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[RP] Nuit de Juin , Reception

--_le_portier



Quand Fabian passa l’épaisse porte de bois, une petite lampe à huile dans la main, il se sentait à la fois, impatient et fébrile.
La nuit tombait doucement sur les toits parisiens, enveloppant la ville d’une obscurité encore translucide, gagnant de l’ombre dans l’atténuation du brouhaha qui, lentement, inexorablement deviendrait sourdine. Paris ne dormait jamais il était vrai, mais il était une heure où les bonnes gens s’engourdissaient, laissant les rues de la capitale à ses arpenteurs nocturnes : travailleurs noctambules, jeunesse dorée en quête de flagrances neuves, ivrognes amoureux, joueurs invétérées, amateurs des fumoirs, malfrats rasant les murs… Fabian aimait ce moment où la ville changeait de visage, la trouvant alors accordée au parfum unique de l’Aphrodite et de ses deux maisons, de ses deux clientèles.
Perché sur les quelques marches menant à la porte de l’élégante bâtisse, le portier, savamment apprêté par les multiples courtisanes de la maison, contempla la petite cour pavée par laquelle arriveraient les clients, un instant maitre des lieux, avant d’allumer la petite lanterne finement ouvragée qui projetait de délicats éclats lumières au travers de ses dessins.

Après le deuil de son ancien propriétaire, l’Aphrodite avait fait peau neuve. Les choses avaient été longues et parfois éprouvantes. Mais un mois était passé depuis la réouverture et le monde était lentement retourné à la normale. D'apparence tout du moins mais le bordel n'en demandait pas plus.

Le portier referma la porte derrière lui dans un sourire pour se tenir derrière le panneau attendant, attendant que l’on fasse toquer l’imposant butoir en forme de tête de Lion pour réclamer ses services.




Merci d'attendre que le portier vous ouvre pour rentrer dans la Maison Haute
--Adryan
Les jours passaient et les choses changeaient. Et ce n’était pas pour déplaire à Adryan, qui se trouvait à présent bien installé derrière le comptoir de bois sombre du bar de l’Aphrodite. S’il restait éventuellement disponible pour quelques parties fines, cette fonction, tout aussi lucrative car bien plus constante lui convenait bien mieux. D’ici, il pourrait observer tout à loisir les circonvolutions alambiquées des courtisans et des clients, se rincer sournoisement l’œil peut être, et s’en amuser très certainement.

Pour le moment, coupes étincelantes et bouteilles rangées avec minutie il contemplait la multitude d’alcools s’étalant sous son regard, les verres luisant doucement sous la lueur des chandelles dispersées dans le cosy du lieu.
Cersei_



    Je me nomme Cersei. Femme brune aux yeux gris bleu de petite taille d'origine Hispanique. Parfois je réponds sans le vouloir dans ma langue natale surtout quand l'alcool a prit le dessus et dirige mes pensées. D’apparence douce je peux avoir un sourire des plus audacieux quand il le faut.


    Me voila dans Paris, m'évaporant dans les rues les plus sombres.Il y fait froid dans les rues de Paris et je dois y faire face. Après une arrivée sur les terres françaises et quelques rencontres bien agréables, je me retrouve devant une lanterne rouge. Le rouge, ma couleur préférée. Que cache cet endroit ?
    Je lève doucement la tête pour lire l'enseigne soigneusement accrochée sur le mur. "L'Aphrodite".
    Cela me rappelle le surnom qu'un de mes amants m'avait donné, Mon Aphrodisiaque. Pourquoi ne pas y entrer, pourquoi ne pas s'installer et goûter un bon alcool françois ?

    Une belle et grande porte en bois orne le mur. Cersei s'avance d'un pas décidé et frappe à trois reprises dans un écho sourd.
    Léger recul d'un pas histoire d'arranger un peu sa personne, tendre les plis qui se sont formés sur sa longue robe noire et ajuster la rose rouge sang qui orne son bustier.

    Elle attend, sagement ...
--_le_portier



[A la porte d'entrée]

Les coups frappés amenèrent Fabian à délaisser le verre qu’on venait de lui apporter pour ouvrir la porte et se trouver face à une jeune femme qu’il ne put s’empêcher de brièvement détailler de la tête aux pieds, s’arrêtant sur la rose rouge, poinçon velouté qui ornait le délicieux bustier. Il était parfois injuste de n’être que portier quand on pensait que certains allaient se faire payer pour satisfaire ce genre de clientes.
Cachant une moue résignée derrière un sourire lissé, servi avec maestria à leurs visiteurs, le jeune homme salua courtoisement la nouvelle venue.

-Bienvenue à l’Aphrodite…

Il s’effaça pour la laisser entrer et referma la porte une fois qu’elle l’eut franchie, laissant le monde continuer de tourner sans elle désormais, tendant une main en direction du salon pour lui indiquer ce qu’elle cherchait.

-Quelques pas de plus vous mèneront au salon. Passez une agréable soirée…
Cersei_


    Ce soir c'est le grand soir
    De velours nos rêves se parent
    On accourt pour un nouveau départ
    Bien plus beau
    Bien plus beau, encore
    -paroles Mozart l'opéra rock-

    La porte s'ouvre dans un bruit assez lourd et laisse apparaître un homme brun au sourire finement dessiné montrant de fines lèvres, le portier. Il est élégant, accueillant donnant l'envie d'aller voir plus loin ce qui se trouve.
    Cersei remarque assez vite le regard posé sur sa rose rouge, elle sourit.

    -Buenas noches. Et mercé pour la bien'venue.

    Il est temps d'avancer, d'entrer sans se retourner, de sentir le léger courant d'air lorsque la porte se referme derrière elle. Et la un léger sursaut, une inspiration légère, juste de quoi décompresser pour mettre un pied devant l'autre.
    Cersei incline la tête pour remercier le portier et entre dans cette atmosphère parfumé. Les lumières sont tamisées, on dirait même quelles dansent.
    Non loin le salon comme vient du lui indiquer le jeune homme à l'entrée. Mais pour le moment c'est le bar qui l'attire à la brune.
    Elle a besoin d'un verre, un alcool fort, quelque chose qui vous brûle la gorge et vous ronge les tripes.

    Elle tire un tabouret de bar inclinant la tête à chaque personne quelle croise. Au moins elle est certaine de ne connaître personne. Ici loin de sa Valencia natale.
    Un levé de main pour appeler la personne qui tient le bar afin de passer commande.

    -Por favor,Bon'soir Sieur, un verre de ce qu'il y a de meilleur.

    Remontant sa robe pour pas que le bas ne se prenne dans ses bottes, Cersei s'installe balayant du regard la grande pièce.
    Elle attrape son petit sac noir en velours venu directement d'Italie pour en sortir quelques écus.

    -Et faites porter un verre au portier, señor. Je vous rémercie.

    Elle y était, la soirée ne faisait que commencer.
    Un endroit idéal pour rencontrer du "beau" monde.
    Un endroit idéal pour passer du bon temps.

    Buenas noches > Bonsoir
    Por favor > S'il vous plaît
    Señor > Monsieur
--Dacien2
[Entre deux hommes]

Le concernant, le concernant…Ben en ce qui concernait Dacien, si le Talleyrand l’avait regardé un peu moins froidement, peut-être aurait-il eu la chance de pouvoir goûter à ses délices. Une de ses commissures se mit délicatement en coin lorsqu’il lui proposa de taire ses envies. Il aurait pu lui souffler « quand vous voulez patron » mais non. Le narcissique préféra s’affubler de ce sourire moqueur et quelque peu provocateur envers le Flamand. Une main passa sur sa joue pour aboutir en fin de course sur son cou. Les autres phalanges serraient son verre. Alphonse le congédia pour s’entretenir avec….Le nouveau secrétaire. Mmhh….Voilà qui devenait intéressant. Ses rétines se glissèrent sur Thomas avec une certaine lueur. Il le reverrait assurément trainer dans les parages. Et peut-être, oui, peut-être, avec un peu moins de froideur, lui accorderait-il cinq petites minutes…..Bizarrement, le Talleyrand venait de radoucir son regard. Un œil en coin vers le Flamand en se relevant de son fauteuil. Dacien s’inclina légèrement pour les saluer et les laisser seuls.

[Au bar]

Athiva trainait encore il ne savait où et le visage efféminé était revenu au comptoir, derrière cette fois. Mais voilà qu’une belle brune portant une robe rouge fit son entrée. Bon, au moins, le portier faisait son boulot pour une fois. Un sourire en coin. Il était temps d’entrer en scène. La belle plante s’avança jusqu’au bar. Tranquillement, le Fier se rapprocha d’elle en la voyant prendre des écus dans son petit sac.
Son verre toujours entre ses phalanges, il bu une gorgée pour réhydrater son gosier avant de prendre la parole.

Dame, bienvenue à l’Aphrodite. Si je puis vous être d’un grand secours, je suis à votre disposition.

Il posa son verre vide sur le comptoir, attrapa la main de la cliente avec douceur et posa ses lippes légèrement humides dessus

--Adryan
[derrière le bar]

Les femmes ! Décidément, ces frêles créatures auraient toujours le don de l’amuser. Comment pouvait-on être à ce point dénué de tout sens pratique ? Quelle douce naïveté. C’était certainement de ce petit coté futile et étourdi, de cette fragilité de trop de légèreté qu’elles puisaient ce charme auquel tant d’hommes ne pouvaient résister, et se pliaient à les protéger de tout, et souvent d’elles-mêmes. Pour cette raison aussi certainement qu’Adryan, lui, préférait les purs-sangs.

Et la Brune ne faisait pas exception. Au contraire, elle irradiait dans sa faille toute puissante. Ce qu’il y avait de meilleur. C’était adorable de candeur. Ce qu’il y avait de meilleur, soit, mais pour qui ? Et quand elle sortit quelques maigres écus de son sac, le châtain ne put que sourire. Par quelques miracle pensait-elle s’offrir le meilleur de l’Aphrodite avec si peu ? Décidément adorable. Le regard d’acier du châtain s’attarda un moment sur les piécettes puis remonta doucement vers le visage de la jeune femme, s’attardant, un peu trop peut-être sur la rose rouge qui explosait au noir de sa robe.

La façon qu’elle avait de s’adresser à lui égratigna sa particule. Idiot de père incapable de gérer sa fortune et qui n’avait pu que donner un nom à rallonge mais pas la richesse permettant de le porter et de vivre dans l’oisiveté qui pourtant lui était due. Aussi fit-il taire sa fierté malmenée d’avoir à travailler pour s’offrir le luxe insouciant du Sahara et se délectant du minois charmant, affable et la voix habituellement basse et enveloppante.

Le Bonjour Dame.

Ce qu’il y a de meilleur ? Tout dépend de vos gouts Dame, à moins que vous me fassiez l’honneur de croire que les miens sont infaillibles.

C’est alors que le freluquet hautain et imbu fit irruption. Et Adryan le regarda commencer à faire le paon. Il n’était pas mauvais en ce domaine, même bon, si le châtain ne l’appréciât pas, il ne pouvait pas lui retirer cette qualité. Et d’un regard ou perçait une ironie latente.

A moins que vous aimiez être surprise, et voilà bien un homme qui saurait le faire. Chartreuse, hypocras, absinthe, armagnac, whisky, vin de Xérès, il n’y a que le meilleur à l’Aphrodite. Où vont vos gouts ?

Et décrochant son regard de la cliente, il chercha du regard Angella pour porter un verre au portier.
Kye
Lors de son départ du Berry, le Noircastel avait été intrigué par un courrier qu'il avait reçu en provenance de Paris, scellé par un homme de la haute société. Il avait l'air d'en connaitre long sur sa famille, bien que pour Kye un membre encore en vie de sa famille n'avait rien de bon au vu de ce qu'il s'était déjà passé dans celle-ci.
C'était donc avec un peu de réserve qu'une fois à Paris, il se rendit au lieu de rendez-vous. La seule chose qu'il espérait c'était que ce duc ne soit pas là lors de sa venu, au moins il repartirait aussi tôt et oublierait cette histoire dans l'instant.

"L'aphrodite". C'était le lieu de rendez-vous, un bordel comme les autres mais il était légèrement différent, il était dans Paris. Paris était une grande ville pour l'époque déjà et les grands s'y rejoignaient, nul doute que les filles de se bordel avait des gouts de lux. Lux que Kye pouvait à peine s'offrir, non pas par soucis d'argent mais parce qu'il n'en avait pas l'envie.
Trop souvent sur les routes, trop souvent en commerce avec des gens dont la compagnie est dangereuse, il se baladait avec très peu d'argent ou juste ce qu'il fallait pour la transaction. Plus le temps passait et plus il se disait que trouver d'autres petites mains pour faire le boulot à sa place serait un investissement très intéressant. Ainsi, il pourrait se lancer dans une autre entreprise, avancer sur d'autres projets qui lui tiennent à coeur et pourquoi pas, rêver de politique.
Ah la politique, c'est la grande porte pour rentrer dans la noblesse. Devenir duc et ainsi avoir sa propre terre, son propre château. Mais le problème de la noblesse c'est qu'elle met trop la personne sous les feux des projecteurs, elle est trop mise en avant et Kye n'a pas besoin de ça, surtout quand on sait ce qu'il fait de son temps libre. Non, la noblesse c'est pas pour tout de suite ou en tout cas, tant qu'il n'a pas réussi à se détacher physiquement de son entreprise afin d'en tirer uniquement les bénéfices.


Bref, le voila devant l'aphrodite. La demeure est dans le style parisiens, rien de bien extravagant pour un bordel mais ça a son charme. Il finit par rentrer et jette un petit coup d'oeil à la décoration avant de se diriger vers ce qui semble être le portier. Il le regarde de haut en bas et se demande ce qu'il fout là, le jeune homme aurait plus sa place dans un autre endroit qu'ici, à la limite il pourrait être serveur mais portier ça non.

- Le duc souverain du Mussidanais souhaiterait me voir.


Il ne donna pas plus de précision, il ne se présenta pas. A quoi bon ? Et puis dans le doute, il valait mieux ne pas le faire. De toute façon il n'était pas là pour longtemps. Une fois cette entrevu faite, Kye ne reviendrait surement plus ici et ne reverrait surement plus jamais ce Flex.
Cersei_


    [Assise au bar]

    En voila un sourire, celui de cet homme qui se tient derrière le comptoir. Pourquoi sourit-il ainsi ?
    Ma concsience me regarde et soupire en secouant la tête. "Mi pobre, no eres rico" C'est alors que je penche ma tête sur les quelques pièces que je viens de sortir. Pas assez surement. Mais soit, je n'ai pas pris de quoi faire des miracles mais je compte bien passer une agréable soirée, et en plus, avec la chance que j'ai, un aimable sieur pourra étancher ma soif à ces frais. Et même plus.

    Cersei regarde l'homme qui lui aussi s'attarde sur la rose, décidément bon choix ! Si elle osait elle lui dirait quelle sent bon, qu'elle a acheté aux halles en se balladant dans Paris. Du coup voila qu'elle s'empourpre étant assaillit de pensées plus coquines que les autres.

    Elle écoute la voix du barman, fait une petite moue. Il lui parle des gouts qu'elle pourrait avoir. Mais avant de lui répondre elle préfère se présenter pour éviter qu'il ne lui dise "Dame". Avec un accens bien à elle ...

    -Je m'appelle Cersei, certes je suis une Dame, mais ...

    Un sourire illumine son visage quand le regard du barman se pose juste derrière elle. Le regard légèrement toisant, qui est cet homme qui s'est approché sans bruit ?
    La brune se retourne ses yeux gris bleu plongeant de haut en bas sur l'homme. Au moins il était aussi agréable à regarder et c'était une raison de plus qui faisait qu'elle était contente d'être venue ici ce soir.

    - ... j'aime mon prénom, Cersei.

    Et voila que sa main se retrouve entre des doigts bien doux et qu'une légère humidité vient se poser juste dessus. Quelle adorable attention.

    - Et bien, gracias Señor. En effet il y a quelques chose que vous pourriez faire.

    C'est alors que ses doigts se mirent à rouler sur la table et que son regard se plissa légèrement affichant un minois à la fois taquin et malicieux.
    Se redressant posant sans un bruit ses pieds sur le sol, Cersei arrange la rose qui tombe un peu sur la droite et enchaîne.

    -J'aimerai faire connaissance des lieux. A première vue l'endroit me paraît très agréable et je compte bien revenir. Mais pour en être certaine, j'aimerai voire les différentes parties, si cela est possible.

    Après une pause, son choix était fait.

    -Ce sera un hypocras, si mes moyens me le permette ?

gracias Señor > Merci monsieur
Mi pobre, no eres rico > Ma pauvre, tu n'es pas riche
--_le_portier


[Devant la porte, à son poste]


Fabian finissait juste de reposer son verre sur le plateau que promenait la soubrette de table entable quand il entendit la porte de la Maison haute s’ouvrir derrière lui. Il se retourna vers le visiteur, ses doigts se repliant immédiatement à l’une de ses manches en jetant un coup d’œil au sieur. La force de l’âge encore florissante même si elle déclinait doucement, un visage marqué par bien d’autres plaisirs que ceux d’une jeunesse dorée, l’homme avait un certain charisme qui amena Fabian à opter pour une approche plus appropriée.
Jeune homme d’à peine une vingtaine d’années, il savait qu’il ne payait pas de mine, qu’on le prenait souvent à tort pour l’un des courtisans de l’Aphrodite, il regrettait même parfois, que ça ne soit pas le cas, mais ce n’était pas pour rien qu’Hubert, du haut de son rôle de chef au sein des hommes de main du bordel, l’avait nommé portier. Si son allure juvénile et son corps fluet endormait bien des méfiances, il fallait néanmoins compter sur une dextérité tout à fait à propos pour l’emploi et un gout immodéré pour les dagues petites, mais tranchantes. Il se sentait tout à fait de taille à s’occuper de celui qui venait de se présenter et quand bien même il ne le serait pas, il savait que la Maison Basse interviendrait promptement. Souriant, façade parfaite demandée à son rôle de portier, il avança vers le sieur sans se départir d’une once de vigilance.

- Le duc souverain du Mussidanais souhaiterait me voir.

S’il croyait que le portier faisait décliner toutes les identités à qui se présentait, celui-ci connaissait mal les règles des lupanars.

-Bienvenue à l’Aphrodite Messire. Vous me voyez navré de ne pas vous avoir entendu toquer pour vous ouvrir la porte.

Les deux hommes savaient parfaitement qu’aucun coup n’avait été porté. Il s ‘agissait juste de ne pas être dupe et le déguisement de la remarque sous couvert de l’excuse était encore ce qu’il y avait de mieux.

-La discrétion des lieux ne doit pas vous échapper. Si la personne que vous cherchez vous attend, vous la trouverez très certainement au salon … fit il en lui indiquant le lieu au bout du couloir. Passez une agréable soirée.

Le jeune homme s’inclina avant de prendre congé de ce nouvel hôte et de rejoindre la porte, se demandant s’il ne devrait pas demander au patron de pouvoir fermer le verrou entre deux entrées de clients.
--Dacien2
[Au bar]

Large sourire quand Adryan exposa que l’Arrogant pouvait bien des fois surprendre. Dommage que la Brune Plantureuse n’ait pas été présent pour admirer ce fait. Mmhh..Cet accent qu’elle avait le faisait voyager. Cersei. Brune et à l’entendre causer, pour sûr que celle-ci devait venir tout droit d‘une contrée chaude et sensuelle à souhait. Les meilleures femmes au monde et, sans conteste, les meilleures clientes aussi. Dociles, empruntes à des désirs pavoisant, des mains douces et caressantes avec juste ce qu’il faut de douceur. Ni trop, ni trop peu. Son prénom retentissait légèrement dans sa tête. Un sourire en coin devant la Dame et quelques doigts palpèrent le bois du comptoir. Il pouvait lui être d’une aide…Précieuse serait-ce le mot juste…Alors, il le considèrera de la sorte.
Se redressant d’un mouvement lent et tendant le bras à la cliente qui attendait son verre, Dacien eut un sourire qui en disait long. Ceux du genre, enfin je vais pouvoir manger, ou alors, ce soir ma belle, tu ne vas pas être déçu, ou encore, t’as fait le meilleur choix. Bref! Tout cela pour dire qu’enfin, la clientèle débarquait à l’Aphrodite ce qui n’était pas pour déplaire au Fier. Ses rétines lâchèrent sa victime quelques secondes pour se retrouver sur le minois efféminé du barman.

Sinon, mets donc le verre sur ma note.

Voilà. Au moins si la donzelle n’avait pas assez, elle aurait quand même son alcool.
Cersei voulait donc visiter les lieux. Mais qu’à cela ne tienne! Il ne lui restait plus qu’à mettre son bras autour du sien pour l’emmener batifoler dans les autres pièces.

Vous venez à peine d’arriver que vous parlez déjà de revenir? Attendez au moins de voir ce que l’Aphrodite peut vous offrir.

Un sourire en coin amusé.

L’endroit est très agréable et je suis sûr qu’après votre soirée en ma compagnie, vous reviendrez plus vite que vous n'oseriez le penser.

Ben quoi! Le meilleur j’vous dis!

Cersei_


    [Toujours au bar, mais pas pour longtemps]

    Un endroit plus qu'agréable, un homme et bientôt un verre, que pouvait-elle demander de plus ci ce n'est un moment de détente en très bonne compagnie. Cela avait l'air d'être le but de cette soirée. Et Cersei était ravie de prendre alors le bras de Dacien.
    La brune connaissait les hommes, elle savait comment arriver à ses fins quelques en soit le désir. Mais à regarder le bel homme qui lui offrait son bras et en plus un verre, elle savait à cet instant qu'il allait surement lui faire connaître ces atouts.

    Qu'était-il ici ? Cersei ne connaissait pas son nom. Un courtisan ? Un client ? Toutes ces questions venaient se percuter dans sa petite tête. Cela surement dû à cette envie de suivre "l'inconnu".
    C'est qu'il était beau à regarder, qu'il acceptait de lui faire visiter l'Aphrodite, mais surtout qu'il était prêt à passer "la soirée" avec elle.
    Sourire lèvres fermées, les yeux qui suivent cette étendue et son regard qui se plonge dans le sien.

    - Vous êtes donc prêt à passer la soirée à mes cotés Sieur ? M'en voila ravie. Je suis arrivée au bon moment. Vous savez je suis en général assez patiente mais la ...

    Un petit rire s'échappa de ses lèvres, nerveuse surement.

    - ... J'ai hâte de faire vostre connaissance.

    Et dans un chuchotement audible que par son ôte, Cersei ajoute :

    - Y hasta más ... Enfin, je veux dire "et même plus".

    La voila debout la brune, elle n'est pas trop grande, ni trop petite, juste ce qu'il faut là où il faut. Son coude se lève un peu, sourire amusé au bout des lèvres, laissant Dacien enlacer le sien à son tour.
    C'est en doutant qu'elle était entrée, serait-ce en souriant qu'elle en sortirait ?
    Pour le moment, elle n'était pas prête de prendre l'air, en tout cas pas celui de l'extérieur.
--Adryan
Savoir se mettre en retrait, ce n’était pas un souci pour Adryan qui préférait de beaucoup observer de loin plutôt que de prendre parti. Et le moment était venu pour lui de ranger ses mots, ses sourires et ses regards. Le boulot était fait, et surtout, la note serait réglée. Que demander de plus ? Rien.

Aussi sans un mot, la coupe ciselée et étincelante s’emplit devant les yeux de la femme de ce rouge sombre parfaitement accordé aux tentures de l’Aphrodite, qui, une fois de plus faisait son office en ensorcelant les bienheureux intrépides qui osaient y poser un pied.
Jeliza.rose
Reste à l'extérieur, Egar. Tu ne serais pas le bienvenu.

Je rejette le corbeau d'un mouvement d'épaule, qui va se poser sur un toit voisin, comprenant le signal.
Ah ben ouais, des heures d'entraînement, messieurs-dames !
Il me jette un regard mauvais, mais patiente. Il sait que c'est le moyen le plus sûr d'avoir à manger.

Nerveuse, je triture les courriers reçus avant de les replacer dans la poche de ma cape, malheureusement propre.
Je dis malheureusement, parce qu'avant de venir ici, j'ai voulu aller me renseigner et faire un brin de toilette dans les Halles. Lance n'était pas dans sa boutique, mais son frère n'a rien trouvé de mieux que d'étendre mes habits sur des meubles où il avait renversé des épices.
Ben maintenant, j'empeste comme si on se trouvait dans une herboristerie bizarre. C'est malin.
Stephen a quand même eu l'air d'avoir un semblant de lucidité avant que je ne parte pour ce quartier.

Fais attention. A ta place, j'éviterais de me faire trop jolie.

... Ouais, je sais. C'est bien pour cela que je dis "semblant de lucidité". C'est quand même un Duc l'homme qui m'a écrit, il faut bien que je me fasse présentable.
Puis on ne peut pas dominer le monde un jour en ayant le nez crotté, n'est-ce pas ?

Nez que je fronce devant l'établissement. Pourvu que la personne que mon interlocuteur m'a indiquée soit là.
Je toque avec assurance avant de reculer de deux pas. Sait-on jamais.
_________________

Merci Jd Nethel pour la bann ♥
--_le_portier




La suite ne tarda pas à se manifester par le bruit du butoir frappant son socle et Fabian ouvrit, promptement, son nez se baissant pour contempler une jeune fille légèrement en retrait sur le perron et entrer brusquement en collision avec une nuée d’odeurs non pas déplaisantes mais particulièrement fortes. Prenant sur lui pour rester aussi impassible que possible –la petite était peut être malade, sous traitement et s’offrir un peu de bon temps lors d ‘une convalescence était compréhensible, voire même recommandé- il retourna un sourire à la mine vaguement méfiante avant de s’effacer d’un pas, l’invitant à rejoindre le couloir désormais libre d’accès.

-Bienvenue à l’Aphrodite.

Il attendit qu’elle fût rentrée pour refermer la porte derrière elle et scinder de nouveau le monde de l’Aphrodite et celui de Paris

-Vous trouverez le salon et le bar au bout de ce couloir, expliqua-t-il en tendant un bras vers elle pour éventuellement la décharger de sa cape. Souhaitez-vous que je vous débarrasse ?
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