-t-elle pour elle-même.

Depuis des années qu'elle ne connaît que la broderie, le chant, la cueillette de champignons et "tenez-vous droite, mon enfant", elle peut bien s'avouer qu'elle est un petit peu contente du changement... Mais juste un peu contente, hein. C'est mal de ne pas pleurer sa grand-tante... Aristote aurait honte.

N'empêche.... Avec un regard rêveur au paysage qui défile par la fenêtre du coche, la jeune fille se prend à rêver. Elle va revoir sa famille... En tout cas, sa soeur ainée, Prinne. Comme elle enviait sa blondeur, étant enfant ! La belle Prinne, si sûre d'elle.... Pour tout avouer, Camille ne sait pas ce qui, dans cette image, est souvenir, et ce qu'elle a imaginé durant leurs années de séparation. Il y a bien eu des lettres échangées, mais avec Grand-tante Radegonde penchée derrière son épaule, elles auraient tout aussi bien pu être écrites par la vieille dame.

Profond soupir, de nostalgie, un peu, d'impatience, beaucoup. Et de frustration un peu aussi. Que va penser d'elle l'idole de son enfance ? Hein ? Lui plaira-t-elle ? A force d'obéir à toutes ces règles, à force de monotonie et de rituels, de lettres dictées et de comportements appris... Sait-elle seulement qui elle est ? Peut-être qu'elle est, au fond, la grande dame forte et noble de caractère qu'elle rêve d'être parfois au lieu de se concentrer sur son point de croix....

Un petit rire s'échappe de ses lèvres- on lui appris à ne pas rire trop fort, c'est mal- et elle secoue la tête comme pour se moquer d'elle-même. Mais oui, c'est ça. Toi, forte et noble, ben voyons. "Douce et maléable". C'est ce que disait Tante Radegonde d'elle. Et dans la bouche de la vieille comtesse, c'était un compliment.


Je suis maléable.... répète-t-elle à haute voix, comme pour s'en convaincre. Espérons que Prinne saura que faire de ça....

Un coup de poing frappé sur le toit du coche la fait sortir de sa rêverie. Par la fenêtre, le domaine de Saint Omer est maintenant tout proche. Le temps de recoiffer nerveusement une coiffure déjà parfaite et de passer les mains sur ses jupes pour les défroisser, et le coche s'est arrêté. Enfin, après toute cette route, toutes ces auberges, enfin, elle est arrivée !

Prenant la main du garde qui a chevauché aux côtés du coche et vient de lui ouvrir la porte, la jeune fille sort timidement du véhicule. Une domestique semble l'attendre sur le perron, et la jeune fille la suit avec un petit sourire crispé jusqu'à un petit salon où, au coin du feu, une silhouette blonde est assise, lui tournant le dos.


Le bonjour... ma soeur ? Croasse-t-elle d'une voix mal assurée qui lui vaudrait les remontrances de son professeur de chant.
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Prinne
L'agitation de la maisonnée c'était un peu calmée et la blonde c'était faite portée a boire. Un calva salvateur, suivit d'un second et d'un 3eme l'avait un brin détendu. En fait elle était tellement détendue qu'elle avait piqué du nez. N'allez pas croire qu'elle ronflait la bouche ouverte avec un léger filet de bave au commissures des lèvres. Et même si cela aurait été vrai elle nierait avec force et vigueur.

C'est donc tout naturellement qu'elle cria quand elle fut réveillée en sursaut par un
Le bonjour... ma soeur ?

C'est toujours naturellement qu'elle se leva avec l'oeil encore un brin vitreux de la truite pas fraîche essayant de se composer un visage accueillant. Elle sourit à sa sœur et du attendre que les informations veuillent bien arriver à son cerveau avant d'ouvrir la bouche.

Quand, Oh miracle, cela fut fait après quelques secondes salvatrices, temps qu'elle mit a profite pour se réveiller définitivement elle ouvrit enfin la bouche, priant ne pas avoir l'haleine faisandée.


Bonjour Camille-Agnès, as tu fais bonne route?

Elle la prit dans ces bras pour une étreinte affectueuse et sans autre forme lui prit la main pour l'entrainer vers une autre pièce.

Je t'ai fais préparer l'ail est, tu pourras t'installer à ton aise. Si tu as besoin d'une camériste, il y a des jeunes femmes de bonne volontés au village voisin.

La blonde avait besoin d'éponger son Calva et quoi de mieux que de manger. Oui encore manger car quand on est de haute noblesse on fini grosse à ne rien faire de ses journées.

La table était dressée et ça sentait bon. La blonde prit place et invita Camille a en faire autant.


Raconte moi tout. Nostre tante a t'elle été enterrée dans le caveau Rogatcheva? Et ce Borivoj il est correcte? Comment occupe tu tes journées? Parles tu plusieurs langues? Sais tu monter à cheval? Tirer à l'arc? Nostre Tante t'a t'elle légué des terres?

Oui, elle c'était mise en mode *je veux tout savoir* et elle mordit a plein dent dans un morceau de pain en attendant les réponse de sa cadette.
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Camille.agnes
Sursautant légèrement au cri de sa sœur aînée, Camille-Agnès déglutit, gênée. Elle voudrait se jeter à ses genoux et lui baiser les mains en s'excusant de l'avoir surprise, mais Prinne se lève et la dévisage, souriant mais sans dire un mot, pendant quelques secondes qui lui paraissent une éternité. Au point qu'elle passe une main sur sa coiffure, pour la centième fois, croyant que Prinne la trouve mal apprêtée.

Bonjour Camille-Agnès, as tu fais bonne route?

Et la jeune fille de cligner des yeux une fois, deux fois, avant de réussir à répondre. C'est qu'elle a complètement oublié ce que c'est que d'être tutoyée, pauvrette. Tante Radegonde-paix à son âme- la vouvoyait tout le temps. Mais là, devant elle, c'est sa soeur, songe-t-elle. Bien sûr que sa soeur la tutoie, comme quand elles étaient petites...

Oui, très bonne, je v... te remercie.

Un petit sourire pour tenter de cacher sa bourde (décidément, il va falloir qu'elle se ré-habitue au "tu"), et elle suit, ravie d'être prise par la main comme quand elle était gamine, l'idole de son enfance, en hochant la tête comme un pantin à l'avalanche d'informations qu'elle reçoit, sans oublier d'en répéter bêtement des bribes. C'est qu'elle est sonnée, hein, la jugez pas.

L'aile Est... merci... Camériste, oui, d'accord...

Une fois assise, elle entreprend de répondre aux questions, une à une.

Oui, le caveau de Mère, en effet... Borijov est... était tout dévoué à notre tante, oui.


Comment elle occupe ses journées ? Elle a bien envie de rétorquer "je m'ennuie à mourrir", mais une damoiselle de bonne famille ne se plaint pas.

Euh... j'ai des leçons de chant, et de diction et de maintien et ... je ramasse des champignons... Rosissant légèrement à cette dernière "activité", si on peut appeler ça comme ça, la jeune fille s'empresse de continuer. Je parle fort bien l'Anglois... Grand Tante voulait que j'apprenne le Prusse aussi mais... ahem. Je n'aime pas bien cette langue compliquée...

Comme chaque fois qu'elle tente d'exprimer un désaccord, la jeune femme se retrouve à chuchoter. Il faut dire qu'être en désaccord, chez Sa Grandeur Radegonde, pouvait coûter cher. Ca se payait avec encore plus de leçons ennuyeuses.


Je monte à cheval, oui, mais mal. J'adore cela, mais... Euh... la tante n'aimait guère me laisser galoper. Elle disait que ça fait les joues trop roses, que ça décoiffe et que le soleil gâte la peau. Alors elle préférait que je reste dans les sous-bois. D'où les champignons.

Des terres ? La jeune fille écarquille les yeux. Jamais une seule fois la comtesse n'en a parlé. On lui a parlé éducation, bienséance, futur mari. Mais d'héritage... non.

Me laisser des terres ? Je... je ne pense pas... Il ne fut jamais question d'héritage dans nos converses, et je n'ai point osé m'en enquérir à dire vrai. C'eut été.. euh.. malvenu.

Camille-Agnès esquisse une légère moue désolée, mais est trop pressée d'aborder le sujet suivant dans la longue liste de sa soeur. Les yeux écarquillés d'incrédulité et pétillants d'envie, elle demande d'une voix claire -pour une fois, tiens :

Tirer à l'arc... Les filles en ont donc le droit ? Je... j'aimerais bien... ! Savez.. ahem, sais-tu tirer à l'arc, Prinne ?

Prenant les deux mains de la blonde dans les siennes, elle parle un peu trop précipitamment sous le coup de la timidité et de l'émotion, au point d'en mélanger complètement ses tu et ses vous....

Je suis si contente de te revoir, ma soeur. Tu êtes plus belle que dans mes souvenirs. Parlez-moi un peu de toi ! Qu'as tu fait toutes ces années ? Est-ce très difficile de tenir un domaine ? Tante Radegonde m'a dit que ton époux avait pris la robe de bure, allez-tu vous remarier ?

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Prinne
La blonde écoutait sa soeur repondre à ces questions, une légère moue de dépit sur la figure. Pauvre fille, elle ressemblait a un de ces ficus décoratif dont on ne savait trop que faire.

Foutre Dieu, la vieille ne t'as rien laissé? Cette vieille carne aura été mauvaise jusqu'au bout. C'est une honte, une insulte à notre famille. Qu'elle pourrisse en enfert lunaire pour sa pingrerie.

Oui la blonde l'avait mauvais mais la voix malgré un ton sec etait restée calme. Camille n'était pas responsable des lubies de la vieille bique.

Nous allons arranger cela. Je vais convoquer Normandie. Tu auras une seigneurerie digne de se nom. Et une cérémonie digne de nostre famille.

Une gorgée de Calva salvateur plus tard, elle continua sur un ton bien plus joviale.

Nous irons demain faire chercher quelques demoiselles pour trouver une cameriste. Je vais aussi faire appeler mon maitre d'arme. Le tir a l'arc est un excellent exercice pour avoir bonne posture et consentration.

Demain je te presenterai ton neveux Gregoire. Tu vas l'adorer. Quand a tes journées sache qu'ici tu est libre de faire ce que tu veux, enfin évites quand même de te promener nu dans le chateau. Mes gardes n'y survivraient pas.


Elle laissa échapper un rire sur sa dernière phrase et sourit quand Camille prit ses mains.

Je suis heureuse de te retrouver aussi et nous allons ameliorer tes connaissances et te faire entrer dans le monde comme il se doit. Nous organiserons des joutes apres ton anoblissement et j'inviterai les meilleurs partis de France. A ton age il est temps de songer à une union digne de nostre nom.
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Camille.agnes
Foutre quoi ?

Clignant des yeux comme une forcenée, Camille-Agnès tente, tant bien que mal, d'accumuler toutes ces nouvelles informations à la fois. Voyons voir...

D'abord, on peut jurer quand on est noble. Intéressant...
Ensuite, Prinne pense que Tante Radegonde est une vieille carne. Hum. Eh bien, quand on vient d'apprendre que sa tante vous a menti, d'abord sur l'arc, puis sur les jurons... on a tendance à être d'accord avec sa soeur, et Camille opine légèrement du chef, à sa grande surprise.
Honte sur la famille... Pourvu que ce ne soit pas sa faute ! Peut-être n'a-t-elle pas été assez gentille avec sa tan... nan, ça c'est pas possible, elle obéissait à tout (ou presque).


Nous allons arranger cela. Je vais convoquer Normandie. Tu auras une seigneurerie digne de se nom. Et une cérémonie digne de nostre famille.


Watte ? Une Seigneurerie ? Une cérémonie ? La jeune fille est soufflée, et ouvre la bouche pour remercier sa soeur, mais celle-ci continue d'un ton presque gai à présent. Du coup, pour se stabiliser les nerfs, voilà la brunette qui imite le geste de son aînée et s'enfile sans y songer une grande lampée de calva.

Sauf qu'évidemment, elle n'est pas habituée, pauvre chou. Et de s'étouffer quelque peu en hochant bêtement la tête tandis que Prinne lui parle d'une camériste et de...


Oh ! merci... *tousse tousse* arc, oui, *tousse* tir...

Bon c'est dans le désordre mais vous l'aurez comprise. Et le tourbillon blond continue de faire des ravages sur la cervelle de sa pauvre cadette tout juste sortie de son trou. Jamais le visage doux et lisse, normalement sans expression ou presque, n'a vu autant d'émotions différentes le déformer en si peu de temps.

D'abord la surprise et la joie en apprenant qu'elle a un neveu...


Oh, quel plaisir ! Quel âge a-t-il ?

Puis l'envie furieuse de se lever et de sauter en l'air à l'annonce de sa liberté toute neuve... et enfin un rougissement furieux à l'idée même qu'elle puisse montrer ne serait-ce que ses chevilles aux gardes du château. D'accord, sa grande soeur plaisante, mais tout de même !

Je suis heureuse de te retrouver aussi et nous allons ameliorer tes connaissances et te faire entrer dans le monde comme il se doit. Nous organiserons des joutes apres ton anoblissement et j'inviterai les meilleurs partis de France. A ton age il est temps de songer à une union digne de nostre nom.

Tellement de bonnes nouvelles, améliorer ses connaissances, tirer à l'arc, entrer dans le monde ! Camille est ravie, ravie !

Union...?

Enfin, pas si ravie que ça. Elle vient à peine de retrouver une certaine liberté d'action et voilà qu'elle va se marier ? Mais, et le tir à l'arc alors ? Se mordant la lèvre, elle réfléchit à la meilleure façon de répondre à sa soeur. Créer une diversion ? Lui demander .. Non, elle a déjà posé des questions à Prinne sur le domaine, sur son époux, et celle-ci s'est bien gardé de lui répondre. Peut-être qu'elle a été trop indiscrète. Décidément, changer le sujet ne l'aidera pas. Autant poser la question qui lui brûle les lèvres..

Euh, mais pas... tout de suite.. si ? Je voudrais apprendre l'arc... Sans vouloir déranger, hein....
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Prinne
Oui la blonde avait un flot de parole digne d'un fleuve après l'orage. Elle observait sa soeur qui semblait avoir du mal a intégrer tout cela d'un coup. Elle sourit quand elle manqua de s'étouffer avec le Calva.

Doucement jeune demoiselle, ce n'est pas du lait.

Elle se leva et alla lui frotter doucement le dos. Profitant de ce geste qu'elle espérait apaisant elle poursuivit d'une voix douce et sereine tout en restant derrière elle.

Grégoire va avoir 1 an. Tu va adorer sa petite bouille ronde et ses sourires. Mais demain. Il dors pour le moment et je ne voudrai troubler son sommeil.

Pour le tire à l'arc tu va avoir tout le temps d'apprendre. Le temps et bien la seule chose dont nous disposons icélieu et avec le beau temps qui revient, il serait dommage de le passer enfermé dans une chambre à broder ou à lire.

Quand au mariage, rien ne presse. Il faut déjà que je trouve des prétendants digne de se nom qui auront d'autres buts que de juste redoré leur blason familiale avec nostre nom.

Ne crois pas que je sois ravie de te marier. Mais nous avons un nom et un rang. De ce fait nous devons faire perdurer cela par le mariage et la procréation. C'est nostre devoir de femmes.


La blonde reprit place et continua.

Il faudra qu'il ai bonne prestance et bonne réputation. Qu'il fasse montre de respect envers toi et nostre famille. Qu'il ne soit ni trop jeune ni trop vieux. Nous irons chez Madame Violette. C'est une marieuse de bonne réputation. Je vais lui écrire pour prendre rendez vous. Rassures toi le temps des démarches prendra bien quelques mois. Cela va te laisser du temps pour te perfectionner au tir à l'arc.

Elle marqua un arrêt, scrutant le visage de sa cadette.

Et j'aimerai, à titre personnel, que tu t'affirmes. Comme je te l'ai dis, ici tu as la liberté de faire ce que tu veux. J'ai bien peur que la vieille Radégonde ai fait de toi un Ficus. C'est très joli un Ficus, ça fait beau dans un salon mais c'est parfaitement inutile. Et de ce que je voix, tu n'as pas les pieds dans la terre et tu sais utiliser ta bouche pour t'exprimer.

Soit libre de me dire non quand tu n'est pas d'accord, soit fière de ne pas suivre comme un mouton mais d'avoir ta propre opinion sur tous sujets. Que ce soir la couleur d'une paire de chausse ou un choix fait par un politicien. N'ai pas peur de lâcher des jurons, c'est souverain pour les nerfs, je puis te le garantir.


Elle planta ses émeraudes dans le regard de Camille, attendant la prochaine réaction. La blonde ne suivait pas les convenances et n'hésitait pas à dire merde quand il le fallait, ce qui avait toujours eu le don de ne pas lui attirer que la sympathie de tous, mais au moins elle était droite dans ses bottes.
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Camille.agnes
Le léger désappointement de ne pas rencontrer son neveu de suite est bien vite atténué par le geste tendre que lui offre sa grande soeur, et surtout, surtout, les paroles qui suivent achèvent de l'apaiser. Enfin, un peu.
Soulagée d'apprendre qu'elle pourra tirer à l'arc et que broder ou lire (même si parfois elle aime ça) ne sera plus une obligation, la jeune femme offre un petit sourire à sa soeur, renversant légèrement la tête pour la regarder. Et le sourire de s'elargir en entendant :

Quand au mariage, rien ne presse.

Un soupir de soulagement lui échappe. Elle n'a rien contre le mariage, et les explications de Prinne lui semblent bien logiques. Camille-Agnès a toujours été très logique.


Oui, il me faut honorer le nom de notre famille, bien entendu, répond-t-elle d'une voix égale. Je suis juste contente de ne point te quitter trop vite.

Suivant du regard sa soeur qui se rassied en face d'elle, la jeune femme écoute attentivement les critères. Bonne prestance, oui bon. Bonne réputation, bien sûr... Un âge approprié, c'est logique. Et quelques mois...c'est bien trop peu à son goût, mais la jeune fille ne songe pas à se rebiffer. Cette soeur est bien plus coulante que ne l'était la grand- tante, et elle n'est pas près de la fâcher. La suite, en revanche, surprend Camille au point de raidir son dos et faire légèrement tomber sa mâchoire.

S'affirmer...? Mais on lui a appris tout le contraire ! Maléable, pas s'affirmer... Clignant encore des yeux (quel sale tic, décidément, Prinne va la prendre pour une chouette!) la grande brune se mord la lèvre et se concentre pour mieux s'adapter à ces nouvelles consignes. Un ficus...? Oh, mais c'est pas... bien.. Non, elle ne veut pas être une plante ! Hochant furieusement la tête, Camille-Agnès veut faire comprendre qu'elle ne compte pas du tout être une plante... Sauf que... comment... et puis.. libre, oui mais, comment et puis... sa propre opinion oui mais... (devinez...) comment ? (vous avez deviné.)


Ma soeur... Je... J'entends tes conseils, et je partage ton opinion pour la plante.. Et le reste. Mais...

Elle s'humecte les lèvres. Pour la première fois de sa vie semble-t-il, elle va donner son opinion, et elle en oublie de tutoyer sa soeur.

Etant donné que je ne sais rien de... m'affirmer... ni d'avoir mon opinion... Parce que, voyez-vous, on m'a enseigné tout le contraire.. Eh bien, je vais avoir besoin d'un guide. Je ne crois pas être idiote et j'apprendrais avec application. En bref... Je vais devoir faire le mouton encore un temps... Le temps d'apprendre de vous comment... eh bien comment ne plus être un mouton. Voyez ?

Elle le sait, ça parait paradoxal. Mais quand on est une suiveuse, quoi de mieux que de suivre un meneur pour apprendre à mener, hein ? On vous l'a dit, elle est logique. La jeune fille se lève.

Mais je peux déjà m'améliorer sur un tout petit point...

Plaçant ses mains sur ses hanches, et avec le plaisir enfantin de braver l'interdit, la voilà qui déclame tous le jurons qu'elle a pu entendre dans la rue :

Foutre Dieu ! Bordel de Nouille ! Euh... Mortecouille !

Et de sourire à sa soeur, ésperant, parce qu'on ne la refera pas si vite non plus, hein, obtenir son approbation. Et, enhardie par son effronterie, la voilà qui ajoute...

Prestance, réputation, tout ça... oui mais j'ajouterais aussi, si possible, un homme bon. Je me fiche qu'il soit laid, mais je préfèrerais qu'il ne soit point cruel. Euh... s'il vous plaît.

Hey, Rome ne s'est pas construite en un jour... elle a fait des progrès déjà !
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Kerns
La demeure était en effervescence, les gens s'attelaient à préparer l'aile Est, ou était ce l'aile Ouest ?ce qui était certains c'est que quelque chose était en préparation et pour que toute la demeure soit sans dessus de sous ce devait être une personne importante !
Un serviteur, avec un amas de draps dans les bras, accourant dans le couloir pour apprêter les appartements qu'on lui avait missionner de mettre en état, ce précipita tellement sans faire attention à son entourage qu'il percuta l'une des rares personnes de la maison qu'on ne souhaite aucunement déranger, le frère aîné de la famille sortait tout juste de ses propres appartements et le malheureux venait de le percuter sans vergogne et d'atterrir sur son postérieur.
Un regard noir le dévisagea. Ce sentir plus petit qu'un grain de sable, c'est ce que ressentait le garçon face à cet homme impressionnant dont la stature effrayait la plus part.

Foutre Dieu ! Vous avez de la mierdasse à la place des yeux ?!


Pas un mot, rien, il n'arrivait plus à parler tellement il le terrifiait...
Comment s'opposer à quelqu'un qui pourrait vous en retourner une et vous faire valser de l'autre côté du couloir en une seconde ?

Qu'est ce que vous avez à galoper comme si le Sans Nom était à vos trousse ?! On accueille pas la Reyne de France à ce que je sache !

Puis un moment d'hésitation, un regard sur la qualité des draps, un regard sur la direction que prenait le petit homme...
Ce n'était guère des tissues que l'on accordait à de simple gens, mais plutôt à des personnes titré.
Froncement de sourcil, dubitatif, il replongea son regard sur l'homme qui n'avait osé ce relever de peur d'être maltraité, pour peu qu'il connaissait bien mal le sir.


Pour qui préparons nous ces appartements ?!


Tout grelottant, il releva le bras face à son visage pour ce protéger d'un quelconque coup.

Uuuuunnnneeee Daaamme... Noooblleee... Mais jjeeee n'en saaiiis papapapas plus monseigneur ....


Une noble dame ! Mais quel opportunité ravissante pour lui !
Il était évident que l'on ne refusait rien à une personne qui avait les bourses pleines mais surtout lorsqu'elle était accompagné de terres !
Ni une ni deux, il retourna dans ses appartement pour se vêtir de ces plu beaux atours, et en ressortit avec splendeur et ornements aussi scintillant que la couronne royale.

Durant ce changement de tenu le jeune homme avait récupérer rapidement les draps qui s'étaient étaler au sol durant sa chute, puis c'est précipité aux appartements dont il devait s'occuper, c'est donc sans encombre que l'effrayant homme parcourait le couloir en direction de l'entrée, afin de découvrir la nouvelle venue.

L'entrée fut déserte, en ceci rien de bien étonnant au vu qu'il arrivait après l'arrivée de l'invitée mystérieuse, mais qu'il n'y est aucunement petit gens pour lui indiqué un quelconque endroit où ce serait diriger l'invitée et très certainement sa sœur Prinne qui avait du prendre en charge tout ce remue ménage.
De son aire grognon il parcouru à grand pas le vestibule pour ainsi aller dans un petit salon, qui, était utilisé quotidiennement pour réceptionner en premier lieu les invités afin des leur servir boissons et dégustations avant de les installer en leur futur appartement durant leur séjour en la demeure.
Arriver au portes, ils attrapa les poignets de ses mains, pris une inspiration profonde et afficha un sourire charmant en ouvrant les portes.
Sa vision lui offrait celle d'une enfant maigrelette, aux allure de légume vert dégarnit, rien de bien splendide à admire pour un œil masculin qui aime le ravissement et les beautés, sa sœur tenant compagnie à cette silhouette décharnée.
De cette vision son sourire en resta crispé, ne sachant pas encore si il laissait son caractère naturel éclaté ou si il devait ce contenir au risque de vexé une "grande' dame,
mais cela lui en était terriblement difficile, pour faire donc dans la simplicité il dit :


Bonjour ...! Kerns d'Aihlaud, chef de cette famille !


Refermant les portes dans son dos, il garda ces mains croisé derrière lui puis avança d'un pas lent, débutant le tour du salon, regardant, détaillant, observant le légume assis sur cette banquette, face à sa sœur.
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Bibliothèque
Prinne
Elle allait enchainer sur divers jurons quand la porte s'ouvrit en grand. Lorgnant Kerns elle du réprimer un rire. Il avait l'oeil du félin en chasse et le boulet n'avait même pas reconnu sa propre soeur.

Elle le laissa se présenter et laissa échapper un léger grognement quand il ne put s'empêcher de s'annoncer comme chef de famille. Il avait mit sa belle tenue, celle qu'il sortait quand il voulait séduire. On aurait presque dit que ses canines avait poussées d'un coup tel le loups sanguinaire à l'affut de sa proie.

Levant les yeux au ciel elle fit les présentations juste pour ce moquer de lui.


Camille, je te présente Kerns. Kerns je te présente Camille-Agnès.

Elle fit exprès de ne pas donner le nom de famille de Camille et en rajouta.

Camille-Agnès va devenir ma vassale et j'en suis ravie. D’ailleurs il va falloir que je m'occupe aussi de ton cas.

Quoi de mieux que de distribué des baffes vassaliques quand elle le pouvait? Rien, absolument rien. Les observant elle fini par achever les présentations.

Kerns ne reconnais-tu pas Camille? Tu sais? Camille- Agnès d'Ailhaud nostre soeur? Celle qui est aller vivre chez la grande tante Radégonde! Vraiment tu me déçois!

Son sourire se fit plus franc, Kerns avait l'air un peu abasourdi mais peux être se trompait-elle.
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Kerns
Camille, je te présente Kerns. Kerns je te présente Camille-Agnès.

Camille, Camille ... Camille ..... ?!
Était ce une personne qu'il avait mit dans son lit après une nuit agité ?
Il détailla de nouveau la bigote maigrelette et en grimaça à l'image qu'il est pu l'avoir dans son lit, il devait être sacrément bourré pour avoir eu une aventure avec ... ça !

Ce ne pouvait être le cas, ce n'était pas possible !
Alors qui pouvait donc être cette Camille ?!
Son visage ce déformait en de multiple grimaces, cherchant au plus profond de sa mémoire afin de retrouver qui était cette personne.

Camille-Agnès va devenir ma vassale et j'en suis ravie. D’ailleurs il va falloir que je m'occupe aussi de ton cas.

Camille-Agnès ! Et en plus sa sœur ce jouait éperdument de lui en rajoutant un nom à la suite du précédent, un grognement sourd ce fit entendre au travers sa dentition blanche étincelante.
Bougre d'âne, elle allait en plus devenir une vassale, ce qui voulait dire qu'elle n'était aucunement noble ou titré !
Ce serviteur en paierais la note de frais du faite qu'il ce ridiculise ainsi.
Il ne su retenir un juron.


Bougre de Bigote !

Il marchait tel une furie enragée autour des deux femmes assise sur la banquette et le fauteuil, lançant des regard noir à sa sœur Prinne, son humeur était devenue noir.

Qu'est ce qu'une pintade vient meublé d'avantage nos meubles ?!
Tu n'as pas assez de petit gens ici ?
Vassalise donc la cuisinière pardis ! Elle a de meilleur talents que cette bigote !


Il fulminait de rage de voir sa soeur s'abaisser à de tel personne à anoblir, qu'elle image donnait elle à la maison ! Une honte affreuse !


Kerns ne reconnais-tu pas Camille? Tu sais? Camille- Agnès d'Ailhaud nostre soeur? Celle qui est aller vivre chez la grande tante Radégonde! Vraiment tu me déçois!

Bougre, Fichtre, Queue d'âne et oreilles de lièvre !


Sa sœur cadette ! Quel imbécile ! Il fallait dire que la tante n'avaez pas embellit le bébé joviale qu'il avait en souvenir d'elle, ou n'étais ce qu'un autre bébé qu'on lui avait présenté, prétendant être le sien, conçu après une nuit de folie ... ?
Sa mémoire pouvoir lui jouer des jeux, mais là !
Il fallait du travaille à faire sur cette naine dégarnie pour qu'elle redore le blason de la famille ! Nous étions bien trop sublimes et caractériel pour prétendre que nous ayons une sœur si fade...
Il regarde sa soeur Prinne et lui lance:


Tu as bien du boulo, il va en falloir des heures d'éducation Aihlaud pour qu'elle ne ternisse pas la réputation familiale !
RonchonneQuel gachi ... Bien heureux qu'elle soit passé sous la tombe celle là !

Puis regarde sa cadette si pauvrette à l'allure.


Ne te renfrogne pas ainsi ! Redresse toi donc, montre ce que tu as et sourit !
Tu es bien assez terne comme ça !


Lui dit il en redressant ces épaules,


montre donc tes atouts !
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Bibliothèque
Camille.agnes
D'abord, Camille-Agnès regarde l'échange sans mot dire, un peu sonnée par le côté tonitruant de la conversation. Mais elle se lève, tout sourire, ravie de revoir le grand-frère de son enfance. Et alors qu'elle s'avance pour lui donner l'accolade...

Il a l'air dégoûté...? Et... il ne la reconnait pas ? Mais, mais... Elle est partie à 12 ans !!!! Alors, oui, bien sûr, elle s'est un peu... renflouée, hein, elle est grande pour une femme et elle a des bonnes hanches, une vraie poitrine, d'accord... Mais de là à ne pas la reconnaître ? Ah, si elle pouvait lire dans les pensées, elle pourrait lui dire de se frotter un peu les mirettes, ou d'arrêter la branlette, paraîtrait que ça rend aveugle... Ah, le procès en sorcellerie serait peu cher payé pour pouvoir lui dire ça...

Plissant le nez et reculant d'un pas, perdant un peu son sourire, la jeune fille écoute sa soeur expliquer qui elle est. Hallucinée qu'elle ait à le faire, mais soit, peut-être son grand-frère a-t-il reçu une poutre sur la tête pendant leurs sept années de séparation....


Tu n'as pas assez de petit gens ici ?
Vassalise donc la cuisinière pardis ! Elle a de meilleur talents que cette bigote !


Holà, attends voir, monsieur mon frère... Quand elle va ouvrir la bouche, prépare-toi à une bonne dose de vérité qui fait du bien... Et il continue, "ternir la réputation" par ci, "renfrognée" par là et ... et... Il a dit QUOI là ?"

Redresse-toi donc ? Il l'a dit. Oh oh. Tornade en formation, tous aux abris... Il faut savoir que la tante Radegonde passait tout son temps à dire à Camille, je me cite moi-même : "tenez-vous droite, mon enfant". Du coup, camille se tient. Toujours. Droite. Ouaip. Mais, remerçions notre cher narrateur d'avoir si joyeusement pris des libertés car grâce à lui, nous allons avoir du spectacle.

Du feu dans les yeux, la jeune fille s'avance jusque sous le nez de ce frère qu'elle adorait, droite comme un i. Elle n'est pas plus grande que son frère, et de loin, mais elle en impose un minimum. Et là, outrée d'être si mal accueillie chez elle, le vernis craque. L'éducation part en vacances. Ou en week-end seulement si on a de la chance. Sa soeur veut qu'elle s'affirme ? Ah ben elle va s'affirmer !


Mon.... frère..... Tiens, en est-on certains ? Je ne me souviens pas avoir vu votre nom sur l'arbre généalogique à la Hérauderie... Vous vous permettez bien des arrogances, pour un roturier, non ? Parce que mon petit coco, je te signale que vous n'êtes pas plus titré que moi, et que la chef de famille, ce n'est pas toi, c'est Prinne. Et à raison, on dirait, vous risqueriez de... ternir la réputation famililale, avec tes manières de gros FAQUIN en RUT ! C'est TOI qu'on aurait du envoyer chez Radegonde, elle était peut-être ennuyeuse, mais elle savait se tenir, elle !

Oops, elle mélange encore ses "tu" et ses "vous", on dirait... Se retournant vers sa sœur, elle lance à Kerns par dessus son épaule :

D'ailleurs, je ne vais point si souvent que cela à l'Eglise, mais peut-être ne connais-tu pas la signification du mot "bigote"...

La jeune fille se plante devant Prinne. Son cœur bat à tout allure. D'abord parce qu'elle est un peu embarrassée d'avoir brisé toutes les foutues règles de bienséance imposées par la tante et d'avoir laissé le fameux sang des d'Ailhaut parler... Mais surtout, surtout, parce qu'elle a aimé ça.

Prinne, j'ai changé d'avis. Si c'est .... ça.... qu'est devenu notre bien-aimé frère, je voudrais qu'on me marie au plus vite, s'il te plaît. Il va me faire fuir tous mes prétendants à se comporter comme un rustre des bas quartiers.

Il est évident qu'elle bluffe, la petiote, et mal en plus. Se marier tout de suite, alors qu'elle sort juste de sa cage ? D'accord, elle est "vieille"pour une fille à marier mais elle est pas si pressée, elle veut juste moucher son grand frère... Elle est d'autant plus énervée que pour une fois qu'elle donnait son avis, sur son mariage, sur sa capacité à changer... Ce lourdaud a coupé Prinne avant qu'elle puisse répondre !

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Prinne
Elle allait prendre la parole mais Camille fut plus rapide. Quand elle eu fini sa tirade la blonde laissa exploser un grand éclat de rire. La petite apprenait vite, elle aimait ça. Elle observa Kerns, les larmes aux yeux et en rajouta une couche. Soutien féminin oblige.

Camille tu as oublié bourse molle, Nodocéphale* et Orchidoclaste**

Et à son frère toujours en train de sourire un brin moqueuse.

Dis donc? T'as mangé un troubadour avarié au petit déjeuner? T'as perdu la once de respect qu'il te restait dans les draps d'une fille de remparts?

La voix est redevenue sérieuse. Faut pas pousser Mémé non plus.

Il serait bienvenu que tu t'excuses. Je sais que ton égo n'est pas habitué à cela mais il va falloir faire des efforts. Camille-Agnès n'a pas choisi d'aller chez la vieille. Alors au lieu de la houspiller fait montre d'un peu d’empathie.

Assieds toi, tu nous colles la nausée à tourner en rond.


La blonde prit place à côté de Camille et lui prit la main pour la faire s'assoir. La gamine avait assuré et elle méritait tout le respect de son ainée.

Je vais anoblir Camille, pour lui faire faire un bon mariage. D’ailleurs il serait temps que tu songes aussi à cela, tu est le rare mâle qui peux faire perdurer le nom de nostre famille. A force d'attendre tu ne sera plus en état de féconder la moindre "pintade" comme tu aimes à appeler les femmes. Celles de la basse court ne te donnerons pas d'héritiers. Et laisse donc la cuisinière à ces fourneaux!

Elle prit une gorgée de Calva, rien de tel pour continuer.Elle fut parcourue d'un frisson en imaginant les futurs gamins du frangins. Pauvre mômes!

Bien maintenant que nous avons fait nos joyeuses retrouvailles, il faut discuter sérieusement.

Elle commença par le "chef"

Kerns tu est le chef de famille par l'age mais n'oublies pas que c'est moi qui détiens toutes les terres et les avoirs.

Sa diplomatie légendaire refaisait surface. Elle n'aimait pas rappeler a tout bout de champs qui tenait les cordons de la bourse familiale. Elle continua

Toi aussi Kerns je vais t'anoblir, que cela te plaise ou pas. Hors de question que tu ramènes une cruche dans nos rangs, ou alors faudra qu'elle ai du titre et du très haut. Je vais pas continuer à te verser une rente à vie. Tu auras un fief chez les fous Périgourdains. Tu devrais apprécier leur humour débile particulier.

Reposant un regard bienveillant sur Camille.

N'ai pas peur de lui, il aboie plus qu'il ne mord. Mais il a raison sur un point. Faut faire ressortir tes atouts. Nous irons chez une grande créatrice te faire faire quelques toilettes et pour moi aussi par là même occasion.

Pas que Camille était mal vêtue, loin de là. Les étoffes étaient de très très bonne qualité mais la coupe? Mon dieu quelle horreur! On aurait dit une Radégonde en plus jeune.

Et il est hors de question que je te marie au premier venu juste par caprice de ta part. Vous allez apprendre à vivre ensemble vous deux et c'est non négociable.

Son regard passa de l'un à l'autre. Non mais ho c'est pas la foire du trône non plus! Puis regardant Kerns

Rassures toi je prendrai dans mes caissettes personnelles pour cela.

Et de nouveau à Camille. Elle allait se sortir une cervicale à ce rythme.

Qu'en penses tu? De belles toilettes à la mode de Paris?

Elle fit signe à un serviteur de leur servir à manger. Parler sa creusait l'estomac de la blonde.

*Tête de noeud
** Casse couille

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Kerns
Par Dieu et tous les seins, la gamine avait une langue, et par Dieu et tous les saints x2, elle méritait bien le nom d'Ailhaut ! Pardis, elle avait réussis en un instant à coupé le soufflet au mufle qu'il était, ni une ni deux il ne sue répondre à sa cadette.
Un sourire, qu'il désirait discret, s'afficha sur son visage, la fierté apparaissait doucement, mais redescendit bien vite.


Et à raison, on dirait, vous risqueriez de... ternir la réputation familiale, avec tes manières de gros FAQUIN en RUT ! C'est TOI qu'on aurait du envoyer chez Radegonde, elle était peut-être ennuyeuse, mais elle savait se tenir, elle !


Faquin en RUT ?! Bigre d'âne ! Ce n'est pas chez la tante Radegonde que le coché t'a déposé ! Mais chez une maquerelle !


Voila de mieux en mieux qu'il allait avoir une sœur cadette qui avançait dans le même sillon que sa sœur Prinne, Corne de bouc ! Il était hors de question d'avoir une seconde Prinne à gérer dans la famille !

Prinne, j'ai changé d'avis. Si c'est .... ça.... qu'est devenu notre bien-aimé frère, je voudrais qu'on me marie au plus vite, s'il te plaît. Il va me faire fuir tous mes prétendants à se comporter comme un rustre des bas quartiers.


Marchand de long en large comme un lion en cage, la cadette lui donna la bonne inspiration. Un mariage ! Rien de mieux pour gagner fortune, même si elle n'irait pas dans ses coffres et de ne plus l'avoir dans les pattes.
Il ce tourna sur Prinne.

C'est cela ! Trouve lui donc bien rapidement un partit ! Tout juste bien fortuné, les titres ne son guère nécessaires pour elle ! Le nom de la famille lui en sera bien suffisant !
Elle pourra ainsi dilapidé la fortune de quelqu'un d'autre !


Il était vexé le bougre et il le faisait bien ressentir, soeur ou pas, il ne désirait pas une présence féminine de plus dans cette maison, d'autant plus une si grande bouche !
Pourquoi donc la Tantine était passé au trépas sans prévenir et d'autant plus sans l'avoir mariée ?! Il ronchonnait dans sa barbe toutes injures d'oiseau contre la vie et la situation actuelle.



Camille tu as oublié bourse molle, Nodocéphale* et Orchidoclaste**

didiou ! Voila t'y pas que l'autre prenait la relève !
Pour ce genre de situation il ne désirait aucunement rester ici lieu avec ces deux pintades dans les pattes.


Il serait bienvenu que tu t'excuses. Je sais que ton égo n'est pas habitué à cela mais il va falloir faire des efforts. Camille-Agnès n'a pas choisi d'aller chez la vieille. Alors au lieu de la houspiller fait montre d'un peu d’empathie.

Assieds toi, tu nous colles la nausée à tourner en rond.


Tsé, des excuses et puis quoi encore ?! La cadette savait très bien employer le langage pour sa défense, il n'était donc aucunement l'intention de s'excuser de quoi que ce soit.
Et depuis quand donnait on des ordres à sa royalité en personne ?
Il mordait son frein à pleine dents, mais pour évité d'autant plus de scandale il ce positionna, debout à côté du fauteuil pour donner l'image de domination sur ces deux pintades. Croisant les bras sur son torse, levant le menton, prenant un aire supérieur à elles.


Je vais anoblir Camille, pour lui faire faire un bon mariage. D’ailleurs il serait temps que tu songes aussi à cela, tu est le rare mâle qui peux faire perdurer le nom de nostre famille. A force d'attendre tu ne sera plus en état de féconder la moindre "pintade" comme tu aimes à appeler les femmes. Celles de la basse court ne te donnerons pas d'héritiers.

Et puis quoi encore ?! Prendre une pintade en mariage ! Je n'ai guère de temps et encore moins d’argent à perdre dans une besogne pareille !
Vous êtes la pour engrosser des héritiers !


Regardant l'une après l'autres ses soeurs.

Kerns tu est le chef de famille par l'age mais n'oublies pas que c'est moi qui détiens toutes les terres et les avoirs.

Un petit rappel piquant qu'il ne désirait guère entendre de nouveau, il connaissait parfaitement sa situation, après ces nombres années à vagabonder et à profiter de sa vie, des femmes et des boissons multiples, leur parents avaient préférer laisser les titres et les terres à sa sœur Prinne, soit disant qu'elle était plus sage !
Une affreuse grimace s'afficha; déformant son visage.


Toi aussi Kerns je vais t'anoblir, que cela te plaise ou pas. Hors de question que tu ramènes une cruche dans nos rangs, ou alors faudra qu'elle ai du titre et du très haut. Je vais pas continuer à te verser une rente à vie. Tu auras un fief chez les fous Périgourdains. Tu devrais apprécier leur humour débile particulier.


Sa Sœur l'anoblir lui !De Dieu ! Ce serait une honte inimaginable ! Un témoin de sa faiblesse ! Pardis !
Mais cela lui octroierait aussi les fameuses terres qu'il désirait tant depuis des années, pour qu'on le respecte à sa juste valeur.
Il ronchonnait d'autant plus encore, car elle savait pertinemment qu'il désirait ces terres depuis toujours.


Rassures toi je prendrai dans mes caissettes personnelles pour cela.

Quite à faire faire de nouvelles tenue, refait moi donc une tenu convenable !


Il lui fallait au moins cela pour calmer sa fureur envers ces deux donzelles.
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Bibliothèque
Camille.agnes
L'espace d'une seconde-mais d'une seconde seulement- Camille-Agnès crut voir dans les yeux de son frère aîné... De la fierté. L'ombre d'un sourire se dessinait sur son beau visage*, et elle s'apprêtait à y répondre quand...

Faquin en RUT ?! Bigre d'âne ! Ce n'est pas chez la tante Radegonde que le coché t'a déposé ! Mais chez une maquerelle !

Elle ouvrit la bouche pour rétorquer qu'on peut-être une damoiselle et retenir les mots crus de la rue. Ajouter que d'ailleurs, elle ne faisait que s'adapter au seul langage qu'il semblait connaître... Mais le voilà qui renchérissait sur le mariage. Prise à son propre piège, la jeune fille prit la sage décision de se taire. Un mariage, oui. Tout pour l'éloigner de cet homme qu'elle ne reconnaissait pas et qui ne semblait songer qu'à l'argent. Etait-elle aveugle et sourde à douze ans, ou avait-il changé ? Un mariage, donc... mais pas si vite !

Elle choisit donc de s'asseoir. Et se trouva à sourire très, très largement aux dires de sa grande soeur, dont l'humour - et la loyauté envers elle - ne faisaient aucun doute. Elle resta donc là, a apprécier la répartie de sa grande soeur - les filles des remparts, joliment envoyé ! Et le troubadour avarié ! Quel esprit elle avait, Prinne... - et à frémir parfois du peu (ou pas) de respect que montrait son frère envers le sexe faible.


Oh, je n'ai pas peur de lui, ma soeur. Je le trouve juste grossier à faire peur, nuance....

Un petit sourire s'afficha sur le visage de Camille, pour disparaître un peu à l'idée que Prinne puisse la trouver capricieuse. Elle n'aurait jamais du feinter sur le mariage. Une erreur qu'elle ne referait pas.

Vous allez apprendre à vivre ensemble vous deux et c'est non négociable.


- Pour toi, Prinne, j'essaierai de mon mieux, promit-elle.

Qu'en penses tu? De belles toilettes à la mode de Paris?

Avant qu'elle ne réponde, Kerns en profitait pour réclamer lui aussi des tenues. Plissant les yeux, ne reconnaissant décidément pas ce frère qu'elle idôlatrait étant enfant, la jeune fille répondit simplement :


Cela me ferait plaisir, oui. Mais notre frère semble plus coquet que moi, je veux bien lui céder la priorité.

Prends-ça dans les dents, frérot, songea-t-elle. Il pouvait bien se pavaner, les enseignements de la tante Radegonde allaient lui servir au final... Lui servir à trouver un bon époux qui la traiterait avec respect, loin de ce rustre.

* Oui, c'est son frère, elle le trouve beau, ou peut-être qu'elle aime les barbes. Get over it.
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