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[Rp]Puisqu'il faut un bouc émissaire... (geôles Bergerac)

Eudoxie_
Ouvert à tous
(les prisonniers ça va de soi, autres bergeracois souhaitant intervenir, sauveurs des opprimés, bourreaux et autre geôliers)
Le tout est d'être cohérent sur les présences IG/RP
Bref Welcome !!!


"La colère est mauvaise conseillère. sans blague !!!" (E.C)

Colère ? Prisonnier ? Bouc émissaire...

*Bergerac, les geôles, 3 Juin 1466*


Bergerac trois minutes d'arrêt... Ah non trois jours... Ouai non en fait étape à durée indéterminée pour cause d'invasion barbare à en croire les échos parvenant jusqu'aux oreilles de la bestiole.
Et quelle connerie elle avait fait d'en informer son géant blond, Bergeracois d'adoption accueilli par le Péérigord quand son Danemark l'avait renié, quelle gourde !!! Ancien prévôt, aussitôt il avait remis l'uniforme de maréchal pour aller sur les remparts.

La suite était prévisible, un chouinement pour aller secourir le Périgord et tous leurs projets avaient été mis en suspens pour une terre qu'elle détestait de plus en plus à chaque passage.
La béarnaise avait eu beau supplier, user de tout stratagème et argument à sa disposition, rien n'avait pu faire transiger son danois, rien ne pouvait faire faiblir cette dette qu'il se pensait avoir pour un comté qui l'avait accueilli.

La veille, le bruit avait couru dans la ville, quelques malandrins auraient finis en geôle, mais l'othézienne n'y avait guère porté attention, bien trop occupée à se saouler pour ne plus penser que sous peu, elle verrait celui qu'elle aimait aller au devant de groupes organisés pour se battre.
Le départ avait été donné, et Soren était parti rejoindre les troupes de la macaronnée à forte poitrine, la séparation avait été plus que difficile, et c'est recroquevillée sur son lit les mains enveloppant son ventre porteur de vie que l'inénarrable avait fini sa nuit sans dormir.

Au petit matin, route du marché fut prise pour voir si on y trouvait encore de quoi manger et prévoir plutôt que ne rien avoir, même si manger n'était pas de ses préoccupations en vérité.
Deux miches dans son panier, les pas de la brune stoppèrent devant la maréchaussée qu'elle avait déjà visité à l'époque où son danois était encore prévôt et la colère se mit à gronder en elle, il lui fallait un défouloir, un bouc émissaire, comprendre.

La porte fut poussée, Poissac toujours là fut salué, même si cet idiot ne se souvenait surement pas d'elle et qu'en prime il roupillait pour pas changer, profitant pour éviter de se justifier sur sa présence, le ventre rond se faufila dans le couloir des geôles.
Avait-elle peur ? Peut-être bien oui, mais la colère, la peur, ces sentiments si forts qui annihilent la raison avaient clairement le dessus en cet instant, alors la brune passa de cellule en cellule jusqu'à tomber sur celles qui se trouvaient occupées.

Le regard sombre d'Eudoxie se mit à observer les supposés barbares qui avaient affolés les poneys roses ayant trop sniffés de paillette sans doute, et certains visages ne lui étaient pas inconnus sans pour autant connaître leurs propriétaires.
Le chevelu roux, le grand brun barbu et la petite brune... l'orthézienne les avaient aperçu en Helvétie au tournoi, de loin, lors des inscriptions entre autre, et étonnement elle resta silencieuse à les dévisager après avoir stoppé en s'arrêtant devant la geôle du centre, laissant regard aller d'une cellule à l'autre.

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Eudoxie_
"Humanité : Disposition à la compréhension, à la compassion envers ses semblables, qui porte à aider ceux qui en ont besoin." (Larousse)

Prisonnier ? Barbu? Courrier...

*Bergerac, les geôles, 3 juin 1466*


Au final se fut une sorte de sursaut qui pris la béarnaise quand le barbu se mit à brayer après de la nourriture, inclinant alors la tête, les pas se déportèrent vers la geôle du barbu pour s'attarder sur celui qui faisait un boucan de tous les diables.
Et à croire qu'il l'avait entendu arriver, il redoubla de gouaille quand à réclamer de quoi manger, boire, fin le minimum vital quoi, que même des prisonniers étaient en droit d'attendre.

Vous savez qu'ils vous apporteront rien ?

Ouais y'avait mieux pour entamer une discussion et tenter d'avoir des infos sur le pourquoi du comment de tout ce bordel qui la séparait de son danois, elle le savait aussi bien que vous mais bon, fallait bien une accroche non ?
Et quand le grand barbu brun lui avait demandé de quoi grailler c'était sorti tout seul des lippes de la brunette "donnant-donnant" ce qui avait eu pour réaction de déclencher un début de rire chez le brigand jusqu'à voir une miche de pain sortir de la besace de l'orthézienne.

Et ouais, c'est qu'elle était pas là les mains vides et qu'en prime, elle était loin d'être gourde, et une chance pour le barbu : "humaine" alors la moitié de la miche lui fut tendue sans demander de contrepartie.
Il était en geôle, et alors, Eud n'avait aucun grief particulier contre lui si ce n'était qu'il faisait parti des margoulins qui foutaient le brin dans le Périgord cause de sa séparation d'avec Soren.

Une discussion s'en était suivie, sans que la bestiole n'apprenne vraiment quoi que ce soit, le barbu lui avait dit de demander à l'habitant de la cellule voisine, le rouquin, et aussi si elle avait de quoi boire et si elle ferait le messager pour lui.
Nan mais y voulait pas cent balles et un Mars aussi ? Ouais bah en définitive la petite brune lui avait déjà filé de la bouffe, considérons que c'était la barre chocolatée et envoyer une missive pourquoi pas, ça ferait les écus.

Prenant le mot griffonné à la va-vite, Eudoxie était partie en promettant que si elle revenait ce serait avec de quoi boire, et intérieurement se disait que si elle trouvait un remède pour la fièvre dont souffrait celui qui pouvait lui dire quoi, elle aviserait.
La sortie fut prise et le message pour la frangine de Minah fut donc envoyé via Corbac, le pauvre finirait surement dans une collection de bêtes crevées mais bon...



    Perceval,
    Vous trouverez ci-joint un courrier qu'une connaissance m'a demandé de vous faire parvenir. Espérant qu'il vous parvienne sans encombre.
    Eudoxie

    ______________________________________________

    Capitaine,
    J'ai été foutu en prison, à Bergerac. Un terrible malentendu, je vous assure.
    Ils sont frappés ici. Ils nous nourrissent même pas. J'ai plus l'âge de rester dans les endroits humides (enfin ceux comme ça).
    Vous voulez bien venir récupérer votre sous-fifre préféré ? Je vous serai redevable.
    Adrian


Lu pas lu, seule Eud pouvait répondre à cette question, mais qui la connaissait un tant soit peu avait sans doute une idée de cette réponse, le marché fut vite parcouru pour fouiner quelques herbes et autres petites choses.
Et les pas de la béarnaise retournèrent vers la maréchaussée, filoutant encore Poissac et sa dormitude, décidément... le nez dérangé par l'odeur "agréable", un haut le coeur fut tout juste retenu avant de s'avancer vers les cellules de nouveau.

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Myelie
[Miel et Yap. Les environs du 5 juin, durant la nuit; près d'Angou]

[Episode I: Le plan B comme Bergerac]

L’ennui c’est que les autres se sont fait prendre. Et c’est ennuyeux. Donc, la noiraude avait l’esprit en vrac et était sur le point de partir en vrille. Franchement, ils étaient obligés de se faire coincer ? Non pas qu’elle en ait quelque chose à carrer, mais bon, elle avait quand même besoin d’eux… et dans le cas précis, ils avaient besoin d’elle… Le courrier avait provoqué un placide haussement de sourcils, ce qui chez elle, était presque de l’ordre de la crise d’hystérie lorsqu’elle était à jeun. Imaginez donc, le tableau. Lumière.
Quelques heures plus tard dans le QG, un endroit méga secret connu de tous, la Myelie faisait un topo de la situation à la Gueuse avant de passer à l’attaque. Une carte du Comté étalée sur une table entre les pichets vides et les godets sales. Montrant de son index fin un endroit précis de la carte, tandis que l’autre main menait une chope pleine à ses lèvres.

Nous on est là. Glissant le doigt à quelques millimètres à peine de l’endroit désigné. Eux ils sont là. Donc, on leur fait croire qu’on va attaquer là… Sauf qu’on n’attaquera pas là, mais là… Tu vois ? Alcool aidant, plans foireux –ou pas- en devenir. Conversation logique et tout à fait adaptée :
-Euh j'rien compris... on peut pas faire genre "nous on est là mais en fait on est pas là parce qu'on est là et pas là au final ?"
« À chaque choix on parie contre le sort
-Nan mais faut d'jà qu'on s'occupe du nôtre, fais chier à la fin !
Mais Yap ; pas l'choix faut y'aller oh !
J’chais pas ; Dis-leur que qu’on a pas l'temps
Qu’On fait des plans pour s'en sortir
T’vois ? Genre :
J'ai pas l'temps

Attends !
Écoute, écoute, écoute !
Ouais, à chaque choix on parie contre le sort J’l’ai déjà dit ou pas? Bordel ?!
Ouais, Bref et si les jeux sont faits, y'aura pas de remords T’vois ?
-C'pour ça qu'j'ai pas d'amis en vrai, y a toujours un moment où z'ont besoin de nous...
Ho, laissez la pipe tourner ‘tain, j'apprends à vivre !!!



L’index désormais pointé sur sa tempe, le regard fixé sur la gueuse:
Ouais, être libre, rester lucide C’t’important t’vois ? ouais, non ?! Haussant les épaules :
On n’a rien à perdre; ON VA S'MARRER!
On Fixe nos règles, dans notre univers Ho !
Et à chaque bouffée d'air, quoi ? J’t’l’demande !
On opère, comme si c'était la dernière, Voilà, Ni vu ni connu !
-Gnagnangna...

Il n'y aura pas de rédemption à venir, ni vu ni connu ! J’te dis
La voooo-lon-téee c’est la clé de la réussite
Si on doit exceller, tout donner, prendre c'qu’on peux T’vois ?
le monde nous appartient… restez pas au milieu
Et si le sort est contre nous… BEH… c'est tant pis hein
On fait des plans « B » « C » « D » ? pour s'en sortir… PIS C’EST TOUT !
Écoute… T’écoutes là ?
-Hein ?!
‘Tain Yap ! Pas l'choix faut y'aller, Oh ! »**

T’es avec moi ou pas ? Merde ! Faut aller sauver Maël ! Et les autres! On a les plans de la prison… On détourne l’attention… On fait croire qu'on est là, sauf qu'on s'ra là-bas tu vois? On envoie de la picole avec un truc d'dans... apparemment, ils ne peuvent pas résister à la picole...Ils ne s’y attendront pas ! Alors ?
-Bon ouais mais si ça foire tu vas en taule à ma place j'te préviens !!



*Evasion
**Pas le temps ;Faf Larage désolée pour le massacre !
Edit pour balises temps
Filochard
Au matin du 5 juin, caché proche des geôles...

Psss hey ! la bourgeoise ! oh !

La filoche venait de rejoindre les marais avec les cousins. Alors que les daronnes couchaient les tchavé après une nuit de voyage et de fête, le Rom, crevé, ne pourrait pas dormir sans connaître la situation dans laquelle s'étaient fourrés Samael et la troupe de tapeurs.
Il s'approcha à l'aube.
Au loin les militaires épées hors des fourreaux, Quelques silhouetes des gardes intermittentes avec les créneaux des remparts. Tout ce beau monde était fatigué, il fallait en profiter.
La femme engrossée sortait des geôles, l'occasion d'agir...


N'ai pas peur, j'suis....on s'en fout, tu sors de la calèche, t'as vu un rouquin et des marauds?
Sans aucune intention de lui faire de mal.
Réponds où j't'en colle une. ça j'sais faire !
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Eudoxie_
"La vie, c'est une tartine de merde et il faut que tu en manges une bouchée tous les jours." (Michèle Blouin)

Matin ? Chagrin ? Bourrin...

*Bergerac, les geôles, 5 juin 1466*


Pour qui pour quoi et malgré ce qui pouvait s'y passer, la petite brune avait pris le parti de passer voir les prisonniers chaque jour au matin quand les maréchaux roupillaient encore, parce qu'elle dormait pas, parce que ça l'occupait aussi.
Sauf que ce matin, cette nouille de Poissac faisait du zèle et était ô miracle bossait sauf que ça arrangeait pas la béarnaise, visite écourtée retour à la case départ et sortie de maréchaussée la tronche en biais.

La bourgeoise ? Nan c'était pas à elle qu'on pouvait parler, sauf que la trogne qui vint se poster vers elle semblait bien s'être adressé à.... bah à elle. Pas peur euh... ça allait jusqu'à ce qu'il dise ça justement et qu'il enquille les "en-geôlés".
Lui en coller une ? Nom de... mais depuis quand l'orthézienne avait une tronche de sac de frappe, ouais bon en y repensant avec le ventre arrondi ça pouvait prêter à confusion, alors sachant le crétinus profondicus pas loin...

Pas la peine de s'énerver, on marche...

Un bras sous celui de l'inconnu, oui la prudence en ce moment avait du se faire la malle avec son danois parti traquer du fauteur de trouble, et l'air de rien se mit à marcher en laissant Poissac derrière.
Ne pas regarder le bonhomme, fin pas trop, mais un peu quand même, c'est que... la curiosité et Eud hein... et oui chacun ses défauts.

Ils sont là dedans oui, le rouquin et trois autres. Pas en grande forme.

Pourquoi elle répondait, parce qu'il y avait rien de mal à ça, n'importe qui ici pouvait lui dire la même chose, fin peut-être pas, mais n'importe qui pouvait lui poser la question, pourquoi forcément un de ceux que tout le monde chassait.
Elle n'était pas dupe la bestiole alors pourquoi répondre ? Pour une fois par égoisme, elle avait eu courrier de son danois indiquant le retour le lendemain alors si la troupe de malandrins pouvait être au loin, ça faisait son affaire et puis donner une réponse ne faisait pas d'elle une complice. Ah si peut -être ? Mince...

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Maric.
Bergerac, le 6 juin au soir.


C’était une drôle de soirée que Maric venait de passer à Bergerac. Et des drôles de gens qu’il avait rencontrés. Et un drôle d’endroit où il s’était retrouvé.
Voyez-vous, le moustachu était arrivé quelques heures plus tôt dans le Périgord. Il avait acheté une maison où il avait déposé ses quelques affaires, ses quelques bouteilles et sa paillasse. Il était ensuite sorti pour rencontrer les autochtones. Il avait commencé par rencontrer la mairesse qu’il soupçonnait être une catin à cause de son : « Je vais retrouver mes hommes ». Il trouvait cela étrange qu’une femme de son importance dise cela devant un inconnu. Mais qui était-il pour juger, hein ? Puis il avait furtivement croisé un homme qui s’était enfilé plusieurs verres avant de partir sans un mot. Et enfin, il avait trouvé du monde en descendant dans un sous-sol où il avait trouvé des gens en cage et une blonde hystérique qui hurlait pour on ne sait quelle raison.
Du coup, il avait une mauvaise opinion de Bergerac. Entre une mairesse qui aimait les gang-bang, une blonde hystérique, des gens enfermés comme des animaux et un malpoli, il avait été servi.

Les prisonniers lui avaient fait mal au cœur alors il avait voulu les aider. Il avait apporté une bouteille de gnôle et deux bâtons. Et en quoi deux bâtons pourraient les aider, me demanderez-vous ? Hé bien voyez-vous, il était persuadé qu’il arriverait à crocheter leurs serrures ainsi. Le pauvre garçon avait essayé. Et le pire, c’est qu’il avait persévéré malgré ses bâtons qui s’amenuisaient de seconde en seconde.
Pauvre garçon… Génie incompris… Enfant qui avait toujours été « spécial », selon sa mère. Pour résumer, il était con comme un manche à balai. Tellement con qu’il pensait que « dépuceler » voulait dire « enlever des puces ». Ce qu’il avait naïvement proposé de faire à la brune lorsqu’elle avait dit vouloir être dépucelée à sa sortie.

Bref. Maric essayait d’aider les prisonniers parce que même si c’était pas très gentil d’être méchant, ils faisaient peine à voir et c’était un homme bon.
M’enfin, il n’irait pas loin avec des bâtons et des tentatives ratées pour piquer les clés aux gardes.
Perceval_aelis
[Angoulême le jour même*]


Le con, le con, le con !
Elle n'en démordait pas, elle n'en décolérait pas, la jeune Montjoye.
Et pour gratiner le gratin, ou comme cerise sur le gâteau -dépendra si vous êtes plutôt salé, ou plutôt sucré- à peine un panard foutu dans ce screugneugneu de comté, un courrier de la Prévôté, indiquant que la Capitale était fermée sauf si on avait des envies de finir en carpaccio, et que les routes n'étaient pas sûres à cause de quelques hordes de vilains dépenaillés.
Après s'être fendu d'un courrier à la Comtesse, et attendant l'issu de ce dernier, une brève est tracée d'un trait ramassé et peu enclin à la moindre fantaisie calligraphique.


Citation:
Eudoxie,

Merci, message bien reçu.
Je suis à Angoulême, dites à ce couillon de barbu que je m'en occupe et qu'il se prépare à déguster. Il me paiera cet affront, et bien chèrement.

Perceval


* le 7 juin du coup pour la précision.
_________________
Huguenote.
Leyah
[ Périgueux le 7 juin ]

Moment de calme entre deux tempêtes, la Rouquine ouvre son courrier.
Premier, rien d'intéressant, un champ a pris feu a Outsiplou les bains de pieds, faire envoyer un peu de nourriture machin et tout ira très bien.
Le deuxième lui avait fait plissé le nez, elle verrait donc plus tard avec le blond.
Le troisième l'interpella quelque peu.


Citation:
    Leyah,

    Je suis Perceval, fille d'Amédée de Montjoye, vous souvenez-vous de je ?
    Nous avons fait quelques visites culturelles en Valachie et dézingué une armée barbare.
    Je ne viens point à vous pour vous faire rappel d'une nostalgie passée mais pour vous parler du présent.
    Il est avéré qu'un de mes hommes, et un seul, profite de votre hospitalité dans vos prisons, à Bergerac.
    Blond, couillon et répondant au nom d'Adrian Watelse, je ne sais comment il s'est retrouvé là et souhaiterait faire la lumière sur cette affaire.
    J'ai en charge de le ramener, il est - à mon grand dam- le médecin de mon père et il doit être dans le convoi retour pour l 'Artois.
    Si rançon est demandée, je paierai sous négociation.

    Dans l'attente de vos nouvelles, je stationne avec quelques uns de mes gens sur Angoulême, je peux si vous ne souhaitez point que je passe par la capitale, passer par Bordeaux pour récupérer mon encombrant paquet à Bergerac.

    Salutations.

    Perceval


On lit, on plisse le nez, le nom lui parle mais elle n'arrive pas à le remettre, et puis après, elle en avait dézingué quelques unes d'armées de barbares ..
Le surnom de ' Dona miracoulée " il n'était pas venu juste comme ça ...
La lecture se continue , un rictus et de causer toute seule .. ou presque


Vingt mille....
Dites trente, vous pourrez négocier, vous en filez dix à l'autre qu'il s'en aille et vous gardez dix pour vos mines.


Ahhh Cyprien ...
Et on replisse le nez , une plume et ça repart.


Citation:

Perceval,

Donnez moi la description de vos compagnons de route, laissez vos armes sur Angoulême, je vous permets de venir me rendre une petite visite afin que nous .. devisions sur le passé qu'il vous plaira de me rappeler mais également que nous négocions.

A vous voir.

L.


Zou.
_________________
Perceval_aelis
[Angoulême, toujours, le même jour (le 7 si vous suivez bien)]


Quel con, mais quel con, mais alors quel con !
On l'a déjà dit mais c'est ce qui lui tourne furieusement en tête, ça, et l'envie de le pendre elle même. Ou de l'étrangler. Ou de l'étouffer avec ses propres viscères.... à voir...
La plume froisse quelques mots à ses compagnons de route, les tenant informé de la suite, et d'un même mouvement, elle continue sa foulée, et plie en peu de lignes sa réponse à la Comtesse.


Citation:
Leyah,

Je vous remercie de votre bénignité et du bon vouloir de me recevoir.
Nous voyageons en groupe de cinq personnes, trois femmes, deux hommes.
Deux rousses, dont je, assez grande, montée sur ardennais, la vesture sombre, l'autre plus... féminine de rouge et de blanc, et une brune assez sèche. Un homme chapeauté, de rouge et de noir, ainsi qu'un géantin bien carré d'épaules, vêtu d'un long manteau azuréen. Ne nous tirez pas comme des lapins.
Nous prenons route demain, seront à Périgueux samedi.

Salutations.

Perceval.

_________________
Huguenote.
Samael.
“Celui qui ouvre une prison doit savoir qu'on ne la fermera plus.”
-Mark Twaïn-




    [ Geôles de Bergerac, 7 juin ]


Les heures se succédaient, mornes et monotones. Les pas se ressemblaient et le tour de la cellule exiguë était vite fait.
Parfois le silence s'interrompait et Rouquin murmurait du plus tendre souffle qu'il pouvait afin de soulager la peine de sa Petite. Quand les mots se perdaient, alors les doigts venaient se rejoindre et les fronts s'appuyaient l'un contre l'autre, séparés par de foutus barreaux.

La porte principale grinça pour la première fois ce matin-là et Samael reconnut sans peine la démarche un peu chaloupée de la prégnante qui comme les jours précédent venait porter pitance aux prisonniers.

Brave demoiselle empathique qui se préoccupe du devenir de la mauvaise graine. Pourquoi le faisait-elle ? Par compassion ou par curiosité ? A moins que sa grossesse la rendait téméraire. Pauvre petite perdue dans un univers ou le bien et le mal s'emmêlent. Quel avenir espère t'elle pour son rejeton ?

Une nouvelle ombre se dessina contre la pierre de la paroi, à la lueur de l'unique ouverture, laissant filtrer un maigre rayon de lumière. Silencieuse, celle-là et discrète, seul un bourdonnement typique indiqua au roux l'identité de la forme.
La première visiteuse ne semblait pas dérangée par le bruit suspect et continua son avancée.

C'est sourire aux lèvres qu'il fit signe à l’oiselle inconsciente d'approcher, coulant un regard complice à Chérie qui dans la cellule d'à côté émergeait de son sommeil.
L'étreinte fut rapide, dès lors que leur proie fut à portée des griffes de Renard, bras passés aux travers des barreaux, la dextre l'obligeant à pivoter dos à lui et la maintenant à la gorge, la senestre venant plaquer le ventre, comme si...comme si cette main aux longs doigts arachnéens venait soutenir en coupe le fœtus à naître contraste d'un bras protecteur et de l'autre meurtrier.
Les lippes soulevèrent la chevelure ébène d'un souffle léger puis elles s'approchèrent de l'esgourde pour susurrer :


    Dors ! Dors ! petit enfant blotti dans nos refuges ; 
    Tu es le nourrisson par les Muses nourri, 
    Tes rires et tes pleurs se noient dans nos déluges 
    Entre soleil et pluie, en nos rêves tu vis*.


Tandis que l'étreinte se fit plus étouffante, un rire sarcastique et dément raisonna dans le long couloir sombre et humide.
Les émeraudes cherchèrent dans la pénombre, les prunelles de Miel.

    A toi petite. Fais-nous sortir de là à ta manière. Surprends-moi.



Posté en accord avec jd eudoxie et Myelie
*comptique enfantine

_________________

le Renard
Myelie
[Quelques minutes plus tôt, dans une ruelle; le 7]

L’ennui c’est que les voisins parlent. Trop parfois. Une trogne sympathique, un sourire, une main dans les cheveux, et le gars lui balance jusqu’à l’heure ou la Dame va aux latrines. Pour peu, il lui donnerait même la couleur. Leçon donnée et intégrée par la jeunette qui n’en avait pas raté une miette. Elle avait observé et choisi la meilleure option… Ne tuer qu’en cas de nécessité ou si on était payés.
La bouteille de lait. Le petit plaisir qu’elle allait à tout jamais gâcher chez celle qui depuis plusieurs jours possède les entrées des geôles. La bouteille posée devant la porte, elle n’avait eu qu’à y faire mettre un peu de valériane et une dose très légère d’euphorbe des bois, juste assez pour changer le goût et provoquer quelques vomissement et… hum… une purge passagère. L’important était qu’Eudoxie note le changement, même léger… Insinuer plus que provoquer. Et lorsque l’esprit doute, l’imagination fait le reste et le corps fini par y croire.
Elle l’avait repérée en compagnie d’un homme marchant dans la rue. Avait attendu un peu, beaucoup, presque trop… Lorsqu’elle avait jugé le moment opportun, Myelie avait appelé un gosse qui trainait là, lui avait donné une piécette et lui avait tendu un pli qu’il devait apporter à la petite brune ventrue. Et surtout, surtout, il devait la désigner du doigt… Adossée au mur, elle lui avait adressé un petit signe de la main. Et lorsqu’elle s’était approchée :


Ma Dame,
Votre lait avait-il bon goût ce matin ? Je serais prête à parier que non. Vomissements peut-être ?
Le petit bouge-t-il bien aujourd’hui ? Je serais prête à parier qu’il a été calme non ?
Je suis certaine que vous comprenez où je veux en venir n’est-ce pas ?
Bien sûr, l’antidote existe… Et d’autres l’ont. Mais encore faudrait-il savoir lequel utiliser… assez rapidement…
Évidemment, je ne suis pas un monstre. Je vous échange l’antidote contre mes amis.
Et vous promets la discrétion nécessaire à vous éviter tout désagrément avec les autorités… Un ou deux gardes endormis porteront bien le chapeau non ?
Ils comptent sur moi. Je compte sur vous, et vous, vous n’avez plus que moi sur qui compter. Vous comprenez ?
Je veux simplement, récupérer mes copains. Dès qu’ils seront sortis de la ville, je vous donnerait la fiole.


[Dans les geôles]

Léger bourdonnement. Sortant de l’ombre, s’insinuant avec un léger sourire en coin… croisant de ses prunelles dépariées celles de Maël.


‘Tain les gars… Vous faites chier ! Vers la brune. Elles sont où les clés ?
Suivant du regard l’endroit désigné par la pauvrette, elle s’était magnée d’aller les chercher et d’ouvrir les portes. Au passage, elle avait plongé sa main dans sa poche pour en sortir une lame.

Je vous donnerais l’antidote une fois les portes de la ville passées. Vous nous raccompagnerez bien jusqu’à la sortie n’est-ce pas ? Oh ça?! Montrant la lame. C'est juste pour vous couvrir VOUS au cas où quelqu'un décide de remarquer ce qui ce passe...
Eudoxie_
"Scoumoune : terme utilisé pour désigner une sorte de malédiction qui toucherait une personne connue pour avoir des ennuis à répétition ou voir tous ses projets systématiquement tombés à l'eau. " (Larousse)

Poison ? Action? Evasion...

*Bergerac, les geôles, 7 juin 1466*


Encore un matin dans ce bled, le retour de son danois la veille lui avait fait occulter la tisane salvatrice du rouquin, la visite tout court aux prisonniers, en même temps rien ne l'obligeait, c'est juste que… en fait elle savait pas elle même la béarnaise, juste qu'elle était comme ça, sans jugement avant de connaitre.
Et jusque là même si ils s'étaient parfois montré bourrus, y'avait jamais eu vraiment de méchancetés de la part des uns ou des autres, elle avait reçu une réponse au message du barbu, ce qui l'avait poussé à laisser Soren dormir, il connaissait ses visites matinales au marché et… celles aux geôles aussi d'ailleurs, pas de secret entre eux.

La folie des derniers jours lui avait un peu retourné l'estomac, à moins que ce ne soit les joies de la grossesse et de son terme proche, ça la bestiole n'en savait trop rien, en approche de la maréchaussées, la petite brune se mit à sourire en voyant un gamin du coin se ruer vers elle et manquer de lui rentrer dedans.
Relevant le nez vers la femme qu'il lui indiquait et dont le visage ne lui disait rien, un signe de main l'invita et vu que sur sa route, l'orthézienne approcha de la donzelle s'apprêtant à lui demander ce qu'elle pouvait pour elle quand la raison fut rapidement évoquée.

Vous... quoi...

Abasourdie et inquiète, la mâchoire d'Eudoxie se crispa d'instinct, regard sombre se faisant sans doute plus noir que jamais en le portant sur la femme qui lui faisait face.
Nom de... mais pourquoi elle, pourquoi... aidez votre prochain et il vous fera du bien... Ouais c'est ça mon cul oui, aide un gredin et un autre te collera un pain plutôt !!!

Ca fait des jours que je les aide et vous... vous...

Bien sur qu'elle allait faire ce que lui demandait cette bougresse, c'était ça ou crever, uhm le choix était trèèèèèsssss difficile tiens, alors d'un signe de tête elle l'invita à suivre le mouvement.
Poissac endormi comme d'hab, celui là un jour se ferait égorger sans même le comprendre, et le chemin des geôles fut pris avec l'anxiété que tout ça suscitait, un regard différent se posant sur les prisonniers alors qu'elle sortait la tisane machinalement de sa besace, juste au cas où il y aurait quelqu'un dans le couloir.

Est-ce pour ça que ce matin là, en lui donnant la gourde de tisane, parce qu'elle était encore effarée de la révélation de son empoisonnement via son péché mignon ou parce que le rouquin n'avait jamais été "agressif" avec elle, mais l'esprit ailleurs, la méfiance avait décidé de faire grève et…
Et bah oui elle se retrouvait à entendre une comptine chuchotée à son oreille, flippante, dextre eudoxienne griffant le poignet qui lui coupait le souffle pendant que senestre se débattait avec la palmure qui étreignait son ventre, sans malveillance apparente, mais qui lui donnait le haut le cœur rien qu'au contact et qu'elle voulait voir dégager de son bébé.

Où étaient les clés ? Suffisait qu'elle se retourne pour les voir la brigande mais non... pourquoi chercher hein, et là dans la tête de la petite brune au bord de la suffocation, s'essoufflant déjà pour un rien à un mois du terme, une petite phrase résonnait "Dans ton cul !!!"
Tellement pas Eud et pourtant tellement à propos, mais non se fut un signe de tête comme elle pouvait qui indiqua le crochet où pendouillait le trousseau de clés, elle savait pas plus qu'eux, du temps de Soren elles auraient été dans le tiroir d'un bureau qu'elle avait pu découvrir lors d'une visite mais là juste elles se trouvaient sous son nez. Coup de bol...

On lui donnerait l'antidote, uhm... quel autre choix que de vouloir croire ce qu'on lui disait, bah pas beaucoup en fait, quand à suivre jusqu'aux portes de la ville, on lui demandait vraiment son avis ? ah oui ? sans blague !!!!
Et voilà qu'après le poison on se la jouait coutelas, la totale, un mois, même pas, deux-trois semaines sans se faire menacer, droguer, molester... sérieusement c'était trop demander ? Bah dans la vie de la brunette aux cotés de son danois fallait croire ouais.

Paris, les houx rouges et Niels... Périgord, Bergerac et eux... ah ça on pouvait dire beaucoup de choses sur la vie de l'inénarrable, mais surement pas que rien ne s'y passait, ah ça non...
Pour un peu, elle en rêverait sur l'instant de ces couples mielleux, dégoulinants de béatitude et qui vivaient le boulot, chariot, dodo sans que rien ne leur arrivent... mais avouons le... ce serait d'un chiant.

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Magdelon
~~*~~ Le 7 juin, parce que c'est là que ça se passe, ouaich !! ~~*~~


Folie commence à la prendre au fil des jours enfermée dans cette cellule crasseuse. L'estomac rendu vide par le peu de nourriture passant à travers les barreaux, ne changeant cependant pas beaucoup des rations quotidiennes que brunette peut ingurgiter habituellement, dégobille régulièrement une bouillie liquide parsemant le sol dégueulasse. Ses crises se font de plus en plus rapprochées, la laissant fréquemment exsangue à terre, visage recouvert de poussière collante et les muscles meurtris. La voix du Renard vient souvent danser à ses oreilles, calmant les moments de tensions, mais malgré tout le front est marqué de trop de coups donnés contre les barreaux rouillés. L'esprit se craquelle, il en faut peu pour que tout vrille dans son cerveau.

De ses mains serrées, le fer la retenant prisonnière est malmené, les cris accompagnant quelquefois la manœuvre. Magdelon veut juste sortir de là, respirer l'air frais, sentir le vent effleurer sa peau, l'herbe fraîche sous la plante de ses pieds nus. Regarder Samaël sourire, râler contre le vieux sous la voûte étoilée d'un ciel sombre, plonger ses émeraudes dans ses prunelles noires. Pouvoir entremêler leurs doigts et échouer son front au sien la maintient dans un état à peu près stable, mais toujours sur le fil du rasoir. Brunette n'est définitivement pas faite pour rester enfermée. À elle le grand air et les espaces infinis, ou elle se laissera crever dans les jours qui suivent. Le chemin de la faucheuse avait déjà été pris une fois, il lui serait aisé de le réemprunter à nouveau pour s'y laisser tomber.

Parfois, les messages s'échangent, donnant l'impression que dehors, la vie continue, alors que dedans, tout semble s'être arrêté. Des nouvelles lui arrivent de Bretagne, réminiscence d'un passé pas si lointain où les deux rouquins ne faisaient encore qu'un. Le mot écrit de la main de Miel que le gascon lui a fait passer, pourtant, ne lui donne pas beaucoup d'espoir malgré la lecture particulière qui en est faite. L'écriture est appuyée par endroit, laissant la réelle portée du mot se frayer un chemin dans son esprit.


Citation:
Papy lis bien ce mot,
Ce sera sûrement le dernier.
On est vraiment désolés pour vous, mais organiser votre évasion est trop dangereux. Soyez-prêts à toute éventualité et acceptez la suite. Soyez forts.
Je vous fais parvenir, via le garde, un peu de gnôle, ainsi qu'un mélange léger, dont j'ai le secret pour calmer les douleurs. Tu te souviens ? Le même qu'avant le départ pour Roches!?  Surtout ne boit pas tout... N'hésite pas à partager. Avec tout ce que tu m'as raconté, le mieux serait que t'en gardes.  C'est aussi pour après demain. et les prochains jours...
Passe le bonjour aux autres, si tu peux.
Je compte sur toi, je sais que tu comprendras.

*§*


Ce matin là, le petit manège de la femme enceinte recommence comme tous les jours. Comme le rouquin, brunette se demande ce qui la pousse à venir les visiter. Les prend-elle pour des bêtes de foire ? Une occupation un peu plus trépidante que son quotidien foireux de future mère ? Pas facile de le savoir. Debout et appuyée nonchalamment sur les barreaux de sa cellule, le front rempli de sang séché posé à ces derniers, l'oiselle observe Eudoxie du coin de l’œil. Comme Samaël, ses mirettes sont attirées par une ombre qui louvoie au milieu des geôles, et le sourire se fait carnassier au regard complice.

Enfin.

Une lueur étrange dansant dans ses yeux, le spectacle du rouquin saisissant sa proie est observé. Les paroles susurrées par le rouquin lui arrivent par bribes, et elle saisit à ce moment là l'étendue de la peur qu'il peut provoquer chez les gens. Et c'est de la fierté qui l'étreint, là, de savoir que cet homme là est à elle et que leurs destins sont mêlés. Magdelon pourrait crever pour lui ou carrément se mettre à gueuler « C'est mon mec, bordel ! », mais ces effusions de tendresse et de passion seraient un poil mal placées en cet instant. Une grimace s'aventure sur son visage crade lorsque les ongles viennent griffer le poignet du renard. Elle ose toucher son mec, non mais oh ! Se promettant de lui en coller une bien sentie dès que son pied foulerait à nouveau l'extérieur de cette prison, c'est avec un soupir de soulagement que brunette accueille le bruit de la porte s'ouvrant pour la libérer. Au passage, un coup d'épaule sans force est asséné à Myelie, sourire con sur les lippes.

    - Putain, vous en avez mis du temps, vous foutiez quoi les gueux ? C'était pas le moment d'aller traîner chez les putains bordel !

Le regard vient ensuite caresser la lame saisie, avisant la brune de son âge la tenant, espérant qu'elle ait appris à s'en servir depuis qu'ils s'étaient tous séparés. Enfin, serrures des cages ayant été ouvertes, dextre se saisit de la porte de celle de Samaël pour l'ouvrir tout à fait et lui permettre d'en sortir tout en gardant un œil sur sa proie du matin.
    - Après toi jeune homme, j'vais assurer tes arrières. Vu l'état de ton cul, faudrait pas qu'un couillon de garde tente d'y planter sa lame, tu serais bon pour qu'on t'en coupe un bout après ça.
    Papy, Vomito, qu'on se bouge les miches un peu, pas moyen que je reste dans ce trou une minute de plus !

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~~*~~ ReVolte ~~*~~
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