Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Les bonnes oeuvres

Isaure.beaumont
Paris et sa lumière.
Paris et ses ombres.
Paris et son luxe.
Paris et sa misère.

A peine avaient-ils posé le pied sur le pavé parisien, la Beaumont avait traîné Pierre jusqu'à Notre-Dame. Après l'avoir obligé à s'agenouiller et joindre les mains pour réciter un crédo, elle l'avait expressément invité à la suivre jusqu'à l'Hôtel-Dieu. Il avait été décidé qu'ils iraient chaque matin de leur séjour parisien prêter main forte aux personnels dévoués à cette pauvreté crasseuse et malheureuse. L'après-midi serait dédié à ses recherches de financement. En contre-partie, elle lui accordait toutes ses soirées libres sur Paris.



- Le bonjour ma Soeur, je souhaiterais voir le chapelain de l'Hôtel-Dieu, le Père Nicolas, je vous prie. Vous pouvez lui annoncer Isaure Beaumont Wagner, dame de St Peyrus et son garde du corps Pierre Letu...Méti...Hml...Pierre, mon garde du corps, donc. Il nous attend. Sans savoir vraiment que nous sommes là. Il nous attend sans le savoir. Mais nous sommes attendus.


Alors que la religieuse, tout de noir vêtue, s'éloignait, elle observa les lieux. Ils n'étaient pas encore dans la salle des malades, mais déjà on entendant les plaintes des souffreteux et les cris déchirant d'une parturiente. Il fallut un courant d'air un peu plus fort pour leur porter les premiers relents de la maladie et de la saleté. Le nez isaurien fut froncé et les lèvres pincées comme pour réprimer le dégoût qui soulevait son coeur. Il leur faudrait s'habituer aux odeurs de sang, de pourriture, d'urine et de selles. Il lui faudrait dépasser le dégoût et le jugement. Mais de tout cela, elle n'en avait pas encore réellement conscience.


- Vous verrez, Pierre. De tout cela, vous en ressortirez plus aristotélicien encore.

_________________
Pierre...
Deux pas derrière, Pierre n'écoutait pas. C'était sa nouvelle stratégie pour survivre aux babillages isauriens.
Oh, il entendait bien sûr. Muet, ni sourd ni débile. C'était ce qu'il y avait marqué sur le petit bout de parchemin froissé, maintes fois agité sous le nez d'autrui, par la faute de cette Isaure même. Mais de là à l'écouter, fallait pas déconner non plus. La petite voix agaçante se noyait en un bourdonnement à peine distinct du brouhaha général des lieux, les gémissements et les éructations des patients, le pas pressé des médecins... De toute façon, la donzelle tournait en boucle sur les mêmes thèmes. C'était facile de raccrocher la carriole ou, au pire, de jouer à plouf-plouf-qu'est-ce-qu'elle-est-en-train-de-rabâcher-cette-fois-ci.


Piapiapia... Dana est merveilleuse... Piapiapia... J'aime lécher le cul du Bon Dieu... Piapiapia... Je vais faire un caprice si je n'ai pas cela... Piapiapia...

Lorsqu'entre deux jacassements, la Beaumont faisait mine de se rappeler qu'elle ne parlait pas toute seule et se tournait vers lui, le grand taiseux se contentait de hocher du chef sans se départir de sa mine fermée. Pour l'heure, les esgourdes du garde du corps étaient sauves. Une bonne sœur à l'entrée endiguait le flot de balbutiements égarés.

Le muet, déjà las de cette visite aux malades qui crevaient dans leur jus songeait déjà aux escapades miraculeuses dont il allait profiter lorsque son congé lui serait donné, et sa paye empochée.
Un piaillement plus appuyé le sortit de sa rêverie.

- Vous verrez, Pierre. De tout cela, vous en ressortirez plus aristotélicien encore.

Caillou se fendit d'un sourire narquois.
C'est c'la, oui.

_________________

Avatar : AaronGriffinArt
L_aconit
C'est donc le pied déterminé et l'oreille inattentive que le duo, Bifron improbable se présenta à l'Ostel Dieu, à la recherche du chapelain.

Au premier regard lorsqu'il sortit le nez du carré de simples les mains terreuses, Nicolas n’aperçut pas l'Isaure, désirant rester figure de proue au premier plan , mais bien le grand muet, projeté sans cesse malgré lui au devant de la scène pour ne désirer que trop fort justement rester derrière elle.

Icelle, forte d'un flot de parole et de sujets inextinguible, n'avait pas son pareil pour se dégoter des compagnons de route qu'elle ne méritait pas et usait les uns après les autres jusqu'à la corde. Comment diable un muet aussi sensé que Pierre résistait-il à l'envie de lui fausser compagnie, ou de lui en coller une? Du pourquoi au comment Nicolas avait bien analysé toutes les possibilités, la seule qui lui paraissait la plus probable au fil du temps et à force de décortiquer la personnalité de ce grand barbu était que la noble et presque vertueuse... Payait assez.


- Isaure, Pierre! Quelle surprise!


Dit-il en levant ses mains noires, frappant avec toute la vigueur qu'une allumette telle que lui pouvait le faire, l'épaule forte et charpentée du muet. Une bise légère vint se perdre au front d'Isaure, tandis qu'il saisissait un linge pour delester ses mains de la poussière.

Au loin, une femme hurla sa douleur d'enfanter, déchirante. L'évêque toussa pour couvrir le bruit et embraya
.

- Venez, venez ne restez pas là...! Et dites moi quel vent vous ammène, vous n'êtes pas souffrants, j'espère...? Vous avez de la chance, je suis encore là pour une semaine. Je me partage entre l'évêché de Périgueux et la chapelle Saint Louis depuis un petit moment.

_________________

Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Isaure.beaumont

- Isaure, Pierre! Quelle surprise!

- Nicolas ! Quel plaisir ! Vous semblez allez à merveille ! La teinte de la terre d'ici sied à votre teint !

Les yeux s'attardèrent sur les mains du jeune prélat.

- Cela vous donne un charmant air bucolique !
- Venez, venez ne restez pas là...! Et dites moi quel vent vous ammène, vous n'êtes pas souffrants, j'espère...? Vous avez de la chance, je suis encore là pour une semaine. Je me partage entre l'évêché de Périgueux et la chapelle Saint Louis depuis un petit moment.

Oubliant pour un instant la présence de Pierre, elle s'approcha du chapelain et passant un bras au sien, elle lui répondit avec un étonnant ton enjoué qu'on ne lui connaissait pas souvent et inonda ces deux pauvres hommes d'un flot de paroles - mais quand donc respirait-elle ?!

- Malade ? Moi ?! Allons donc, Nicolas, regardez-moi. Je suis la robustesse même. Savez-vous que j'ai survécu à la grande épidémie de Saumur il y a presque dix ans ? Si vous saviez combien sont morts ! Des masses de muscles parfois ! Cela ne fait pas la résistance. La piété et l'hygiène de vie allongent notre espérance de vie. Elle n'est pas née, cette épidémie qui me terrassera, Nicolas ! Alors rassurez-vous, ni Pierre, ni moi ne sommes souffrants. A moins que vous sachiez guérir une extinction de voix qui dure depuis trop longtemps pour notre cher ami que Pierre. Mais cela s'appellerait un miracle, n'est-ce pas ? Nous ne sommes donc pas malades, mais nous sommes venus vous prêter main forte ! Vous m'aviez priée de venir jusqu'ici. Je ne pouvais donc pas décemment me rendre à Paris sans vous tenir compagnie et aider tous ces miséreux, aussi enfants de Dieu que vous et moi. Je mets ma tête et mes mains à votre disposition Nicolas. Je viens vous soulager un peu, à la hauteur de mes compétences. Je donnerai à boire à ces pauvres nécessiteux, je leur lirai le livre des vertus et leur porterai leurs petits pains. Je pourrai même retaper leurs oreillers et remonter leurs couvertures si cela pouvait soulager leurs os miteux. Dites-nous donc ce que nous devons faire et où aller. Nous sommes sous vos ordres, Nicolas. Pierre comme moi. N'est-ce pas Pierre !

Elle relâche légèrement le bras de ce presque frère choisi pour se tourner vers Pierre qu'elle jugeait parfois un peu trop muet avant de se rappeler qu'il ne pouvait en être autrement. Ses cobalts braqués sur lui, elle attendit donc un signe d'assentiment aussi bien physique que sonore.
_________________
L_aconit
- Hum oui, bien sur. Mhh mhh. Tout à fait.

et autres mots-meubles destinés à écourter la tirade de la Wagner s'échelonnèrent , voyant pourtant le monologue s'étirer toujours plus en longueur. Ma doué... Isaure. S'il n'avait pas tant d'affection pour cette dévote complètement névrosée, peut-être serait-il déjà retourné au jardin, les mains dans la terre à tirer quelques légumes et tailler quelques arbustes. Il observa le pauvre Pierre et entraina Isaure dans l'allée, remontant à pas lents près des bâtiments.

Il remarqua - et tout cela pendant la litanie incessante de la jeune femme - que les tuberculeux prenaient l'air, que les soeurs avaient oublié de sortir le chariot de linges sales et que les belles de nuits étaient en fleur. Inspiration... Ils arrivèrent devant une petite porte , sur le coté du grand bâtiment , l'hopitâl.


- Ah, tenez, prenez cette porte. Vous posez vos affaires dans l'entrée, puis vous continuez tout droit... Jusqu'au bout. Ensuite vous prenez à gauche. Et là, vous verrez, nous aurons besoin de vous. Vous ne pouvez pas vous perdre!


Elle arriverait directement sur l'aile réservée aux parturientes qui donnaient la vie dans les cris et les larmes, au milieu de deux soeurs débordées, et puis au pire, si elle se perdait, elle arriverait chez les lépreux. De charmants malades...


- Laissez Pierre avec moi cependant. J'ai des taches plus physiques à lui faire faire...


Il lui tapota la main pour l'encourager à y aller.

_________________

Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Pierre...
Le grand muet décrocha un bâillement, levant trop tard son poing taché d'encre pour masquer l'ennui qui le prenait. Quand Montfort pointa le bout de son nez, il se rattrapa tant bien que mal, déguisant son geste en un hochement de tête à l'adresse du délavé.

Malgré sa réserve, Pierre était soulagé de le voir arriver si vite (même les techniques pour ignorer les jacasseries avaient leurs limites). S'il y avait un exutoire à la diarrhée verbale d'Isaure, c'était bien le jeune évêque. Elle était venue pour le voir, après tout ; personne de sensé ne foutrait les pieds dans un hôpital sans une vraie raison. Vouloir se donner bonne conscience ne suffisait pas quand il s'agissait de tenir le seau aux malades qui y vomissaient leur pus.
D'ailleurs, la plaie au sang bleu paraissait vouloir noyer son hôte dans un maelström de paroles. Peut-être essayait-elle de l'ajouter à la liste des patients... Ou pire. Était-ce pour se débarrasser de son ami, en fin de compte, et non par amitié ou par charité qu'elle avait traîné son pauvre garde du corps dans ce mouroir ? La mort par soliloque isauresque semblait une peine à laquelle la décapitation ou la pendaison n'avaient rien à envier.

Pierre détourna le regard de la « conversation », lorgnant l'entrée par laquelle ils étaient arrivés. Avec de la chance, la patronne serait peut-être assez occupée à assassiner verbalement autrui pour en oublier sa présence et il pourrait aller s'en griller une. Loin de tout ce ramassis de crevards pleins de miasmes.


Nous sommes sous vos ordres, Nicolas. Pierre comme moi. N'est-ce pas Pierre !

Avec de la chance. Un tic nerveux lui agita la joue.
Humpf.

Le taiseux recula d'un pas, secouant l'index d'un air catégorique, sourcils froncés. Pour rien au monde il n'allait tapoter l'oreiller d'un lépreux ou tenir la main d'une poule pondeuse, pas même pour une bourse bien remplie. Sa vénalité avait des limites, nom d'une chiotte
.

- Laissez Pierre avec moi cependant. J'ai des taches plus physiques à lui faire faire...

Un sourcil cailloutesque s'éleva, interrogateur, tandis que l'autre continuait sa course vers le bas. La perspective semblait plus attrayante qu'aller faire gouzi-gouzi aux pestiférés, et reposerait ses esgourdes. Mais Pierre se méfiait de ce que pouvait impliquer des tâches physiques dans un hôpital.
_________________

Avatar : AaronGriffinArt
L_aconit
Faust se dirigea vers l'extrémité du bâtiment, Pierre sur les talons. Il entra dans un dédale de corridors, qui aboutit sur une pièce, plutôt grande, où s'affichaient nombres d'étagères chargées de lourds paniers de linge. La lingerie. Il pointa trois paniers pleins.

Là, regardez, si vous pouviez me saisir ceux là... Et puis les vider dans ceux là...


Dit-il en tournant deux yeux grands comme des lucarnes vers le muet. Au fond de la pièce une porte ouverte, donnant sur la rue. A l'endroit précis du bâtiment où il semblait enjamber la seine, et où se délimitaient les quais. De là où ils étaient, ils ne pouvaient rien rater des allées et venues des passants, qui loin de vouloir entrer dans le lieu de tous les miasmes se contentaient parfois d'y jeter un oeil curieux...


Je vais voir mes étudiants, vous n'aurez qu'à me rejoindre quand vous aurez fini. Ou prendre une pause...


Et le sourire malicieux du religieux de s'étirer subtilement. C'est qu'entre autres passants, il y en avait bien des spéciaux. Aux grands jupons foisonnants et aux cuisses qui se découvraient sans mal. Cette partie des quais abritait entre autres arpenteurs les plus douces putains de Paris, qui chaque matin, venaient prendre la soupe...


A plus tard Pierre. Dieu vous bénisse.


Murmura le clerc en filant vers d'autres occupations. Supporter Isaure... Pierre la protégeait et acceptait de lui tenir la jambe... Un peu d'évasion ne fait de tort à personne après tout.

_________________

Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Poppie
[Un peu plus loin, on s'incruste sans se gêner]

Poppie se faisait chier.
On l'avait parquée dans l'aile des lépreux depuis son arrivée à l'Hôtel Dieu, et elle aurait juré qu'on l'y avait abandonnée. Il y avait bien des larbins qui lui apportaient à manger, et des curieux qui venaient se foutre de sa gueule, mais il n'y avait personne pour s'occuper d'elle. S'intéresser à elle. L'écouter parler. La plaindre. Voire même, soyons fou, trouver un remède miracle qui effacerait ses nodules et ferait repousser ses doigts. À croire que c'était trop demander à un médecin que d'exercer son travail... il y avait quelques autres patients à la léproserie, mais Poppie ne les aimait pas. Ils étaient laids et ennuyeux, toujours à geindre sur eux-même. Pathétiques.

Bref, la Gargouille avait fait le mur, errant dans les couloirs de l'Hôtel Dieu pour échapper à sa prison d'indifférence (c'était mieux que de se prendre des cailloux à la figure comme dans la rue, mais n'empêche). Elle avançait à petits pas hésitants, gênée par ses pieds déformés et craignant l'irruption d'un soignant qui l'enverrait dare-dare au pays des moches. Une main sur les parois de pierre, l'autre serrée sur son bâton clouté. Elle avait eu peur que le bout noueux du bois ne résonne de trop sur les dalles et la trahisse, mais il régnait à l'hôpital un sacré bordel entre les parturientes et autres braillards qui ne savaient pas souffrir en silence.

Poppie s'arrêta pour souffler un instant, et plaquer son oreille contre le mur. Elle ne devait pas être si loin de l'entrée, à présent. Elle entendait des gens bavarder sans gémir de douleur. Peut-être des visiteurs venus étouffer leur tante Germaine avec son oreiller, et repartir avec sa bague en or en héritage, si les nonnes ne l'avaient pas piqué avant. Une grimace crevassa la face ladre. La perspective était amusante mais quoiqu'il en soit, on ne la laisserait pas participer. On n'invitait jamais les lépreuses aux réjouissances.

Se voûtant à nouveau sur son bâton, la moche reprit son chemin. Ou du moins elle l'aurait fait, si au passage elle ne s'était pas emplafonnée dans quelqu'un.


Hé, mais c'est pas vrai ! Y'en a qui essaient de ne pas perdre plus de morceaux, ici !

De parfaite mauvaise foi, parce que c'était elle qui avançait sans regarder devant elle.
_________________

Vous trouvez qu'une lépreuse ferait du dernier chic dans vos RP ? MP !
Pierre...
Pas même un regard en arrière pour Isaure que Pierre emboîtait le pas au jeune religieux. Sans trop d'empressement quand même.
Déjà parce que blandinou était un habitué des lieux, et que l'Hôtel Dieu ressemblait à un sous-bois après le passage d'un braconnier : un pas de travers et vous marchiez dans un collet. Ou en l'occurrence, dans le contenu des entrailles d'un type qui crevait d'on-ne-sait-quoi. Mieux valait donc suivre le guide que l'accompagner ou pire, le précéder. Ce dernier savait éviter les pièges, ou tomberait dedans en premier.
Et puis parce que le muet était pas payé pour ces conneries, merde. Il lui faudrait en toucher deux mots à la Beaumont, tiens. Il était garde du corps, pas garde malade. Tout travail supplémentaire à l'hôpital devrait lui rapporter quelque chose. Comment est-ce qu'il pourrait bien tourner ça ? Prime de risque. Ça sonnait bien. Peut-être qu'il pourrait lui faire croire avoir déjoué une tentative d'assassinat contre elle... Un pestiféré malfaisant, quelque chose comme ça.


Il trouverait bien, se dit-il, alors que derrière lui s'élevait une voix rauque qu'il ignora complètement.

C'est que le clerc s'arrêtait enfin, lui désignant quelques paniers sans intérêt.

Là, regardez, si vous pouviez me saisir ceux là... Et puis les vider dans ceux là...

Les paniers. Le Montfort. Les paniers. Le Montfort. Les pani...
La porte ouverte derrière. La donzelle qui, en passant, leur adressa un clin d’œil et réajusta son jupon de traviole. Le Montfort. Qui souriait, un éclat espiègle au coin de ses mirettes d'un bleu limpide.

Oh.

La compréhension éclaira la trogne renfrognée du grand barbu. Vite suivie d'un bref soupir de soulagement. C'était un vrai échappatoire qu'on lui offrait là, et à défaut de son âme, c'était son conduit auditif qui serait sauf cette fois.

Le taiseux remercia le jeune homme d'une inclinaison du menton, et d'un demi-sourire. Il lui revaudrait ça. Tant qu'on n'exigeait pas de lui une confession après coup...

Montfort avait à peine tourné les talons que Pierre filait déjà par la porte de derrière.

_________________

Avatar : AaronGriffinArt
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)