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[RP]Tu jettes une bouteille, tu chopes un poisson

Andrea_
[La bouteille à la mer]


Nan parce que les bouteilles à la mer, c’est un concept particulier. Tout le monde sait ce que c’est, ce que ça représente, mais peu osent franchir le cap.
Pour les incultes je vais donc expliquer ce qu’il en est, on ne sait jamais, les incultes ou un couillon qui sort d’hibernation, un enfant élevé dans une grange à l’abris de toute civilisation ou une vache qui saurait lire, il faut viser large.

Dans « bouteille à la mer » il y a une bouteille et mer. Jusque là ça devrait aller –si vous ne suivez déjà plus je vous conseille de retourner d’où vous venez, tout se passera bien-. Là où ça se complique c’est que contrairement à ce qu’on pourrait croire il ne suffit pas de jeter une bouteille à la mer, ça c’est super crado, et ne veut pas être crado, on est pour la paix entre les hommes et les poissons, la barrière de corail et les tortues étouffées tout ça tout ça.
Nan, dans cette bouteille on va glisser… on va glisser… -y en a qui ne font que glisser- un .. MESSAGE.

Alors bien sûr vous pouvez écrire ce que vous voulez, faudra juste penser qu’éventuellement, dans trois jours ou dans cent ans, peut être, qu’avec de la chance, quelqu’un lira ce message. Peut être qu’il n’en aura rien à faire, peut être qu’il ne saura pas lire, peut être qu’il passera sa vie à vous chercher, on ne sait pas. Mais quand vous écrirez ce message, dites-vous que la possibilité que quelqu’un lise votre torchon existe. C’est rare, c’est proche des 0.002% MAIS c’est possible, alors soyez poli. Voyez utile. Ou restez anonyme.

Dans l’expression « jeter une bouteille à la mer », se cache un sous entendu dramatique, la volonté de chercher de l’aide de manière désespérée, comme si vous n’aviez plus d ‘espoir. C’est pour ça que si on vous dit que le pecno du coin a jeté une bouteille à la mer en écrivant à Dame Violette –c’est la dame qui fait un pigeonnier de rencontres-, il ne faut pas croire qu’il a VRAIMENT envoyé une bouteille à la mer. Non dans ce cas ça veut juste dire que son cas est désespéré et qu’il tente le tout pour le tout.
Si par contre il a vraiment envoyé une bouteille à Dame Violette, il ne faut pas s’étonner qu’il reste célibataire. Parce qu’elle habite à Paris et qu’à moins d’un évènement climatique hors du commun, la mer ne lui livrera jamais la boutanche.

En même temps, faut être sacrément désespéré pour attendre quelque chose d’un message enfermé dans une bouteille. Le truc va quand même subir les assauts des vagues, des poissons, des baleines, il peut se coincer dans les algues, s’échouer sur une île déserte –ça serait pas de bol-. Surtout que si tu as besoin d’aide, y a plus rapide. C’est comme si t’allais voir le curé pour lui demander de prier pour avoir la pluie, y a vachement plus simple comme… chanter.


Alors qu’on soit d’accord, c’est pas parce que vous me voyez en ce moment même en train de balancer une bouteille à l’eau que je suis désespérée. Nan c’est juste que je veux vérifier le pourcentage que j’ai avancé plus haut. Faudra d’ailleurs que je pense à déduire les deux premières bouteilles que j’ai lancé y a quelques temps.
Là c’est parce que j’étais désespérée.
Mais personne ne les a reçu.
Faut dire que les lancer dans une rivière Roumaine ça limite.
Et que j’avais oublié de mettre un message dedans.
De toutes façons il aurait été écrit en franç…. BON on fait pas mn jugement là, si ?



Jeune Princesse en mal d’aventure
Cherche confident pour confidences
Homme si possible pas trop mûr
Pour périples sans décence.
Béarn. France.
Ginette.



0.002 %, c’est peu quand on y pense.

_________________
Jaimeoliver
Le Lord qui était marin


''Hissez les voiles! Hissez bande de marins d'eau douce! Du nerf! N'ayez pas peur, mes amis, il n'y a pas de honte à mourir en mer!''

Ce n'est pas tout à fait ce que je me dis, à cet instant, alors que je me trouve dans la cabine du capitaine, seul. Capitaine Henry m'a rassuré, ce n'est qu'un léger orage, rien d'inquiétant. Je suis sur ce bateau depuis 3 jours et j'ai bien aimé ce moment de tranquillité en mer. Au château, je suis toujours sollicité de part et d'autre, avec rarement quelques heures pour dormir et manger. Les hommes qui sont ici vivent pour chaque instant, à savourer le vent marin. J'ai passé ces derniers jours enfermé dans la cabine du capitaine à rédiger des missives pour mon père. On me respecte beaucoup, ici, même si je n'ai rien fait pour mériter ça. Je rêve depuis longtemps d'une vie d'aventure, et au final je me retrouve à l'aventure mais en tant que spectateur.

Alors que le bateau tangue d'un côté et de l'autre, je tente de rester assis, sagement en attendant le retour du Capitaine. Je n'ai pas peur de la mer, même si c'est la première fois que j'y suis. J'ai été élevé comme ça, comme un homme, un vrai. Cependant, je sens que ce n'est pas mon heure. J'entends maintenant les hommes crier de plus en plus fort et soudain, le capitaine déboule dans la cabine. Je sens que ce qui était un léger orage est maintenant une tempête déchaînée.

Je rejoints finalement le pont pour découvrir le paysage qui s'offre à moi. Cela ne prend que quelques secondes pour que je sois complètement trempé. La pluie se déverse sur nous alors que je cours vers les cordages sous les ordres du capitaine qui crie à gorge déployée. Alors que je tire de toute mes forces avec l'aide des marins, je peux apercevoir la mer dont les vague se fracasse contre le navire. Je n'entends et je ne vois presque plus rien. La mer est tellement enragée que l'une de ses vagues vient me pousser jusqu'au mât. Je l'agrippe tant bien que mal, aveuglé par la pluie et la sueur qui coulent sur mon visage. C'est maintenant devenu personnel... Comme si c'était les eaux et moi. Je me relève même si la gravité est contre moi et je m'élance à babord comme à tribord pour tenter de sauvé le navire. Plus j'avance et plus la mer s'énerve. Le vent me pousse, l'eau salée me pique les yeux et tous les muscles de mon corps brûle. C'est le feu contre l'eau, l'angloys contre la mer. Le temps n'est bientôt plus à sauver le navire mais à sauver sa propre peau. Je sens le navire se recouvrir d'ombre et je me retourne pour levé les yeux sur notre coup de grâce, une vague mortelle et gigantesque. J'ai à peine le temps de me hisser jusqu'au nid de pie que je m'accroche, debout et bien droit. Je suis prêt à l'affronter. Je m'imprègne une dernière fois de tout ce qui m'entoure: La pluie, les vagues, le coeur qui bat dans ma poitrine, le souffle de ma respiration, la vie.

La vague me heurte et me projette dans l'eau, profondément. J'essaies par tous les efforts de retrouver la surface. Le courant est si fort que je deviens vite épuisé et à bout de souffle. Il faut croire que j'ai été sacrément culotté de défier mère-nature. Je parviens à reprendre une bouffée d'air. Je nage sans savoir ou je vais et j'avale une quantité ridiculement grande d'eau salée qui me brûle les voies respiratoires. C'est là mon orgueil qui me fait tenir et bientôt ce sera le noir absolu...

Je m'éveille ... L'air est frais et glisse sur mon corps allongé. Je respire toujours le vent humide. Ma bouche est incroyablement sèche et pâteuse. Je dirais même qu'elle est granuleuse puisque j'ai la gueule écrasée contre le sable chaud de la rive. C'est quand j'ouvre les yeux que je l’aperçoit, juste là... la bouteille.
Andrea_
[La Princesse en vadrouille]


Des fois, faut savoir provoquer le destin. S’il y en a qui sont du genre à attendre que ça se passe, c’est pas vraiment mon genre. Attention, je ne dis pas que je ne râle pas quand ça ne va pas aussi vite que je le voudrais hein, je dis juste que je ne reste pas là à rien faire.
Rien qu’hier, tout le monde voulait de la pluie. Pédro parce qu’il n’avait pas envie d’arroser ses plants, Lucie car elle pensait à la reproduction des grenouilles gravement compromises si la flaque ne devenait pas mare. Bou, lui, tenait à laver le linge de Susi avec de l’eau « du ciel » pour garder l’éclat des couleurs –il est pas tout net le gars-. Gilly aussi voulait de la pluie, parce que l’idée de devoir payer quelqu’un pour ramener de l’eau le terrifiait – un écu est un écu vous comprenez-.
Et moi…

Moi aussi je voulais de la pluie. J’voulais de la pluie pour pouvoir me laver au milieu de la place du village, ainsi peut être que les soldats me regarderaient et que les gosses du patelin que j’avais payé pour obéir pourraient attaquer la mairie. Le plan est machiavélique et foutrement risqué, mais il faut avoir de l’ambition, c’est important.

Au final je sais que vous n’en avez rien à fiche de savoir qui voulait quoi, mais tout ça pour dire que s’il a plu, c’est grâce à moi. Car j’ai pas prié moi !
J’ai chanté.
J’ai chanté tellement fort que…

Enfin le Lord Marin vous a un peu expliqué le bouzin. Faut dire que j’ai tout donné, vous auriez du me voir à cheval sur la statue de la Comtesse – celle de la place de la mairie, au milieu de la fontaine-, en train de beugler « la bonne du curé ». J’avais mon public en plus, y en a qui tapait dans les mains et d’autres qui envoyaient des écus dans l’eau. J’vous vois venir, ils ne faisaient pas le vœux qu’il pleuve hein ! Ni que je me taise, non c’était pour que j’enlève le haut. Faut dire que le rhum m’avait filé quelques chaleurs et que je joignais le geste aux paroles.
Si après ça y en a qui pensent que je n’ai pas TOUT donné !

Et donc il a plu.
Et visiblement plus que prévu.

Quand on habite près du rivage, la première chose que l’on fait après une tempête, c’est d’aller voir ce qu’ont ramené les vagues. L’océan sait être généreux.

Cette phrase n’est pas de moi, parce que moi, j’ai fait cette tempête, je suis sa maman en quelque sorte. Certaines sont les mères des dragons, moi je suis la mère des tempêtes, alors, c’est qui qui gagne hein !
Tout ça pour dire que quand on accouche d’une tempête, on a le troufion cœur en choux fleur émoi. Ou de manière plus claire : on a la gueule de bois. J’suis déjà pas super aimable au matin…


La p’tite souris aussi va être généreuse si tu dégages pas ton gosier de d’sous ma fenêtre, t’es au courant qu’y en a qui roupillent encore ?
J’ai pas b’soin de p’tite souris quand on voit ce que la mer nous a ramené, mon père il a bien fait d’prier hier à l’office duAÏEEEEEEEEUH !

J’ai peut être perdu une chaussure mais j’ai gagné en plénitude. J’ai refermé les yeux une demie heure, le temps que j’analyse ce que l’gosse –celui qui a œil qui gonfle- avait dit. Une demi heure, pas plus, ça parait long mais vu la concentration du sang dans l’alcool qui coule dans ses veines c’est déjà une performance honorable.
La Chiasse qui jusqu’à maintenant avait des marteaux dans la tête se sentait pousser des ailes, plus de boum boum dans la caboche mais le son merveilleux des écus qui s’entrechoquent. Un son jouissif. Vous auriez dû la voir, virevolter dans sa chambre, enfiler des braies, une chemise, la tête à moitié dans l’fondement et l’autre moitié dans les piécettes. C’est pour ça qu’elle n’a pas vu qu’il lui manquait une botte.

Et pourtant, alors que le vent souffle encore modérément pour ce mois de Mars, là voilà, bouche encore pâteuse en haut des dunes à observer… tous les trésors de la mer.



Hey, t’as vu Madame je te l’avais dit, y a plein de coquillaÏEUH, maiiiiiiiiiiiis !

Des coquillages ?! Tu parles d’un trésor, put’ain d’gamin ! Si j’avais ma mère, couillon, j’aurais pu en faire un collier de tes coquillages mais là à part te les faire bouffer…
Les mains en longue vue –c’est débile de faire ça, on voit pas mieux hein !-, j’observais donc les déchets que la mer ne voulait plus, et qui polluaient maintenant notre jolie côte.
Balayant la côte de droite à gauche, puis de gauche à droite, en soupirant, blasée, jusqu’à ce qu’un coquillage plus gros que les autres… ou plutôt une absence de coquillage lui « sauta » aux yeux.
La longue vue se transforma en porte voix


Lâches cette bouteille BERDOL, LÂCHES LA, c’est MOI qui l’ai vu en premier, c’est MOI !

Tu crois que je t’ai pas vu toi ? Avec ton Bernard Lhermitte –ne pas confondre avec Thierry- en pleine migration de coquille ?*
T’as trente secondes, ensuite je te défonce la tête avec ma botte !

Bon, t’as peut être plus de trente secondes, c’est vraiment pas simple de marcher dans le sable !

* ce petit animal change de coquille plusieurs fois dans sa vie, lorsque la sienne ne lui plait plus ou devient trop petite.

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Jaimeoliver
L'Angloys pris le doigt dans le trou

Le soleil doit plomber sur moi depuis bientôt quelques heures. Je respire faiblement, parce que j'ai le nez et la bouche brûlés par l'eau salée de la mer qui m'a craché sur la rive au petit matin. Je sais que je n'ai plus de chemise, parce que mon dos est cramé par le soleil. J'ouvre un peu les yeux pour observer les encrions, la bouteille. Je ne l'ai pas touchée encore parce que j'essais de survivre pour le moment. J'ai à peine le temps de me redresser que je suis pris d'une violente quinte de toux qui fait sortir de mes poumons toute l'eau qui s'y est accumulée. Un mal de crâne intense me torture. Comme si je pouvais sentir mon cœur battre dans mes oreilles. La clarté de l'endroit n'aide pas du tout et je reste encore un moment les yeux fermés.

Je me décide à ouvrir les paupière et à me redresser car j'entends des voix au loin. Une fois assis, je peux observer la rive. La tempête y a laissé plusieurs débris et coquillages. Pour ma part, j'ai tout perdu : Vêtements, écus, documents. Rien ne peut prouver que j'appartient à une famille de seigneurs à Hastings. Au final, cette idée ne me déplaît pas. Personne ne sait qui je suis et probablement que c'est ce qui me fallait pour faire un peu ce que j'ai envie à commencer par ouvrir cette bouteille.

Je pose enfin mes doigts sur l'objet qui m’intéresse. C'est décidément une belle bouteille qui vient d'être jetée à l'eau. En la tournant d'un côté comme de l'autre, je distingue mieux ce qui se cache à l'intérieur. C'est un bout de parchemin roulé. Je m'installe sur le sable chaud pour pouvoir extirpé le prisonnier.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je remarque des enfants sur la plage. Ils s'amusent en cherchant des coquillage. Ça me fait sourire, je voudrais rire avec eux. Ça me fait penser que je n'ai pas l'habitude de sourire et encore moins de rire. Ce sentiment qui fait tellement de bien sur le coup. Un éclat de rire qui vous envoie directement une dose de bonheur au cœur, je ne connais pas. Mon habitude est de garder le plein contrôle de mes émotions autant négatives que positives. Je fais mon devoir et je n'ai pas de place pour le reste. La seule source de divertissement auquel je me laissais aller était l'alcool et les femmes.

Je sors enfin de mes pensées pour me concentrer sur l'objet de verre. Un détail vient me taper dans l’œil. Je remarque que l'auteur n'a pas pensé d'attacher le parchemin de façon à ce qu'il sorte facilement de la bouteille. Je tâte la place pour trouver un bout de branche et essayer de sortir le message. Après plusieurs minutes à jurer dans ma langue maternelle, j'abandonne. Je la secoue vivement, la bouteille hein, bande d'esprits mal tournés, mais rien. Je me résigne à la briser contre un rocher que je cherche des yeux. Peut-être que mon majeur est assez long pour agripper le papier... Je tente ma chance. Je l'ai presque je peux le toucher. Il ne me reste plus qu'à le sor...

C'est à cet instant que je réalise que mon doigts est bien pris dans le goulot de la bouteille. J'ai beau tirer et tourner le doigts, rien n'y fait. Je suis mort de honte... Et si quelqu'un me voyait comme ça?

- Lâches cette bouteille BERDOL, LÂCHES LA, c’est MOI qui l’ai vu en premier, c’est MOI !

- T’as trente secondes, ensuite je te défonce la tête avec ma botte !

Je pose mes yeux bleus sur l'interlocutrice que je ne comprend pas et je me lève pour lui faire face. J'oublie presque que la mer m'a tout pris y compris mes vêtements et que je suis en caleçon face à elle. De toute façon, il n'y a pas de honte à avoir puisque mes entraînements sont efficace et que j'ai un physique respectable.

- Excuse me*?

*Excusez moi?
Andrea_
Put’ain put’ain puta’in… Allez… Alllez.. Allllllllleeeeeeez put’ain !


J’ai toujours détesté le sable, je pense que l’bon Dieu devait être sacrément en colère le jour où a créé ça. Quel est l’intérêt de ce truc sérieusement ? Ça rentre partout, c’est mou, c’est chaud, ça gratte, ça pique, ça…. Ah ça, quand t’as des morpions tu peux t’en mettre un peu dans le slibard hein, y a pas de soucis, ça te ramone la cheminée en deux secondes douze ! J’peux te dire par contre que si t’as le malheur d’en avoir dans la raie des fesses c’est mort pendant un bon moment, tu te rayes l’oignon à chaque pas et si t’es une femme, c’est fort possible que les grains fassent une colocation avec tes lèvres, gé-nial. Merci le sable.
Déjà que c’est pas facile de marcher dedans, alors j’vous laisse imaginer avec une seule godasse !
C’pour ça que j’use et abuse des gros mots, ça me soulage ! J’ai l’impression de jouer ma vie sur cette bouteille.

Pour tout vous dire, je ne vois rien sur cette plage sinon cette bouteille. Imaginez, c’est peut être une réponse à celle que j’ai lancé y a quelques jours ! Avec un vent favorable c’est possible hein !



Lâches Làààààààà !

Et vas-y que je continue à avancer vers lui sans me rendre compte qu’il est à moitié à poils. C’est simple, mon champs de vision est réduit à son doigt dans..ma bouteille.
Déception, cette bouteille est celle que j’avais moi-même lancé !
La Chiasse s’arrête donc net à quelques dizaines de centimètres de lui, les mains sur les hanches. Le museau se redresse, affichant une moue dégoutée. L’acier toujours bloqué sur le doigt dans la bouteille.


– Excuse me ?
Hein quoi qui me parle ?

Exquiouze mi exquiouse mi…

Nan mais Allo, t’es un matelot et t’as pas de bateau ? Tu peux me causer avec un accent bizarre c’est pas pour autant que j’vais te laisser ma bouteille hein !
Et… le fait que tu sois à moitié à poils ne va pas m’empêcher de te péter les dents pour récupérer MA bouteille hein !


Exquiouze mi de rien du tout, tu vas enlever ton doigt de…de…de..heu…


Qu’on soit d’accord je ne fais pas d’accident cérébral, non je suis juste clairement en train de te reluquer et je ne peux me concentrer à une autre tâche que celle-ci tant ton physique est attrayant.
Tu sais que tu es train de ramener le printemps dans mon corps ? Tu es l’automne de la petite culotte –tu fais pleuvoir quoi-


T’as ton doigt dans mon tr… c’est ma bouteille, donc c’est mon, ma… et t’as le doigt dedans c’est pour ça c’est pour…ça

Allez Déa, reprends toi, t’as une fierté merd’, ce mec n’est pas seulement un doigt dans un trou, il n’est pas non plus qu’un corps carrément bien galbé, avec des muscles et une peau qui a l’air douce, nan cet homme est… Un homme ! En en’culé de première, un enfoiré qui fera souffrir une fille ou plusieurs, un menteur, un voleur, un…
NAaaaaaaaaaaaaan Déa, ne souris pas bêtement tu perds toute crédibilité et cette mêche PUT’AIN Déa laisse ta mèche tranquille ! –cette fille me désespère-

[…] Ceci est un petit interlude permettant à Déa de cesser de faire l’adolescente pré-pubère qui tombe nez à nez avec le capitaine de l’équipe de foot dont elle est amoureuse en secrète depuis des années, comme toutes les filles du lycée.
Voilà, Déa redevient Déa.[/…]


T’aurais pu AU moins mettre un falzar* y a des gosses ici, et RENDS moi cette boutèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèille !

Nan Déaaaaaaaaaaa, Rhaaaaaaaaa ne tires pas dessus tu vois bien que son doigt est bloqué !!
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