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[RP] Ca fait pam et ça fait plouf dans la flotte

Benjen

      Chaleur. Foutu chaleur. Elle lui fait couler la petite goute sur la tempe, encore un peu et il se mettrait à suer comme un gras du bide. Il lève le nez, à travers la frondaison, le soleil paraît haut dans le ciel. Il doit être l'heure de manger. Quel idée d'avoir quitté le confort de la ville pour reprendre les routes par ce temps ! Il serait bien mieux au frais, dans une taverne, avec de quoi se désaltérer et becter sous la main. A la place, il a suivi la Princesse et les Ponthieu dans une énième escapade plagesque qui les conduit vers La Rochelle.

      Et le voilà déjà à s'écarter du groupe pour prendre un peu l'air. Il en a besoin. Ces derniers jours, il n'a pas eu sa dose de solitude habituelle. Ce n'est pas plus mal, ça lui a permi d'oublier un peu. Bien qu'il semble toujours y avoir des gens pour appuyer sur ses plaies purulentes.
      Le bruit de l'eau qui court dans son lit attire soudainement son attention, ça vient de la droite. Un sifflement, Khors rapplique sur ses talons. Enfin ... Le chiot prend plutôt les devant en aboyant gaiement, brisant la quiétude de la faune locale qui piaille son irritation.

      Soupir.



        -Stupide cabot.


      Il s'enfonce à son tour dans la végétation, plissant les yeux pour supporter la lumière plus vive lorsqu'il déboule sur la berge d'une petite rivière. Les pognes se pose sur les hanches, il inspire profondément tandis que les ambres s'abreuvent du spectacle apaisant. Apaisement rapidement brisé par son chiot qui sautille autour de lui en tenant un bâton entre ses crocs. Un sourire amusé étire ses lèvres et il tend la main pour le prendre. Bien entendu, ce couillon ne lâche pas prise et le Ronchon s’agace, sifflant entre ses mâchoires crispées en tirant.


        -Lâches ça triple buse ! Si tu veux que j'le lance ! Gnnneuh !


      Le bout de bois est enfin arraché au museau canin, et le Barbu lui fait les gros yeux en poussant un grognement. Un coup d'oeil en direction de la flotte, la rivière est large, mais il devrait s'en tirer. Il arme, et lance !


        -Va chercher !


      Bon chien. Il s'élance dans la flotte, et le Barbu suit sa course en souriant légèrement. Ce chien n'est pas forcément l'être le plus intelligent qui est croisé sa route, mais c'est assurément une des seules choses qui régule sa vie en ce moment. C'est surtout son dernier cadeau, un peu comme l'enfant qu'ils n'auront jamais … Il secoue la tête, « p'tain ». Les dorées s'élève vers le bleu du ciel, et soudain, la chaleur devient assommante.


        -P'tain fait chaud …


      Un coup d'oeil sur la rivière.


        -Hm …


      L'épaule se hausse. Pourquoi pas piquer une tête ? Il se laisse lourdement retomber en arrière pour s'attaquer à ses bottes. Les orteils à l'air, il pianote dans le vide. Avant de se redresser pour s'attaquer au lacet de sa chemise, laquelle passe au-dessus de sa tête pour couvrir l'herbe à ses pieds. Il observe son torse et son ventre, le scepticisme s'invitant sur ses traits tandis qu'il presse sa peau au niveau des côtes.


        -Bordel si j'arrête pas de boire je vais vraiment finir gras comme Duflan.


      La pogne passe lentement sur la ceinture abdominale qui se dessine moins nettement qu'autrefois. Nouveau froncement, et il lève le bras droit pour bander son biceps, le tâtant en étirant une moue. Les péripéties de ces derniers mois commencent à émousser son corps, le fait de ne strictement rien foutre, et de boire comme un trou n'aide pas ! Quoi que pour la boisson, ça tend à s'améliorer. Il soupire, il a encore un peu de marge quand même ! Ces derniers jours l'ont prouvé, il plait toujours. Ses lèvres s'étirent légèrement alors qu'il y songe, et la boucle de sa ceinture saute, s'en suivant une rapide chute de ses braies. Il se redresse drapé de sa nudité et d'un manteau de soleil. Il est temps d'entrer dans l'eau, et lentement il s'y glisse.


        -Brrrrrr …


      C'est froid ! Mais ça fait un bien fou, la température redescend un brin. Autant en profiter pour faire un peu d'exercice tiens ! Il nageait souvent avec sa jumelle lorsqu'ils étaient enfant, il a toujours été un bon nageur. Il vaut mieux lorsqu'on grandit en bord de mer ! Apaisé, il nage pendant quelques minutes, jusqu'à se lancer dans un simulacre de course avec son chien, qu'il distance rapidement.


        -Hmpf !


      Les yeux s'écarquillent. La surprise est totale lorsque la crampe survient dans la jambe droite ! Rapidement la panique s'installe et il tente de rester en surface. « Oh la honte ! J'vais crever noyer à cause d'une putain d'crampe ! ». Les bras se mettent à brasser l'air en une veine tentative d'enlacer le soleil pour qu'il le tire de là. Le chiot nage autour de lui, trop léger pour supporter son poids, il tente tout de même mais manque d'entrainer le bestiaux voir la grande faucheuse avec lui ! Bordel. Il est foutu.


        -A L'AI ... grbulubulu ... DEEEEEE … grbulubulu …


      La tentative est futile. C'est la fin.

    _________________
    Madeleine_df
    Périgord-Angoumois. Première étape étrangère du court périple qui les mènera à l'océan, là où, peut-être, ils pourront apercevoir le bout du monde. Hélas, la fraîcheur des brises marines venait cruellement à manquer en ce torride jour de mai, alors qu'il semblait que la nature avait voulu leur jouer une farce et leur faire croire qu'ils étaient en août. Et leur petit groupe avait éclaté le temps d'une pause, chacun partant chercher un peu d'ombre, de repos ou d'autre chose loin de la présence du reste de la troupe — il est bien connu que la chaleur fait aussi bouillonner les sangs, et rend les gens plus prompts à la fâcherie (bisous les Corses et les Marseillais, c'est de vous qu'on parle ici).

    Et ce jour là, c'était comme si l'esprit saint était descendu une nouvelle fois sur Terre : Madeleine avait décidé de s'occuper de son fils. Pendant TOUTE l'après-midi. Ils s'étaient dégoté un petit coin ombragé, sous un grand hêtre au bord de la rivière. Les gardes avaient été réquisitionnés pour tendre un grand drap blanc entre ce dernier et deux autres arbres plus petits, créant un dais qui serait parfait pour les protéger tous deux du Soleil, des chutes de graines et autres fientes de moineau. Au sol, une couverture, sur laquelle était étalée les reliefs d'un repas : Bol à bouillie vidé dans son intégralité par l'auguste héritier des Deswaard, talon de jambon de Bayonne, une demie miche de pain, un fond de bouteille de vin, un oignon intact et un petit panier de fraises, vide.

    La bouche barbouillée de leur rouge, le petit Nicolas, debout sur deux jambes encore incertaines, se tenait aux épaules de sa mère, assise au sol et donc plus ou moins à sa hauteur. Il suivait des yeux, et de la pointe du doigt, une abeille qui passait par là, sans doute déçue de n'y trouver rien à butiner. Et Madeleine, qui avait tombé les luxueuses vestures pour une robe de drap fin et un chapeau de paille à larges bords, de couver son fils d'un regard étonnamment tendre. C'est qu'il avait presque réussi à faire un mot de deux syllabes, ce qui lui donnait bon espoir de réussir à faire quelque chose de ce petit singe potelé, pour présenter un animal doué d'élocution à son père quand ce dernier reviendrait. S'il revenait un jour.


    - Nicolas ! Redites pour Mama. A-beille.

    Le jeune surdoué ne réussit à répéter que "beille", mais il était si mignon qu'elle ne s'en formalisa pas. A la place, elle imita un instant le bourdonnement, avant de venir piquer un baiser à la joue potelée du gnome. Et c'est là, en relevant les yeux, qu'elle le vit. Qui ? Le chien, qui se jetait à la flotte, dans un grand splash. Le futur duc de Grignan, par contre, pas au mieux de ses capacités cognitives à n'en pas douter, n'eut pas l'air de remarquer la scène. Elle l'observa un instant, avant que ses prunelles ne se posent sur un homme qui venait de le rejoindre sur le rivage. Et pas n'importe quel homme. Salviac. Il n'avait pas dû la voir, avec tous ces buissons alentours. Elle allait lui faire signe, mais... Elle remarqua qu'il était en train de se déshabiller. D'abord les bottes, cela laissait présager du reste. Vite, elle attira son fils contre elle, lui tournant la tête vers l'opposé de la rive. Ce n'était pas un spectacle pour les enfants de son âge. Elle par contre...

    - Mama a été bien sage, et Mère Nature a décidé de lui offrir une petite friandise !

    Décalant ses fesses de quelques centimètres, elle vint accoler son dos contre le tronc de l'arbre, optimisant à la fois la vue et le confort. D'une main, elle tenait l'héritier contre elle — lequel, ravi, jouait à mettre des petites tapes sur le sein droit de sa mère pour voir comment il rebondissait (meilleur jeu du monde) — tandis que de l'autre elle soulevait le bord de son chapeau : Comme il aurait été fâcheux qu'il lui retombe devant les yeux et l'aveugle ! Et sourire aux lèvres, elle entreprit sans vergogne aucune de mater le Guyennois dans ses ébats aquatiques, jusqu'à se trouver arrachée à ses méditations sur l'esthétisme des corps dans la Grèce Antique (mais oui bien sûr) par une claque un peu plus violente de ce cher Prostate qui semblait avoir compris que l'attention maternelle avait été happée ailleurs.

    - Nicolas-Erostrate Deswaard de Noldor-Firenze ! On ne tape pas sa mère !

    Elle saisit la main qui l'avait violentée et y appliqua à son tour une tapette, ce qui n'eut d'autre effet que de déclencher les hurlements du bambin. Et merde. Elle le récupéra contre elle et tenta quelques techniques aussi paniquées qu'inefficaces pour le calmer, et quand enfin elle retourna des yeux inquiets vers la rivière, elle fut assez surprise de la scène qu'elle y distingua.

    - Mais qu'est-ce qu'il fiche, ce gland ?

    Les cris stridents du bébé l'empêchant d'entendre les appels à l'aide, elle se figura qu'il devait être en train de s'exercer à la natation synchronisée, ou quelque chose comme ça.

    Bref, ce n'était clairement pas avec elle que Benjen allait pouvoir sortir des ronces.

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    L_aconit
    La rivière s'étendait enfin à ses pieds, l'orteil découvert y plongeant avec curiosité. L'endroit était calme et étirait à Faust le souvenir de moments secrets où Faune et Arbre s'étaient étendus là, jouant à défier le temps des au revoir pénibles.

    Pourquoi y était-il revenu en pèlerinage alors que l'absence tendait à défaire plus qu'à nouer ? La raison avait ses raisons dont le cœur se moquait. S'il n'avait pas aéré Vésone, il n'avait cependant pas résisté à venir chercher l'écho de ces rires qui, baumes, appartenaient à un passé qui semblait figé dans les galets.

    La soutane n'avait cette fois pas été troquée contre les frusques plus légères de l'été qui s'avançait, à tout promeneur une certitude, on ne refaisait jamais deux fois les chemins de la même façon. Les yeux de guède avaient fini par se poser sur un couple de libellules bruyantes, frayant , contorsionnistes, jusqu'aux lisières de l'eau, les mains avaient chassé les crins blonds qui commençaient à s'étendre sur la nuque. Privilèges de ce nouveau statut qui exigeait la coupe moins courte, sur les cols de cendal. Mains pâles avaient éloigné les sandales de cuir de l'eau qui les aurait abîmées. Assis au bord, Nicolas s'accorder une muette contemplation.

    Tout aurait pu en rester là, si le bruit d'une agitation aquatique intense n'avait pas brisé son recueillement solitaire. Visiblement, un visiteur en attirait un autre, et les sourcils se froncèrent un peu, agacés à l'idée qu'un autre pèlerin puisse venir prier son unique saint. Les cours d'eau offraient de belles occasions de se rafraîchir sous l'adage de mai, Nicolas savait qu'il n'était pas le seul à en chercher le réconfort... L'attention attirée par les bris de voix et d'eaux qui parvenaient en échos jusqu'à sa retraite, il finit par déplier genoux pour assouvir sa curiosité. Qui venait troubler le calme bavard de son intimité?

    Pieds ne se rechaussèrent pas, il ne fallait pas plus de quelques pas pour mettre à jour au travers de la végétation la berge en amont, qui, s'il ne lui offrait pas la vue surprenante d'une Princesse épieuse, le récompensait d'une ridicule lutte de naïade, mâle au demeurant. Visiblement, pèlerin ne savait pas nager. Quelle idée d'aller se jeter dans le lit traître des eaux calmes, lorsqu'on ne savait pas si l'on pouvait passer à gué! Surpris par sa découverte, il resta figé un court instant, mesurant la force des deux adversaires. Et c'est lorsque l'un décida d'envahir traitrement la bouche de l'autre qu'il rassembla son courage pour aller rétablir justice.

    Par dieu. Prendre la bouche d'autrui sans son consentement n'était pas acceptable...


    - Ne bougez pas! J'arr...

    Frêle religieux dégringola un peu dans le mouvement, s'écorchant les bras et les mollets que la soutane avait découvert au passage des buissons. Ne pas bouger. Voilà un conseil précieux à prodiguer à un futur noyé... Se débattant autant avec les fourrés que le malheureux dans son bain, il finit par débouler sur le flanc voisin pour tenter quelque chose, non sans crier des "Ah !" et des "Humpf!" , des "Ouille!" et des "haaan!" à la rencontre de ses petons de vierge et des cailloux fourbes qui s'étendaient sur la rive. Loin d'avoir la carrure d'un athlète, bien moins d'un quelconque sauveur, il n'écouta que son courage pour se jeter à l'eau entièrement vêtu et entamer une brasse hélas, bien alourdie par l'engorgement de ses tissus. Nager en soutane, une expérience qui n'était plus à renouveler. Il manqua d'aller à son tour nourrir les poissons.

    Malgré tout, bataillant dans l'eau comme un beau diable, l'Aconit parvint à saisir le pauvre hère , avalant au passage un bon litron d'eau , et à le déplacer dans la stricte zone où leurs pieds pouvaient rencontrer le sol vaseux. Aucun des deux ne se doutait du cadeau que dame nature avait cédé à leurs mollets... Grasses sangsues bien voraces.


    - Je vous ai dis de ne.. Arf ... Pas.. Bouger...

    Dit il époumoné en reprenant un peu d'air, mains sur les hanches, guettant en coin l'état de son chanceux du jour. Les joues roses de l'effort, le cheveu chaotique piqué de feuilles que l'eau avaient ramollies, il chassa d'une main maniaque les mèches qui lui barraient ridiculement le visage. Hors d'haleine.

    - Ma mitre!

    S'agita-t-il soudain.

    - Foutreciel d'sans nom! Ma m... Ah!! Quelque chose m'a touché!


    Hurla-t-il en faisant un bond dans l'eau. Si Nicolas aimait se baigner, il choisissait les endroits les plus clairs et dégagés, loin de cette cuvette rendue trouble par leurs gesticulations hystériques. Il recula vivement vers la berge comme si diable était à ses trousses, constatant dans la foulée que l'homme était nu comme un ver, et que la précieuse faisait le bonheur d'un quadrupède qui lui, savait parfaitement nager... Tout crocs dehors, le chien tournait en boucle gaie dans l'infâme pataugeoire , arborant fièrement en tenailles l'épiscopal couvre chef.

    D'une main nerveuse, il chassa dans un remous une araignée d'eau qui s'approchait trop dangereusement de lui.

    Faust, ce héros.

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    Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
    (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
    Benjen

        Ce n'est donc pas une légende. Quand on est en place pour le sprint final qui conduit au bout du tunnel, on a droit à un film sur sa chienne de vie. La sienne avait été courte mais bien remplie, en souvenir du moins.
        L'oeuvre psychocinématographique commence par une sélection de ses meilleures gamelles, truc de Bro/Sista, et on en passe avec sa frangine. L'Indigne jumelle ne saura même pas qu'il est mort ! Ca quand on prend plus de nouvelle hein.
        S'en suit quelques rares souvenirs du temps où père et mère étaient encore une réalité. Merde, Mère. Qui va s'occuper de cette vieille folle maintenant qu'il n'est plus là ? Personne ne payera son garde malade après la mort de son fils, puisqu'il n'en a causé à personne. Le con.
        L'acte suivant est un putain d'ascenseur émotionnel, résumé de leur vie à deux. Sa Blonde, Sa Délicieuse ! Le film est haut en couleur qu'ils en ont pondu des vertes et des pas mûres, de quoi faire rougir la plus sainte des nonnes, et de quoi faire pleurer le cœur de pierre le plus calcaire.
        Viennent bien sûr, ses souvenirs de coucheries. De la Hache à l'Apprentie, en passant par le Roncier, sans oublier … C'est là que le film est brusquement interrompue par une main blanchâtre qui semble vouloir lui violer le pif !



          -grbulubulululu !


        La réalité se rappelle soudainement à lui par la main maladroite de cet inconnu. Le soleil l'éblouit à nouveau, l'eau traitresse qui s'insinue lentement aux poumons, l'empêchant de reprendre son souffle. Il peine donc à garder les yeux ouverts, et les idées claires. D'autant plus que la crampe douloureuse lui bloque toujours la jambe ! Et puis l'autre là, il ne serait pas en train d'essayé de l'achever !?


          - Je vous ai dis de ne.. Arf ... Pas.. Bouger...


        « Pas bouger » c'est sûr ! Cette personne veut sa mort. Ne pas bouger reviendrait à se laisser couler, mourir sans même se battre, jamais ! Et cette andouille se débat donc d'avantage dans les bras du pauvre Evêque qui tente pourtant de lui venir en aide. -Si c'est pas très Aristomachin tout ça ! -


          -Argh ! Assa … Pfruuuuut ! Kuf ! Kuf ! Kuf ! ... Ssain !


        Les poumons semblent commencé à se battre contre l'invasion aqueuse qui est désormais moins vive. Effectivement, son pied valide touche le fond, l'assaillant semble avoir fait l'erreur de le trainer au mauvais endroit ! Ahah ! L'abruti. -Ou pas- Le Barbu se retrouve les deux pognes dans la vase, à tendre sa jambe en grognant, la trogne crispée tandis qu'il essaye faire passer la crampe …


          -Bordel ! Kuf! Kuf ! Kuf ! De merde ! Ca fait maAAaAaaAAaAAal !


        Il a dû faire peur à son sauveur avec tout ça, ce dernier semble s'éloigner en s'agitant. Il ne comprend pas pourquoi, encore trop à l'ouest pour avoir les idées plus ou moins clair.


          -Aidez-moi P't.. Kuf ! Kuf ! Kuf ! D'merde !


        Il se traine tant bien que mal hors de l'eau, l'anatomie flottante à la surface jusqu'à reposer mollement contre la cuisse, à peine emballée d'une feuille. La tignasse lui est plaquée sur le front comme un poulpe, une petite branche morte en barrette pour un effet tendance -Ma-gni-fikeeeee !-. Le sol vaseux est agressé d'un poing rageur ! Et le Barbu de présenter un peton garni deux trois splendide sangsue génération 1466 au clerc !


          -Tendez-le ! Tendez-le ! J'ai une crampeeeeeee ! Arghhhhh ! Kuf ! Kuf ! Kuf !


        Les hommes. Tous des lopettes.

        Assurément, sa virilité en prend sans doute un coup aux yeux de l'observatrice dont il ne connait pas la présence.

        Le chiot revient à la charge en essayant de l'étouffer avec il ne sait quel tissu qu'il aura trouvé dans la flotte. Il le lui arracher des chicots pour le lancer plus loin d'un geste rageur !



          -Raaah ! Dégages sac à puce !


        Ce n'était pas le bon jour pour faire prendre le soleil à la « Précieuse ».

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      L_aconit
      - Non ma ...!

      L'émotion .Intense.


      Une main vaine se tend au néant.

      ... Mitre...

      Va-t-il pleurer? Non. Ne pas pleurer. Ne pas pleurer. Même en imaginant qu'il faudrait dès demain porter celle de Lotx... Nicolas ferma les yeux. Ne pas regarder le chien retourner chercher son nouveau jouet. Inspirer. . Expirer .
      Là.

      Faust ouvre un oeil sur ledit pied, que l'homme nu et foutrement bien monté! ... Oh, pardon. L'auteur s'emballe. Et foutrement agité donc, lui agite sous son nez. Le tendre? Le tendre? Quoi donc? Ce membre plein de parasites ? Il l'éloigna de lui d'un air dégoûté, prenant conscience qu'une sangsue ornait son propre mollet.


      - Oh mon dieu! Oh mon dieu! Oh mon dieu ! Je... Gnnnnnniii... Pas de panique... Aaah oooh... Je sais comment les... Hrrrrrrrrrrrrrrrrrm !

      Enlever. Il savait comment les enlever. Le cri contenu dans la poitrine n'en était pas moins risible. Les études à l'Ostel Dieu avaient eu ça de bien qu'il savait même comment les choisir pour faire une saignée... Et visiblement, celles que les deux zigs arboraient sur les cuisses n'étaient pas les bonnes. frénétiquement il enleva sa soutane, que le chien dans un accès de joie vint saisir sans lui laisser le temps de toucher sol. Vaillant comme un Prince, il tâtonna à la recherche de... Oups.

      Nicolas venait de s'évanouir

      Trop d'émotions pour un si jeune sauveur. N'était-il pas évêque après tout? Certainement pas héroïque.

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      Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
      (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
      Madeleine_df
      De son côté, Madeleine, toujours aux prises avec la crise de larmes de son fils, ne pouvait cependant s'empêcher de suivre la scène aquatique du coin de l'oeil, qui se transforma assez rapidement en full vision frontale lorsqu'elle se rendit compte de l'évidence.

      - Mais... Il se noie !

      Que faire ? Abandonner là le singe hurleur aurait été plus qu'irresponsable, il aurait suffi d'une minute de distraction pour qu'il se retrouve lui aussi à la flotte. Et à son âge, il n'avait même pas la moindre petite chance d'en réchapper en coulant quelques brasses, contrairement à cet imbécile de Benjen... Quelle idée d'aller se jeter à l'eau quand on ne sait pas nager ! Coincée avec son môme, et gagnée par la panique, elle finit cependant par redescendre d'un petit niveau sur le stressomètre quand elle vit que quelqu'un s'était chargé de plonger à sa place.

      Figée, elle observait les remous, les bulles et, occasionnellement, les membres qui remontaient à la surface avant de disparaître. Le tout se rapprochait petit à petit du bord, et elle les suivait sans plus respirer, totalement imperméable à présent aux hurlements capricieux de l'héritier. Une tête émergea, et puis deux. Mais... C'était... Le frère de Dana ! Les deux hommes semblaient à la peine, glissant sur le fond de vase qui tapissait le lit du cours d'eau.

      C'est à ce moment là qu'elle se décida à aller les aider. Emportant toujours son fils avec elle, elle se faufila à travers les arbres en quelques enjambées rapides, et il n'y eut que les broussailles qui se prenaient dans sa robe pour les ralentir. Et c'est là, tout aussi stupéfaits l'un que l'autre, que mère et fils découvrirent le bouquet final de cette scène d'anthologie. Benjen, les baloches au vent, gigotant et tendant à l'Aconit un pied où se nourrissaient trois sangsues, et lançant au clebs, en guise de frisbee, un couvre-chef épiscopal ; et en parlant d'épiscopal, l'Aconit qui... Eh bien qui, de toute évidence, décidait de se joindre lui aussi à la fête, puisqu'il ôta sa soutane sous les yeux médusés de la Princesse et de son fils, rendus tous deux plus muets que des carpes.

      Et bim, il s'évanouit.

      Là, elle se dit qu'elle devrait peut-être intervenir.


      - On peut savoir ce que c'est que ce bordel ?!

      Bien vu, Madeleine. Positionne-toi en daronne autoritaire, ils n'oseront jamais te demander ce que tu trafiquais dans le coin. Elle s'approcha et, impérieuse, claqua d'autorité le petit Nicolas dans les bras de Salviac.

      - C'est pas possible une bande de bébés pareils ! Tenez-le moi !

      Elle s'accroupit et, en trois coups d'ongles experts à la gueule des suceuses, les arracha de leur hôte, et les relança une par une dans l'eau. Elles avaient déjà bien eu le temps de se gorger de sang, lequel recouvrait presque entièrement son pied à présent. Elle n'en avait cure, pas apprentie-médecin pour rien, la seule chose qui l'ennuyait à vrai dire était l'idée qu'elle allait salir sa belle robe blanche. Et lui saisissant le talon, elle tira sur la guibole endolorie, assez pour l'entraîner avec elle jusqu'au grand Nicolas.

      Senestre étirant toujours la jambe de Benjen, de la dextre elle entreprit, en tout premier lieu, d'ôter son chapeau et de le déposer, à défaut de feuille de vigne, sur les génitoires de Monseigneur. Tout de même. Un homme d'Église, merde. Et une fois ce cache-sexe improvisé mis en place par votre servante, cette dernière fit suivre à la sangsue le même chemin que ses trois copines. Puis, distraitement, elle alla poser quelques claques à la joue pâle, alors que son regard se retournait vers Benjen, pour voir si sa crampe allait mieux. Et, sans le vouloir vraiment, elle le dévisagea de la tête aux pieds. Et son regard s'attarda au centre. Elle rougit, présence de Dieu et de son employé oblige, mais outre l'organe lui-même, quelque chose attira son attention.


      - Salviac ? Mauvaise nouvelle. Vous avez une sangsue sur la... Sur le... Sur le testicule.

      Bomb dropped.
      _________________
      L_aconit

      Et l'Aconit, plus blanc que blanc de reprendre ses esprit sous les claques, courtes mais vives de la Princesse.

      Une princesse qui délivre un Prince... Avouez que ce n'est pas dans l'ordre des choses. Plissant le nez et tortillant du museau pour échapper à la main autoritaire, il finit par se dégager un peu, constatant en deux temps que la sangsue n'était plus - premier réflexe - puis, qu'il était nu. Oh, pas nu comme un ver non. La médaille d'Aristote, elle, était toujours là. Et un beau chapeau cachait sa virilité qui n'était plus d'éphèbe... Dieu les regardait - et se retournait donc, probablement, pour ne pas en voir plus- .

      Main au chapeau que Nicolas se découvrait avec hébétement et que le chien tentait de prendre avec l'attrait nouveau qu'il supposait, l'évêque ramassa son vêtement qu'il remit aussitôt en se contorsionnant pour y parvenir, gesticulant lamentablement pour se dégager du torchon trempé que l'ensemble était devenu. Tout cela ben entendu, non sans regarder, compatissant le testicule de Benjen d'un oeil rond.

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      Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
      (En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
      Benjen

            -Mais ! … Hmpf ! P'taiiiiiiiin !


          Qu'est-ce qu'il fout l'autre ! Il compte lui faire passer la crampe en faisant une danse ? Ah c'est bien sa veine ! Il est tombé sur l'idiot du village.


            -Gnnn ! Arrêtez d'gueuler ! Faites quelq... Mais … Hmpf ! Mais qu'est-ce qu'il fou ce con !?


          La douleur est insupportable à force. Mais l'incrédulité lui dispute l'attention du Barbu qui observe le clerc se désaper de son seul œil ouvert. Ca ne va pas l'aider ! Mais alors pas du tout ! Il s'apprête à le rabrouer copieusement quand ce dernier s'échoue soudain au sol, inerte.


            -Hé oh ? Machin ? Gnnnn !


          Son poing heurte le sol -Le pauvre … Il a rien demandé ce sol! -, rageur. La tête repose au sol tandis qu'il tente d'étendre sa guibole douloureuse lui-même. L'ambre à peine voilée observe la voute bleuté du ciel, tachetée de nuages.

          « J'vais crever là … Mort par crampe … P'tain la looooooose ! Argh ! »

          Il est au bout de sa vie le Baron. C'est qu'il vient de faire le plein d'émotion pour le mois …



            -On peut savoir ce que c'est que ce bordel ?!


          Elle est arrivée ! Un ange tombé du ciel dont il distingue la crinière rousse sur un fond solaire. -hallelujah! - Il n'en distingue pas les traits, mais il lui semble reconnaître la voix. Il cligne des yeux en geignant de douleur, essayant d'y distinguer quelque chose. Mais pas le temps de dire ouf, qu'un visage de bambin lui apparaît juste devant la face ! Son petit poids pesant sur son torse, et VLAN ! Les mains potelé sur la trogne en mode face de cochon.


            -Qu'est-ce que … AÏEUH ! Hmpf ! OUILLE ! Bor... Argh ! Oh ouiiiii …


          Le corps tressaute, la douleur plutôt vive lorsqu'elle retire les maudites suceuses ! Oui bon, il fait un peu sa chochotte mais tout ce qu'il voulait lui, c'était se rafraichir à la base ! Et c'est une plainte presque jouissive qu'il pousse lorsqu'elle étend enfin sa guibole pour commencer à en calmer la douleur. Ca se ravive un peu lorsqu'elle le traine comme un malpropre jusqu'à Faust qui joue le beau au bois dormant. Fort heureusement, la jambe reste tendue, et le Barbu commence à en sentir les effets salvateurs !

          L'attention libérée, c'est le marmot qui se rappelle à lui d'une tarte dans le pif ! Le barbu secoue la tête, lui lançant un regard noir.



            -Non mais dis donc morveux !


          La « voix » se fait à nouveau entendre, et les idées plus claires, il tourne un regard abasourdi vers la Princesse. Mais qu'est-ce qu'elle fou là !?


            -Madeleine … Vous … Hein ? J'ai ?


          Le gamin est repoussé légèrement sur le côté pour qu'il puisse penché la tête, et les yeux de s'écarquiller !


            -BORDEL ! ENLEVEZ-LA ! ENLEVEZ-LA !


          Lance-t-il en glissant une main sous ses précieuses comme-ci ça pouvait l'aider. Le gosse se met à chialer, forcément, vu le tableau, il y a de quoi ! Le baron à poil devant une princesse dont il tient le fils dans les bras, avec un évêque qui regarde … Ca ressemble à un mauvais scénario de film porno tout ça !

        _________________
        Madeleine_df
        Film porno ?! Une paire de claques à qui voudra d'un porno avec UN BÉBÉ ! Il lui semblait déjà bien terrifiant que le petit Nicolas ait eu vue sur tous ces zizis (sait-on jamais, l'image pourrait rester gravée dans son esprit et le pousser à embrasser le même genre de sexualité que Nathan), mais après tout elle avait fini par se dire qu'il en verrait d'autres quand il devrait participer aux bains d'après entraînement avec ses camarades, ou quelque chose comme ça. Et elle avait chassé l'idée de son esprit déjà fort occupé.

        Malgré les cris de Salviac, elle hésitait. Et pendant quelques secondes, son regard oscilla entre l'évêque et la couille. Ce serait mal vu. Et sa réputation ? D'un autre côté, elle se voulait bientôt médecin. Elle ne pouvait pas laisser quelqu'un dans la souffrance. Même si c'était une grosse chochotte et qu'il pourrait s'administrer le remède lui même. Bon, et puis il fallait aussi prendre en compte le fait que, si le père Windham ne cessait pas bientôt de gueuler comme un putois, elle allait morfler tout le reste de la journée avec un fils traumatisé.

        C'est cette dernière observation qui l'emporta dans son jugement, mais avant toute chose, elle tourna la tête vers le grand Nicolas, et récita cet extrait du serment d'Hippocrate :


        - « Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves. »

        Et à présent que les apparences étaient sauves, elle avança le bras jusqu'à l'homme terrorisé, souleva le membre gênant, et d'un coup d'ongle, décolla la sangsue avant de l'envoyer promener dans la rivière.

        - Allez ! On respire, c'est fini !

        Les mecs j'vous jure.
        _________________
        Benjen

            Il est vrai qu'il pourrait enlever cette sangsue lui-même. Mais sérieusement, il craint pour ses baloches. C'est précieux pour un homme ces trucs-là ! Oui, oui ! Riez ! Riez mesdemoiselles ! Je sais qu'au moins les trois quart des hommes qui prendront connaissance de cette fâcheuse histoire tireront cette gueule.
            Donc ! Non, il ne prendra pas le risque de s'arracher un testicule par un excès de brusquerie pour se débarrasser de ce pervers de parasite !

            Il ne bouge plus un muscle, si ce n'est sa respiration anarchique qui fait gonfler exagérément son torse. Mais le sourcil se hausse tout de même lorsque Madeleine se met à se la jouer prédicatrice, et le Barbu de marmonner dans sa barbe :


              -Bougez-vous l'cul bordel ! J'ai mal …


            Même pas il étire un sourire narquois lorsqu'elle soulève son membre. Ni de blague graveleuse genre : « Elle est grosse hein ? » Non. Il se crispe plutôt, s'arrête de respirer et détourne le regard en fermant les yeux très fort !


              -HAWAIEUUUUH !


            On respire c'est fini ! Elle en a de bonnes elle ! Il porte les deux pognes aux bourses, se retournant sur le ventre pour offrir la vision de son postérieur tandis qu'il hyperventile pendant quelques secondes qui lui semble durer des heures.

            Un peu calmé, il finit par se dandiner pour s'asseoir, lorgnant les deux autres avec un brin de honte dans le fond du regard. Et se retourne pour présenter son dos, et pouvoir examiner les dégâts à son aise. Verdict : une burne et un pied teintés de sang. Un index caresse la blessure testiculaire avec tendresse « Laaaa … Chutttt … Papa est là … La vilaine suceuse est partie. »
            Soudainement, il redresse la tête. Il glisse un regard en coin en se rappelant qu'il y a deux personnes dans son dos. Il est temps de retrouver un peu de dignité.

            Etape une, se vêtir. C'est pas qu'il est pudique, mais ça fait mauvais genre de tortiller son anaconda -Oui bon … Que voulez-vous que je vous dise ? C'est bon pour l'égo!- devant une princesse et … Un type. Il se redresse donc cherchant ses vêtements du regard, et s'y rend sans un mot pour enfiler ses braies avec précaution. Rassemblant bottes et chemise, il inspire genre « quand faut y aller, faut y aller ! » et fait le chemin inverse pour rejoindre ses sauveurs.

            Etape deux, remercier. Un brin penaud, il tente de se composer une attitude digne. Et tend la paume à la princesse pour qu'elle lui offre sa main.



              -Votre Altesse … Merci pour vos … Bons soins !


            La menotte est légèrement relevée, et il effleure le dos de sa main de ses lèvres, avant de se redresser. C'est qu'il a bien appris ses leçons Salviac ! Maîtresse Maddy doit être fiere ! L'attention se porte maintenant sur le jeune clerc qu'il observe plus attentivement. Mon dieu ! Si on lui avait dit un jour qu'un curé lui sauverait la mise, il ne l'aurait pas cru. Il n'est pas franchement fan de ces bêtes-là. Il n'a pas l'air bien costaud en plus, ça n'a pas dû être un sauvetage aisé pour lui, vu la frousse qu'il s'est prit. Déglutissant, il s'approche de Nicolas pour lui tendre une pogne …


              -Et vous … J'crois bien que je vous dois la vie … Me reste plus qu'a trouvé comment vous remercier !


            Et vas-y … Ca c'est pas facile ! Il est nul en cadeau, et plutôt radin sur les bords. Le coup de la rose ça ferait trop jaser ! Même si ça coûte rien du tout.


              -Messire ... ?

          _________________
          L_aconit
          - Gnn... Je crois que .. Aille. Vous n'avez plus besoin de moi!


          Dit-il en levant une main contrite. Au revoir, adieu, oublions tout et restons bons amis n'est-ce pas? Partir avant qu'il ne puisse être accusé de regarder avec trop d'insistance cette anatomie masculine était de loin, la meilleure idée qu'il avait eu depuis qu'il avait décidé d'aller se rafraîchir à la rivière... Détournant les yeux de ce spectacle aussi sordide que navrant, fuyant aussi par la même occasion le chien qui tirait sa tenue - ou ce qu'il en restait - et l'enfant qui hurlait, Nicolas ne vit pas la main et remonta le pan dégoulinant sur ses genoux, entreprenant de s'éloigner, voir de rentrer discrètement chez lui et d'oublier cette mésaventure ... Rafraîchissante.

          Crapahutant sur les caillou à la recherche de ses sandales, il réalisa qu'elles étaient restées plus en aval et qu'il lui faudrait encore danser comme un beau diable sur les pierres coupantes un petit moment.


          En entendant le zig, il tourna tout de même le minois au risque d'essuyer un nouveau haut le coeur, et , rougissant, il balbutia:


          - Faust Nicolas.


          Il déglutit. Trop d’héroïsme. Ou de zéroïsme? Madeleine était toujours là. Bonté divine. Oserait-il la regarder de nouveau dans les yeux maintenant qu'elle avait posé son chapeau sur sa...


          - De Montfort Toxandrie... !


          Et sans demander son reste, le prélat disparut dans les brouissailles, et on entendit encore quelques AILLEUH et OUMMMF , jusqu'au retour total au cui cui des oiseaux et aux clapotis de l'eau...

          Le chien avait replongé dans la rivière.

          _________________

          Chapelain de l'Ostel Dieu à Paris, Evêque de Perigueux, apprenti exorciste
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