Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Laisse-moi t'apprendre.

Don.
Nevers.

    Il dort encore.
Le froid aura eu raison de la jeune femme, après qu'elle ait obtenu ce qu'elle désirait.
Les corps ont abdiqué, après de nombreux hoquets et spasmes anarchiques. Nuit de débauche, qui à son terme voit la belle breizh, trôner sur un fauteuil au dossier bien plus habillé que peuvent l'être les deux protagonistes présents.

    Il a bougé ?
L'Aube dévoile la transe dans laquelle se trouve encore Maëlweg, dont les azurites se perdent bien au delà de ce qu'elles pourraient voir.
Ils causaient parfois ces deux là. Ils causaient, mais mal. Bribes de conversations décousues, qui laissaient à la bretonne un sentiment d'inachevé, un goût du flou qui, s'il n'était pas pour lui déplaire habituellement, venait à ce jour menacer le faible équilibre qu'ils s'étaient imposé. Va falloir parler. Oui, encore.

    Quelques pas, et il est à toi.
Procession esseulée, le pas se fait lent. Mesuré. Discret. Et enfin, l'asymétrique silhouette rejoint celle qui longiligne s'étire sur toute l'étendue de la couche.
Une voix ose et dévoile dans un souffle.


Penn Kalet.*


Qu'il s'éveille, voilà déjà quelques heures qu'elle hésite.
L'Autre n'émet aucun son, aucune protestation. Agiles, les doigts de l'éveillée viennent infliger à l'épine dorsale, plusieurs caresses éphémères.


Ma c'harantez..*.

Voilà bien des semaines désormais, qu'en éprise assumée, la jalousie allait, venait.
Les femmes sont - vous l'aurez aisément deviné - les principales victimes de l'honteux défaut plutôt mal contrôlé par la "Kerdragonne", mais une autre envie persistait en l'âme de la jolie tourmentée. Celle que le Norvégien avait offert à la gironde rivale, à la soeur de sang et celle de coeur aussi.

Mais aujourd'hui, elle savait.
Elle avait trouvé.


Vous m'entendez...
J'ai trouvé.






*Tête dure/Têtu.
*Mon amour.

_________________
Theodrik
      Nevers.

    La ville n'avait rien épargné au couple norvébreton. Cité des fantômes volontairement égarés dans les méandres de l'esprit. Jusqu'à ce qu'ils ressurgissent, non en de pâles figures flétrissantes, mais sous le minois étincelant de l'autochtone rousse. L'évocation même de la prime donzelle glaçait les échanges, comme il tirait sur les nerfs du scandinave. Et si les discussions diurnes tournaient autour de cette perturbante présence, la nuit, elle, n'appartenait qu'à eux.

      Leurs corps s'accordent.

    À défaut de toujours se comprendre, les amants s'harmonisent une fois l'intimité regagnée de leur chambrée. Les fripes encombrantes s'arrachent rapidement aux crochets de leurs doigts. Le lit se fait, une nouvelle fois, complice involontaire de l'ardeur qui les tient éveillés. Entre les bras de la dépareillée, la hargne du grand cabossé se déverse. Il n'y a plus, à ce moment précis, que l'obsession de maintenir cette peau-là contre la sienne. Quelques râles et autres vocalises étouffées plus tard, la lutte s'achève.
    Géant s'abat entre l'albâtre des tissus. La longue carne s'éteint bien vite, l'union des corps ayant pressé l'appel du sommeil. Il n'a pas remarqué l'absence de chaleur près de lui, ni même le manque de ce souffle effréné sur sa peau. Ses rêves ne reprennent que la réalité toute proche, l'étirent à la nuit entière.

      Il croit rêver.

    Cette odeur si particulière, ce sifflement léger quand elle parle, de derrière les dents du bonheur. Ce pincement entre les côtes quand elle susurre, des mots qu'elle lui réserve.
    Il croit rêver.
    Les résonances bretonnes, cet accent autrefois répudiées, depuis Maëlweg adorées.
    Il croit encore rêver.
    Le frisson qui secoue l'échine, perturbe l'apaisement du sommeil. Cette sensation se matérialise sous le doigt doux de l'amante, qui retrace la courbe étirée de sa colonne vertébrale.
    Il ne rêve pas.
    L'esprit, peu à peu, revient à lui. Pas un orteil ne bouge, pourtant. Les premiers palabres se perdent dans la confusion de l'instant charnière. Elle a trouvé, dit-elle ?


      - Hm. Quoi ? Fait la voix rauque. Qu'avez-vous trouvé ?

_________________

By JD Dôn.
Don.
Les doigts blancs flattent désormais un contraste, la nuque obscure que Dôn affectionne particulièrement.

Théodrik lui appartient-il ? Tout entier ? Cette question lui revient, inlassablement en tête et jamais n'ose franchir la barrière des lèvres encore gonflées d'un plaisir éprouvé plus tôt. La présence scandinave à ses côtés devrait pourtant suffire à combler les lacunes que l'Hermine s'impose d'elle même. Pourtant...
L'Inextinguible peur de le perdre, de tout perdre, revient à chaque menace, pesant un poids certain sur l'avenir qu'ils tentent pourtant de rêver ensemble. Mais que pouvait-elle contre cela ? Quelles bifurcations pouvait-elle encore emprunter si ce n'est celle de l'aimer ? L'aimer au jour le jour et jour après jour, toujours.
L’étouffer, le sevrer, le gaver peut être même, jusqu'à ce qu'il expulse son dégoût d'elle. Qu'il en vomisse et ne puisse plus supporter de la voir, ni la sentir.

Les lippes s'ébranlent avant de choir contre une peau au goût du chaud. Puis, bretonne bascule sur le dos, le visage toujours dirigé vers celui, encore endormi de son nouvel espoir qui pourtant la condamne sans le savoir à une souffrance insolente. Celle de taire l'inavouable.

Le passé récent, ignorait. Le présent n'arrive guère au bon moment, quant à l'avenir, l'incertitude le blesse.
L'aveu passe sous silence. Pour aujourd'hui.

Ya.

Le bras droit s'élève jusqu'à plier derrière une tête à l'expression déterminée. Si de révélation il n'y a pas pour le moment, l'envie sera tout de même exaucée en ce jour.

Je veux que vous puissiez graver ma peau.
Inscrire dans ma chair, que j'appartiens à votre vie. Et surtout, que vous appartenez à la mienne.


D'un geste qui se veut sans équivoque, la gauchère débute le tracé imaginaire d'une trajectoire explicative, qu'en bon amateur de volupté, le géant ici présent ne devrait pouvoir ignorer.
L'index part d'une clavicule et glisse jusqu'au sommet auréolé, d'un mont désigné.


Percez-moi.
Marquez-moi. Ici.


Mais le guide ne s'arrête pas en si bon chemin, il poursuit sa route lors-qu’enfin après avoir frôlé le galbe d'un sein, il s'arrête indiquant le pudique ombilic.

Ou là.


Verdict. Ca ne se verra pas.
Veux-tu de cela ?

_________________
Theodrik
    Dana offrait à l'œil badin la délicieuse vue d'un corps duquel, et ce malgré les quelques mois passés à se côtoyer, il ne se lassait pas de faire la découverte. L'évidence frappait alors, sans que l'on ne puisse rien y opposer ; elle était belle. Qui pouvait bien se tenir face à l'amante asymétrique, sans paraître d'une fadeur extrême ? Géant ne s'attardait pas éternellement sur le minois attrayant, et glissait souvent le long de sa gorge. Et quelle gorge. La petite clavicule que désignait l'index maître récupérait les attentions éparpillées du scandinave, dont les pupilles étaient indéniablement plus éveillées que le reste. Si encore, Maëlweg s'était interrompue, calme aurait pu être conservé dans le crâne de son amant ; ce fut bien vite le bordel. La pulpe du doigt indicateur trouva peau plus fine à désigner, et trônait maintenant sur le sommet d'un sein. Le Norvégien s'y attarde, n'y voyant en prime lieu que l'objet de son bon plaisir. Et, avant même qu'il puisse remettre de l'ordre dans ses pensées, le doigt dévale le mont où il avait stationné pour désigner le creux de son ventre.

    La bouche pâteuse.
    Le norvégien eut bien du mal à garder son sérieux, après pareille contemplation. Le grand squelette enfin dégourdi, il redresse le torse, et pivote pour la dominer d'une tête.


        - Vous êtes certaine ?


    Scandinave oscillait sans cesse entre le désir viscéral de posséder pleinement la jeune mère, et la crainte de briser chez elle toute l'originalité et l'instabilité qu'elle dégageait. Elle avait ceci d'imparable : ce savoureux mélange d'obsession et d'inconstance. La marquer, poser sur sa peau plus que ses larges pognes, n'était-ce pas là l'inavouable envie de tout amant ? L'expression même de cette possessivité qu'il refoule au mieux.

        - Ce sera douloureux. Surtout ici. Et peut-être plus apte à s'infecter.


    À ses derniers mots, il joint un pouce à la peau fragile de son sein. Faut-il qu'elle souffre pour être sienne ?

_________________

By JD Dôn.
Don.
Son pouce à elle, vient effleurer l'arête du nez scandinave. Ar fri*.
Si elle ne venait guère de lui faire l'amour durant les dernières heures écoulées, sa bouche viendrait écraser sa jumelle sans le moindre remord. Le sérieux de sa demande voulait pourtant que Dôn opte pour la retenue, la frustration. Un frisson nappe ses côtes lorsqu'il vient apposer son doigté sur le choix couronné. Si lui semble sceptique, peut elle se permettre d'être confiante ? Plus que jamais. Est-elle pleinement consciente des risques qu'elle encourt ? Oui. Aussi.


A toi, rien qu'à toi.
Tu peux t'emparer de tout, prendre sans hésiter. Ne vois-tu pas qu'il n'y a plus aucune liberté, que j'ai volontairement scellé tous les accès ? Prisonnière volontaire d'un geôlier à l'inconscience lancinante, j'assume et désire continuer.

J'ai confiance en toi.

Les mots s'arrachent, ils sortent et s'offrent sans que leur détentrice initiale ne puisse y faire quoique ce soit.
Du vous à toi, de toi à moi.

Je désire essayer. Vous savez faire vite, j'ai observé vos façons.
Peut-être même, avez vous déjà expérimenté cette zone.


Un bras engage son déploiement, dans le but d'activer une fouille abstraite de la sacoche abandonnée au pied de la couche commune. Après un court instant, les doigts victorieux brandissent un anneau d'or, aussi fin & étroit qu'une boucle destinée aux esgourdes... Et pour cause, s'en est une. N'ayant jamais eu à acheter de bijou à cet effet, l'évidence voulait que l'acheteuse cède à la logique (ou la panique?). Sélection fut donc rapide, sans accorder une réelle importance à l'aspect de ce qui ornerait bientôt le mamelon téméraire.

Les prunelles retrouvent celles de sa nuit brune, onyx perçants dont elle ne parviendra peut être jamais à cerner l'éclat. L'animal est indomptable dans l'esprit de l'Hermine qui peine à croire en sa chance alors que ce dernier lui livre souventes fois ses sentiments éprouvés.


J'ignorais ce dont vous aviez besoin, voici ma seule trouvaille. Suffisante, je l'espère.

Le sourire s'enhardit alors que les bras blancs retrouvent leur position en croisillon derrière la caboche troublée de la Bretonne, peu après avoir déposé le bijou contre sa poitrine offerte. A la vue. Au toucher et aux expériences à venir.

J'ai confiance.


Plus aucun mot ne vient ensuite déborder de l'ourlet de ses lippes, que l'éprise étire. L'aveu fut répété, la belle ne se fera pas mouvante, mais impatiente. Impatiente de recevoir en son sein, toute la beauté qui le hante.


* Le nez

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)