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[RP] bapteme d'octave

Christabella
C'est donc en ce joli jour du 18 mars de l'an 1466 qu'elle se rendit en la chapelle de Pardiac afin de tout préparer pour la cérémonie. Des cierges près de l'autel, le lutrin où trônait le Livre des Vertus, le linge blanc et la coupelle d'argent posés sur une petite table proche du baptistère et quelques fleurs blanches afin d'égayer l'endroit. Il ne restait plus qu'à faire sonner les cloches, tâche qu'elle attribua aux enfants de chœur qui ne manquèrent pas de s'en donner à cœur joie. Quant à elle, elle gagna le parvis et attendit l'arrivée de son futur baptisé et ses invités.
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Octave.
Le temps pressait. Il n'en revenait pas que ses parents n'aient pas songé à le faire baptiser gamin. Il avait été élevé dans la religion, sa soeur avait été collée au couvent... Si bien qu'il n'y a bien que quand Lilye lui avait posé la question qu'il avait réalisé qu'il ne disposait d'aucun certificat de baptême, ni d'aucun souvenir d'être passé par là...

Heureusement qu'il avait une nièce de bonne volonté.

Et deux futures filleules patientes.

Et deux marraines... dont il craignait sincèrement qu'elles finissent par s'écharper au dessus du baptistère vu la soirée qu'ils avaient passée à Agen.

Toujours est-il qu'il vient à peine d'envoyer ses dernières missives prévenant de la date, histoire de bien être sur que personne n'aura le temps de faire le déplacement - il assume pas sa tronche les cheveux mouillés - et il arrive sur le parvis. Tranquillement, au son des cloches qui ont entamé leur joyeuse danse, il vient saluer l'officiante.


Vous êtes toute en beauté ma nièce.

Quant à lui, il a pris soin d'enfiler une tenue à la fois élégante, mais également pratique, évitant un cuir qui aurait mal supporté l'humidité, pour commencer. Ses épaules qu'il tient bien droites, son large torse habillé de bleu nuit, ses mains aux ongles ras bien brossés, tout en lui respire la confiance en soi et la simple joie de se trouver là.

Vous tiendrez jusqu'à l'issue de la cérémonie, ou devrons-nous également baptiser mes petits neveux ou nièces à venir ?

Le sourire n'est qu'un brin moqueur, le reste est bienveillant. Bella lui rappelle ses soeurs. En plus vaillante.
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Valet_pardiacois, incarné par Riwenn
Cela aurait esté une honte pour le Maistre des lieux de ne point estre présent à un baptesme qui allait avoir lieu dans l'église domaniale. Honte que Riwenn accepta avec humilité. En effet, ne pouvant se trouver à deux endroits à la fois, ne possédant pas de don d'ubiquité, il avait envoyé un domestique assisté à la messe.

Le Senhor du domaine officierait ce jorn lui en tant que héraut au sein du domaine de Terraube où deux anoblissements allaient avoir lieu. Le domestique lui ferait un compte rendu détaillé de la cérémonie.

Ceci estant, le domestique estant tout aussi aristotélicien que son maistre, il se plaça sur un des bancs du fond de l'église alors que les cloches résonnaient encor dans les alentours, salua en pénétrant la bastisse d'un simple signe de la teste les personnes déjà présente, trop élevées par rapport à lui au sein de la société.
Madeleine_df
« Vous pourrez peut être faire la route avec Dana ? »

Haha. Il en avait de bonnes, le futur filleul. Elle avait voyagé jusqu'à Pardiac seule, préférant la solitude de son coche à l'idée de finir égorgée dans un fossé par une Bretonne complètement vrillée du cervelet. Les heures s'étaient donc égrené en lenteur, mais cela lui avait laissé le temps de relire quelques chapitres du Livre des Vertus et surtout, de dormir, c'est donc la mine encore un peu froissée par le sommeil qu'elle se présenta à l'église Saint Martin, pile à l'heure par grâce divine, et par mauvaise volonté d'un essieu qui s'était brisé en route, l'empêchant de pouvoir prendre ses quartiers dans une quelconque auberge pour pouvoir se refaire une beauté et manger un morceau avant que la cérémonie ne débute. Présentons les choses autrement : Madeleine avait faim, et Madeleine était en tenue de voyage, ce qui n'augurait pas de la meilleure des humeurs pour l'heure à venir.

Mais enfin elle était là, et entra donc dans l'église au son des cloches, fit sa génuflexion et autres ablutions à l'eau bénite, avant de s'avancer vers officiante et futur baptisé.


- Bonjour à vous deux. C'est une belle église que vous avez là.

Et puis elle sourit, simplement.
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Don.
"Je vous remercie pour votre courrier. Je n'attendais pas moins de caractère chez celle qui est si proche d'Isaure. "

Haha. Il en avait de bonnes, le futur filleul. Si proche d'Isaure ! Si prooooche d'Isaure ?! Sérieusement ? Ne pouvait-il pas se dérouler une journée, une seule sans qu'on ne l'associe à sa siamoise ? Devenaient-elles indissociables au point qu'aucun autre ne puisse les estimer séparément ?
Oh. Si. Bien sûr, Isaure - tout comme Madeleine - avait privilège sur tout. Elle était aussi belle que brillante, aussi saine qu'une pomme fraîchement cueillie, et aussi douce qu'une mère à l'instinct développé depuis son plus jeune âge.
Alors qu'évoquer simplement Dana était curieux, lier son nom à celui d'une personne plus agréable à regarder et/ou à écouter, encensait l'être évoqué dans l'instant. Les cervelets faisaient sans doute un raccourci pratique. Pauvre hère, qu'elle était, se promenant aux bras de tendres et délicieuses déesses... Voilà où voulait en venir Octave, en écrivant ces mots lourds de sens : Dôn était nulle. Insignifiante. Un joli faire valoir, en chair et en os. Joie.

C'est donc l'âme en peine, que la princesse bretonne qui ne valait pas grand chose étant donné qu'elle ne venait pas d'une principauté comme son Ôooooltesse Madeleine, vint offrir un triste honneur au baptisé du jour, en arrivant à l'heure.
Drapée simplement, l’excentrique introvertie vint épouser le premier banc à sa portée. Hors de question pour une névrosée, d'aller saluer la première. Fallait pas espérer, fallait pas l'inviter.

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Octave.
Depuis qu'il est revenu à la vie civile, le futur baptisé a le sentiment de n'avoir pas posé son cul plus de quelques minutes, souvent dans des bouges bondés.

A côté du cahot des discussions, le silence de la chapelle et le calme tranquille de Christabella lui procurent un petit temps de répit. Il sera bref, mais ô combien intense, cet instant. Car déjà pointe le bout de son nez une de ses deux marraines. Diantre, qu'elle a l'air fatiguée ! Elle qui est si ravissante habituellement ! Si fraiche ! Si belle ! Mais elle est venue à pieds ou quoi ? Et cette tenue ? Non pas qu'il la connaisse bien, ou qu'il s'attende à tambours et trompettes, m'enfin quand même, même sa nièce Louise est généralement mieux apprêtée... Plaquant un sourire rayonnant sur sa trogne, il s'avance à son encontre.


Vous êtes ... Et cette odeur ? Il n'avait jamais remarqué, au milieu des ambiances souvent surchauffées des tavernes. Venue. Merci, j'ai un peu douté, je l'avoue.

Désignant l'officiante d'un geste poli du bras, il ajoute :

Voici Christabella de Jauzac ... Il aurait bien voulu donner le nom en entier, mais pour lui, tout ce qui s'approche du germanique de près ou de loin est imprononçable. Il termine donc pathétiquement par : Une de mes -nombreuses- nièces, que j'ai eu l'occasion de mentionner.

S'il est une chose dont le Beaupierre ne manque certainement pas, c'est bien de nièces ! D'ailleurs, c'est une des raisons de sa demande auprès de Madeleine.

Octave, où qu'il se trouve, et particulièrement maintenant en Armagnac, est entouré de gens de sa famille même très élargie. Ou de gens qui veulent s'en faire bien voir, quand bien même il explique que le lien est plus symbolique que réel avec les Duranxie, que non il n'est ni frère ni cousin de la Reyne, qu'Alvira et lui s'apprécient voilà tout et que leurs neveux se sont mariés, il y a quasiment deux décennies...

Et pour entrer officiellement dans la famille aristotélicienne, il voulait pour une fois sortir un peu de son cercle certes aimé mais trop familier.

Et pour sortir de son cercle familier, pour le coup, il en sort avec sa seconde marraine. Que fait-elle assise au fond ? Croyait-elle qu'elle allait passer inaperçue ? la Dôna des tavernes agenaises ? La superbe et excentrique princesse bretonne, à la jalousie explosive, à la possessivité maladive, au teint resplendissant, à l'allure flamboyante ? Comment rater l'entrée de Dana, si ce n'est en étant aveugle et sourd ?


Dana ! Vous vous cachez maintenant ? Dites donc, vous n'allez pas me faire croire que vous êtes timide !

En vérité, ils se connaissent depuis si peu de temps qu'elle pourrait bien lui faire croire à peu près n'importe quoi, pourvu qu'elle le veuille.

Approchez donc, que je vous présente celle qui va officier ce jour, Christabella, ma nièce. Vous connaissez déjà Madeleine... Qu'elles ne s'étripent pas, par tous les saints, qu'elles ne s'étripent pas ! Bella, voici Dana et Madeleine. Mes marraines.

Allez, souris Octave, souris. Elles finiront bien toutes par t'imiter, si tu chopes pas des crampes avant.
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Lou...


    Pardiac et une cérémonie de plus, dans une église fort mal nommé. Dans l'ombre de l'édifice une silhouette sombre se glisse sans bruit. Louison n'a guère envie de raté l’événement mais n'a pas vraiment envie d'être vue. Depuis sa sortie du couvent tout ne lui semble que mondanité et succession d’événement sans respiration. La Beaupierre a du mal... Du mal à s'adapter a cette famille qu'elle découvre. Du mal à survivre a cette foule qui désormais l'entoure. Du mal à supporter l'entourage si féminin de se frère tant aimé. Depuis le fond du Saint-édifice l'ex nonne observe sans un mot les regards, les sourires, les salutations. Les décennies passées entre les pierres carmélites l'on rendu inapte à la vie en société. Elle le comprends peu à peu au fil des soirées en taverne et des voyages escortes qu'elle se farde pour les beaux yeux d'Octave.

      Pour lui, elle ferait tout.
      Pour lui, elle déplacerait des montagnes.
      Pour lui, elle supporterait même les pires mots de Martin.
      Pour lui, elle s'avancerait même dans la lumière...


    Le coeur en berne, la cadette remonta donc la nef jusqu'au transept. Sur son minois pâle, un sourire s'étire. Il pourrait semblé naturel a qui ne la connait pas vraiment. Sa mise est simple, une robe sombre, une natte noir. Il n'est pas dans son habitude d'etre rayonnante, éclatante, solaire. La Loup est de celle qu'on oublie, qu'on ne voit pas, qu'on ignore. Et aujourd'hui, cela lui va très bien. Profitant d'un moment libre, la cadette se saisit des mains de son ainé et déposa un baiser sur sa joue.


    Vous êtes magnifique mon frère.

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Christabella
La pastorale n'avait été qu'une formalité. Un certificat de baptême perdu dans les limbes de vieilles archives était la cause de leur présence ici à tous. La future mère se mouvait avec une grâce entachée par sa grossesse avancée. Ses pieds lui faisaient mal, sa poitrine lui faisait mal, son ventre et les coups donnés par le bébé très vigoureux faisaient mal. Elle sourit à son oncle, un de ceux qui avaient eu la chance de connaitre sa mère, décédée si vite après sa naissance.

Vous avez fait un bel effort aussi, mon oncle. Ne vous inquiétez pas, je devrais tenir, j'ai mis un tabouret derrière l'autel au cas où. Je tiendrais jusqu'au moment de vous noyer sous l'eau bénite!

Petit sourire mutin, avant d'accueillir avec le sourire les invités, laissant au Beaupierre le soin de faire les salamalecs.
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Isaure.beaumont
Et la lumière fut.

Un timide mais agréable rayon de soleil s'engouffra dans l'édifice, venant auréoler le héros du jour tandis que la Beaumont poussait la lourde porte de la Maison de Dieu qu'elle referma bien vite derrière elle dans un claquement sourd. Les yeux légèrement plissés, il lui fallut quelques secondes pour s'habituer à la soudaine pénombre tandis qu'elle se signait après avoir délicatement trempé le bout de ses doigts dans l'eau bénite un peu trop froide à son goût.

Et quand enfin son regard se posa sur Octave, elle s'illumina. Juste quelques secondes, juste le temps d'un battement de cœur un peu plus empressé, juste le temps de se souvenir qu'il lui avait préféré son Autre et sa suzeraine. Marraine elle ne serait pas une fois encore, car comme toujours, on lui volait ses futurs filleuls. Son regard se posa d'ailleurs froidement sur Dana: d'abord Archibald, ensuite Charles-Henri et à présent Octave. Octave !! Dana les avait tous voulus, elle les avait tous eus. Ils lui avaient tous sans exception préféré la bretonne, pourtant bien moins pratiquante qu'elle ne l'était, mais bien plus digne d'être aimée.

Elle hésita un instant dans l'allée quant à l'attitude à adopter, bousculée par l'ouragan intérieur des émotions contraires. Une main crispée sur le dossier du banc à côté d'elle, elle balaya de ses cobalt le petit groupe déjà réuni. Elle ferait honneur à Octave et lui offrirait aujourd'hui sa bonne humeur, mettant de coté sa vexation. Il lui sembla un instant qu'il regardait en sa direction aussi en profita-t-elle pour lui adresser un sourire sincère avant d'articuler muettement un presque timide "le bonjour Octave" sans être certaine qu'il soit capté. Elle se glissa enfin dans les derniers rangs, s'assit doucement et laissa son regard détailler l'architecture des lieux, s'attardant sur les vitraux avant de glisser à genoux sur le prie-dieu pour y réciter, mains jointes, une brève prière dans laquelle elle recommanda au Très-Haut son bientôt nouveau fidèle.

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Don.
Ciel, Octave vient l'extirper d'une torpeur souhaitée. Qu'avait-elle fait au bon Dieu pour qu'ainsi il l'oblige à la sociabilité ? Tant de choses, en réalité, qu'il serait bien en peine de les lui énumérer. Soit, soit, elle a péché ! Soit, soit, elle va payer. Mais pour commencer : Grognement.

Ya, ya, il est évident qu'une place à l'extrémité d'un banc, le jour même d'un baptême est une cachette des plus pertinentes, Octave.

Rabat-joie power, qui ne dure qu'un bref instant. Le bien paraître, et le sourire décident de s'allier afin d'aider l'énième fillot à se détendre
En avant Guingamp, l'unique direction suggérée est suivie. Pas l'choix, ma vieille, va falloir causer.


Oh, Christabella. Nous avons eu l'occasion d'échanger, à plusieurs reprises. Le baptême de Charles-Henri fut notre dernière rencontre.
Vous allez bien, Christabella ?


Et de poursuivre, en insistant bien sur le joli nom de l'officiante - qui n'était pas celle du Cetzes, comme le pensait visiblement la bretonne au cervelet égaré - opposant donc ce dernier à celui de Madeleine, que la Bretonne se plaît de ne pas impliquer dans la conversation.

Octave fait le bon choix, n'est-ce pas Christabella ? Et puis le jour est beau Christabella. Il est rare, Christabella, d'obtenir pareilles conditions climatiques en cette saison.

Le sourire constant, il se crispe à la mode du jeune homme qui se trouve à ses côtés. Dents dévoilées, maxillaires sollicitées.
Allez, deux trois prières, une pression tendre sur l'épaule du Beaupierre et le tour sera joué.

Ambiance.

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Madeleine_df
Et vous êtes sur les rotules, surtout. M'enfin. S'il avait voulu une petite fleur des champs comme marraine, il aurait au moins eu la décence de ne pas se faire baptiser à l'autre bout de la France, nomého ! Les présentations furent donc faites, et elle se tourna vers Christabella qu'elle salua d'un mouvement de tête.

- Je suis à peu près certaine de vous avoir déjà croisé. A la connétablie peut-être ?

A ce moment précis, alors qu'elle se faisait la réflexion que "trop d'offices royaux tuent l'office royal", elle entendit la porte s'ouvrir, et vit coup sur coup entrer Dana, une brunette, et Isaure. Et Madeleine d'observer avec un sourire amusé le petit jeu habituel, c'était toujours à celui qui trouverait la place la plus cachée (parfois, aux cérémonies officielles, on se demandait même si les églises pourraient avoir assez de piliers pour abriter tous ceux qui s'y planquaient), et pendant qu'Octave allait à tout le moins chercher Dana, elle continua avec Christabella :

- A quand est prévu le terme ?

Proche, très proche, selon toute vraisemblance, à moins qu'elle n'en couve plusieurs d'un coup et dans ce cas... Oh, la question lui fit passer un frisson dans le dos. Un était bien assez. Une seconde pour dérailler et elle s'imaginait déjà en mère-poulpe, huit bras et un enfant dans chaque, pour sûr elle n'en dormirait pas de la nuit. Et ce fut sur ces entrefaites que Dana et Octave réapparurent. Une crispation de plus au tableau, la princesse se raidit comme un piquet, tout en cherchant avec une diligence non-contenue comment emmerder la Bretonne de façon maximale. Mais elle jugea qu'elle se débrouillait assez bien toute seule pour le moment, et se contenta de coller à ses lèvres son plus beau sourire narquois de sale petite peste.

Et bienvenue dans la belle et grande famille aristotélicienne, Octave !

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Octave.
Mais qu'est-ce qu'elles ont toutes ? Maintenant c'est sa soeur qui entre comme un souris, et telle la brise vient déposer un baiser sur sa joue. Il sourit, comme toujours quand Lou est dans la pièce. Et puis, elle est bien la seule à pouvoir l'approcher et l'embrasser, alors il laisse faire et apprécie. Ils ont beau enfin résider au même endroit, ces moments restent rares, et chéris à leur juste valeur.

Et si ces dames voyaient les robes que confectionne sa soeur ! D'ailleurs... en parlant de robes. En voilà encore une qui se faufile et qui croit pouvoir se faire discrète. Mais bon sang, ils sont quoi, six dans cette église ? Qui croit-elle berner en se plaçant comme ça au fond ? Leurs regards se croisent un instant, comment pourrait-il ne pas l'avoir vue et reconnue ? Il sait par coeur cette silhouette, ce minois, ce nez, ces yeux... Isaure est arrivée. Il lui sourit, de tout son coeur, et l'interpelle, d'une manière qu'il sait être réprouvée par l'intéressée, parce qu'on ne se refait pas.


Isaure, enfin ! Le bon jour ! Venez donc devant, vous voyez bien qu'il n'y a que nous icelieu !

Quand enfin la joyeuse (!) bande est réunie, l'hôte du jour rayonne. Pensez vous, une bande de jeunes oiselles prêtes à s'écharper sous le nez d'une future accouchée, le tout pour célébrer son entrée dans la grande famille aristotélicienne ! Par Déos, il se sent comme à la maison.

Lou, vous connaissez Isaure et Dana je crois. Voici Madeleine, la co-marraine de Dana. Madeleine, voici Louison, ma soeur. Dit-il, fier comme un bar tabac.

D'une manière générale, il est fier de ses invitées. Chacune dans son genre, elles ont toutes un quelque chose de particulier, une sorte de flamme qui les habite, et qui les rend, sauf Lou, si pénibles. Chacune à sa manière quoi.


Dana, je crois... sans vouloir m'avancer trop hein... je parle sous le contrôle de ma nièce bien entendu. Mais je suis quasiment certain qu'elle connait bien son prénom. Ce n'est peut être pas la peine de le lui asséner de la sorte, quelque joli qu'il soit par ailleurs. Qu'en pensez-vous ? Qui a dit qu'il n'était pas diplomate ? Hum, ma nièce, vous avez beau avoir un tabouret, je crains de vous solliciter plus que je ne l'aurais cru.

Si ça se trouve, Bella va devoir arbitrer un combat de catch sur pierres bénites d'ici la fin de la journée.

Isaure, il vous faut vous asseoir à côté de Lou. Je suis sur que ma soeur aurait de forts jolies choses à vous proposer pour accommoder votre beau tissu. Qu'elle porterait magnifiquement même si Lou se contentait d'y percer trois trous pour la tête et les bras, pour ce qu'il en pense. Mais qu'il garde pour lui.

Bella, êtes vous prête ? Madeleine ? Dana ? Chacune d'un côté ?

Dites oui, on ne sait pas ce qu'il pourrait se passer si on les laissait côte à côte...
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Christabella
Tout était à sa place, méticuleusement aligné. L'eau était froide à souhait, nul doute qu'elle allait en profiter pour en mettre la dose à Octaviou. Elle sourit aux deux marraines, et s'avança quelque peu pour les accueillir. Pétard, elle n'avait jamais autant entendu son nom prononcé autant en deux phrase. Elle étouffa un petit rire et sourit de plus belle.

Oc! Je vais bien, enfin, un peu encombrée! mais j'en vois le bout. Et en effet, belle journée pour baptiser Octave.

La fatigue allait vite arriver. Le tabouret lui faisait déjà de l'oeil. Madeleine s'avança, et elle se souvenait aussi de l'avoir déjà vue. A Paris, dans les offices?

Oh, j'en ai bien l'impression. A paris, c'est certain, mais aussi à Tours, l'année dernière, lors de la guerre avec l'Anjou. Sinon, je suis à l'hérauderie, et je sévis au parlement. Votre époux va bien? Le terme est prévu pour ce mois. Normalement... Vu comment ça bouge là dedans...


Elle se tourna vers Octave, cherchant son regard.

On y va mon oncle?
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Don.
Sans nul doute, Octave désirait obtenir un joli coup de tête sur le tarin, là, en plein milieu du lieu saint. Heureusement pour lui, Dana n'était pas folle au point de lui accorder ce plaisir, aux yeux de tous. La plus menacée restait Madeleine, qui de son joli petit minois tout aussi constellé que le sien, venait à l'agacer au plus haut point.

Alors comptez, un futur-faux-filleul accompagnée d'une princesse qu'elle imaginait aux dents acérées et d'une engrossée au prénom trop long à prononcer. Il n'en fallait pas plus pour qu'un petit saignement s'impose au museau de l'intéressée.
Voilà, on a l'officiante, le baptisé et le sang du seigneur. Amen.

D'un geste rapide, la bretonne éponge la légère effusion de sang et vient se positionner, à sa place justement. Et non, sous le soleil, exactement. Juste en dessous.
Prête, elle l'était. Névrosée, indisposée et impatiente aussi.

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