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[RP] Colère.

L_aconit
Colère, oui. Il l'était. Terriblement. Furieusement. Diablement. Et tout ces adjectifs finissant par -ent. Il avait appris la veille, lors d'une presque confession Archibaldienne -
que sa sœur avait tenté d'attenter à ses jours dans un bain, quelques semaines auparavant.

Le blondi-blanc habituellement si réservé, si doux, avait bondit en apprenant la nouvelle.

Dana, se tuer? Et l'abandonner? Et Salomon? Attention, personnes sensible aux points d'exclamations et épileptiques, lecture déconseillée.


- Vous pensez à Salomon?!

Don. commence à froncer les sourcils, larmes aux yeux.

- Ha parlons en !

L_aconit furax, la lâche et va chercher une bouteille, tremblant.

- Vous le couvrez de monnaie couverte de stupre ! Et de sang !

- Que..quoi?
- Avez vous brûlé ce qu'il fallait faire disparaître ??
- Qu'ouie-je?!
- Je veux toucher les cendres
- Qu'accoustiquais-je?!
- Oui les cendres, de ces présents démoni..

L_aconit brandit sa bouteille de gnole

- Oui ! Vous ouietes !
- Je vais vous les faire bouffer les cendres, moi ! BOUFFER!
- Ainsi je crèverai ! Lallie m'aura eu jusqu'ici !

Le jeune prélat s'enquille la gnôle au goulot.

- Faites moi donc avaler l'in-femme qui me sert de mère ! Que je la dégueule enfin une bonne fois pour toute !

Don. fait ses petits jeux de mots, pépère. Lui, parle seul sans l'écouter, emporté. Elle fait de même.

- Moi... je ne vous vois pas pendant des mois.. que dis-je, des années...! Et vous.. pendant ce temps ! Vous tentez de vous noyer?!
- J'ai glisséééé

Don. couine presque.


- Et pas même un bonjour ! PAS MEME un bonjour ! Quand vous m’apercevez en taverne !?
- Mais mais.. Il n'est pas bon ce jour !
- Ni celui ci, ni les autres !
- AAAhhhh non ! Vous, vous préférez ce LEVRAT!


Don. s'empourpre vivement cette fois-ci

- Mais pas du tout !
- Ce rouquin aux beaux cheveux ! Quoi qu'un peu secs.
- Levrat est un monstre d'égoïsme !
- Quoiqu'il a une cicatrice tout à fait charmante..
- Mais là n'est pas le sujet.
- Ha. Oui. Mh.
- QUI ETES VOUS Dana Roykkness!? Je ne vous reconnais plus!

L_aconit s'approche d'elle et la prend par les épaules, et sur un ton plus bas mais non moins emporté:

-Vous le voulez? C'est cela? C'est lui que vous voulez? Dites un mot. Un seul.


Don. cligne toujours, luttant contre les larmes qui menacent de pointer


- ... Et l'affaire est entendue. J'arrangerais tout!
- Que.. Quoi ? Qui donc, Alphonse ?
- HA NON !

...

- Levrat .
- Mais vous êtes fou ma parole ! Je suis mariée !
- Rompez ce mariage ! C'est un ordre!
- Mais je l'aime !
- Il vous conduira à la tombe!


L'aconit se retourne et inspire. Gnole. Recoiffage. Dana renifle un peu.


- Dieu pardonne, moi pas. Enfin pas toujours. Si vous recommencez à attenter à vos jours, je prendrais des mesures. Je suis évêque désormais. Mais cela non, plus... Vous n'en avez pas pris connaissance. Vous vous en fichez. Vous êtes trop occupée à tenter de vous noyer dans votre bain!
- Vous ne me dites rien, et quand vous m'écrivez c'est pour me parler de cette harpie !
- Vous avez changé.
- Vous la voulez en réalité.
- Lallie?
- C'est ça.. C'est ça !

Il se tourne sur elle, grands bleus grands ouverts. Don réalise.

- Vous voulez la culbuter.
- Vouloir Lallie? Vouloir... .. Une femme?
- Tous les hommes veulent ! Elle n'est que luxure !

Il pince les lèvres.

- Et déchéance.
- JE NE SUIS PAS TOUS LES HOMMES. Je suis votre frère!
- Elle vous sucera jusqu'à la lie ! Lallie.
- Le seul qui se préoccupe de vous!
- ET justement !!

Faust relève sa manche avec hystérie.

- Regardez! Regardez ! ce que vous me faites!

Don. regarde, obéissante comme tout. Il lui montre un eczéma sévère sur l'avant bras, poussé dans la nuit.

- Ce n'est pas moi ça ! C'est elle ! Elle est la cause de tous les maux ! Vous l'avez touchée, et voilà ! Vous allez crever du mal rouge ! Le mal rouuuge !
L_aconit : C'est THeodrik ! La cause de tous les maux !
- Je l'avais vuuu !

Dans un geste vif, il la giffle. Roykkness se tient la tête entre deux mains avant de se prendre un revers. Il reste interdit une seconde.

- Mais..
- Nicolas ?

Dana ouvre la bouche en rond, choquée. Nicolas un peu secoué , retient sa main fautive dans l'autre, et se retourne. S'enfuit.

On ne s'ennuie pas chez les ex bretons.

_________________

Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
L_aconit
    Thomas levrat : Laissez la se démerder.
    L'aconit : Ah, facile à dire, vous n'avez pas de soeur !
    L'aconit lui en a une de taille. Comme une grosse épine dans le pied.
    Thomas levrat : C'est toujours plus facile à dire quand on est pas dedans.


Résignation.

Une discussion avec Levrat avait étrangement remis quelque chose à sa place. Comme quoi... Nicolas cherchait toujours ce repère masculin-paternalo-cadrant et le trouvait parfois dans les plus inattendues personnes.

De ma fenêtre je vois les élèves d'la cité U des Périgourdins qui sortent de cours en poussant des cris de joie. Les garçons paradent, ils ont l’air plein de sève. Et les jupons des filles serrent leurs hanches et leurs fesses encore fermes. J’aurais bien aimé connaître cela. Apprendre la vie au bon moment. Être à l’aise un peu couillu et effronté, faire ma puberté dans les temps. Piquer des trucs sur les marchés, perdre mon pucelage tôt. Ah ouais. ça j'l'ai fait c'est vrai.

Me prendre des droites et en redonner quelques-unes en retour sans m’écraser, mais ça a pas été le cas non, loin de là. Moi j’étais plutôt de ceux qui rasent les murs, qui font pas de vagues; un gentil petit collabo’ coincé du cul et peureux comme y’a pas. Qui fait tout bien comme on lui demande qui se lève tôt se couche tôt et travaille quand il faut. J’ai fait ça tout seul comme un grand, puis je me suis obstiné durant des années. Forcement ça a fini par me jouer des tours. Depuis j’essaie de faire avec, j’essaie de faire dévier le sillon de temps en temps. Ce sera pas facile non, heureusement j'suis pas seul pour faire taire la voix qui me répète...

Tu seras lâche et impuissant,
résigné, soumis, déprimant,
insuffisant, pas adapté, spectateur dans le fossé,
tu seras tout seul, même pas divorcé, sans enfants, pas bon à marier,
alcolo, adultère, fils indigne, mauvais frère
tu seras amer, trop sévère
malheureux toujours en colère
méprisable, imbuvable, égoïste, insupportable,
tu seras ce qu’on te dit, tu discutes pas,
ici-bas c’est comme ça,
t’as compris le jeu p’tit merdeux?

C’est la roulette tu choisis pas.

De ma fenêtre j'vois les gens qui partent aux champs, qui passent dans la rue. Y'en a qui ont fière allure avec leur beau manteau et leurs belles chausses. D'autres au contraire ont l'air de ramasser sévère. Toutes celles et ceux qui s'en vont une fois de plus servir la soupe aux autres. Ma conscience de p'tit clerc me rattrape aussitôt. "Tu vois, tu devrais arrêter de te plaindre" . Mais pourtant je sais pas. Est-ce que c'est nous qui sommes devenu des baltringues Dana? Est-ce que c'est notre monde qui part en vrille? Parfois j'me dis qu'on nous a tellement habitué au goût de la culpabilité qu'on est devenus incapable d'y voir clair. Par exemple, moi pendant longtemps j'me suis acharné
À me ranger dans une boîte. À avoir une vie 'normale', sans accro, sans risque, sans drame. Avoir un gagne pain normal, un gage normal. Des sentiments normaux...

Mais j'ai pas pu, c’était trop pour moi. J’étais pas assez endurant. Alors à la place j'ai cherché une feinte pour vivre dignement. J'ai joué des rôles. Et aujourd'hui j'me saigne pour essayer d'aider les miens... J'me saigne pour t'aider Dana. Pour trouver la bonne façon d'agir selon des nobles fins et un jour enfin donner tord à cette voix qui me répète...

Tu seras dominant ou noyé
écrasant ou écrasé
carnassier ou dispensable
gagnant ou donnée négligeable
tu seras semblable à tes semblables
comme tout le monde, ou dégradable
plus malin ou trou du cul
tortionnaire ou corrompu
tu seras battu et silencieux
ou bien cruel, mais victorieux
rigoureux ou inutile
féroce ou détails futiles
tu seras ce qu'on te dit tu discutes pas
ici bas, c'est comme ça
t'as compris l'jeu petit merdeux...

C'est la roulette, tu choisis pas.


De ma fenêtre j'vois la tour de Vésone. Si je penche un peu la tête, j'peux peut-être même arriver à voir l'édifice en entier. J'repense à toutes ces fois où on m'a dit "t'es trop sensible mais ça va aller, fais pas cette tête"... Bon d'accord, ce sera peut-être pas tous les jours la fête, j'aime les gars c'est comme ça , il faut que je l'accepte. Parait qu'c'est comme le diabète, qu'il faut vivre avec. Alors j'essaye chaque jour que Dieu fait. J'ai pas dit mon dernier mot t’inquiète.Y'a rien d’écrit, rien d’écrit et nique la voix qui m'dis...

Tu seras schizo', bipolaire, trop fragile, suicidaire
tyrannique, incurable,
repoussant, pas regardable
tu seras sadique, narcissique, voyeur, pervers
égocentrique, destructeur
dépressif, obsessionnel, compulsif
tu seras damné, condamné
écartelé par la maréchaussée
déformé, mal branlé
démoli, rejeté
tu seras ce qu'on t'dit tu discutes pas
Ici bas, c'est comme ça
T'as compris l'jeu petit merdeux

C'est la roulette, tu choisis pas.

    Ou alors j'peux essayer
    la tête haute, un poing sur la table
    et l'autre en l'air, fais moi confiance
    avant de finir six pieds sous terre, j'aurais vécu tout c'qui a à vivre
    j'aurais fait tout ce que j'peux faire
    tenté tout ce qui a à tenter
    Et surtout j'aurais aimé.

    Tu peux essayer aussi. Tu peux essayer Dana.


Inspiré de Fauve.
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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
L_aconit
    [Trois semaines plus tard...]


Ne vous excusez pas d'être si en retard, surtout, et d'avoir causé mon angoisse toute la nuit à prier à l'église pour vous !


L'aconit croise les bras.

Alphonse Tabouret : Je crois que vous avez bien à vous dire tous les deux...
Bonjour.

Alphonse se léve , poussant son dernier verre devant Dôn.
L'aconit las, prend place ou l'autre s'échappe.


Vous aviez bonne compagnie ici !
Qu'en savez vous?
Alors que je partageais la conversation avec Simon.
Alphonse_tabouret : J'y reviendrai assurément.
Qui est Simon?

Alphonse Tabouret les laisse.


Je sais. Alphonse est ici. Cette saleté de Firenze aussi. Simon ? Et bien.. Le..
Alphonse? Revenu hier. Parlez d'une compagnie !

Il avait été seul bien longtemps avant cette arrivée. Et depuis son retour, pas un moment à eux, seuls , pour discuter. Don réfléchit, ne sait pas s'il est judicieux d'évoquer le lutin.

QUI EST SIMON ?

Faust Nicolas, jaloux. Don. crache, tant pis.

Le lutin malin !!
le lutin... Malin...
Il.. Il me parle. Parfois il dit s'appeler Fanny. Il a les yeux plissés, comme si le soleil tapait sans cesse sur sa tête.

Il la regarde, il secoue le museau.

je vois...

Faust Nicolas voit surtout que le voyage n'a rien arrangé . Don se déplace jusqu'à lui, chancelante.

Fanny, c'est un joli prénom. Vous m'aimeriez autant, moins, ou plus, si je me nommais ainsi ?

Il s'épanche d'un soupir.

qu'importe...

Don vient lui saisir la main, n'a pas bu pour rien.


vous venez me prendre salomon... Comment pouvez-vous...
Je viens le soigner. Sauver Isaure. Vous retrouver. Je crois que vous et mes enfants, vous êtes les seuls à m'accorder amour véritable. Est-ce que vous m'en voulez si je reconnais avoir voulu mourir ? Voulez-vous ? Vous ? Non n'est ce pas ? Dieu serait furieux.
dans ce bain. Vous avez voulu mourir dans ce bain. je le sais dejà. Je n'ai pas besoin de votre confession, un frère sait ces choses là.
Mais je veux bien vous l'avouer, enfin. C'est important. Je suis sure que c'est important.

Faust Nicolas gorge serrée s'éteint un peu.


Vous avez voulu nous abandonner...

Vous auriez pris soin de Salomon, voyez, vous l'aimez déjà si fort. Vous êtes le premier à l'aimer. Son père l'a renié, ma mère ne voulait pas le voir.
Ne comptais-je pas assez pour vous? Pour me préférer l'enfer, le déshonneur?
Je pense que je.. Je serais ailleurs. Une sorte de purgatoire inconnu.

Il frappe sur la table.

Il est bon de flotter. On flotte dans un purga.. Nicolas !
je vous interdis de mourir vous entendez !
Ne soyez pas violent ! Je crois que pour vouloir mourir, il faut aimer la vie. L'avoir aimé, tout du moins.

Dana le regarde, les yeux embués d'avoir trop bu.

Quand elle brûle, cette vie, on ne peut que réaliser l'amour qu'on a pu lui porter. Entendez mes mots, je ne choisis pas au hasard pour une fois. Brûler ! Flotter ! J'ai tout compris Nicolas, je le sais !

Elle lui serre la manche cette fois-ci.

Les éléments sont partie intégrante de la morte aussi !

L'aconit a envie de la frapper à nouveau, se contorsionne jusqu'à elle, veut la serrer pour l'étouffer de vie, lui décoller les os de bonheur, l'étrangler du besoin de rester en vie

Taisez-vous ! Vous ne comprenez rien !

La jeune femme se fige, tout simplement vexée.


Je vous ai tous attendu si longtemps!
Je ne voulais pas y aller !!
si longtemps que j'ai eu le temps de tous vous détester cent fois !
Je ne voulais PAS ! Pour un chien aussi laid qu'une branche de peuplier !
Et vous me dites, apres ce vain moment aussi long que l'agonie, que vous n'aimez pas la vie !

Faust Nicolas serre ses mains à sa gorge de jeune fille.


Mais parce que je sais ce qu'elle est la vie!
Mais la vie vous aime !
Je connais la vie, contrairement à vous tous !
la vie VOUS AIME !
Qui le dit, hein, qui le dit !?

Alors il retient ses mains, brûlantes. La serre contre lui et lâche dans une larme rageuse:

Mais moi.. moi je vous le dis...

Dana le serre à son tour, ravalant un hoquet d'une peur qu'elle réalise seulement.


Qu'est ce que nous allons faire, Nicolas...
Ne me prenez pas Salomon.. Ne prenez pas d'autres bains , vivez autrement et vous verrez la vie d'une autre manière..

Faust Nicolas la repousse pour mieux la regarder.


Je suis revenu de Rome. Tout était limpide. J'ai cru y aller pour mourir; j'y suis allé pour renaître.
Autrement.. ? Comme.. Comme vous ? Vous voulez que je devienne religieuse ? Pou.. Pour mourir ? ] Renaitre ?
Religieuse? Non, bien sur que non. Vous n'êtes pas faite pour les ordres comme Isaure. : Isaure sera religieuse en juillet. Pas vous, non.

Elle cligne.

Vous ne vouliez pas cesser ? Revenir à notre vie ? Vous ne vouliez pas poursuivre dans ce domaine. Nicolas. Que faites-vous, je suis perdue.
Mais les choses ont changé ma soeur ! J'ai du pouvoir, Je suis riche et respecté, Je peux enfin prendre ma revanche!
La revanche.. ?
J ai surmonté ma peine, vous devez le faire aussi, surmontez vos peines, vous le pouvez! Dieu m'a donné la force de devenir quelqu'un. J'ai même... J'ai même sauvé la vie d'un homme il y a dix jours!
Mais vous êtes la lumière, vous.

Le blond serre ses épaules.


Gardez Salomon. Je vais devenir comtesse. Je vais .. Je vais faire comme vous.

Soulagé , il inspire.

j'irais m'installer en Guyenne d'ici quelques temps.
Ou moi ici.
Qu'importe. Mieux vaut vous savoir vivante et loin que morte et près de moi. J'ai eu droit à des terres pour mon "acte héroique".
Vous êtes la lumière. Vous êtes la lumière. A tout vous parvenez.

Faust Nicolas la serre tendrement, elle sanglote du fond de gorge.

Et tout vous parviendra aussi, si vous renoncez au malheur.
Je ne suis qu'une bretonne apatride d'ici et je vais devoir supporter cette harpie rousse, ici ! Je dois partir.

Dana se lève d'un bond, bien qu'enlacée.

Où allez vous?!

Je dois.. je.. Je ne sais pas.

Faust Nicolas étouffe un glapissement. Don. se retient à l'épaule fraternelle, trop ivre pour partir de toute façon.

Peut-être que je devrais tuer. Au lieu de mourir.

La petite brune le regarde.


Dana! Que dites vous?!
C'est héroïque si c'est pour rétablir mon bonheur... Je pourrais obtenir, et faire fructifier sans les obstacles ! Je vais tuer.
Dana ne dites pas n'..

Dana le regarde, comme si elle venait d'avoir une révélation.

Tu es le loup, ou le bétail. Que veux-tu être, Dana ?

Nicolas se recule un peu pour la considérer, terrifié.

Mais Salomon a besoin de vous, il est souffrant et cela ne passe, pas. Il a besoin de vous à son chevet... Et..
Si je crève, je suis le bétail. Je veux parler à mon époux, voir Brynjar. Après, oui. Après.

Il plisse les lèvres.


Vous vomissez ?
Cela fait dejà huitaine qu'il.... je. Si je vomis?

Dérouté, il fronce les sourcils.

Théodrik. Il m'a dit que vous n'alliez pas bien.

Il comprend alors.

Je me languissais juste de vous. Ma soeur. Mais vous êtes là... désormais tout ira mieux. Vous verrez.

Faust Nicolas la serre contre lui de nouveau, irrépressible Elle se laisse faire, et ose enfin un sourire.


J'espère. Vous avez sauvé Isaure ? Je venais lui éviter une perte de tête.
C'est en bonne voie.

L'aconit est loin, très loin dans ses pensées. Vers des endroits où les dana sont saines et pleines de bonne vie. Les bleus s'égarent.


Vous savez, j'avais envie d'une petite fille. Je vous l'avoue, à vous. Parce que ce n'est pas bien de désirer un enfant s'il n'est pas mâle. Alors ne le répétez pas !

Blondin opine un peu.

Quand je serai enfin comtesse, Salomon aura les meilleurs médicastres du Royaume.
il est toujours l'heure de donner la vie... mais... allez voir salomon.. Je crains qu'il n'ai pas tant de temps à attendre de guérir. Il a besoin de sa mère à son chevet.
Mais oui. Je lui ai acheté un collier. Il va sauter de joie. Pas tant de temps ? Comment ça, pas tant de temps ? Il a tout le temps devant lui, il a bien trente ans devant lui !

Nicolas la regarde d'un oeil atone.

Dana. Il est malade. Il n'attendra pas que vous soyez comtesse pour recouvrer la santé. Vous comprenez bien...
Oui et bien quand on est malade, on se soigne.

Elle pince les lèvres.


Qu'allez vous donc me dire encore ! Je vais lui donner. Un collier. Avec une renoncule en pendentif. Il aime les renoncules !

Il opine, navré. meurtri. vaincu.


Rien. Je ne vous dis rien. Allez donc , et venez quand vous pourrez...
Vous me demandez d'être optimiste. Et vous faites une tête de demeuré.

Faust Nicolas sourit tristement.


vous avez raison. La nuit fut courte. Je suis fatigué.. Je vais retourner à son chevet. A plus tard Dana.
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Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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