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[RP] Mascarade pour une chouquette

Isaure.beaumont
RP ouvert à tous. Je laisse les protagonistes présent ig pour le procès poster leur intervention, et libre aux autres de participer ! D'autres témoins peuvent être appelés, indépendamment de ceux ayant été appelés IG. Bon jeu à tous !


Périgueux – Mai 1466

Dans la paisible et trop rose capitale périgourdine se jouait le procès du siècle opposant la Beaumont à tout un comté révolté pour une sombre histoire de chouquettes. L’accusée avait revêtu pour l’occasion ses plus beaux atours et fit une entrée solennelle dans la salle d’audience. Elle était alors loin de se douter que ce simulacre de procès, dont on parlerait quelques siècles plus tard et qu’on rebaptiserait le procès de la chouquette de mai 66, serait une succession de mauvaises surprises. Si elle s’estimait tout à fait innocente des charges qui pesaient sur elle, elle s’imaginait pourtant déjà la tête coupée. Elle serait l’innocente sacrifiée. Erigée en martyre, elle serait alors sanctifiée et on prierait un jour Sainte Isaure, patronne des Innocents martyrisés.

Ignorant tous les regards braqués sur elle, pestant intérieurement contre Cassian qui était introuvable et qu’elle avait longuement attendu, elle vint prend place sur le banc des accusés. Droite comme un i, le port de tête altier, elle attendit que débute son procès. Quand la Cour fit son entrée, elle se leva. C’est alors qu’elle avisa la présence d’Anefleur. Écarquillant les yeux, elle suivit l’avancée de la juge, la bouche ouverte de stupéfaction : mais que diable cette dindonne fichait-elle là ?! Il lui fallut plusieurs minutes pour comprendre que son opposante principale, celle par qui tout avait commencé, n’était autre que la juge. Sidérée, elle se laissa retomber sur le banc, plus raide qu’une blanche de bois.

Le silence fut demandé. La traîtresse de procureure prit la parole. La mascarade pouvait commencer...

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--Largo
Un autre jour. Un nouveau procés. Un article à prévoir. Le Charles ne croit pas qu'il fasse un faux pas à y être, assit sur un des bancs dédié au public. Calpin et mine de charbon, arboré à son passage de la porte d'entrée, pour justifier de son activité journalistique, par un badge sur son poitrail de tissu. Nom et activité: Charles, de l'Impression.. L'espoir de pouvoir suivre celui - ci jusqu'au bout. Une pause bien méritée depuis ses déplacements à cheval dans tous les coins de la région. Et qu'elle est vaste. Même si elle semble petite sur la carte, à vol d'oiseau.
Anefleur03
Ane s'était levée d'un bon pied ce matin, elle allait rendre justice pour la première fois ! Et dans une affaire de chouquette en plus !

Elle arriva au tribunal toute guillerette, son marteau à fourrure rose pailleté dans la main, assortit à sa robe de juge. En entrant, elle fit du regard le tour des personnes présentes, et même l'accusée ne put la défaire de son sourire. Elle alla jusqu'à lui adresser un grand coucou de la main, en pensant très fort "Coucouuuuu ! C'eeest mouaaaa ! Eeeet ouiiii ! Naaa naaa nèèèèreeeuh !"

Mais la pression remonta bien vite une fois qu'elle fut installée… Il était temps d'écouter les deux parties…

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Theodrik
Nærbøfj-Røykkness attendait rarement d'être convié pour présenter le crochu de son tarin. Quand il était question de Beaumont, l'affirmation était encore plus vraie. La dévote devenue sœur de sang par le mécanisme douteux d'un rituel à l'arrache s'attirait toujours mille emmerdes. Mais pas question pour le scandinave de la laisser se noyer seule dans la fange. Discret, le grand échalas se présenta le jour venu. Y'avait pas d'plan B : pas moyen qu'on coupe la tête de l'hystérique de compét'. Seulement la langue, à la limite, ça nous fera des vacances.
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Theodoric_


Cave sombre.
Lumière vacillante d'une bougie.
Une table, avec des instruments de torture et des chouquettes made in PA.
Une blonde à roulette sourit derrière son imposante poitrine. Face à une brune, ligotée à une chaise.
La scène est effrayante. Mais nous somme là en plein rêve.

- Alors Isaure, vous pensiez pouvoir vous en sortir ?
- Laissez-moi partir, vile mamelue !
- Nan, nan, nan... Vous ne sortirez pas d'ici vivante !Et je dois détailler mon plan démoniaque pour que les lecteurs comprennent bien toute l'histoire...
- Mais je m'en fous de votre plan ! Les cordes sont en train d'abimer le grain de ma peau !
- Ben je vais quand même vous le raconter... Tout a commencé en 1440 quand ma mère, une femme sèche, acariâtre et probablement meurtrière a décidé de...
- Abrégez, j'ai pas que ça à foutre ! J'ai un procès qui m'attend !
- Ouais heu... bon, d'accord. En fait c'est moi qui se cache derrière toute cette histoire de chouquettes et de procès toussa...
- Oui, ça on avait deviné hein, merci ! A la rigueur je veux bien essayer de comprendre pourquoi c'est moi qui me retrouve en procès pour Haute Trahison et pas vous !
- Ha bah parce qu'en fait, le procès on s'en tape. L'objectif n'est pas de vous nuire ni de récupérer Cassian après votre mort par lapidation à la chouquette hein...
- Non mais ne rêvez pas, Cassian ne sera jamais à vous !
- Oh, Cassian je m'en tape aussi. Déjà il n'est pas aussi beau ni aussi viril que Raymond. Et pis surtout mon objectif c'est la guerre entre le LM et le PA.
- Z'êtes folle ! Cela ne marchera jamais ! Pourquoi une guerre ?!
Pour nuire à la tranquillité du mandat de Leyah. Ouais vous ne saisissez toujours pas hein... Attendez, je vais vous faire un dessin...


La blonde sort un pépère baurde et dessine : un handicapé à roulette qui se suicide, une carte de l'Angoumois, Orkaange et Cmyrille et une Couronne.

- Regardez, z'allez voir, c'est très simple Isaure ! D'abord, vous avez un type en fauteuil à roulette qui se suicide mais qui ressucite, appelons le "Théofric" hein. Pourquoi s'est il suicidé ? Parce qu'une limousinoise, comme vous, a finalement renié leurs fiançailles. Parce que les autres sont méchants avec lui. Et parce que cette grognasse de Leyah refuse de rendre les terres qui appartiennent à l'église.
Ensuite vous avez l'Angoumois, actuellement colonie Périgourdine, mais aussi diocèse situé sur trois comtés.
Là vous avez le couple prétendument le plus glamour du PA, Orkaange et Cmyrille. J'ai fais des croix à la place des yeux parce qu'en fait ils sont morts sur le dessin.
Et ensuite, la couronne c'est la Couronne de l'Angoumois. Enfin, de la future Principauté Episcopale d'Angoulême. Ouais je sais, ça claque.

- Bon, visiblement vous ne saisissez toujours pas... Laissez moi le temps d'enlever ma perruque, voulez vous... Ha bordel, y a des épingles partout ! Nan mais c'est qu'en fait, quand je roule vite, elle a tendance à se barrer alors du coup... gnaaaah... Haaaa ! Voilà ca fait du bien quand c'est plus là... Vous me reconnais... Ha ! Attendez, faut que j'enlève les nibards aussi... Des panses de cochon gonflées à bloc, c'est passé innaperçu pendant presque un mois ! Bon, là vous me reconnaissez ?
- THEODORIC ?!
- Ouiiii ! C'est mouaaaah ! En fait, je suis pas mort, j'ai dérivé pendant des jours dans la Charente jusqu'à me retrouver en Poitou près de Saintes, puis je me suis déguisé en femme afin d'accomplir ma vengeance qui consiste à : petit 1, nuire à Leyah et à son mandat afin de, petit 2, faciliter l'indépendance de l'Angoumois avant de, petit 3, buter Cmyrille et Orkaange et satisfaire mes pulsions meurtrières, et de finalement, petit 4, devenir Princesse-Evêque d'Angoulême ! Et chef incontesté et incontestable de toute la région incluant Rochechouart et Saintes !
- Mais... Seul un esprit incroyablement torve, manipulateur, sadique et pervers aurait pu imaginer un plan aussi maléfique !
- Ho, merci, merci. Vous savez que j'ai toujours été sensible aux compliments. Allez, maintenant, mangez la chouquette empoisonnée.
- Quoi ?! NAN !
- Si, si, si, ne faites pas la difficile. Quand vous serez morte, j'enverrais une lettre à Cassian lui disant que vous avez refait votre vie avec un gitan Guyennois et que vous ne souhaitez plus jamais le revoir, toussa toussa. 'Fin bref, la routine ! Allez, on ouvre graaaand la bouche et on avaaaale la Chouquette de la Mort qui tue, voilà !


La brune s'agita un instant... Quelqu'un frappa à la porte. Théodoric sursauta et beugla :

- J'avais demandé à ne pas être dérangé quand je suis dans ma Cavounette aux Tortures putain !
- Mais Frère Théodoric, vous n'êtes pas dans votre salle de torture ! Vous êtes en train de dormir et vous allez être en retard au procès d'Isaure ! Réveillez vous bordel ! Et remettez votre perruque et vos nibards ! Sinon tout le monde va piger votre plan machiavélique !
- Oh merci, vil subconscient de mouah ! Près d'un mois à me déguiser en pétasse sur-poitrineuse putassière, j'voudrais pas avoir fait tout ça pour rien...


L'instant d'après, ce fut bien une blonde, travestie et handicapée, qui sursauta, installée dans sa chaise à roulette. Elle poussa un long soupir, avant de se regarder dans une glace. Cheveux longs ? Check. Magnifique et onirique poitrine ? Double check. Robe rose à paillette ? Check !

Il était temps d'y aller.

Quand les portes du tribunal s'ouvrirent afin de laisser passer la chaise à roulette qui couine, Théodoric/Chlamidiae ressentit un profond contentement : la victoire était proche...

Silencieusement, elle fit son entrée, prenant bien soin de paraître la plus féminine possible.


Edit pour faire passer ça en PNJ Chlamidiae

_________________
L_aconit
- QEWAAAAAAAAAH? Cépapotib'
-Si si votre Blancheurr.. Elle l'a fait!!!
- Naaan mais naaan. Une fille que j'ai tant estimé?? abreuvé de mes prières - bien que plus souvent pour qu'elle parte plutôt qu'elle ne revienne certes - et reconnue comme digne d'être l'amie de ma soeur?... Quoi Salomon? Oui. Oui, ça c'était avant.
- Si si je vous jure!
- Elle y va fort!


Et c'est donc un épisco-pâle remonté comme une pendule qui se pointa au tribunal ce jour là, brassard bleu marine sur le bras, en signe de la suprématie dictatoriale imposée depuis peu au rose Lotxien.


-Halte on ne passe p... Oh, votre pâleur! Poussez-vous les gars, laissez passer Monseigneur.


Echevelé, le décolleté d'soutane en bataille, le blond se précipita dans la salle d'audience, s'accrochant à son banc de témoin forcé et regardant l'accusée entrer d'un air mauvais et scandant dans la foule:

- ISAURE. Vous osez me traîner au tribunal alors que vous savez très bien que nous sommes encore en période probatoire de mutuelle contrariété-tirage-de-gueules?! J'vous préviens , j'étais pas là et j'ai rien fait, et si vous n'admettez pas qu'vous êtes une piètre amie pour Dana, je balance toute votre confesse!


Salomon passait déjà entre les bancs avec une caissette de fruits pourris rattachée à son cou en beuglant qu'ils étaient à un écu. Nicolas le retint par la manche. Après tout, il fallait laisser à Isaure le bénéfice du doute avant d'encaisser de l'argent sale...

Mais tout de même, le faire réveiller un vendredi matin... Son seul matin de repos! Elle y allait fort.

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(En Bleu italique, les pensées Laconiques.) galerie d'avatar-Recueil
Orkaange
-QEWAAAAAAAAAH? Cépapotib'
-Si si votre Rondeur.. Elle l'a dit!!!
-Naaan mais naaan. Une fille que j'ai hébergé?? Nourrie à la pine et abreuvée au bon rouge de Blanzac? Oser dire ça?
-Si si je vous jure!
-A MOOOOOOORT!!!


Et c'est donc une blonde remontée comme une pendule qui se pointa au tribunal ce jour là, brassard bleu marine sur le bras, en signe de deuil de la chouquette périgourdine


-Halte on ne passe pas!
-Hein? Mais si enfin! Gérard dites leur qui j'suis
-Veuillez laisser passer Orkaange De Bors, Vicomtesse de Blanzac et Baronne de Grignols, Cheffe incontestable et incontestée des poneys roses canal historique, mère des paillettes et procureure duPérigord et du reste accessoire
-Fayot Gérard
-Ta gueule Michou
-Ouiménon on passe pas. On a pas été payés donc vous vous démerdez
-Ils déconnent là Michou non?
-Je crois pas votre Roseur
-Namé faisez diversion j'ai une traitresse à faire pendre moi!
-Oh regardez Isidore-Jules-Brandon! Y'a vos collègues qui ont saisi une cargaison de Montbazillac! Ils sont en train de la boire!
-RHAAA LES ENFLURES! HEEEEE LAISSEZ M'EN!
-TAIAAAAAAAAAAAAAUT


Echevelée, le décolleté en bataille, la blonde se précipita dans la salle d'audience, s'accrochant à son pupitre et regardant l'accusée entrer d'un air mauvais; réprimant un "EN TAULE ISAURE", elle toussota et prit la parole


-En ce jour du trois mai 1465, Nous Orkaange De Bors, Vicomtesse de Blanzac et Baronne de Grignols, Cheffe incontestable et incontestée des poneys roses canal historique, mère des paillettes et procureure du Périgord et du reste accessoire, déclarons l'audience pour le procès en Haute Trahison de Isaure Beaumont ouverte, en présence de la ci devant Isaure, et de la juge IMPARTIALE Anefleur, dite Gertrude.

Isaure Beaumont est accusée de Haute trahison envers le comté du Périgord et du reste accessoire! Et je le prouverai dans mon réquisitoire! En effet, on m'a rapporté qu'elle a osé proférer haut et fort en taverne, devant témoins, que la chouquette du Périgord, notre joyau national, était moins bonne que celle d'une région sous développée que je ne nommerai pas, car je ne suis pas là pour dire des gros mots devant la cour. Pour le prouver, j'appellerai Dame Chlamydiae, ex ambassadrice du Périgord Angoumois, à la barre des témoins, afin qu'elle nous narre la joute verbale qui l'a opposé à cet individu, que j'ai hébergé, nourrie à mon sein généreux... Hein? NON GERARD C'EST PAS VRAI C'EST UN SEMAPHORE..Ou j'en étais moi? Hein? COMMENT CA ON DIT METAPHORE? MAIS PAS DU TOUT !

-Laissez tomber votre Roseur, il est con
-Fayot Michou
-Ta gueule Gérard

-Humpf.. Reprenons.. J'appellerai aussi notre régente la Princesse Leyah, dès qu'elle aura fini de faire ses macarons. Car oui, par vos paroles, vous avez trahi le Comté qui vous a accueilli et abreuvé, et nourri. CAR OUI ISAURE! LA CHOUQUETTE EST LA MAMELLE DROITE DU PERIGORD ET LA MONTBAZILLAC LA GAUCHE! QUE CE SOIT VU ENTENDU ET MIME POUR LES CONS.; Quoi Gérard? On dit plus con mais non comprenant? Soit. Bref.. Pour tous ces faits, qu'avez vous à répondre? ha oui j'oubliais. VOUs pouvez aller fouiller vous même au palais de justice pour trouver la coutume du périgord si ça vous chante, et vous pouvez vous faire représenter par un avocat ou qui vous voulez. Gilbert Connard est disponible il parait, zavez qu'a le faire appeler rapidement. Zetes faite comme une rate! REPENTEZ VOUS ISAURE!!
-Vous voulez à boire Cheffe?
-Fayot Gérard
-Ta gueule Michou



Edit pour balises déconnantes

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Cassian_bc
[Comme une chouquette triste !]

Dans une auberge cossue du vieux Périgueux, le grandiloquent Cassian dormait et ronflait à point fermés. Le soleil, de ses rayons, chauffait déjà depuis plusieurs heures la couche de sa suite seigneuriale. Cependant, sous ces paupières, dans ce petit crâne à l'imagination burgonde, inconscient de l'heure qui défile, se jouait, là encore, une scène des plus édifiante.

- … C'est pourquoi, votre Grâce, Cassian Blanc-Combaz, vous introduise-t-on, aujourd'hui, cinquante-quatrième et Resplendissant comte du Périgord-Angoumois.
- Tudieu ! Merci beaucoup, merci à tous, car notre gloire, c’est aussi, un peu, la votre. D'ailleurs nous avons écrit un petit placard de remerciements que nous souhaiterions vous lire sur le champs. Hum. Hum.
« En ce jour Béni, l'émotion nous submerge, nous, l'auguste et resplendissant citoyen Bourguignon, à présent sur le trône du Périgord et de l'Angoumois. Si nous nous flattons volontiers pour notre réussite, nous n'en oublions pas moins que, nous la devons à ceux qui surent croire en nous et ils furent nombreux :
Il y eut d'abord la Rigolote Mahaut, qui, une fois remise de empoisonnement, su nous divertir de ses petites blagues sagaces, avant de faire de nous cet incroyable Chancelier du Périgord que tout le monde connaît.
Ensuite nous voudrions remercier l'Amusante Orkaange, qui sut nous porter aux nues, après qu'elle a enfin renoncé à nous servir de son vilain vin. C'est elle qui nous supplia à l'époque de nous porter tête de liste.
Nous remercions encore le fringuant Morgan, que nous avons choisi de marier à notre petite Caïa, en cela qu'un zozo pareil on veut se le garder dans sa famille.
La Princesse de Dreux aussi, la Fulgurante Leyah, nous fut d'un grand secours. Nous couvant d'un regard tantôt attendri, tantôt lubrique, elle nous porta au devant de tous , nous accordant conseil, aide et protection.
Monseigneur Lotx, dont nous sommes une des nombreuses et admiratives brebis.
Mais enfin, nous ne pouvons terminer sans citer celle qui fit ce que nous sommes : Feue Isaure Wagner, qui, avant qu'elle ne devienne folle et prononce les immondices que nous savons tous, fut pour nous une vrai source d'inspiration, un exemple. Aujourd'hui, il n'y a pas une action que n'effectuons pas sans nous dire : « Nous le faisons, car c'est ce qu'Isaure aurait fait ! »
Force est de constater que, depuis lors, nous n'avons fait que des miracles.
Et cela nous le devons à... »


« Tudieu ! Isaure ! », en trombe il se réveilla ; en panique il se leva. Normalement, il devait joindre Isaure aux premières lueurs de l'aube, ils se l'avaient convenu la veille. Ensemble, ils devaient travailler sur une missive à envoyé au juge pour tenter de l'acheter. Or là le temps était compté, s'il rejoignait Isaure maintenant, ils n'auraient jamais le temps de se mettre d'accord pour un écrit. Après s'être lavé rapidement, il pris les chose en main.

En moins de vingt minutes, il avait écrit la missive, se faisant passé pour Isaure, récupéré une des vieilles culotte volée à sa chère amie et qu'il gardait précieusement dans sa chambre. Il avait acheté des chouquettes dans la boulangerie la plus proche, réuni cinq cent écus et trouvé un "garçon de poste".


Citation:
Au bel et fabuleux Juge du Périgord Angoumois,
Sublime marteau divin qui régit les hommes sur ces terres.

Mon puissant Seigneur,

Nous souhaiterions tout d'abord vous souhaiter une agréable journée, à vous et à votre viril marteau, souhait que nous accompagnons, c'est évident, de la plus humble des révérences.

Nous sommes la Délicate et Doucereuse Isaure Wagner. Si nous prenons le temps de vous écrire ce jour d'hui, c'est que nous fumes mise-en-procès, il y a peu, pour de biens vilains prétextes. Nous ne doutons pas un instant que votre tête, si bien faite et si pensante, mon bon et valeureux seigneur, saura séparer le bon grain de l'ivraie lors du procès à venir.

Toutefois, afin de vous aider dans vos réflexions, mais aussi pour nous assurer que vous ne serez pas rendu bougon par faim, nous avons voulu joindre à cette missive un assortiment de six cent chouquettes. Elles proviennent toutes de notre formidable établissement des gorges chaudes, à Limoges. D'ailleurs vous y êtes, à partir d'aujourd'hui, considéré client émérite : TOUT vous y sera dorénavant GRATUIT.

Nous ajoutons aussi une bourse de cinq cent écus, pour que notre généreux seigneur ne soit pas troublé dans son raisonnement par de futiles inquiétudes pécuniaires, ainsi qu'une de nos culottes, qui, à la respiration, lui ôtera toutes pensées lubriques.

Puissiez-vous devenir le plus béni et le plus réfléchi d'entre les hommes,
Que le très haut vous protège et surtout qu'Il vous chérisse très très fort.

Votre Gentille Isaure.


C'était déjà l'heure du procès. C'est donc inquiet qu'il pénétra dans la salle. Il s'y était pris trop tard , le juge n'aura probablement pas reçu sa lettre à temps. Se la fera-il porter au début de la séance ? La lira t-il pendant la pause ? Et d'ailleurs qui était-ce que ce juge ? Était-il au moins corruptible ?

« Courage ma bonne amie, je suis là. J'ai écrit au juge, comme prévu. », se voulant encourageant, malgré ses craintes, il snoba Nicolas et rejoignit Isaure sur le banc. Dans sa panique il avait, par contre, totalement oublié de s'occuper des enfants.
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Cassian Blanc-Combaz.
[Avatar : Garulfo..]
--Largo
Le Charles a la capacité d'ignorer ce qui est à l'être. Si l'ambiance folklorique colorée aux odeurs de pâtisseries à vous en soulever l'estomac, le pousse à se coller à une fenêtre pour l'ouvrir un peu, le temps que cela passe. Il s'était préparer un petit repas si le procés prend des allures de pique nique. Au menu, moitié de magret de canard, pommes de terre à la sarladaise, et les toutes premières fraises de la saison. Et croyez le, ses odeurs culinaires sont à vous mettre l'eau à la bouche. Le petit paquet, de deux petites assiettes l'une sur l'autre, pour garder la chaleur, se laisse sentir à travers l'épaisseur de la poche dans l'arc de cercle protecteur de son avant bras. Son regard examine d'un coup autour de lui quand:

Pincez moi, je rêve!

Il se frotte les yeux pour être bien certain, tête en avant, les deux sourcils haussés. Exploit incroyable d'y parvenir:

La région des roploplos....

C'est....Y a pas de mot. Le Charles s'en remet vite. Quand même:

Si elles sont de la même famille, c'est que naturel. Faudra que je demande....

Il prend son calpin, sa mine de charbon, fait des croquis avant que le procés ne débute.
Hazell
Un chant blanc dans les bras, Caia entra à son tour, se faufilant discrètement, masquée par la foule de jambes qui venait gonfler le public venu en nombre, alerté par l'importance de l'affaire.
La gamine ne savait pas trop ce qui se tramait, elle ne comprendrait sans doute pas de toute manière. Elle sentait que quelque chose était différent, dans les attitudes d'Isaure et de Cassian la veille, mais ils refusaient obstinément de répondre aux interrogations pourtant insistantes d'un petit Arnoul toujours aussi incisif et lucide. Les grands refusaient sourdement de leur dire ce qui se passait, mais la blondine n'en faisait pas grand cas, contrairement au bâtard de la Josselinière qui manifestait une certaine mauvaise humeur. Si elle se trouvait là, c'était simplement parce qu'elle avait suivi un Cassian plus agité et pressé qu'à l'ordinaire, qui venait de sortir de l'auberge, et parce qu'elle avait faim, n'ayant pas trouvé Isaure ce matin pour faire apparaître un petit-déjeuner.

Elle était emplie d'espoir lorsque le blond était entré dans une boulangerie, mais plissa les yeux en le voyant ressortir les mains sans pâtisserie, profondément déçue. Pour la peine, elle chaparda deux brioches, dont une qu'elle garda dans sa besace pour Arnoul. Plus qu'intriguée, elle verrouilla sa filature sur Cassian, persuadée qu'il allait acheter à manger autre part.

Elle faillit le perdre de vue à un moment, le temps d'attraper son chat dans la rue pour le ramener avec elle dans ses bras. Enfin... du moins, elle pensait que c'était son chat. C'était peut-être juste une chat blanc qui passait par là. Un jour, une gentille dame lui avait offert un chat, et depuis elle le traînait presque partout avec elle. Le souci était que depuis cet hiver, le Royaume pullulait de chats blancs, et qu'une fois la mode passée pour préférer les oies ou les poussins noirs, beaucoup avaient été abandonnés et se retrouvaient à errer sur les chemins et dans les caniveaux. Aussi, dès que Caia voyait un chat blanc, elle se disait naturellement "ah, bah c'est le mien", mais c'était probablement jamais le même.

Le Blanc-Combaz ne semblait pas être entré dans un endroit avec de la nourriture, comme le constatait la petite muette, indifférente au chat blanc, qui essayait d'échapper à son étreinte et qui se demandait ce qui lui arrivait. Elle reconnut cependant Isaure, tout devant, rejointe par Cassian, et alla pour les rejoindre, mais le nombre affluent lui barrait la route. Ronchonnant, elle s'abrita sous une chaise à roues, la seule qui lui permettait d'avoir une bonne vision d'ensemble sans forêt de jambes pour l'en obstruer.
Commençant à grignoter sa brioche, observant attentivement l'étrange endroit et ce qui se passait, elle fit moins attention au chat, qui, résigné, oubliait son infortune en commençant à jouer avec des mèches de cheveux blonds très longs qui se présentaient à ses papattes, et à les accrocher entre ses griffes.

_________________
Isaure.beaumont
La salle peu à peu se remplissait et l'arrivée de Cassian à ses côtés ôta un léger poids sur les épaules d'Isaure, celle de Theodrik, bien qu'annoncée, la surprit et lui arracha un semblant de sourire, allégeant cette fois-ci son cœur d'un poids plus lourd, l'apparition de Chlamidiae quant à elle, lui tira quelques jurons de son cru, expulsés à mi-voix mais suffisamment fort pour que le Blanc Combaz les entende. Et sans doute Caia également, petite silhouette discrète qu'elle n'avait pas vue se faufiler entre les rangs.

Puis la procureure, cette traîtresse, prit la parole. Raide sur le banc des accusés, les lèvres de la Saint Peyrus ne se desserrèrent que pour l'interrompre à plusieurs reprises :


- Isaure Beaumont est accusée de Haute trahison envers le comté du Périgord […]
- Isaure Beaumont-WAGNER !! Beau-mont-Wag-ner !
- […] Pour le prouver, j'appellerai Dame Chlamydiae […]
- Cette grosse dinde mamelue ? Sérieusement ? Vous allez appeler cette affreuse-là ? Mais elle me jalouse ! Elle veut ma perte ! C’est absurde ! Ce procès est absurde !

Elle se redressa sur le banc et pointa d’un index accusateur la trop plantureuse blonde qui n’avait rien de vertueux en dépit de sa couleur de cheveux.

-[…] J'appellerai aussi notre régente la Princesse Leyah […]
- Eh bien voyons ! De mieux en mieux… Continuons ! Continuons donc dans l’aberration !


Elle s’indignait, parlait à qui voulait l’entendre. Sans doute seule. En fait. Elle se releva d’un coup quand Orkaange l’invita à se repentir.

- Je ne me repentirai certainement pas pour un crime que je n’ai pas commis ! Vous m’entendez ? Je ne me repentirai pas ! Et ce procès est d’une absurdité sans nom ! Je n’ai en rien attaqué le Périgord ! C’est une affaire entre cette….elle et moi !


Elle pointa un doigt sur la juge en poste.


- Et ce n’est certainement pas une offense envers votre comté ! Je… j’ai même commandé 100 fûts de votre Montbazillac pour approvisionner les Gorges Chaudes ! Demandez donc à Morgan et vous verrez ! Et je veux mon avocat ! OU EST MON AVOCAAAT !


L'intervention d'un Nicolas quelque peu en retard, traître et vindicatif la fit blêmir. Elle se laissa alors retomber dans sa chaise, tout à fait convaincue qu'elle finirait ce soir sinon la tête coupée, la bouche orpheline d'une langue et l'opprobre jetée sur elle.


Elle se signa.


- Dieu, ayez pitié de moi !
_________________
--Largo
Ce qui a passé par la tête. Le Charles n'en sait rien. Mais vu déjà tout le foin et le tapage de fait pour ce procés devant ses yeux. Pourquoi pas. Sa tête cherche un signe, une robe d'avocat en mouvement qui se faire remarquer, et annoncer qu'il ou elle défend l'accusée. Pas grand monde qui y accourt à sa demande. Il griffonne sur un parchemin puis le tend en l'air ayant laissé un temps assez long pour qu'une réponse fut donnée à la demande d'Isaure Beaumont:

Isaure Beaumont, par ici!

Et l'on verrait ainsi d'écrit à l'encre, en grosses lettres bien rondes et calligraphiées:

Citation:
Si votre avocat fait le sourd, moi je veux bien l'être!


Très sérieux. Plus ou si ce n'est pas pareil que cette mise en procés.
Chlamidiae_


J'ACCUSE !

Dit elle d'un ton triomphant, pointant un doigt presque maléfique sur la brune.

J'ACCUSE Isaure ici présente d'être une menteuse ! Regardez, elle ment comme elle respire !

Je ne la jalouse pas, c'est ELLE qui me jalouse ! Ouiiii toudafé ! Cassian, dont la beauté n'a d'égale que ma propre luminescence, est amoureux de moi ! J'ai des papiers qui le prouve !


Bien rodée, l'accusation. Théodoric/Chlamidiae sortit des documents. Des faux, cela va de soi... Et le travelo commença sa lecture :

Citation:


    A ces deux mamelles éclairant les malheureux de leur lumière céleste
    De moi, simplement magnifique et grandiose Cassian,


    Où êtes-vous ? Je vous ai perdu de vue, depuis notre mémorable rencontre en taverne où je suis tombé sous le charme d'une femme presque aussi belle que moi. Vous m'aviez dit que seul Dieu pouvait vous épouser. Savez-vous que j'ai de nombreuses ressemblances avec Lui ? Déjà je suis parfait, c'est un point non négligeable et puis surtout je ne vis que pour être adoré des gens moches et pauvres à qui, tel est mon devoir, l'hypothèse même de mon existence redonne espoir.

    Chlamidiae, ne croyez pas ce qu'Isaure peut raconter. Cette femme est folle. Je le réécris de manière plus visible au cas où vous auriez à utiliser ce courrier devant un tribunal : ELLE EST FOLLE ! Et sa folie n'a pas de limites. Sachez qu'elle a prévu de se venger de vous, et de tous les Périgourdins en empoisonnant vos chouquettes. Car oui, Isaure est une empoisonneuse, et une spinoziste. Dieu, enfin "Moi-même" quel bonheur j'ai d'être aussi intelligent pour ne pas l'avoir épousé tout de suite.

    Mais elle me fait du chantage, en me parlant d'enfants. Je ne connais pas ces personnes, mais apparemment je dois m'en occuper. Où sont ils ? Encore une invention d'Isaure, sans nul doute qui cherche à me retenir, à m'éloigner de vous, ma bien aimée, par toutes les perversions possibles.

    Méfiez-vous, craignez pour votre vie, Chlamydiae, car elle est en danger face à cette femme (beaucoup plus laide que vous et bien moins dotée que vous en terme d'appendices mammaires) qui souhaite détruire votre comté et vous tuer. Au cas où un juge lirais, j'ai bien écris TUER.

    A très vite, Chlamydiae, serveuse bavaroise de mes rêves.
    Je vous aime. Vous êtes la seule et unique femme de ma vie.
    Pas Isaure. Hein. VOUS.

    Cassian,
    Clé de voûte de cet univers.
    Perfection incarnée.

    PS : Isaure me menace aussi. Si je devais témoigner, je serais dans l'obligation de dire que je l'aime et qu'elle a raison. Mais que tout le monde sache que c'est faux. Si par exemple j'utilise l'expression "de" ou bien "je" dans mon témoignage, qu'il soit considéré comme nul et non avenu.




Vous voyez, Votre Honneur Chouquetière, Dame Procureur... vous ais-je dit que j'adorais votre robe ? Ha mais non, j'ai envie de crier "Il me la faut" mais je le vois bien, Orkaange, que c'est une tenue unique. Faites pour vous. C'est du Karl, nan ? Nan mais ça se voit. Il n'y a que vous pour porter une robe aussi parfaite... Bref ! Reprenons !

Vous voyez, Isaure, dont chaque parole est une insulte à notre beau comté... Si si ! Regardez, quand elle dit :


Citation:
Je… j’ai même commandé 100 fûts de votre Montbazillac pour approvisionner les Gorges Chaudes !


Il faut comprendre "Je me suis engagée mesquinement dans une entreprise de pillage du savoir faire Périgourdin !" Car, comme tout le monde le sait, le Limousin n'a pas le savoir faire - ils en sont encore réduits à manger avec les doigts - nécessaire à la production du meilleur vin du monde !

Ou bien, quand elle dit :

Citation:

Cette grosse dinde mamelue ?


Elle parle bien entendu de VOUS ! Oui de vous Orkaange !

Et quand elle dit :

Citation:
Je veux la mort de Getrude car elle fait des meilleurs chouquettes que moi !
Hé bien c'est plutôt clair, y a pas à interprêter !

Une fausse larme s'écrase sur la joue de Chlamydiae.


J'ai mal. Mal à mon PA. Mal à mes chouquettes. Mal à mon Monbazillac.


Votre Honneur et Dame Procureur : DEMONTEZ LAAAAAAA !
Orkaange
Pendant toute la diatribe de Isaure, la blonde était restée impassible, ricanant cependant de temps en temps. Quand elle eut fini, la blonde se contenta de commenter

Greffier? Veuillez noter que la traitresse a expressément désigné la juge impartiale et juste Gertrude d'un doigt vengeur, qui pourrait même être une menace. Et qu'elle cherche à compromettre le bailli dans ses viles manoeuvres contre le Périgord. Non pas que ça me ferait pas plaisir de le foutre en taule aussi celui ci, radin comme il est, mais j'ai encore bon espoir de lui faire payer ma petite note de frais. Quand à avoir un avocat, sachez que maître Gilbert Connard est un peu capricieux. On ne sait jamais quand et comment il apparaît, et si il a même envie de prendre votre cas. En attendant, Dame Chlamydiae, c'est à vous, nous vous écoutons.

Avec un grand sourire, elle se rencogna sur sa chaise, écoutant avec attention l'envolée lyrique de son double en chaise, se rengorgeant et tapotant sa robe quand elle fut vantée, écrasant une larme quand Chlam eut mal à son Périgord, et se levant telle un ressort sur ses Djimi Chou à l'exhortation de la blonde aux seins monstrueux, elle s'exécuta

FARPAITEMENT!!! JE VAIS LA FAIRE POURRIR EN GEOLE MADAME! POUR VOUS POUR LE PERIGORD!!! POUR LE ROYAUME!!! BUTEEEZ LAAAAAAA!!
Hum votre perfection? Avant il vous faudrait requérir, sinon on va encore avoir des ennuis
Ha ? Zetes sur Gérard? Bon.. Soit


Elle reprit une mine compassée, d'une femme frappée par l'horreur du crime qu'elle poursuivait, et tournant vers Gertrude une face déformée par la tristesse, entama son réquisitoire

Votre Grande Chouquette, mesdames et messieurs du public, nous sommes ici pour juger une femme qui comme je vais vous le démontrer, bafoue le Périgord et notre chouquetière nationale, j'ai nommé Dame Gertrude, oui, farpaitement la juge, je vois pas du tout en quoi ça gène pour qu'elle soit impartiale, alors que nous l'avons accueilli à bras ouvert ici. Comment peut elle proférer que des chouquettes préparées en Limousin
*petite pause dramatique sensé dissiper le frisson qui s'empare de la salle à la mention du tiers monde* peuvent elles être meilleures que les chouquettes au foie gras Périgourdines?? Alors je vous le beugle haut et fort :NON ! NOOOON ! LE COMTE DU PERIGORD S’INSURGE ! LA CHOUQUETTE EST SA FILLE !! ET SON RAYONNEMENT EST ROYAUMESQUE !
Il est fait mention de la chouquette en Périgord dès 1460 dans des écrits du palais épiscopal de Périgueux, comme nourriture principale de Monseigneur Quasi Princesse Lotx de Fayolle, qui la consommait à l’époque fourrée de diverses façons, sa préférence allant à la chouquette à la Framboise. Mais toujours ! TOUJOURS ENTENDEZ VOUS BIEN surmontée de sucre rose pailleté et ce quel que soit le fourrage, si je puis m’exprimer ainsi. Ce qui prouve bien que ces précieuses pâtisseries dont nous sommes tellement fiers ne peuvent être originaires que de notre belle province. Celles que j’ai dégusté à Limoges lors de mon dernier séjour en votre capitale ( car oui, mes bons périgourdins, j'ai osé braver le tiers monde pour vous servir!!) étant ternies par l’oubli de ce détail capital.

Depuis ces jours anciens, la chouquette est de tous les repas de fête périgourdin, voire même Angoumoisin (quand ils ne bouffent pas des racines), fourrée bien sûr au foie gras. N’étant pas d’une cruauté sans borne, je demande aux plus sensibles d’entre vous de se boucher les oreilles pour entendre ce qui va suivre : Au foie gras d'oie, oui, D'OIE
!! autre fierté de notre si belle région, surmontée de quelques grains de gros sel rose d’une lointaine région qu’on sait même pas si elle existe et qui se nomme l’Himalaya.
Nous chouquettiers ont atteint une telle maîtrise de l'art de la chouquette, que la chouquette Périgourdine ets même dégustée jusqu'au Louvre!!!
Isaure isaure Isaure.... Je vais être magnanime une fois n'est pas coutume. Je vous prierai de rendre au Périgord et à Gertrude ce qui ets au Périgord.. Sa chouquette, et que vous appeliez le pâle ersatz que vous servez dans votre taverne au nom très équivoque d'ailleurs pour une quasi nonne d'un autre nom. Car la Chouquette AOP ne saurait être copiée!! La Chouquette AOP EST NÔTRE!! Parce que si nous vous laissons dire ça que vous faudra t'il ensuite ?? Notre Pine de Barbezieux?? NON GERARD JE NE PARLE PAS DE MA SOEUR!!!! Quand on parle d'elle on dit la dame de la Douze ça lui va mieux.
Repentez vous Isaure!! Et vous aurez la vie sauve!! En cas ou vous ne voudriez pas, votre Honneur, je demande une peine exemplaire pour cette dame!! Je demande que en public, elle soit obligée de manger dix pines de Barbezieux bien fourrées, qu'on fera passer à la poire bergerare passque on est pas des sauvages NOUS!! Et ensuite j'exige un cortège de la Honte!! Que la prévenue, après avoir passé quelques temps en geôle pour méditer ses crimes, soit menée en les rues de Périgueux pour être huée par la foule. Avec une pancarte "j'aime la chouquette du Périgord" autour du cou tiens!! Votre Honneur, j'en ai fini. Je laisse la prévenue ou son avocat s'en défendre, et je sollicite qu'on m'amène un tonneau de Monbazillace que Isaure n'a pas encore pillé séance tenante pour assécher ma soif...

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--Largo
Le Charles tient bien haut ses mots écrit en gros. En parlant de gros, justement, il avait beau faire un effort, sur le déroulé des prises de parole, et de savoir qui est qui, et qui sert à quoi dans cette salle d'audience. A part, la présumée accusée, tout le reste, ne vaut qu'une relaxe d'entrée, de toute de façon. Et comme il avait sauté le repas de la veille au soir, lorsque son estomac se mit à gargouiller, pour ne déranger personne, nul autre choix que de son autre main de jongler pour ouvrir son paquet, sortir son petit plat mijoté, et d'une fourchette, enfourner les morceaux de magret de canard, avec les pommes de terre de sarlat. Par précaution, tout au fond de la salle, derrière lui, il a ouvert la fenêtre en grand. Pas d'odeur, pas de bruit de mastication. Et puis comme il n'existe pas, qu'on ne lui prête pas attention, pas de raison que cela change depuis des mois. Il relève le regard de temps à autre, pour voir s'il y a un signe d'Isaure de Beaumont. De temps à autre, il secoue en peu plus le parchemin, l'étire de ses deux mains, quand les deux bouchées sont trop difficile à passer, puis repose son bras préposé au portage du message, pour le réactiver peu après. Tout le reste, encore une fois, pour lui est digne d'aucun intérêt. Quelconque.
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