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[RP] Entre confidence et parentalité.

Etienne_de_ligny
Dans les entrailles de la capitale du comté de Béarn, le noble se perd dans le brouhaha quotidien de ces commerçants qui s’agitent et braillent. Il est loin du luxe de Paris, de l’Aphrodite et de son appartement et pourtant, à ses côtés, une ombre familière, un Félin dont les flagrances aiguisent l’appétit de son bas ventre. Pourtant, retenu, impassible, Etienne enchainent ses pulsions. Au niveau de sa taille, suivant ses pas, le corps d’Artur qu’il ne peut s’empêcher de surveiller du coin de l’œil. Les deux semaines de convalescence n’étaient plus et malgré cette crainte que le mioche décide de rejoindre les ruelles parisiennes, il avait accepté de rester à ses côtés. Finalement le Très Haut lui avait cédé cette offrande vivante et fiable qui peu à peu effaçait les souvenirs sombres et douloureux de ce fils mort-né. Le Griffé qui avait espéré pendant neuf mois que la vie s’extirpe du ventre de Meleann, s’était retrouvé brisé quand l’être, frêle et blafard assomma ses tempes sous le poids d’un silence mortuaire. Des années sans prendre le risque, sans se sentir le courage de vivre à nouveau l’expérience qui l’avait achevée, Etienne s’était résolu à ne plus semer sa semence à tout va. Les femmes n’étaient à ses yeux que l’instrument d’une volonté divine aussi perfide que cruelle et Artur, orphelin, avait su apaiser son désir de paternité et d’indépendance.

Cela faisait à peine un mois qu’Etienne avait fait son annonce à Alphonse, avouant ainsi la présence permanente d’Artur à ses côtés, comme Fils. Une chambre avait été cédée à l’orphelin au cœur du même du bordel et même si l’environnement était loin d’être sain, il ne manquait de rien. Les courtisanes s’attachaient au gosse, le couvant d’attentions féminines quasiment maternelle sans gêner le Griffé par de vulgaires scènes de ménage, les serviteurs répondaient comme à leur habitude à ses exigences, le traitant tout comme les autres membres de cette famille aux mœurs étranges. L'enfant était reconnu comme sien.

Par ailleurs une main se pose sur l’épaule du gosse, ferme et sèche alors qu’il désigne de l’autre un marchand d’étoffe.

Tu devrais peut être te choisir de nouveaux vêtements, Artur. Je suis las de voir ces guenilles traîner dans ton armoire.

Et profitant de l’absence du petit qui se précipite vers l’étalage, le Griffé inspire. Il peine à croire que ce plaisir pourra durer, qu’Artur restera pour de bon à ses côtés. L’appel des rues, la liberté, il connaissait la tentation et plus encore, le Très Haut s’était déjà joué de lui plusieurs fois. La perte de l’enfant, la disparition d’Alphonse, ce gueux semblait prendre un malin plaisir à punir toutes les actions sordides du Griffé, de ses combats, aux mensonges en passant par le sang versé par vengeance ou par devoir, rien ne semblait être épargné.

S’il disparaît…Cela sera la fois de trop.

Un aveu. Une confidence glissée innocente à l’oreille de l’Amant caché. Il en a jamais parlé, n’a jamais avoué cette souffrance qui fut la sienne et qu’il enterra en même temps que le mort-né. Un coup de pelle pour enterrer espoirs et projets, un nom gravé dans le bois qui n’aura jamais trouvé son écho aux tempes conscientes du nourrisson, une page qui se tourne dans le mépris divin et féminin. Alphonse ne sait rien mais la confidence est là, perceptible dans les iris vairons du Griffé.

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Alphonse_tabouret

Lorsqu’Etienne avait ramené Artur, Alphonse avait nourri un étonnement silencieux, portant sur le duo imprévu un regard attentif, mais avait tu chacune des questions venant à ses tempes, reconnaissant assez le confort des taiseux pour s’y identifier, et s’était contenté de laisser l’enfant reprendre des forces sous le regard soucieux d’Etienne, des putains et du personnel, dispensant l’acquiescement sans réserve, conscient qu’il se tramait dans cette adoption , le nœud d’une tumeur dont Etienne était porteur. L’annonce quant à elle de le reconnaitre comme héritier avait empli la curiosité déjà affamée d’incompréhensions qu’il avait dû juguler dans le trait d’un sourire, le flegme reprenant le dessus dès qu’il percevait la noirceur du passé derrière la volonté de l’avenir, laissant à Etienne une histoire qui n’appartenait qu’à lui et qu’il ne s’avérait pas prêt à délivrer encore, se reconstruisant d’abord dans l’apprivoisement nouveau d’une relation qu’il semblait avoir étouffé pour ne plus l’espérer, se tenant juste à portée de ses maux quand il souhaiterait les épancher.

Sous le soleil d’avril, loin du tumulte parisien mais dans le bourdonnement vivant de la capitale béarnaise, le chat suivait le duo fraichement né quelques semaines auparavant, délayant le pas au soleil, félin retrouvant avec avidité les courbes chaudes de l’astre à sa peau simplement chemisée, gagné par une indolence naturelle rehaussant un sourire doucement aigu à ses lèvres, se nourrissant, à défaut d’Etienne, des courbes lascives apparaissant enfin aux épaules et gorges des femmes avec le retour des beaux jours. Il n’était pas facile d’asphyxier à ses nerfs la tentation délictueuse que représentait la présence du Griffé dans cette ville qui ne savait rien d’eux, amants au prise d’un pacte les séparant l’un de l’autre dès que les portes de l’Aphrodite les rendaient orphelins et dont l’appétit s’embrasait parfois d’un simple regard au détour d’une tablée pleine. Si dans le ventre du bordel ils ne se cachaient de rien, la discrétion que l’on exigeait d’eux s’étendait à tout le reste, et ici, ils n’étaient que deux camarades amenés à Pau pour des affaires communes, justifiant au moins leurs rencontres par le prétexte tout trouvé de servir les mêmes ambitions, retenant gestes, envies et déviances sous le vernis de la bienséance.
Les prunelles suivirent brièvement la course du petit garçon vers l’un des étals, une pensée se dispersant pour Antoine aux bons soins de la vieille Pernette quelque part plus haut dans les quartiers jouxtant le centre-ville, père qui avait choisi la garde de son fils en se trouvant incapable de s’en séparer quand il avait cru si longtemps que la paternité était une laisse qui finissait par pendre même le meilleur des hommes. Si les journées du nouveau-né étaient essentiellement réservées à la nourrice qui en avait la charge, Alphonse s’était découvert une marotte à venir sur une volute de lune écouter la respiration étonnamment délicate du bébé, s’amuser de ses grands yeux sombres qui papillonnaient partout et nulle part à la fois au sortir d’une sieste, et s’abreuvait à cette main minuscule venant parfois lui happer les doigts avec une détermination totale. S’il ne savait pas le mal qui rongeait son Autre, il devinait sans mal ce qu’Artur pouvait lui amener.

S’il disparaît…Cela sera la fois de trop.

Le murmure trouva son oreille, ramenant le regard épais de l’animal à délaisser la silhouette du garçon pour trouver celle de son père, ne s’attardant ni sur la bouche peinte d’une d’angoisse bileuse pour ne pas avoir envie de la réconforter d’un baiser, ni au souffle que la confidence avait fatalement dispersé au cou, éveillant la brulure à la chair et la frustration à savoir qu’il n’y aurait, pour quelques temps encore, que les cuisses oiselles auxquelles s’abreuver.
Il amena une main amicale sur l’épaule d’Etienne, n’épiçant le geste que d’une simple pression, nonchalante dans l’intention perçue, intime dans la pulpe des doigts s’attardant une infime seconde de trop pour n’être pas porteuse d’une envie de dénerver la tension sous-jacente dans sa voix, d’apaiser cette inquiétude sourde dont il avait allumé l’un des feux malgré lui en disparaissant, comme d’autres avant lui, de l’horizon nobiliaire.


Il n’a pas l’air sot et nous sommes à deux pas. De quoi t’inquiètes-tu ?
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Artur_
Les ruelles sont différentes, les gens sont différents, même le soleil à l'air différent, comme si les endroits qu'il avait fréquenté jusqu'à présent n'étaient qu'un rêve. La chaleur est omniprésente et Artur semble perdu, loin de chez lui, si l'on peut vraiment considérer le ramassis d'endroits sombres et sales comme son chez soi. Il cherche ses repères. Regardant autour de lui, il découvre ce qu'est de voyager, d'explorer, de voir, de sentir et surtout de ressentir, les goûts, les couleurs et les odeurs. Lui qui a tant rêvé, bloqué seul à Paris, de suivre les chemins qui s'éloignent de la ville, comme s'il suivait son propre chemin, de sentir autre chose que la crasse environnante. Mais maintenant qu'il y est, une étrange sensation de vulnérabilité le prend aux tripes. Il ne connait pas les lieux, il ne pourrait pas se cacher et pourtant, l'envie de découvrir est là aussi, un besoin oppressant, et pourtant naturel comme si il avait toujours été la, caché au fond de lui même. Un besoin réprimé. Seule la présence d'Etienne à ses côtés le rassure. Alors il le suit, s'autorisant parfois à s'écarter un peu pour le laisser tranquille et vaguer à ses occupations.
Le petiot avait l'habitude d'être seul, mais depuis quelques semaines le voila qui s'attache aux personnes qui prennent soin de lui. Comme on s'attache à une bouée alors que l'on sombre vers les abysses glaciales. Ce soir la, à la Fausse, il avait frôlé la mort, et ce n'était pas la première fois qu'il se mettait dans de telles situations, toutes aussi inconfortables. A présent, il n'a plus vraiment envie de partir et à vrai dire, il n'y pense même pas. Il profite, simplement, de ce qu'on lui offre.

Etienne l'avait fait entrer dans un environnement dont il ne connaissait rien. Des courtisanes, il ne connaissait auparavant que celles qui envahissaient parfois les ruelles sombres, pas vraiment les plus recommandables. Celles de l'Aphrodites étaient tout à fait différentes. Il se sentait bien auprès de cette sorte de nouvelle famille. Comme si un vide présent en lui depuis des années se remplissait peu à peu, les fondements même de son être empli d'une foule inextricable de sentiments plus confus et coloré les uns que les autres, chamboulant ce petit être. Le confort d'une maison, d'une couche, de la nourriture et bien d'autres choses qu'il n'avait encore eut jusque là, ni même espéré, lui étaient maintenant accessible et tout cela le rendait perplexe dans certains moments de rêverie.

Observateur et légèrement rêveur, Artur sursaute au contact de la main ferme d'Etienne sur son épaule. Il se revoit un court instant poursuivit par les marchants mit en colère par son attitude quelque peu sans gêne à se servir sur les étales. Mais alors que la voix du protecteur le ramène à la réalité, le gamin baisse les yeux sur ses guenilles avec une grimace suivit d'un hochement de tête.
Il se faufile donc rapidement entre les passant jusqu'à l'étalage avec admiration. Pour une fois, il pourrait choisir sans se presser ni se faire battre. Une léger sourire fleurit sur ses lèvres fines et alors que sa main se tend machinalement vers des vêtements sombres, il se retourne pour observer un instant Etienne et Alphonse qui discutent. Plus besoin de se cacher. Plus besoin de sombre pour se faire discret dans la nuit. Il n'est plus seul. Alors avec un léger haussement d'épaule il attrape une chemise gris claire et des braies un ton plus sombre et les agites en direction des deux hommes.


- Etienne ! Ça, c'est bon ?

Son regard vif se tourne vers le propriétaire de l'étalage avec un léger sourire. Un regard débordant d'émotion, comme si on lui avait offert la plus belle chose de sa vie.
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Etienne_de_ligny
"Quoi t’inquiètes-tu ?"

Qu’il lui arrive malheur, qu’il décide de partir de lui-même…Ce genre de chose.

Une inquiétude finalement propre au père, banale et néanmoins présente. Artur n’avait pas hésité à risquer sa vie pour se nourrir et si le sol de la Fosse avait été foulé sans qu’une once de réticence habite l’esprit du môme, Etienne ne pouvait lutter contre cette inquiétude étroitement liée à cette inconscience juvénile. Les ruelles, les tavernes, tout semblait désormais risqué pour un môme tel que lui et si Etienne était à même de se défendre, qu’en serait-il face à plusieurs hommes ? La raison et le sens des responsabilités du Griffé prenaient désormais le pas sur son orgueil et son impulsivité.

Ses iris vairons d’ailleurs se posent sur Artur qui brandit fièrement une chemise et des braies et les pas du noble s’enchainent afin de ronger l’espace qui les sépare. Va pour ça. La bourse du noble est dégrafée du ceinturon et quelques écus sont sortis pour récompenser le travail réalisé. Une première tenue c’était déjà ça. Non loin d’eux une femme observe les agissements des connaissances et du mioche mais alors qu’elle essaye de percer quelques secrets, le Griffé laisse couler son regard sur ses formes aguicheuses. A défaut des reins du comptable, Etienne allait devoir tâter de la femelle et se réfugier entre leurs cuisses délicates. Les libertins étaient ainsi, épicuriens dans l’âme, avide de plaisirs simples et partagés et de liberté. Tout leur était permis sans que la jalousie ne vienne s’abreuver de leur désarroi ou infester leurs veines d’un venin perfide. La confiance, la transparence, entre Alphonse et Etienne tout était dit, les bases fixées et les lubies de l’un étaient acceptées sans détour.

Décidément, elles ont tout à envier à nos belles parisiennes. Mais après tout, ça fera l’affaire pour quelques soirs non ?...On peut partir quand d’ici ?

Le Griffé récupère la chemise et les braies avant de pointer du doigt l’étalage d’un forgeron. Des épées de qualité, quelques couteaux à viande, des dagues et autres chef d’œuvres. A nouveau la bourse est sollicitée et c’est d’une dague qu’il devient l’acquéreur. Là, il pose un genou au sol et s’empare de la ceinture en cuir d’Artur pour y glisser le fourreau et la dague. Si tous les Béarnais possédaient des dagues, autant suivre le courant.

Bon…Pour le moment, tu la gardes mais évite d’en faire usage tant que tu ne t’es pas entrainé. Et évite de la dégainer à tout va, c’est le genre de comportement qui enflamme les esprits et n’apporte que des emmerdes. Sache que si tu es capable de t’en servir pour faire du mal, d’autres seront capables de la retourner contre toi.

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Alphonse_tabouret
Qu’il lui arrive malheur, qu’il décide de partir de lui-même…Ce genre de chose.

Cela te ressemble si peu…

Un sourire plus tendre que moqueur traversa les lèvres du jeune homme en entendant la confidence, tenant le cap de ses prunelles droit devant lui, certain qu’à poser le regard sur Etienne dans l’instant, l’expression de son visage le trahirait sans nul doute, épris, fervent, définitif dans son envie de comprendre, d’alléger, de soutenir son amant. Comment apaiser les doutes et les craintes sans la douceur de la chair, comment assagir les mâchoires acérées d’une angoisse qui semblait puiser ses racines au-delà de ce que pressentait le comptable sans rafraichir de ses mains la fièvre qui troublait Etienne de visions sombres ?
Le chat comprenait ce sentiment sans avoir jamais réussi à l’apprivoiser, soigneusement retranché à ses premières barricades, aux noirceurs déposées couche après couche à une âme enfantine absorbant et retenant comme acquis les moindres enseignements le menant à sa survie, bâtissant l’Egoïste dans tout ce qu’il avait de plus instinctif. Le monde avait tourné durant dix années à la lumière d’un seul astre et s’était désagrégé dans un amas de pourriture à ses pieds lorsque la réalité l’avait fauché, idolâtre païen dont le Dieu était trop humain, trop mortel, pour survivre aux foudres du hasard. On ne pouvait rien contre la Mort, tout au plus pouvait on rappeler aux Vivants qu’il fallait bien s’occuper en l’attendant.


Il a les jambes trop courtes pour partir vite et loin, rétorqua le jeune homme en prenant le parti de la taquinerie, masque obligatoire à défaut de partager l’intime au milieu de cette foule pour demander plus, avant de rajouter, plus bas sans pour autant chercher à diminuer les propos en voyant Artur se retourner vers eux, le visage éclairé d’un bonheur dont seuls les enfants avait le secret, Eden perdu des adultes sans savoir à quel instant précisément ils en abandonnaient le duveteux : Et quand bien même, je crois qu’il t’aime trop pour seulement y penser…Un peu comme moi, conclut-il en s’accordant de cueillir son expression d’un coup d’œil avant de détourner nonchalamment la tête vers un ailleurs qui se devait d’avoir l’air plus intéressant sans pourtant y arriver, le sourire narquois et lascif du chat s’éternisant encore quelques secondes pour le trahir au regard amateur de son amant.

Il emboita le pas au Griffé, rejoignant le duo en observant l’attitude de l’un et de l’autre, aux rives d’une bonne humeur spontanée encore peu coutumière qu’il attribuait aux premiers jours de soleil plein, à la présence faussement banalisée d’Etienne à ses côtés, au sourire simple d’Artur, image involontairement projetée de son propre fils dans un futur qui lui semblait encore lointain, et pourtant étonnamment à portée de main.


Décidément, elles ont tout à envier à nos belles parisiennes. Mais après tout, ça fera l’affaire pour quelques soirs non ?...On peut partir quand d’ici ?

Son regard jusqu’alors distrait se posa sur un duo de demoiselles passant bras dessous-bras dessous, le rire égayant les visages juvéniles aux prises de confidences chuchotées à l’abris de la proximité, marchant d’un pas vif et coloré dans l’ondulation de la foule en ce jour de marché quand la remarque d’Etienne aiguisait le pli amusé de sa bouche.


Je jurerai que nues, elles sont aussi jolies… S’il ne s’agit que de quelques nuits pour en avoir le cœur net, je prendrai mon mal en patience,
répondit-il en lui donnant un léger coup d’épaule, l’œil égayé d’une provocation impertinente dans cette joyeuse résignation quand la seule évocation de Paris alourdissait sa frustration des promesses de la peau salée de son amant, de la fouge de leurs étreintes enfin libres et de l’apaisement réel des sens jusqu’à les repaitre.
J’ai encore quelques affaires qui nécessitent ma présence ici, mais je ne pense pas qu’Enguerrand t’en voudrait de remonter si de ton coté tu as conclu les tiennes, poursuivit il tandis qu’ils rejoignaient un nouvel étal sur lequel brillait l’éclat poli des lames. Entre la fin de sa convalescence et l’emménagement définitif prévu auprès de De La Mirandole, le jeune homme savait qu’il devrait encore user de patience, forgeant sa persévérance à même le regard d’Antoine sur lequel tout, désormais, pouvait avoir une répercussion.
Ses yeux suivirent le choix d’Etienne parmi les dagues jusqu’à la passation au flanc de l’enfant, écoutant le discours tenu avant de rajouter à l’attention du garçon aux yeux arrondis d’une attention dévote, la voix soumise au sourire espiègle dont il maintenant une courbe légère pour garder l’essentiel entre lui et son Autre :
Tu peux lui faire confiance, question comportement à risques, c’est un fin connaisseur…

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