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Sur un voyage des plus improbable

[RP] Journal de bord d'un voyage inattendu...

Lazaryus
Comment ai je atterrit ici avec comme compagnie mes trois vaches et cette enfant ?
Comment avais je fait pour être dans cette petite confrérie extraordinaire composer d'un caractère bien étrange ... ?
Je me pose la question a chaque pas que je fais en avant, derrière cette enfant en tête du groupe insolite.
Mes yeux restent fixer sur cette chevelure mouvante qui orne la tête de cette enfant, me posant nombre de questions sur le faite de ma présence ici, loin de ma clairière et de ma chaumière, loin de ma bulle de vie, éloigné elle même de toute vie humaine.
La vieille Nah nous avait dis que rester dans ce lieu nous assurerait sécurité et confort de vie, alors que m'est il passé dans la tête pour que j'en sois venu à suivre ce chevreau ?!
Je secouais la tête pour me sortir de ses questions qui me rongeais l'esprit, mais rien ni fait, il était bien trop préoccuper par ma situation actuelle.
J'étais loin d'être à l'aise dans cette situation incongrue, une envie de charité m'avait elle poussé à dire oui ? Ou simplement avais je été complètement démunie lorsqu'elle m'avait posé cette question absurde ?
Et puis quel crétin fais je aussi, pour avoir accepter une chose pareille et si dangereuse !
Je risquais d'y laisser ma peau dans cette aventure rocambolesque !
Un soupire fit écho à ma pensée, ce qui me fit soupirer doublement, je m'agaçait tout seul.
Je baissais les yeux sur mes pieds, n'osant plus les poser sur cette silhouette d'enfant qui me faisait face, mes pieds me paraissait plus intéressant que ce parcours improbable.
Le meuglement de Joséphine me fit sursauter, j'étais partit bien loin dans mes songes pour en avoir oublier mes vaches qui me suivait au bout de ses cordelettes.
Je retournais ma tête pour les observer, le regard toujours plein de questions, je leur offrit ceci dit un léger sourire, pour les rassurer de cette traversé dont elles n'avaient aucunement l'habitude.
Elles aussi ont été embarqué dans cette aventure contre leur gré ! Et cela il ce le rappelait à chaque instant.
ma tête ce tourna de nouveau dans la direction de la marche et observa un nouvel instant cette personne que j'accompagnait. Qui était elle vraiment ? La fille d'une noble personne qui ce serait enfuit de sa demeure pour vivre des aventures qui la dépassait ?
L'enfant d'un berger qui n'avait plus le sous pour l'entretenir ?
L'arrière petite fille d'un Roy peut être ? Ou alors ce n'est qu'une orpheline qui ne sais où l'emmène ses pieds ?
Je restais ainsi fixé sur son dos qui avançait, me posant de nouveau multiples question sur sa provenance.
Il était certain qu'il fallait lui poser ses questions un jour, peut être avant sa mort prématuré, ce serait tout de même intéressant de savoir qui la conduit dans un traquenard si absurde avant qu'il ne rende son dernier souffle dans une mort tout aussi absurde.
Mais bon, comment m'y prendre ? On interpelle pas une personne comme cela, même si l'on connait son nom, d'acilleurs cela était bien la seule chose que je connaissait d'elle, son nom.
Je soupirait de nouveau et en m'en rendant compte je soupirais une nouvelle fois, que je m'exaspère !
Allons bon, quel serait l'effet de ma mort ? Empoisonner par un bouillon de minuit qu'elle aurait soigneusement concocter ? Ou alors par le coup de griffe d'une bête sauvage qu'elle m'aurait asséner car j'aurais par instinct, souhaité sauvé cette enfant inconnu ? Pis encore, on tomberait dans un piège de brigands et par un coup du sors ils m'auraient tuer d'un coup de dague en plein ventre !
Quels horribles et obscures pensées, mais il fallait bien songé à toutes les possibilités dans les quels je pourrais terminer ma vie dans ce voyage.

Ah ce petite bout de fille me rendait déjà chèvre, incroyable comme un humain peut vous prendre la tête sans rien faire.
Comment l'avais je rencontré ? Lors d'une journée où je n'avais plus un sous pour me payer de quoi manger et où elle c'était blesser à la jambe, et par mon instinct débile de protection je l'eu pris dans mes bras sans réfléchir à toutes ces conséquences pour l'emmener en ma chaumière afin de la soignée ...
Quel abrutis j'ai fait là ! Une bonne leçon qui m'apprendra à toujours faire attention à mes économies tien !
Me voila là, derrière elle, devançant mes vaches, à marché dans une certaine direction dont j'en est même oublier le point finale.
Un nouveau soupire, mais cette fois ci ce ne fut pas un autre soupire qui l'accompagna mais un grognement d'exaspération.

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Solinazelie
[Point du vue du "chevreau"]

J'avais dû perdre la tête, ça ne pouvait pas être autrement. Comment après m'être blessée, j'avais pu me retrouver dans cette situation tout aussi bizarre qu'étrange ? J'ai vraiment une tendance au cumul des maladresses, c'en est une preuve supplémentaire.
De plus, c'est moi qui mène la troupe incongrue, alors s'il arrive quelque chose à l'un d'entre nous, ce sera ma faute. Est ce que ma conscience est préparée à cela ? J'ai un gros doute. Puis la composition du convoi... Un barbu qui pourrait être mon père avec ses trois vaches, puis moi toujours un peu boitillante. Ah ça, on ne peut pas passer inaperçu sur les chemins. A vrai dire, j'en suis presque rassurée, avec un peu de chance, l'étrangeté pourrait faire reculer le brigand solitaire, mais sans doute pas tout un groupe.

J'ai bien compris que je ne risquais rien de Lazar, il avait eu assez de temps et d'occasions pour le faire avant aujourd'hui. Et il n'aurait pas pris la peine de prendre ses vaches avec lui si c'était pour m'égorger au détour d'un chemin avant de rentrer chez lui l'air de rien. Cela dit, je ne comprends toujours pas pourquoi il a accepté de venir avec moi. Je me rappelle même pas lui avoir dit où on allait, juste que je partais en voyage. Sait-il qu'on va voir la mer ? Est-ce qu'il l'a déjà vue lui aussi ou ce sera une découverte comme pour moi ?
Je m'interroge encore sur son compte, mais je dois en savoir plus sur lui que lui sur moi. Je sais comment il s'appelle, du moins son prénom, je sais où il vit, qu'il a des vaches, qu'il a toujours dû être un solitaire aussi ou de longue durée. Justement par le fait que sa maison soit isolée au fond de la forêt et qu'il ait tout à portée de main grâce à son jardin et ses animaux. Ce n'est qu'une déduction, mais je ne la pense pas fausse.

Je profite d'un meuglement d'une des bêtes pour me retourner vers lui. Une personne qui aimait autant les animaux ne pouvait pas être foncièrement mauvais. Mais comment en est-il venu à devenir ermite ? L'a-t-il toujours été ? Est-ce qu'une perte, un drame ou un accident dans sa vie l'a rendu ainsi ?
Le voyant qui reprend le fil de la marche, je fais de même. Je n'aimerais pas qu'il sache que je l'observe contre son gré, il pourrait mal le prendre ou mal l'interpréter.
Mais je souris intérieurement, c'est agréable de voyager à plusieurs. C'est moins effrayant, moins calme, plus intéressant. J'en arriverais presque à ne pas regretter cette phrase fatidique qui a changé mon voyage solitaire en voyage de groupe "Vous voudriez venir avec moi ?". Cinq mots, simplement cinq qui ont tout changé.
Lazaryus
Ambiance forestière

Tout voyage mérite nombre de pauses pour ce ravitailler, s'alimenter, ou bien même ce reposer. Ceci fut enfin le cas ! Après nombreuses autre pauses que nous accordions pour mes vaches qui elle n'avait pas la même allure de marche que nous et qu'il fallait suivre leur envies lunatiques, nous sommes rester sur le bord de la rivière que nous suivions depuis quelque temps déjà, afin de laisser Joséphine, Marguerite et Proséphine brouter gaiement leur herbe qu'elles trouvèrent bien plus tendre ici lieu que quelque mètre avant.
Aller savoir pourquoi, je n'étais pas dans leur tête, mais je leur faisait confiance, si elles avaient décidé de s'y arrêter c'était forcément pour une bonne cause.
Mais avant cela il fallait prévenir le chevreau qu'ils suivaient, toujours en arrière d'elle il fallait donc employer la parole pour intervenir dans cette mission, par chance Proséphine meugla bien bruyamment pour attiré mon attention sur le faite qu'elle voulait s'arrêter, qu'elle en avait plein les pattes de cette marche, pour elles, intensive.
Je lui sourit alors et posa ma mains sur son museau pour lui signifier que j'avais entendu sa réclamation et que nous allions nous reposer quelque temps.
Mais pour être certain que l'enfant est compris elle aussi la signification du meuglement il intervint vocalement.


Pause.

Bref, directe et précis, on ne pouvait pas faire mieux !
Tout en suivant mes vaches qui ce dirigeaient vers le bord de la rivière, je ne fit pas vraiment attention au faite qu'elle est pu comprendre, mais suivit ainsi les trois demoiselles. Arriver au lieu dit, quelque mètre derrière les arbres qui bordaient le chemin qu'ils pratiquaient, je m'installait sur cette herbe tendre, m'allongeant, et plaçant mes bras derrière ma tête, j'observait ce ciel, lumineux et profond, d'une douceur comparable à une caresse tendre de ma mère. Une légère brise confirma cette pensée, je fermait les yeux pour la ressentir de tout mon être.
Le bruit de l'eau qui coulait le long de la berge vint jusqu'a mes oreilles, qui finirent par n'entendre que ce bruit, berçant petit à petit mon esprit tourmenté, m'éloignant de l'instant présent.
Le chant des oiseaux m'inventa une histoire magique, où la nature prenait vie par la parole, les arbres ce racontait leur rhumatismes, les oiseaux ce charmaient dans une court de parures élégantes, les poissons ce promenaient à l’affût du moindre morceau qu'ils pourraient dévorer. Je plongeais lentement dans un autre monde plus simple, où seule la loi de la nature dirigeait ce monde, où rien ne portait de complication dans un quotidien régler aléatoirement au fil des jours qui passèrent.
On pouvait deviner un sourire qui s'affichait doucement sur mon visage, mais je ne m'en rendait pas compte, je voyageait dans l'esprit d'un renard qui furetait sa proie pour régaler ses petits renardeaux, cherchant de mon odorat un souriceaux dans sa tanière, attentif au moindre bruit aux alentours.
Non loin de moi mes vaches mangeaient sans prendre conscience de leur environnement, l'herbe qui s'offrait à elle sous leur sabot, cherchant la meilleur et la plus goutteuse touffe.

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