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[RP] Mon petit cousin ...

Jenifael..luna
    Oui petit cousin. Ils le sont, après tout, même si leurs âges diffères grandement. Elle est en route pour Paris, elle s'arrête à Nevers.

    "- Bonjour, annoncez Jenifaël Luna de Castelnau-Montmiral, j'aimerais voir, mon cousin, le Prince, ou au moins savoir si il est ici, ou à Paris. S'il vous plaît. "

    Et encore, là, elle s'annonce ... Fût un temps, elle s'infiltrer dans les jardins du palais, pour dessiner, le tout dans le dos du cousinet. L'âge lui a fait prendre de la sagesse, que voulez-vous ! D'ailleurs, elle est venue en grande pompe, pour une fois. Ouais enfin ... La voiture noire est frappée à ses armes familiales, c'est-à-dire l'entier Castelmaure brisé d'une bande transversale d'argent. Sa robe est soignée, mais ça, c'est habituel et elle a un hennin tronqué vissé sur le crâne. Sans oublier, une main, sur son ventre remplit d'une petite vie de sept mois. Et la jeune fille est accompagnée de deux domestiques et quatre gardes habillés de noir. Là, c'est l'artillerie lourde, attention.

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Valois
Occupé qu'il était dans le bureau attenant sa chambre, il eu l'incroyable surprise de voir débouler un des gardes, de service normalement à cette heure. Valois n'était peut être pas un grand de ce monde mais il y avait tout même du respect à avoir pour sa fonction et une limite à ne pas franchir, surtout en journée.

ON NE T'A JAMAIS APPRIS A FRAPPER AVANT D'ENTRER, TU N'ES PAS AUX CUISINES ICI.

Devant la mine déconfite de l'homme, il se ravisa et baissa d'un ton.

Et un peu de tenue quand même, tiens toi droit, n'oublie jamais que tu es au service du son altesse, alors le port altier.
Bon qu'est-ce qui t'amène, qui y'a-t-il de si urgent pour que tu en oublies la moindre des politesse

Capitaine, une voiture à l'entrée, une cousine du prince avec son escorte, dame... dame... Jenifael Luna de...

D'un geste de la main, il lui intima l'ordre de se taire.

Bien allons l'accueillir comme il se doit. Vas prévenir Tobias... se reprenant, vas prévenir le chancelier de son altesse sieur Tobias que nous recevons une invité de marque, il saura quoi faire. Si tu ne sais où le trouver demande à son ombre, tu sais, le rouquin, j'ai oublié son nom.

Se levant, il se réajusta, et après un détour par la salle de garde, c'est flanqué de deux hommes qu'il se dirigea vers l'entrée. Traversant la cour, arrivé aux abord du train, il s'inclina poliment en direction de la dame.

Ma Dame, Valois d'Ermenfrois, capitaine de son altesse royale, soyez la bienvenue. Permettez que je vous conduise en un lieu plus agréable, l'attente ne sera pas longue, son altesse étant prévenue de votre arrivée.

Conduisant la cousine du prince en direction d'un salon, après avoir laissé des consignes pour qu'on s'occupa de la voiture et des bêtes, il héla un valet.

Qu'on apporte des rafraichissement pour ma dame la cousine de son altesse.

Puis, à l'attention de Jenifaël Luna.

Ma dame, mes hommes vont conduire votre escorte en leurs locaux, ils y trouveront de quoi reprendre des forces.
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Jenifael..luna
    La jeune fille écouta, et hocha la tête. Bon, elle ne pouvait pas lancer un " bof, ces feignants ferons trente pauses, d'ici la destination, on a le temps ... " parce que d'une, les pause, étaient de sa faute et de son mal des transports et de deux ... Et bien de deux ... Parler comme ça devant un membre de la mesnie du cousin, ce n'était peut-être pas l'idée du siècle.

    "- Son Altesse royale est donc bien présent ... Pour l'escorte, ma foi, qu'elle y aille si je peux la récupérer rapidement ... Nous ne nous attarderons pas à Nevers. "

    Ce n'est pas un cadeau la petite "princesse" à ses parents ... Mais que voulez-vous ? C'est ainsi. Quant à s'attarder à Nevers, que l'on estime heureux, elle n'y fera pas le moindre caprice au moins.

    "- Valois d'Ermenfroid ... Je ne connais pas ce nom, vous êtes bourgeois ? "

    Parce que la minimoyse, qui apprends depuis des années les noms de famille nobiliaire, ne connaît pas celui-ci.

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Tobias_maxence.
Tobias était sagement installé à son bureau, déballant la commande faite il y a quelques semaines et reçus à l’instant. Entre ses mains un nouveau livre de comptes au cuir solide et marqué du blason de Son Altesse. Les doigts caressèrent la beauté des finitions, il avait coûté très cher et pourtant le Chancelier avait craqué. L’ouvrant précieusement, il prit sa plume et nota quelques informations sur les entrées et les sorties d’écus des terres.

Lorsque dans l’encadrement de sa porte apparu un garde, il quitta les chiffres pour ce concentrer sur celui-ci. Lorsqu’il lui apprit la visite d’une cousine du Prince et l’audace du Capitaine, il haussa les épaules sans plus de commentaires à ce sujet. Le Chancelier se leva de derrière le bureau de bois et remercia le garde l’invitant à reprendre sa ronde. Sortant dans les couloirs, il attrapa le poignet d’un domestique et lui demanda de prévenir Son Altesse Royale d’une visite imprévue, lorsque le valet demanda qui annoncer, Tobias observa le carrosse par la fenêtre et fronça les sourcils.

Castelmaure mais le blason est étrange, dites à Son Altesse que le blason de feue sa mère et brisé d’une bande traversante d'argent. Il devrait savoir, allez-y maintenant. Je vous remercie.

Le Chancelier lui descendit les escaliers tranquillement et tira sur ses manches, lissant un pli imaginaire sur son épaule. Un coup d’œil au Carrosse à l’entrée encore, couronne, tenant, c’était compris. Il chercha l’endroit improbable ou Valois avait attiré l’invitée. Le salon ? Mais quel salon ?! Il n’y avait pas de salon au rez-de-chaussée. Faite qu’ils soient dans l’une des salles du premier étage. Tobias monta les escaliers descendus et trouva l’invitée et le Capitaine. Au second, il ne lança pas le moindre regard, né noble, éduqué noblement, il n’avait guère l’habitude des querelles inutiles et ne voyait dans la démarche aucun intérêt. Lui n’était pas là pour être vu, mais justement oublié. Tobias prenait grand soin de faire tourner le Palais, sans être remarqué, et si quelques fois son devoir était d’être visible, ce fut toujours dans l’intérêt de la Couronne en place.

Aussi, le jeune homme se concentra sur la première personne, l’invitée et s’inclina devant-elle poliment, attendant son accord pour se redresser et se présenter aussi.

Votre Grandeur, soyez la bienvenue au Palais de Nevers. Je suis Tobias Maxence, le Chancelier de Son Altesse Royale. Pardonnez-moi, mais l’empressement du Capitaine à vous recevoir, fait que j’ignore qui vous êtes et comment vous aider.


Il attendit donc, l’arrivée du Prince ou la réponse de la Comtesse peu importe, il attend planté là tel un I, sourire aux lèvres et regard poser sur un meuble ne voulant offenser personnes.
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Jenifael..luna
    C'est un moulin ici ! Elle en eu un sourire, la petite Castelnau, en voyant un nouvel entrant, elle faillit s'incliner d'ailleurs (Où essayer ... Essayer de faire ça, enceinte, vous verrez !) mais non, elle stoppa son mouvement, constatant que ce n'était pas le cousin. Elle inclina la tête, petite fille, sans noblesse et sans prestige, qu'elle avait toujours été, devoir s'incliner était une chose courante.

    "- Le bon jour sire. Je vous remercie. Je suis Jenifaël Luna de Castelnau-Montmiral, l'une des petites cousines de son Altesse Royale et j'aimerais le voir ... Ou à défaut de le voir, savoir s'il se trouve à Paris, auquel cas, j'irais le voir directement là-bas. "

    L'œil d'olivine reste braqué net sur le nouvel entrant, puis elle demande.

    "- Tobias Maxence ... Un nouveau nom, qui ne me dit rien. Êtes-vous un bourgeois ? Je ... Depuis l'enfance, je parcours les nobiliaires que je peux obtenir et jamais Maxence n'apparaît dans mes souvenirs. "

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Tobias_maxence.
Non loin de la porte, un valet apparu et le Chancelier d’un regard connaisseur compris le pourquoi de sa présence, en toute discrétion il le chassa d’un geste du doigt et retourna à l’invitée apprenant enfin qui elle était. Petite cousine donc, il approuva de la tête ne voyant pas l’intérêt de la questionner à ce sujet, cela ne le regardait en rien finalement. Cependant, Tobias retenue son nom, son prénom et son visage au cas ou il sera amené à la revoir.

C’est donc dans un sourire courtois, qu’il annonça :

Son Altesse Royale est à Nevers, dans son bureau à l’étage. Il termine de rédiger une annonce importante pour ses terres de … Baudricourt et sera à vous.

Oui, Tobias était bon menteur et il préféra inventer une possible annonce que déclarer qu’avec la précipitation du Capitaine, il ne savait foutrement pas comment le Prince était occupé et combien de temps cela prendrait. Petit mensonge donc, toujours debout devant-elle, il écouta ses remarques sur son second prénom, qu’elle semblait prendre pour son nom de famille et fut étonné. Bourgeois, est-il bourgeois. Maxence recula légèrement et d’une voix ferme déclara :

Je doute que Votre Grandeur souhaite parler de moi, je ne suis que Chancelier. Nous pouvons parler des terres de votre cousin ou des choix décoratifs. Parler de moi n’est guère intéressant.

Et comme une moule se refermant dans sa coquille, le brun resta planté là, les mains dans le dos souhaitant que rapidement le Prince arrive et renvoie le Capitaine et le Chancelier à leurs devoirs.
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Charlemagne_vf
En réalité, Charlemagne jouait à la paume dans l'une des grandes salles, aménagée pour l'occasion, avec l'un de ses gentilshommes, devant un parterre de dames et de seigneurs, évidemment derrière des grillages de circonstance, qu'on avait placé à l'intérieur afin que nul ne prenne une balle perdue.
Quand on l'informa de la présence de sa cousine, il s'excusa auprès de ses hôtes, passant la main à un jeune homme gascon qu'il avait à son service, et s'essuyant le front suant, il décida de se présenter à sa parente sans prendre le temps de se changer.
Ainsi n'avait-il que ses hauts de chausses noirs et une chemise blanche maculée de sueur. Ses cheveux décoiffés témoignaient de sa course à travers toute la salle.

Il parvint au lieu où on faisait attendre Jenifael Luna, et lui dit sans ambages :

Comtesse ! Est-ce pour de l'argent ou pour monnayer mon soutien aux élections royales ?
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Jenifael..luna
    Elle sourit. Le cousinet est perspicace ... Mais pas toujours. Aussi, à l'entrée, il trouve la brune qui incline la tête.

    "- Bonjour votre Altesse royale. "

    Main sur le bidon rond.

    "- Vous y êtes presque. C'est votre soutien qui m'a fait venir ici. Vous êtes libre de voter pour qui vous le souhaiter, en fonction de celui qui vous semblera le plus digne de vos votes, je ne tiens absolument pas à obliger quiconque à voter pour moi, mais mon désir, depuis l'enfance reste d'honorer notre famille et par cette action, je tiens à le faire. Néanmoins. "

    Une pause.

    "- Cela ne peux se faire sans votre soutien, en temps que cousin, suzerain et chef de famille. "

    Et pour le cadeau, qu'elle tient toujours entre ses mains, dans un simple linge, elle attendra l'approbation, ou désapprobation du cousin.

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Charlemagne_vf
Placide, l'Infant demanda qu'on fît mener sa cousine dans un salon où, sous les yeux d'une Béatrice portraiturée, ils purent s'installer confortablement.

Il eut été bon, ma cousine, de m'aviser de votre candidature plus tôt. D'aucuns n'ont pas attendu que la campagne soit lancée, aussi, vous ne pourrez bénéficier d'un soutien public. Je ne réprouve aucunement votre entreprise et si elle nous honore, alors j'y consens tout à fait.
Je vous apporterai volontiers mon aide et mes conseils ; mais j'ai déjà accordé ma faveur à un autre candidat, de longue date. Vous m'en voyez navré.
Le sang aurait emporté mon suffrage, si je n'avais à revenir sur ma parole : mais l'affaire est faite.


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Jenifael..luna
    Elle hocha la tête, après avoir suivi le prince.

    "- Ma candidature n'était pas prévue, votre Altesse royale, mais elle à été dictée, par le devoir et l'amour que j'ai, pour notre pays, je ne pouvait pas laisser notre royaume avoir quelqu'un capable de lui porter atteinte et de le mener à la guerre impunément et sachez que je comprends parfaitement votre position et la respecte, les paroles ne doivent pas être quelque chose à prendre à la légère, et vous avez donné la vôtre déjà. "

    Elle ouvrit alors la main, dévoila au Prince ce qu'il s'y cachait. Une médaille de baptême, fort belle et qui semblait avoir du vécu. Une médaille Aristotélicienne Romaine, qui portrait les initiales "BdC" derrière.

    "- Je l'avait laissé à Lyon lors du baptême de votre fils et je souhaite qu'elle soit à lui. C'était celle de votre mère, ma mère était sa filleule dans le baptême. Puis quand mère, c'est laissé mourir, elle me l'a confié, elle a été un ... porte bonheur, j'ose dire, durant de nombreuses années et j'espère qu'elle assurera à l'héritier de notre maison la prospérité et la protection. "

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Tobias_maxence.
Et planté là, il fut perdu dans la scène devant lui, était-ce l’arrivée du Prince dans cette étrange tenue, ou les paroles prononcées ? Tobias n’avait cependant pas bougé d’un pouce, les azures posés sur les deux protagonistes, figés et passionné comme le spectateur devant une pièce de théâtre.

Et soudainement, le corps reprend ses droits, la pièce bien que toujours aussi belle vous rappel que vous n’êtes pas acteur et que votre présence peu être possiblement de trop. En vérité, c’est faux, les acteurs ont l’habitude d’être entourés de valets et de regard indiscret, mais Maxence n’est pas de ceux-là. Doucement, il s’incline, sans un silence parfait et lorsqu’il fut redressé au gré de ses envies pour une fois, il recule.

Il aurait aimé rappeler à Son Altesse bien des choses, dire à la Comtesse tant d’autres, mais la bouche resta close, l’homme s’en va docilement prenant soin pour une fois de ne pas se prendre les pieds dans le tapis. Une fois éloigné de la pièce, il ira sûrement veiller à ce que l’on s’occupe des chevaux et des gardes correctement.
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Charlemagne_vf
Charlemagne regarda l'objet que lui tendait sa cousine. Puis il avisa Tobias.

Faites venir Monsieur mon fils.
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Tobias_maxence.
Les projets du Chancelier furent chamboulés d’un seul ordre. Il venait de s’approcher de la porte lorsque la voix de son Seigneur lui parvient. Le jeune valet tourna la tête en sa direction et sans apporter de réponse approuva d’un hochement de tête bref et respectueux. Alors il quitta le cousin et la cousine et alla rejoindre le tout jeune fils de Charlemagne.

Nous ne pouvons décemment pas dire que Maxence était proche de Sa Grandeur, combien de fois l’avait-il vu réellement ? Deux, trois peut-être quelque peu plus. Quoi qu’il en soit, il entra dans la pièce ou se trouvait la nourrice et l’enfant, s’approchant tranquillement, le valet fut incliné devant le sang princier, attendant de pouvoir se relever par habitude stricte, l’histoire ne dira pas si Auguste avait accordé ce droit au Chancelier, ou si celui-ci c’était redressé a force d’attendre bêtement. Quoi qu’il en soit, une fois à nouveau droit, il prononça ses mots :

Monsieur, Son Altesse votre père vous demande.

Et là, Tobias ce rend compte que non seulement, il vouvoie un gamin, mais qu’en prime, il ne va pas pouvoir lui donner le moindre ordre, si Monsieur Von Frayner bébé décide de lui faire un caprice, il va devoir accepter et jouer de ses charmes. Et là, Maxence prie très fort pour que Charlemagne soit un bon père, strict et n’accorde pas à sa progéniture caprices et hurlement. Mauvais souvenir avec la fille du Duc de Bourgogne, et un voyage frôlant l’enfer. Bref, quoi qu’il en soit, le Chancelier posa genoux au sol non loin de l’enfant et le regarda dans un sourire doux et déjà sous le charme. Un petit humain, voilà comment rendre Tobias empli de tendresse.

Monseigneur, permettez.

Il tendit les bras et porta l’enfant contre lui, d’un doigt doux passé sur sa joue, quelle affreuse manie de devoir toucher sans cesse les joues des gamins, ridicule ! Enfin voici le duo qui quitte la pièce, Tobias veillant à maintenir confortablement Auguste et d’être de retour auprès du Prince de France et de la Comtesse. Possiblement, un peu trop sous le charme de mini Prince et pas spécialement à son affaire, il se reprit rapidement une fois au côté de son Suzerain et annonça d’une voix parfaitement posée.

Monseigneur, Auguste Von Frayner.

Et de ne pas savoir s’il devait le tendre à son père, le confier à la cousine, le déposer au sol ou le garder. Alors il le garde précieusement contre lui et attend les ordres ou du moins, un signe, un geste, un indice lui indiquant que faire.
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Auguste_vf
Auguste, comme à son habitude, se trouvait assis parterre. Il avait si souvent l'habitude de se laisser glisser des chaises où on l'asseyait, que les serviteurs avaient abandonné l'idée de surélever son cul. On veillait seulement à ce qu'il reste sur le tapis.

Lorsque Tobias vint à le déranger, il se trouvait occupé à détricoter le crin de tissu que l'on avait cousu sur la tête de son cheval de bois, méthodiquement. Il aimait s'adonner à des tâches longues, complexes, et destructives.

Il ignora le salut de cet homme servile, l'air sourd.

Mais quand on le hissa du sol, il ne parut point étonné, ni même vraiment contrarié. Il s'affaissa dans ces bras nerveux, rendu pesant par le poids de la fatalité qui s'évertuait à le charger de devoirs. Auguste, notons-le, avait la capacité unique en son genre, de couler sur lui-même.

Faites ceci. Dites cela. Montrez ceci. Je vous soulève. Je vous frotte la joue. Je vous montre. Je vous manipule. J'attends de vous.

Tout cela était d'un prévisible... A se tailler les veines d'ennui.

Il coula donc. Mais fut inévitablement rattrapé.
Prévisiblement.

Il entra donc dans la salle où il était attendu. Il fut présenté.

Fatalement.

Il resta avachi sur ce porteur, l'air ennuyé. Le regard tourné vers les boiseries du mur d'à côté. Le temps était long.
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