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La_Chiasse = Andréa

[RP]Pieuses un jour, pieuses toujours?!

La_chiasse
[Limoges, ville moche.]


Puisque je te le dis !
- Je veux bien tout donner pour te croire, TOUT, mais même ça, c’est pas assez.
Ecoute, est-ce que je t’ai déjà menti ?
- Des dizaines de fois
J’vois pas le rapport, je te dis que je vais le faire, c’est tout !
-Quelqu’un te force Déa ?
Non.
-Ils te payent genre… très cher ?
Non plus.
- Mais bien sûr, t’as perdu un pari !
Arrêtes…
-Quelqu’un fait pression sur toi, c’est encore l’autre con avec qui tu fricottes ?
C’est mal venu de parler de mes fricottages alors que j’étais justement venue passer un moment en ta compagnie
- Dis moi, je crois que je ne pourrais pas fricotter correctement si je ne sais pas.
Mais y a RIEN à dire put’ain ! J’ai écrit à la mairesse pour trouver un arrangement pour que je puisse payer mes impôts rapidem…
- KEWAAAAAAA ?!
Tu saurais si tu m’avais pas coupé hein, j’disais donc j’essayais de trouver un arrangement pour payer mes impôts et
-Et elle t’a menacé ?
Nan !
-Elle te paye ?
Mais nan j’te dis que c’est moi qui doit pay..
-Tu sais que j’aime pas quand tu fais des paris !


Cet homme est lourd, mais lourd… Tellement lourd que j’ai arrêté de lui expliquer pile au moment où ma main s’est écrasé contre sa bouche en envoyant valser ses dents. A l’heure qu’il est il cherche encore sa canine droite –celle du bas, d’ailleurs si vous en trouvez une avec une petite carie sur la face externe vous pouvez lui ramener-. J’ai la main en compote mais ça valait le coup.
C’est dingue ça quand même, je ne peux pas faire ce que je veux de ma vie. J’veux dire que j’ai tout mis en œuvre pour n’avoir de comptes à rendre à personne : mes parents sont morts, mes frères aussi, mes sœurs sont loin, mes ex maris sont soit morts soit cons –ce qui, pour moi, revient au même-, je ne vois pas mes gosses et je n’ai pas de perroquet. Et bin faut quand même que mon plan fricottage me prenne le choux. Et moi j’peux pas, ça m’hérisse le poil et après j’peux plus faire ce pour quoi j’étais venue.


Si encore je venais de lui annoncer la fin du monde, mais même pas !
Nan, c’était juste…
Vera.


    Avant de vous causer de pieux et d'âme pieuse, on va causer de l'origine du cens c'est un peu comme les documentaires animaliers , ou l'actualité économique minière pour un bouseux qui s'en cogne sévèrement. Hinhin cadeau, non non je déconne , revenez, REVENEZ!


    [Limoges le lendemain de l'élection municipale ]

    Logiquement , l'élu qui s'occupe du prélèvement du cens ( ou du sang selon l'humeur des gens) doit s'assurer du bon suivi de la collecte, faire la chasse aux fraudeurs du fisc' mais aussi payer le tout au comté. En temps normal, Arry devait être élu à la suite de Cylouan, c'était écrit dans un de mes livres, que le plus moche à vivre allait venir en ce mois de février , juste un peu avant la saison des amours soit la Saint-Valentin. J'avais pour mission d'attendre sagement que Grégory dit Griffes revienne de son voyage de noces juste à temps pour reprendre la paroisse de Limoges en tant que curé, que le Zolen revienne juste à temps pour relayer le Cylouan et surtout ma plus grande mission était de me délocalisée momentanément de Limoges pour m'installer au chaud en Auvergne pas loin des volcans là, et vivre un peu beaucoup ou pas du tout d'amour et d'eau fraîche. J'avais un promis qui m'attendait ( ou plus).

    Mais , par ce qu'il doit bien y avoir un mais et que la logique ne doit jamais suivre son cours, aujourd'hui j'étais élue. L'élue récidiviste au municipale mais aussi à la place du curé. Cylouan qui me faisait déjà un pied de nez au loin, affirmant qu'il était navré de ne pas avoir eu le temps nécessaire pour gérer comme il faut la mairie malgré mes multiples conseils plus ou moins ignorés. Ce matin là, la bailli attendait déjà à la porte du conseil des maires avec le dossiers " IMPÔTS du mois de février 1466" et en très gros la somme à payer 1600 écus et des poussières, j'avais quitté la mairie quelques mois et déjà le montant du cens avait atteint le sommet de l'inacceptable, il était grand temps de faire dépeupler du monde de la capitale, de faire circuler un peu plus fort que Limoges ce n'est pas Lourdes mais bel et bien la cité de débauche et de tous les risques d'insécurité qui vont avec .... Bref mon esprit s'était égarée et je cherchais le coupable de cette excès fiscal. Le seul coupable était le maire sortant déphasé qui n'avait décidément pas su compter les moutons ou plutôt les contribuables, si bien que les biens fonciers des retraités et des décédés avaient été calculés.

    Comment expliquer la situation dramatique dans laquelle je me trouvais du moins dans laquelle Limoges se trouvait ? En ayant la flemme monumentale de saisir la plume. Pour couronner le tout la forêt n'était plus squattée par les bûcherons par défaut de haches. Vlan en plus du cens , la mairie devait se refaire un stock de haches , de quoi bien pomper l'oseille municipale et oublier tout projet fantasque d'animation.


    [A j-7 avant la fin de mandat]

    Le poids des regrets était bien lourd, j'étais désabusée et je regrettais amèrement ce soudain dévouement qui ne faisait que de se répéter. J'avais donc pris les devant, les dettes étaient payées, et je regardais de loin cette fameuse liste de fraudeurs.

    Andréa la Tirée voilà ce qui revenait en GROS et bien GRAS je dirai sur mes petits papiers, la Mouche ( ou la Moche on ne sait pas trop ) m'avait carrément trop piquée, la Vilaine avait osé baptiser son auberge " Limoges, ville moche" à la veille de son départ pour un énième vagabondage hors de la capitale. Je n'étais plus Véra ce jours là, j'étais Verte, de rage , de haine, de rancunes... Je n'étais pas encore maire lorsque j'avais remarqué cette horreur et déjà je rêvais de la faire clouer au piloris , la faire pendre, la faire brûler par quelques Inquisiteurs pour des motifs purement religieux ( trouver des trucs pour dire que la Déa est hérétique ça doit être simple non?). A la place de "Boulasse" on me criait fort " vous êtes MÉCONTENTE".

    Ce jour là j'avais rêvé d'être Eliance et d'avoir cette lubie des procès, je m'imaginais déjà procureure et avocat de "l'Accusation" et même juge ( on est mégalomane ou pas dans la vie, quoique la tyrannie est un bon tue le temps). Sauf que je ne suis pas Eliance et que je déteste les tribunaux. Je savais que si je prenais la plume pour réclamer le paiement des taxes foncières à la Déa j'aurais eu peut-être le dessin d'un levé de majeur en bon et du forme, le doigt d'honneur iDéal.

    C'est ainsi que je repoussais la rédaction du courrier municipal au lendemain, meurtrie par le Limoges d'aujourd'hui qui n'était plus tout-à-fait celui d'hier, trop sobre pour faire une envolée pseudo-lyrique à la population ( à moins que ce ne soit totalement l'inverse).

    Je n'avais plus grand espoir et pourtant je continuais à prier, afin que le Très-Haut apaise mes noirs désirs , puis surtout que je ne vois plus le nom d'Andréa comme étant la tête à brûler à cause de la soudaine "pauvreté" de la ville, le nom de Grégory qui m'avait posé un lapin à l'église en tant que successeur, Arry le double lapin pour la mairie. Je voyais en ce mandat une forme d'Injustice et je n'avais pas le temps pour exprimer ma fureur en visant la Déa.

    Andréa qui a du avoir les oreilles qui bourdonnent durant ces trois premières semaines de mandat. Elle qui paradoxalement a réussi à me faire exclamer un " DIEU EXISTE !" quand elle a pris la plume pour me causer d'un "arrangement" pour le paiement du cens.


    On va pousser le vice plus loin, tant qu'on en est aux échanges de bons procédés là, je vais tenter de négocier le changement de nom de l'enseigne qui m'a fait tant de vagues à l'âme.

    -Si vous accepter de me recevoir en confessions *, il est évident que je nommerais la taverne comme vous le souhaitez, dans la limite du raisonnable.
    Vous préfériez "limogez moi" ?



    Puisque Dieu existe et que je suis la Bergère des brebis égarées, après avoir allégée le cens de la Déa exceptionnellement en nature ( classieux!), que son ardoise était toute vierge, il était temps de me pencher sur "l'autre sujet" qui n'était plus vierge depuis un sacré bout de temps.

    Le temps de "jeter" l'habit du Maire pour enfiler celui de la bonne "Mère" et de m'enfermer dans le confessionnal, prête à écouter les secrets et les errements les plus intimes d'Andréa.

    [ Confessions intimes pour un nom moins Moche et une Absolution.]



    Citation:
    l'Orgueil
    la Luxure
    l'Acédie =Vous venez vous confesser afin d'expier tous vos péchés c'est déjà un acte de bonne Foi.
    la Colère
    l'Envie
    l'Avarice =vous avez payé vos taxes foncières et avez même fait don d'une tenue louche d'hiver que seuls les ploucs peuvent porter. J'aurais préféré des poulaines , je suis persuadée que Dieu aussi. Si vous en avez en stock l'Eglise aussi accepte les dons en nature. Je représente un peu les mains de Dieu ici, à votre bon coeur...Hum hum.
    la Gourmandise




    Pour l’église et la mairie , " pilleuse un jour, pilleuse toujours " et je cite clairement
    :

    - "Tout bien que tu détiens est un souci qui te retient... "
    C'est écrit dans le livre des Vertus à moins que ce ne soit les Inconnus , ou un cousin à Daju qui s'appelle Skippy. Un homme qui méritait un chapitre dans le Livre saint.


    On recausera de mes méthodes pas très aristotéliciennes ultérieurement, aujourd’hui c'est Andréa qui s'y colle, à elle de se livrer.



_________________


La_chiasse
Puisqu’on est entre nous, je vais vous dire la vérité. Je suis déjà allée plusieurs fois dans un confessionnal, au bas mot je dirais quelques dizaines de fois.
Si je me suis déjà confessée ? Oui, aussi. –comment ça ça va ensemble ?-. Y a eu Bou –qui s’est endormi assez rapidement je dois dire, je ne comprends pas pourquoi-. Et y a eu cet homme, à Snagov, mais comme il parlait exclusivement le Roumain ça a été envoyé rapidement, je sais même pas s’il était curé.
Alors évidemment je sais en quoi ça consiste. Seulement vous ne m’enlèverez pas de l’idée que ça serait vachement plus sympa si on pouvait faire ça autour d’une table, moi le confessionnal, quand c’est pour me confesser ça m’angoisse –pour le reste je le vis plutôt bien-, c’est tout petit, c’est noir, c’est serré, on voit pas la tronche de l’autre, on n’sait même pas s’il nous écoute, mais en même temps vu la luminosité y a peu de chance que l’autre se fasse les ongles. Bref.
Une table et des petits gâteaux, quelques verres de bière histoire de bien approfondir les secrets, c’est tout ce que je demande. Je sais que l’église va mal, que les gens donnent de moins en moins, mais c’pas une raison pour laisser le peu de fidèles qu’ils ont dans le noir avec cette odeur de moisi non ?
Et des fois qu’on aurait des doutes sur le fait que tout va mal, il faut savoir qu’ils ont mis Vera à la tête d’une mairie et de l’église, si ça c’est pas une preuve !


Alors puisque Vera est une femme –on ne va pas demander de preuves-, et que je ne peux pas compter sur mon décolleté j’ai tout misé sur le parfum. Les femmes aiment quand ça cocotte. Les femmes aiment le bling bling, c’est pour ça que Vera a adoré le petit cadeau que je lui ai laissé quand j’ai payé mes impôts, ce petit châle rouge et blanc est à tom-ber. Paraît que ça s’appelle une pèlerine, je trouvais que ça lui allait bien.
Cette femme avait réussi dans la même semaine à me faire payer mes impôts –avec des babioles que j’avais dans ma maison, sachez donc qu’à Limoges on peut payer avec un vide-grenier- ET m’amener à confes’.
Je cocotais donc. J’avais prévu une odeur de lavande mais j’avais du encore une fois me tromper dans les fioles car j’avais l’impression de sentir la grillade. Peu importe. J’étais jolie aussi. Oh oui, j’avais mis des…habits. Tout ce qu’il y a de plus simple hein, une robe en velours bleu nuit, la cape assorties, les bottes beiges, quelques bijoux, à peine huit bagues –pour dix doigts- et comme j’avais hésité entre sept colliers, j’avais décidé d’en éliminer…aucun et lançait une nouvelle mode. La couronne ? C’pour briller dans la nuit.
J’aime la simplicité, que voulez-vous.


J’avais poussé la porte de l’église et entonné un superbe « Avé Véra », pour qu’elle sache que j’étais là. On ne sait jamais, elle avait pu me confondre avec le boucher vu l’odeur que je dégageais. J’avais toqué à la porte de son côté du confessionnal et j’avais chuchoté un : « C’est moi, c’est Andréa, ça va ? » et comme elle n’avait pas voulu m’ouvrir, j’avais pris place.

Elle avait proposé de choisir quelques péchés capitaux à expier, seulement le plissement de mon troisième jupon –celui brodé à l’or fin- avait fait du bruit à ce moment là et je n’avais pas entendu le dernier. A vrai dire que j’ai entendu ou non me passait un peu au dessus.


Rho Vera, soyez pas si conventionnelle ! Tu sais Oui je la tutoies, elle et moi on est de grandes amies depuis dans deux heures. je suis pas contre les chausses mais je trouve ça terriblement démodée depuis que les braies pour femmes sont sur le marché. Ça fait un peu bouffon tu ne trouves pas ? Il reste les bottes mais avec les hirondelles qui approchent, je pense que ça risque de cocoter et je connais pas de médicatre. Je m’égare, mais vous m’aurez comprise, avec les hirondelles vient le printemps ,vient la chaleur, vient la transpiration, vient la mauvaise odeur des pieds, les mycoses et les médicaments.

J’ai apporté à boire, j’espère que vous aussi. Le mien n’est pas aussi mauvais que celui que vous avez à l’église, je vous souhaite bien du courage.
Je pensais que vous pouviez me pardonner sur quelques points précis.
Les jambon beurre et l’estime que je leur porte par exemple.

OU alors vous me pardonnez d’office et on va ensemble pisser sur la croix. Pour sceller notre amitié tout ça.



Ne t’inquiète pas Vera tout va bien se passer.
Vera.
    La lavande s'était transformée en persillade du côté de chez Andréa si bien qu'à causer d'entrée de jambon beurre et de vinasse, la confessée avait réussi à me donner faim. Qu'est-ce qui pouvait bien être conventionnelle ? Go pour le tutoiement même si je vais mettre dix ans à m'y faire. A qui me connaît , sait que le tutoiement est réservé à mes Chats et depuis moins de 5 ans à Gueldnard, Takoda, puis quelques autres exclusivités. Pour tout le reste et même les objets, je vouvoie, je place des remparts, des limites, appelez cela comme vous voulez de la politesse par exemple ou tout simplement un soupçon de respect. En ce qui concerne le tutoiement c'est aussi ambivalent que mon caractère , prenez-le comme une marque d'amitié ou de mépris et je mets toujours un sacré bout de temps à me décider entre les deux, ainsi je peux m'amuser à tutoyer quand je suis d'humeur à le faire et à vouvoyer quand je suis courroucée.

    Aujourd'hui c'était une marque de confiance ou d'incitation à la confiance. La brunette devait pouvoir causer jambon en toute liberté et sans honte, un début de confession original. S'il fallait commencer par la "Gourmandise" ainsi soit-il.

    D'une main qui s'agite et qui tente de bouger les rideaux de bois, puis une fois l'opération réussie, je peux enfin mettre un visage à celle qui me parlait de boire. Le partage du vin c'est un geste tout aussi divin que d'accorder l'absolution.

    J'avais donc décidé de bouger ce qui nous séparait pour mieux voir ses mimiques, quitte à devoir en pleurer ou à en rire ultérieurement.

    Ma foi, si pour écouter le récit à venir d'Andréa il nous fallait être complètement déchirées, c'était avec joie que je joignais mon envie à la sienne.


    - Pour le retrait de l'enseigne "Limoges, ville moche", je veux bien partager mon vin de qualité ( pas celui de la messe hein, tu as tout compris il est mauvais!).

    De l'observer un instant avant de trinquer, une gorgée pour commencer et espérer que le geste déliera la langue d'Andréa.


    - En ce qui concerne le "conventionnel", tu peux te détendre, bien on dit que l'habit ne fait pas le moine, alors on va laisser les chausses aux moches, et quant à tes problèmes de petons nauséabonds à l'approche de l'été, je peux te suggérer de passer voir docteur Zeinar. Lui et moi , collaborons, je soigne les maux spiritueux , euh spirituels , lui les soucis mentaux et physiques.

    En gros, je n'avais aucun péché à absoudre, le sujet mode n'étant pas vraiment important dans la liste de "péchés" qui font basculer la balance.


    - Dieu sait être clément et pardonne les égarements, puisque tu reconnais ta faiblesse pour le jambon beurre. En revanche Il risque de t'en vouloir si tu les fait passer avec ta piquette... Ton breuvage c'est du carnage.


    Je n'étais pas encore assez torchée si je puis dire ainsi, pour accepter la proposition d'un "pipi" groupé en plus sur une croix. Mon esprit divague d'ailleurs à cette pensée et je suis sujette à une interrogation plus que louche, punaise comment l'Andréa s'y prendrait pour pisser sur la croix là? Han et si c'était un homme? Je décide de freiner ma descente dans tous les sens du terme. Mon regard se fait inquisiteur et là on pourrait regretter l'absence des rideaux.

    - On attend un peu pour le pardon, je crois qu'en plus de te perdre tu tentes de me semer en chemin. Recadrons le tout! Je ne sais pas à quel catégorie de péché consiste cette proposition douteuse. "L'envie" , peut être un soupçon de "Colère" avec la croix là, l'orgueil?

    Je récapitule pour l'histoire des chausses et du jambon, te voilà immaculée, en revanche pour cette histoire d'urinoir , va falloir faire pénitence.


    De zieuter en coin le livre de Vertus qu'était posée non loin, puis de reposer mes mirettes sur la principale intéressée du jour. Je n'aurais jamais du retirer ces rideaux, c'était l'occasion ou jamais de chercher des passages dans le livre "saint" là, de quoi chasser cette envie de pisser.


    - Ceci-dit,on peut reconnaître ta volonté de créer des liens amicaux et la communauté aristotélicienne c'est l'Amitié qui l'unie. On peut le faire par le partage du pain, du vin, d'un jambon beurre si tu veux mais en revanche il n'est pas écrit que ça se fait par la pisse.

    J'hésite à causer encore de pognon, oui le partage du fric c'est chic surtout quand c'est l'église qui gratte.

    - Si l'envie est pressente à la sortie, à droite puis à gauche puis tout droit là-haut, il y a des latrines rustiques si tu veux. T'évites d'en mettre sur la croix.


    De rayer la gourmandise à moins qu'Andréa ait d'autres confidences à faire?



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La_chiasse
Décidément, Vera et moi on ne se comprenait pas.

Moi, quand je parlais de jambon beurre, il n’était nulle question de gourmandise en fait. Mais de luxure. Mais Vera ne le savait pas encore, sinon croyez bien qu’elle ne proposerait pas de le partager hein !
Mon jambon beurre à moi, c’est ce que certains appellent un cinq à sept, un encas, un casse dalle. Les maîtresses et les amants. On peut se le faire rapidement, c’est à la portée de tous, c’est pas gratuit mais presque. Ça se mange sans faim et en même temps si tu as vraiment faim, ça va te caler une dent mais pas te rassasier.
Le jambon beurre, visiblement il est pas mal m’enfin c’est pas Byzance non plus hein, rien ne ressemble plus à un jambon beurre qu’un autre jambon beurre.
Mais si Vera est un disciple de Dieu, j’imagine que son absolution vaut pour toute confession, même s’il s’agit d’un quiproquo.


Pour ce qui est de l’urine, nouvelle incompréhension. J’avais envie de la secouer et de lui dire avec ton grave : « mais nan Ver’ ( quand on est amie on se trouve des surnoms mais Vera c’pas facile hein, pour moi c’juste la femelle du sanglier et j’ai peur que ça passe mal), j’ai pas envie d’pisser sinon je l’aurais fait dans l’bénitier tu sais, nan moi ce que je veux c’est juste partager un moment de franche rigolade à tes côtés, et put’ain ce qu’on s’amuserait à pisser sur cette croix. Ça serait pas facile, c’est clair, mais où est le plaisir s’il est aussi facile à séduire qu’un jambon beurre ! ».
Ah oui, j’aurais aimé lui dire ça, à Vera, mais je crois qu’elle n’aurait pas compris. C’t’une érudit, elle, elle sait, elle. Et en plus c’t’une femme de Dieu, décidément, elle a tout pour elle.
Je me contente donc d’hocher la tête, comme un clébard sur une plage arrière sauf que moi j’ai un verre à la main. Cependant puisqu’on est dans la gourmandise…


Tu sais Ver’ Je persévère dans le petit raccourci parce qu’au final je ne cesse de l’imaginer mariée à un sanglier et ça me bloque, personne ne voudrait me bloquer dans mes confessions intimes alors, ça sera Ver’ je vais placer tout mes espoirs en toi. Puisque tu parles de gourmandise, je pense que TOI et MOI on a bien compris que c’était le nerf de la guerre. Nous pourrions lier nos destins, toi qui aime Dieu autant que j’aime manger. Pitié Ver’, changeons le monde à défaut de pisser sur la croix, mettons ENFIN du pâté sur le pain de messe. Remplaçons cette piquette par de la bière de Sainte Illinda, faisons de ces messes ennuyeuses un moment de joie, une fête d’où chacun repartirait ivre et repu !


T’as quand même pas cru que j’étais venue uniquement pour me confesser Vera ? Si ?
Et bien non, pas seulement.
Trinquons !
Et peut être que cette taverne changera de nom !
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