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Info:
arrivée en Berry du trio infernal.. ou le tour du royaume des bordels

[RP]Ouvrez ouvrez la cage à Zaza...

Cmyrille
En arrivage direct du Périgord, produit par un petit artisan angoumoisin, pas cher, avec une bonne finition, ils avaient réussi à trouver une belle cage. Elle était même plutôt grande pour son âge (Gné? Qué qui dit?). La surprise fut de taille pour Zaza qui s'y retrouva enfermée pour le voyage, n'ayant droit de sortir que pour quelques représentations dans la rue, dans les villes qu'ils avaient traversé, histoire de récolter de quoi financer le voyage. L'odeur qui se dégageait de la cage, ou de son habitante..., commençait à être plutôt désagréable. Mais peu importe, ils étaient passé en Berry sans s'arrêter trop longtemps.
Arrivés à Chateauroux, Cmyrille était déjà prêt, le 6è soir, pour continuer la route vers Saint Aignan. Mais un coup lui tomba à l'arrière de la tête.

Le lendemain, il se réveilla, toujours à Chateauroux, le crâne en vrac, pire qu'après une soirée de taverne. Regardant de droite et de gauche, il ne vit ni sa compagne ni la cage. Pas plus que Zaza...
La sale bête avait sans doute réussi à s'échapper et pour être sûre de ne pas retourner illico là d'où elle venait, elle avait assommé le pauvre pauvre Cmyrille et pris la poudre d'escampette avec Ork. Ca ne pouvait être que ça.
Il prit donc ses jambes sous le bras et entamma la route vers Saint Aignan.

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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet

Membre de l'EPPA
Orkaange7876
[I am a poor lonsesome blonde, far away from the saloon]

Tout se passait bien jusque là. Le voyage se déroulait parfaitement. Ils avaient laissé à Guéret Adessa et sa naine, et continuaient tranquillement leur chemin. Ork cheminait paisiblement au pas de Marguerite, une bouteille de mirabelle dans chaque main, suivie par Gnoufie qui gambadait tel un bon cochon derrière la vache. Cmyrille conduisait la carriole ou se trouvaient les réserves et la cage de la femme Ourse qui il faut bien le dire, remplissait parfaitement son rôle de pouvoyeuse d'écus depuis le début du voyage. Miséricordieuse pour une fois, la blonde ne lui avait pas remis les fers et lui avait donné un peu de viande avariée , deux gigots qui étaient en date de péremption avancée.. Au moins à bouffer sa carne on l'entendait plus secouer les barreaux et hurler c'était dja ça. Arrivés à Chateauroux, comme d'habitude, ils firent leur pestacle de troubadours, enfin surtout Zaza. Ork avait mis au point un combat de bêtes féroces, femme ourse contre cochon qui remportait un vif succès il faut bien le dire. Ensuite ils se cherchèrent une grangepour y passer la nuit, et le brun et la baleine s'installèrent devant un bon feu après avoir nourri le cochon, la vache et le cheval, sans trop se préoccuper de Zaza qui rongeait tranquillement un os..

Et là c'est le drame.. Cap touché en plein front par un os volant.. La blonde s'affole, court partout, se précipite sur le brun qui s'écroule dans un bain de sang (euh tetre pas un bain.. une égratignure mais bon ça fait plus mieux dramatique comme ça quand même) puis se retourne vers la cage.. La fourbe.. trahir la confiance que la blonde avait mis au dedans d'elle.. La Zaza avait déjà ouvert la cage grâce au deuxième gigot qu'elle avait hypocritement caché sous ses jupons et se faisait gentiment la malle. N'écoutant que son courage, la blonde fonça derrière elle mais ne put la rattraper.. Au bout de plusieurs lieues, elle se retrouva plantée devant la porte d'un couvent, n'osant pas rentrer de peur que le Grand Truc tapi dans les tisanes se jette sur elle. Elle se retourne et là autre drame.. Perdue.. A oublié de laisser les tits cailloux derrière elle . Une route au loin, la blonde la suit.. marche toute la nuit, sans même un litre de mirabelle pour se donner du courage en pensant au brun allongé dans son sang.. Et là en vue des remparts.. tetre elle est revenue à Chateauroux??


Ola Dugland.. euh j'veux dire bonjour garde
Quoi qu'elle veut la grognasse?
Chuis bien à Chateauroux??
Ah ben on voit qu'elle est blonde la pouffe là.. Ben non on est à Saint Aignan
Nan mais j'vous permet pas hein?? Pas si blonde que ça moi
bah si même tellement blonde que t'en bave
Mais euh.. nan j'bave pas c'est que j'ai soif.. Zavez pas un coup de gnole pour une pauvre voyageuse?
Nan mais dans tes rêves hein?? Tu peux continuer à baver la bouche ouverte

A ces mots, la blonde s'écroula le dos contre les remparts et éclata en sanglots (longs des violons de l'automne.. qui bercent.. etc.. etc..)

Chuis toute seeule nabandonnée, j'ai plus mon brun, mon cochon et ma vache, et mon gagne pain a trouvé refuge chez les noooneeeeuh
*Snif Snif* La vie est une chienne... Quoi que je vais deviendre??
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Bisac
Bisac sortait des murs de Saint-Agnan après avoir posté une lettre pour le maire. Il allait donc reprendre la route de son village et c'est tout naturellement qu'il passa par la porte de la ville.
Il salua d'un geste amical le garde et continua son chemin.
Bon, espérons maintenant que le maire ait la lettre et qu'il suive les instructions, d'ailleur il en vallait mieux pour le duché aussi...
En même temps, il avait fait tout son possible : lettres aux maires des villages du duché, message en halle et en gargote...espérons que cela fasse mouche.
Lorsque, tout à coup il fut tiré de sa rêverie par des gémissements, le CAM se retrouna et vit une jeune femme en sanglots affalée contre les remparts.
Jean jetta un ou deux coups d'oeil autour de lui et s'approcha de la jeune femme en disant.


Heu..vous allez bien dame ? Je peux vous aider ?
Cmyrille
La route était longue et sinueuse. Ou alors sa blessure lui faisait un mal de chien. Toujours est-il que Cmyrille eut l'impression de faire le double de trajet. A un moment, lassé de marcher si longtemps sans voir la moindre cabane à l'horizon, il se retourne et regarde le chemin parcourru. Que de lieues!! Enfin... A dire vrai il devait tourner en rond depuis un moment car il apercevait au loin les murs d'une maison. Désorienté par sa blessure sans doute. Il hésita un petit moment puis, fatigué, se dirigea droit sur la maison, en pierre grise, peu acceuillante de prime abord, avec des petites fenêtres... Bizarre.

Arrivé devant la porte, il toque. Une fois... Personne. Deux fois... Personne. Trois fois... Personne. Qua.. Ah? Vous avez compris? Bon bon d'accord. Découragé, mais respectueux, il allait faire le tour, voir s'il ne trouvais pas un abri ou quelque chose du genre pour se reposer, plutôt que d'enfoncer la porte. Ou bien est-ce parce qu'il est faible et rachitique, et pas foutu de casser une brindille. A peine arrivé à l'angle du mur, il entendit la porte grincer dans ses gonds. Il se retourne et voit apparaitre une femme brune, maquillée, coiffée, l'oeil aguicheur, qui le regarde.


_Et bien beau Messire, on est préssé?
_Pardon?
_C'est vous qui toquiez à la porte comme un forcené non?
Vous savez, on est pas des bêtes, on a le temps.

_Ah euh... Si vous le dites.
En fait, voilà, j'me suis un peu perdu là et je marche depuis des heures. Je me demandais si vous pouviez m'offrir un peu de réconfort. Et vous inquiétez pas, j'ai de quoi payer si jamais.
_Du réconfort? Mais vous ne pouviez pas tomber mieux mon bon Sire. Je vous en prie, entrez.
_Soupir de soulagement. Grand merci Madame. Je crois que j'ai bien besoin d'un remontant.

Il passe alors la porte et rentre dans un vestibule richement décoré, des tentures présentant des scènes de joie et de liesse, des lampes aux abas jours colorés, des tapis rouges au sol. D'extérieur la maison ne payait pas de mine mais finalement, c'était plutôt acceuillant. La Dame, gainée dans une longue robe rouge fendue sur les cuisses, le mena dans la pièce suivante, où se trouvait de grandes banquettes, des tables basses, un bar et l'escalier menant à l'étage. La décoration y était quasiment la même que dans le vestibule, à ceci près qu'il y avait un peu moins de lumière.

_Eh ben? Vous êtes d'une famille plutôt riche non? Enfin si c'est pas indiscret.
_Du tout. En fait je travaille ici. C'est la propriétaire qui m'a sortie de la rue pour m'offrir un travail.
_Ah. Et vous y faites quoi habillée comme une Dame? Parce que j'ai déjà fait travailler quelqu'un chez moi mais elle avait tendance à s'habiller n'importe comment et à pas nettoyer les tâches de nourriture sur ses vêtements après avoir fait le repas.
_Eh bien... Disons que je suis douée pour apporter du réconfort.
_Et bien on dirait que je suis bien tombé en effet. Mais dites moi, je me rendais à Saint Aignan, vous sauriez m'indiquer la route?
_Allons allons, vous avez bien le temps de vous reposer un peu non?
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Joseph Folliet

Membre de l'EPPA
Orkaange7876
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Heu..vous allez bien dame ? Je peux vous aider ?

Une règle que tous connaissaient en PA.; ne jamais JAMAIS demander à la blonde quand elle a pas d'alcool si elle allait bien.. On s'exposait forcément à des catastrophes pas prévues...

Ork leva donc la tête pour se trouver face à un gentil messire bien propre sur lui qui avait l'air réellement inquiet pour elle.. remarquez yavait de quoi hein ?, Une blonde sans sa bouteille c’est comme un baiser sans moustache, un clair de lune sans lune.. Enfin bref vous saisissez le topo...
Sautant sur ses pieds, saisissant l'aubaine, ses larmes instantanément séchées, elle le traina vers la taverne la plus proche


Ben oui vous tombez bien. figurez vous que j'étais en voyage avec mon mari, ma vache mon cochon et mon ourse.; Enfin une ourse.. Comment dire... Une ourse à apparence humaine quoi.. Et voilà que l'ourse a sauvagement agressé Myrmille avant de s'enfuir comme une lâche.. Pis elle s'est réfugié dans un couvent, passque elle sait que j'ose pas y entrer sans bonne raisons.. Pis du coup j'me suis perdue.. Pis j'ai atterri dans ce bled... euh chamant village.. et pis surtout j'ai rien bu depuis au moins 10 lieues.; Et ça forcément ça vous mine une femme hein?? Donc je compte sur vous pour m'aider à me désaltérer


Entrant dans la taverne miteuse près des remparts de Saint Aignan, la baleine se laissa tomber sur un banc sous le regard goguenard de l'aubergiste qui les accueillit en grognant


Ah ben v'la le CAM avec une catin encore.. Kéki nous veut lui??
ork dressa l'oreille. .CAM?? mais comme c'était intéressant. Elle prit son air pas aimable en se retournant vers l'aubergiste pour le toiser
Dis donc toi, sois poli hein?? Catin toi même.. Pis faut bien qu'elles gagnent leur vie ces pauvres filles..Sers nous ta meilleure gnôle au lieu de raconter des conneries tiens ça nous changera.. C'est le messire qui régale..
Puis se tourna vers le messire propre sur lu iavec son sourire le plus éclatant

Messire, mais j'ai omis de me présenter.; Je suis Orka, une des cogérantes de l'agence royaumement connu de la baleine rose. Sisi.. me dites pas que vous connaissez pas hein?? Même la cour s'habille chez nous..La baleine rose, une agence qu'elle le vaut bien.. C'est moi.. enfin c'est nous.. enfin bref
*lui glisse une carte dans la main* J'ai un marché à vous proposer.. J'ai entendu dire par le crét.. euh par notre hôte que vous étiez CAM Et j'ai une belle affaire à vous proposer.. Figurez vous que je suis l'heureuse inventrice, avec mon associée, d'un concept révolutionnaire .; Le coussin bague.. Ce coussin voyez vous, peut être frontal, latéral ou arrière. Le frontal pour mineur évite bin des accidents bêtes, et est livré avec sa bougie faite pour éclairer les boyaux les plus sombres.. Ne me dites rien.. Je vois à votre oeil vif que vous êtes conquis.. Alors donc je vous en met 5000?? Non ne me remerciez pas et trinquons hein?? Au contrat.. Zinquiétez pas pour la petite note, je la ferais parvenir à votre duc en temps utile..

Elle arracha des mains de l'aubergiste la bouteille qu'il amenait, servit un verre au CAM qui la regardait façon carpe, surement subjugué par son talent oratoire,(quoi soulé et ahuri par cette folle?? mais nan pas du tout..) en entonna la gnôle direct au goulot, en attendant sa réponse
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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Bisac
Bisac attendit un peu, afin de voir si la jeune femme comprenait ce qu'il disait. Puis, d'un coup, elle se releva et l'entraina dans une auberge en lui racontant je ne sais qu'elle histoire farfelue sur sa désastreuse aventure avec une ourse et un mari.
Préférant se taire pour l'instant, Jean suivit la demoiselle jusqu'a l'auberge. Cette batisse miteuse n'était pas vraiment le genre d'endroit que fréquentait Bisac, il préférait aisement la bonne vieille taverne de Sancerre. Mais bon, il y pénétra tout de même. Jean fit un léger signe de tête à l'aubergiste qui répondit par un grognement suivit de quelques paroles dîtes à voix basse.
Jean s'assit en face de la jeune demoiselle et posa son regard sur elle en éspérant qu'elle lui explique clairement de quoi il s'agissait, outre bien sur, le fait que la demoiselle semblait avoir fort envie de boire.

Jean entendit alors l'aubergiste qui disait.


Ah ben v'la le CAM avec une catin encore.. Kéki nous veut lui??

Alors qu'il allait lui répondre, la jeune femme le prit de vitesse et claqua le bec de l'aubergiste en deux phrases.
Cette attitude décrocha un sourire aux lèvres de Bisac qui écouta avec attention les paroles de la jeune femme.

C'est alors que cette dernière se mit à lui raconter une histoire drolement farfelue et disant appartenir à je ne sais quel commerce.
Comme on pouvait le prévenir la jeune fille essaya de fourguer ses articles à Jean.
Seuleument, la capacité qu'avait son interlocutrice de passer rapidement du coq à l'âne déconcerta un peu le CAM, en effet avec une certaine rapidité, la voila qui essaye maintenant de vendre des bougies frontales pour les mines.
Comprenant dans quel endroit il venait de mettre les pieds, Jean posa son regard sur celui de son interlocutrice et dit en souriant.


Damoiselle, au risque de vous froisser, je peux voir aisement que vous reprit du poil de la bête. En effet, il y a peine quelques dizaines de minute je vous trouvais allaongée sur le pavé en larmes et vous voila en train d'essayer de me refiler de la camelote.
Comprenez bien chère madame, que je ne peux accorder une telle requête, outre le fait que je ne vois pas l'utilité d'un tel puisque nos mineurs se débrouillent très bien sans, je n'ai pas envie que les finnances ducales patissent d'un tel coût.
Je suis donc au regrès de vous annoncer ma profonde deception de me voir refuser votre requête.


Jean repoussa d'un revers de main la bouteille, il n'apréciait guère ce genre d'alcool et même tout les alcool en général.
Le CAM se leva fit une légère courbette et dit.


Bien, avez-vous autre chose à me demander ou bien en quoi puis-je vous être utile une dernière fois ?
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CAM du Berry.
Novice à l'Ordre Franciscain.
Cmyrille
Après avoir pris place sur une banquette, la Dame lui amena une coupe remplie d'un liquide jaune bulleux. Elle s'assit à coté de lui, jambes croisées et décolté jusqu'au fond de la culotte. Elle se faisait plus pressante maintenant. Associant plusieurs indices, Cmyrille fit enfin la lumière sur l'affaire.

_Excusez moi Madame mais je suis où exactement ici?
_Oh allons, ne faites pas l'innocent, vous savez très bien où vous êtes.

Elle lui pose la main sur la cuisse, se raprochant encore. De son corps se dégageait une odeur particulière (pour être poli!), mélange de sueur et de poudre de riz avec une note de parfum frelaté. Cmyrille la repousse avec autant de tact qu'il le peut.

_Désolé, je crois que je me suis fourvoyé. Merci beaucoup pour la coupe. Il faut que je m'en aille, ma femme doit certainement m'attendre.
_Oh! Un timide! Comme c'est mignon.
_Hum... Oui c'est ça, timide. Bonne fin de journée Madame.

Cmyrille se lève et essaie d'atteindre la porte, se tortillant comme une anguille pour échapper à l'étreinte désespérée de la Dame qui voit son salaire quotidien s'échapper. Il finit par réussir à sortir de l'établissement et part en courant, droit devant, par un petit chemin qui part de là. Après tout, y'a des chances qu'il y ai un village ou une ville à proximité. Ce genre de maison n'est jamais perdue en forêt.

Après quelques lieues, il arrive enfin aux abords d'un village, les fortifications apparaissant au loin. Espérant ne pas avoir trop tourné en rond, il rallia l'entrée où un garde l'interpella.


_Hep! Vous là bas! Qu'est-ce que vous venez faire ici?!
_Mais c'est où ici?
_St Aignan! Je répète, qu'est-ce que vous venez faire ici?! Et tant qu'on y est, pourquoi vous êtes armé? Et qui vous avez croisé? Avec qui vous êtes venu? Et qu'est-ce que vous avez dans votre sac? Vous vendez quoi? Quel âge a le Roy?
_Ouf! Chuis arrivé... Je cours après ma femme, j'espère qu'elle est ici! Et mes sous-vêtements sont blancs. Ca vous va?
_Blancs?... Mais c'est super salissant ça non?
Enfin c'est bon vous pouvez entrer.

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Joseph Folliet

Membre de l'EPPA
Orkaange7876
ah.. Finalement les larmes ça marchait mieux.. Le sieur devait être un preux chevalier amateur de donzelles en détresse.; yalait falloir la jouer fine.. Elle le vit se lever et les larmes lui montèrent aux yeux de nouveau. Elle se redressa sur sa chaise et leva le petit doigt de la main qui tenait la bouteille, comme le baron lui avait appris à faire quand elle était en présence de gens propres sur eux

Bien, avez-vous autre chose à me demander ou bien en quoi puis-je vous être utile une dernière fois ?

Comment mais sire vous me quittez déjà??? Seule, abandonnée dans ce gourbi infâme, à la merci de ce maraud qui me prend pour une catin?? Moi qui ai déjà perdu un mari, qui doit encore baigner dans son sang?? Oui.. laissez moi, je vais repartir, seule dans la forêt; à la merci des brigands et des bêtes féroces, rechercher le cadavre de mon mari.... *porte une main à son front* Oh rage oh désepsoir, oh CAM ennemi.. Que n'ais-je tant vécu que pour cette.. cette.. enfin pour me faire truicider dans le Berry...


Elle se leva à son tour, le regardant avec son air "moi aussi je sais me tenir dans la dignité si j'veux" , et passa devant lui, la bouteille tenue avec grace et retenue, et se dirigea vers la porte, lançant un regard assassin à l'aubergiste qui la dévisageait avec un air goguenard accoudé à son comptoir et jeta un regard suppliant au CAm avant de prendre la porte..
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Bisac
Bisac regarda d'un oeil amusé l'attitude de la jeune femme, il se permit même de rajouter.

...que pour cette infamie et ne me suis blanchit dans des travaux guerriers que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers.
Mon bras ! Mon bras qu'avec tant de respect toute l'espagne admire, mon bras qui tant de fois à sauvé cette empire,tant de fois rafermit le trône de son roi, trahit donc ma colère et ne fait rien pour moi !


Jean éclata de rire et dit.


Chère madame vous feriez une très grande actrice. Cela dit, je suis d'accord avec vous, lorsque vous dîtes que cet endroit n'est pas vraiment fréquentable.
Je veux bien vous raccompagner jusqu'aux remparts, ensuite nous nous séparerons, à moins que vous allier vers Sancerre.

Jean sourit et posa son regard sur celui de la jeune femme.
Orkaange7876
Alors déjà.. Elle avait rien compris à ce qu'il avait dit.. On était pas dans le Berry?, que venait foutre l'Espagne dans tout ça?? Et ou il y avait un empire?? Et v'la en plus qu'il se foutait de sa gueule.. Naméhoo.. Elle passa devant lui, le prenant par le bras pour se diriger vers la sortie, tout en tenant fermement sa bouteille de l'autre main, et lui tint à peu près ce langage



oui accompagnez moi jusqu'aux remparts, comme ça j'pourrais vous poser quelques questions.; j'ai pas tout compris.. Quand vous dites l'Espagne, on a été envahis?? Depuis quand??? Nan passque moi je croyais qu'on était dans le Berry alors faudrait savoir... Et ensuite quel est l'empire dont vous parlez?? l'empire du pinard?? Vu que vous allez à Sancerre.. Vous défendez les vignerons c'est ça?? Et sinon quand vous dites que vous trahissez votre colère, .. Ben c'est qui cette Colère?? Une amie à vous?? Drôle de nom quand même hein vous trouvez pas??


Tout en devisant gaiement, enfin plutôt tout en soulant le preux CAM de questions, ils arrivèrent jusqu'aux remparts, ou elle aperçut Myrmille en grande discussion avec les ahuris auxquels elle avait eu elle même à faire quelques temps plus tôt. Lâchant immédiatemant la bras du pauvre homme qui visiblement n'en pouvait plus et se massait le front d'un air désespéré, elle se précipita sur lui le serrant fort fort fort

T'es la.. tu es pas mort?? Ben pourtant je t'ai laissé dans un bain de sang pour aller chercher du secours.. Pis du coup me suis perdu.. Pis le messire au départ il voulait m'aider, et il m'a entrainé dans une taverne mal famée, alors que moi j'voulais qu'on aille te chercher.. Et après il a essayé de me souler avec l'aide de l'aubergiste.. Heureusement j'me suis échappé ...comment ça c'est pas crédible et le messire a l'air au bord de la dépression.. Mais pas du tout... Tu me connais j'exagère jamais.. Enfin l'essentiel c'est que tu sois là et que tu sois vivant. Par contre on a perdu not' gagne pain.. Elle s'est échappée et réfugié chez les nonnes.. C'est t'y pas lâche ça quand même..
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Cmyrille
Alors qu'il traversait la porte principale de la ville, une tornade blonde s'habatit sur lui.

T'es la.. tu es pas mort?? Ben pourtant je t'ai laissé dans un bain de sang pour aller chercher du secours.. Pis du coup me suis perdu.. Pis le messire au départ il voulait m'aider, et il m'a entrainé dans une taverne mal famée, alors que moi j'voulais qu'on aille te chercher.. Et après il a essayé de me souler avec l'aide de l'aubergiste.. Heureusement j'me suis échappé ...comment ça c'est pas crédible et le messire a l'air au bord de la dépression.. Mais pas du tout... Tu me connais j'exagère jamais.. Enfin l'essentiel c'est que tu sois là et que tu sois vivant. Par contre on a perdu not' gagne pain.. Elle s'est échappée et réfugié chez les nonnes.. C'est t'y pas lâche ça quand même..


_Euh... Non. Oui. Si. Oui t'as raison. Si très.

Il ne savait pas comment échapper à l'étreinte et surtout aux deux mains qui lui massaient avidement le cuir chevelu, pile poil à l'endroit de sa blessure. Et puis se flot de parole. Ne voyant plus qu'une solution, il lui rend son étreinte et l'embrasse comme si il ne l'avait pas vue depuis des jours. Ce qui en fait était le cas.
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Joseph Folliet

Membre de l'EPPA
Mathis
Qu'il était désagréable de rester cloîtrer chez soi, sur sa couche faite de paille, à regarder droit devant ce qui n'avait aucun sens. Peut-on dire qu'un mur fait de terre peut avoir la moindre considération à nostre égard ? Que nenni, s'il ne peut nous apporter réellement quelque chose de concret, ne prenons pas la peine de contempler ce qui n'est que futilités. Et c'est pourquoi, Mathis n'en pouvant plus, qu'il décida d'aller se divertir à sa façon pour calmer ses ardeurs de mâle : rendre visite à une gouge.

Après être sorti de chez lui et constaté que le temps était particulièrement couvert, le Médicastre ne traîna point et partit en direction du bordel qu'il avait l'habitude de fréquenter. Point de grimaces ou de stupéfactions, ce sera une histoire à débattre entre le Créateur et lui mesme. Quelques pas dans les ruelles au silence assourdissant, puis arrivée au corps de garde. Un simple signe discret au soldat pour lui prétexter l'excuse de la chasse aux champignons, puis direction les sentiers battus. Mathis connaissait les alentours de SA comme sa poche, il faut dire que ses ballades nocturnes y étaient pour quelque chose. Au bout de quelques minutes de marche, il arriva à destination, une jolie petite bicoque se dressait entre un bosquet, et une odeur familière et étourdissante s'échappait des fenêtres laissées entrouvertes. Ni une ni deux, ne pouvant plus tenir, il se mit à courir puis pénétra dans la maisonnette. Là, plusieurs femmes étaient en proie à leurs talents, chacune se cachant derrière de longs tissus pour que le client puisse y garder une présence discrète.


- Mathisounet, mon chou ! Heureuse de te revoir, ce sera comme d'habitude ?
- Camélia, comme d'habitude, par contre, avec moins de braises cette fois-ci, j'ai encore cette marque de chaleur si tu vois ce que je veux dire.
- On va te la rafraîchir petit sacripant !

Ils se mirent à rire, comme quoi, Mathis avait tissé bien plus de liens avec les filles de joie du coin qu'avec ses voisins. Il faudra remédier à cela tout de mesme.. l'homme se dirigea vers une place vacante et patienta la venue d'une jolie poitrine. Elle arriva, le rideau se ferma et l'aventure commença. Papouilles, papouilles, et jeux secrets, mais ne croyez pas avoir le droit aux détails bande de coquins.

Une heure plus tard, ce fut terminé. Tout en remettant doucement sa chemise, pour cause de douleurs au dos, il jeta quelques écus en remerciant son interlocutrice physique. Le tissu laissa place à son ouverture, et en sortant, Mathis aperçut un homme qui semblait avoir parlé à la tenancière des lieux. Enfin parler.. l'ancien Artésien était certain qu'il avait fait bien plus. Mais passons ! D'une marche enjouée, il salua Camélia puis sortit de la bâtisse pour rentrer en direction de SA. Le voyage fut rapide malgré les ornières qui ne facilitaient rien du tout.

La porte principale, enfin. Mais quelle ne fut sa surprise d'apercevoir l'homme qui s'était abandonné auparavant aux mêmes délices que lui. Tout en s'approchant, il vit qu'une femme était dans ses bras, il en avait de l'énergie à dépenser le bougre. Le Médicastre s'arrêta à leurs côtés, puis dit d'une voix rieuse :

Et bien dit donc, on dirait que les jambes de la rousse ne vous ont pas suffit. Sacré bougre *Tape dans le dos après l'étreinte des deux autres* Et voilà que vous vous attaquez à une blonde.

Un rire gras vint accentuer ses propos alors que l'homme lui souhaitait un très bon amusement. Il se permit ensuite de discutailler quelque peu avec le garde en faction pour lui donner ses conseils concernant la nature. Mais celui-ci comprit rapidement ce que Mathis faisait de ses journées et lui demanda de suite les prix en vigueur. Il s'exécuta. Comme quoi, le bordel n'allait pas connaître la crise pécuniaire, alors que pourtant, le Royaume est ravagé par les surplus de biens.
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Orkaange7876
Ben vala c'était pas compliqué quand même.. Yen avait qu'un qui arrivait à faire taire la blonde.. Bon en fait yavait deux méthodes tout aussi efficaces l'une que l'autre. La première c'était celle employée par Myrmille en ce moment, à savoir immobiliser d'une savante prise la langue de Ork. [NDLR. : Pour des raisons de sécurité, seul un ex CAM souleur est habilité à l'employer.. Toute personne s'y risquant sans l'autorisation expresse de la baleine se verrait immédiatement émasculé d'un savant coup de genou].
La deuxième méthode était moins efficace, et consistait à coincer un goulot de bouteille de la meilleure gnôle disponible entre les dents de la blonde, pour activer le réflexe de déglutition.. [NDLR bis : Cette méthode ci est sans danger pour l'intégrité physique de l'individu l'employant, mais nous déclinons toute responsabilité sur l'effet rebond qui s'ensuit, à savoir un torrent de paroles se déversant sur l'individu suscité..]

Bref, Ork était calmée pour un temps, dans les bras de son homme qui avait l'air d'aller bien et qui répondait fort à propos. Elle se déventousa pour le regarder, afin de constater par elle même si le coup de gigot ne l'avait pas trop rendu idiot, quand elle avisa un homme qui entrait lui aussi dans Saint Aignan, et qui au passage tapa sur l'épaule de Cap avec un clin d'oeil complice, et lui tint à peu près ce langage



Et bien dit donc, on dirait que les jambes de la rousse ne vous ont pas suffit. Sacré bougre . Et voilà que vous vous attaquez à une blonde.


Stupeur. Arret.. Regard soupçonneux...

Que.. Quoi?? Qui ça?? Une rouquine?? Pas encore brûlée?? Cap c'est quoi c'thistoire?? D'où tu as attaqué une rousse toi?? Nan mais le messire doit confondre, j'vais lui parler...


Elle s'éloigna de Myrmille, s'approchant du monsieur qui discutait le bout de gras avec les gardes, visiblement sur des histoires de tarifs. tarifs de quoi??


B'jour sire. Scusez moi d'vous demander pardon mais vous connaissez Cap?? Enfin mon mari quoi.. Mais vous vous trompez hein? Il m'attaquait pas en fait c'est lui qui avait été attaqué par une ourse féroce qui a fini par se réfugier chez les nonnes, comme j'esspliquais à l'autre messire là bas...Voui celui qui s'enfuit à toutes jambes sans avoir répondu à mes questions... Mais donc dites moi... C'est quoi donc cette histoire de rousse?, Et pourquoi vous parlez tarif avec ces crétins crépusculaires?? Vous êtes dans le commerce vous aussi???

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Cmyrille
Et bien dit donc, on dirait que les jambes de la rousse ne vous ont pas suffit. Sacré bougre . Et voilà que vous vous attaquez à une blonde.

Le tout accompagné d'une tape musclée sur l'épaule.
Non mais il voulait quoi celui-là? Pis d'où il sort? Et c'est quoi cette histoire de rou... Oh bon sang!!
Il regarde à moitié affolé Ork. Stupeur et tremblements. C'était pas bon signe ça.


_Que.. Quoi?? Qui ça?? Une rouquine?? Pas encore brûlée?? Cap c'est quoi c'thistoire?? D'où tu as attaqué une rousse toi?? Nan mais le messire doit confondre, j'vais lui parler...

_Non non ma chérie, reste là.

Oups, deuxième fausse note, il lui avait jamais dit ça... Ca va vraiment être tendu... Espérons que la ficelle du Berry soit de bonne qualité.
Mais apparemment c'était passé inaperçu. Faut dire que se concentrer sur un flot de questions et écouter la réponse à la première, c'était pas son fort à sa Dame. Du coup le pauvre gars était inondé, noyé, sous une marée de questions intarrissable.
Il prit une grande inspiration et les rejoignit. Mais même de près, l'homme ne lui disait rien du tout. Sans doute croisé sur la route sans faire attention. Il faudrait jouer sérré pour s'en sortir de celle là...

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"Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n'a pas fini de s'amuser!"
Joseph Folliet

Membre de l'EPPA
Mathis
La conversation allait bon train avec l'employé du guet, et Mathis semblait lui avoir appris beaucoup de choses sur certaines douceurs que le Berry pouvait offrir à ses âmes perdues et tourmentées de désirs. C'est d'une chère accolade que le soldat remercia le Médicastre, qui venait de lui prédire de belles nuits agitées sous des cris saccadés et dans les bras de véritables sangsues. A cette idée, l'ancien Artésien frémit encore d'avantage tout en se rappelant du corset qu'il venait de détacher un peu plus tost. Un pincement de lèvres puis une sortie de ses pensées malsaines à l'instant où la blonde vint le détacher de ses rêveries. En plus d'être gouge, elle était bien impertinente avec le client. La sacrée bonne femme.

B'jour sire. Scusez moi d'vous demander pardon mais vous connaissez Cap?? Enfin mon mari quoi.. Mais vous vous trompez hein? Il m'attaquait pas en fait c'est lui qui avait été attaqué par une ourse féroce qui a fini par se réfugier chez les nonnes, comme j'esspliquais à l'autre messire là bas...Voui celui qui s'enfuit à toutes jambes sans avoir répondu à mes questions... Mais donc dites moi... C'est quoi donc cette histoire de rousse?, Et pourquoi vous parlez tarif avec ces crétins crépusculaires?? Vous êtes dans le commerce vous aussi???

Beaucoup d'excuses pour peu de jugeote. Il manqua de rire en pleine figure de cette donzelle quand elle lui annonça que l'homme qui s'était fait sans doute taxer de plusieurs écus était son mari. Sacrebleu, quel culot il avait ! Il trompait sa femme ? A moins que c'était autre chose.. et voilà qu'elle s'immisçait dans une histoire abracadabrante. Sans doute que ses compétences physiques devaient être mieux que ses atouts intellectuels.

Elle est bonne celle là. *Pouffe de rire* Je suis comme qui dirait dans le commerce oui, sauf que c'est moi qui débourse et dans les deux sens ma jolie. Comme quoi, vous pouvez donc vous marier ? C'est intéressant à savoir, l'infidélité est une cause noble, soyez en certaine.

Rire était le propre de l'homme. Qui sait, peut être pourrait-elle un jour lui offrir ses services ? Elle parlait d'un "ours" disparu, il pourrait très bien jouer ce personnage. Miam..

Tu ne connais pas la Rousse ? C'est Camélia. Une bonne femme à la poitrine bien ferme et qui sait en un moins de temps vous réchauffer à ses côtés. Malheureusement, elle m'avait l'air occupé après que j'ai joué avec la Roussette, comme quoi mon cher *Regarde l'homme qui venait de les rejoindre* tu as dû drôlement en profiter. Une vraie tigresse, tu ne trouves pas ? J'ai encore des traces d'ongle au bas ventre pour ma part, tu veux voir ma coquine ?

Un regard envieux vers la blonde. Elle faisait donc dans le spectacle, et bien, qu'elle lui écarquille les yeux de ses tours aux doigts de fée. Maudit soit ce changement de comportement.. auparavant GE, il venait d'atteindre un statut de débauche grâce à Cambrai. Mais cela avait du bon. Dés que le mari s'en irait, une bonne main irait se poser sur les fesses de cette jolie greluche, foy de Mathis. Une fille de joie qui se mariait et qui laissait son mari la tromper ? Chouette.. et pourtant il avait jugé trop rapidement le Mathis. Hahahahaha !
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