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[RP- Chambre]Rouquine et Archibald.

Rouquine
Tout de même, quel luxe d'être "maquerelle" si jeune, songeait-elle en gravissant les marches de pierre. Les autres catins recevaient "chez elles", directement au dessus du salon. Mais la rousse, en tant que responsable d'une des trois ailes, avait une chambre au dessus des bains, rien que pour elle.

C'était donc dans une chambre où elle ne dormait pas, que la jeune rousse emmena son tout premier client. Elle avait choisi -encore l'avantage du grade- une chambre aux couleurs plaisantes. Le vert pâle des rideaux et du baldaquin faisaient ressortir tout en douceur la couleur de ses cheveux, et donnaient une certaine fraîcheur à la pièce. Quitte à y passer sous nombre d'hommes, autant aimer le cadre, pas vrai ?

Poussant la porte, elle s'effaça pour laisser son client découvrir la grande pièce aux murs de pierre. A droite, un feu ronflait doucement dans une petite cheminée de pierre blanche, devant laquelle deux fauteuils étaient posés. En face, trônant entre deux grandes fenêtres, le lit à baldaquin couvert de vert pâle et de fils d'or. Et à gauche, de quoi se rafraîchir, et se dévêtir pour les plus prudes, derrière un paravent.


Nous serons tranquilles, ici, dit-elle, comme elle disait à chaque client ou presque.

Elle n'allait pas démarrer une conversation sur la teinte de ses rideaux après tout. S'il était là pour parler, elle le saurait bien assez tôt.

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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
Euh... Oui.

Voilà où on en était. On allait être tranquille ici.
Il regarda autour de lui, ébaubi par le luxe de la chambre, comme il l'avait été par le reste du bordel. Assurément le plus riche des quelques qu'il avait pu visiter.
Tellement luxueux qu'il en perdait son allant.
Dans les bordels, avant, il entrait, choisissait une fille, s'éclipsait avec elle, et après tout était simple. Elle relevait ses jupons, il la dénudait s'il avait les moyens de prendre son temps, et il faisait ce qu'il avait à faire. Puis il payait son du, remerciait la dame et s'en allait. Simple net, efficace.

Alors que là... Il se sentait assez peu à sa place. Il se faisait l'effet d'un puceau mal dégrossi. Bon sang, est-ce que la virginité se reformait, lorsqu'on ne couchait pas avec une femme pendant plus de six mois ?
Il se morigéna intérieurement pour avoir des pensées aussi absurdes. Puis en profita pur chasser de ses mêmes pensées un blond. "Je déteste quand tu lutines des femmes". Et bah moi je déteste quand tu ne dors pas avec moi depuis des semaines parce que tu es en apprentissage. Et puisqu'Isaure avait décidé que toutes les rousses étaient des putains, alors il voulait une putain rousse.

Se rappelant soudain qu'il avait à boire à la main, il posa bouteille et verre sur un guéridon, et sourit, toujours aussi gauche.

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Rouquine
Euh... Oui.

Donc, il n'était pas venu pour parler. Mais il ne s'avançait pas pour autant pour l'attraper par la taille, ou ailleurs. Elle l'observa du coin de l’œil, et crut bien vite deviner le nœud du problème. Les regards mi-étonnés mi-impressionnés qu'il donnait au décor, le sourire gauche.... La mise propre mais pas forcément riche... Voilà un homme peu habitué à un tel endroit, et ce n'est pas en se montrant ultra polie qu'elle allait le détendre.

Après avoir posé son verre à côté du sien, elle délaça sans chichi aucun le haut de son corsage, exposant sinon toute sa poitrine, au moins un décolleté débraillé, et lui offrit un sourire décontracté.


C'est beau hein ? Le propriétaire est très... flamboyant.

Pour ne pas dire arrogant et m'as-tu-vu. Un petit haussement d'épaules, comme pour signifier que le décor ne cacherait jamais qu'ici, c'était quand même bien un bordel, déguisé en château ou pas, et elle jeta ses mules d'un mouvement preste des pieds avant de sauter allègrement sur le lit, pour y atterrir à genoux, fesses sur les talons.

Tu viens me rejoindre, chéri ? Je mords pas.

Grand sourire, cachant habilement son inquiétude d'avoir mal deviné, et que le tutoiement au lieu de le détendre, ne le vexe. Et un regard vers la bouteille et leurs verres abandonnés sur la petite table lui indiquerait qu'il pouvait les emporter sur le lit, s'il n'était pas encore prêt aux galipettes. Enfin elle l'espérait.

Alea Jacta Est.

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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
C'est beau hein ? Le propriétaire est très... flamboyant.

Il esquissa un sourire et grommella un vague oui. Oui, c'était beau. En tous cas pour un lupanar, c'était vraiment chic. Il aurait presque pu croire qu'il était dans la chambre d'Isaure. Dieu tout puissant, baiser une putain dans la chambre d'Isaure. Une putain rousse. C'était absolument parfait. Le sourire s'élargit à cette pensée.


Tu viens me rejoindre, chéri ? Je mords pas.

Dommage.


Il n'avait pas pu s'en empêcher. Pourtant, les féroces empoignades n'étaient pas forcément ce qui lui plaisait le plus, surtout avec une putain. Pris dans le feu de la passion, encore... Pourquoi pas. Mais là, de passion, point.
Le regard noir s'égara rapidement sur le décolleté offert, remonta lestement vers la gorge et dévia vers une épaule ronde et pâle, puis jusqu'aux yeux. Qui montraient la bouteille et les verres.
Soit.
Il avait tout son temps. Il lui fallait du temps, même. Parce que là, en bas... Tout était en berne, et c'était bien la première fois qu'il était confronté à ce problème. D'habitude, c'était plutôt incontrôlable dès qu'une jolie fille... Non, soyons honnêtes, c'était totalement hors de contrôle depuis des mois, mais pour deux personnes seulement, et l'une d'entre elles n'était même pas une femme.
Il fallait boire, peut être. Alors il engloutit la fin de son vin, remplit les deux verres à nouveau, et rejoignit la rousse, prenant garde de ne rien renverser sur les beaux draps. Il n'avait pas spécialement envie de se rouler dans la vinasse. Ou de se faire facturer en plus les frais de lavandière.
Il lui tendit un verre, et se glissa dans son dos dès qu'elle s'en fut saisie.


N'craignez rien, je ne mords pas non plus, en fait.

L'index se posa délicatement sur la nuque, se faufilant sous les boucles rousses pour trouver la colonne vertébrale. En vrai, cette nuque lui donnait assez envie de venir y mordre. Ou au moins, grignoter. Il s'en abstint, puisqu'il venait d'affirmer qu'il ne le ferait pas. De dépit, le doigt suivit le tracé en creux et bosses de cette ligne, s'arrêtant sagement à la limite imposée par le corsage. Frustré ?
Un peu. On ne le dira jamais assez, Archibald a toujours préféré le côté pile des femmes. Certains se pâment pour une poitrine dodue, menue, pommée ou poirée. Lui doit avoir des passions de luthier. Un dos, une ligne, des fossettes au creux des reins : ne lui demandez plus rien.

Finalement insolent,penché pour murmurer à son oreille, il tira sur le tissu, lentement, explorant le dos qui se dévoilait du bout des doigts.


M'en voulez vous de rester derrière vous ?
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Rouquine
Bon, un petit sourire, déjà il est pas vexé. Un petit peu grognon, mais ça peut s'arranger facilement.

Dommage.

Ah. Merde. Mordiller, voire mordre, ça la dérange pas plus qu'une autre demande, hein. Mais avec sa peau de rousse, ultra sensible à tout, ça va pas être une partie de rigolade s'il aime mordre en retour. Elle réussit à ne pas perdre son sourire, mais ses yeux ont bien du s'agrandir un peu. Espérons juste qu'il ne l'ait pas vu, occupé à détailler la marchandise... Elle le regarde avaler son vin, et se souvient du client anglois qui lui avait dit que ça s'appelait du courage liquide, chez eux, l'alcool. Elle aime bien l'expression, c'est tellement vrai. Ah, tiens, le voilà dans son dos.

N'craignez rien, je ne mords pas non plus, en fait.

Merde, a-t-il vu alors ? N'empêche, elle sent ses épaules se détendre. Il est gentil en plus, de se préoccuper d'elle. Elle aime bien les clients gentils. Elle travaille tellement mieux à la carotte qu'au bâton... Un petit frisson plaisant lui parcourt l'échine à mesure qu'il la touche, et elle n'a pas besoin de forcer le trait pour offrir un petit soupir d'aise en retour. C'est pratique, des fois, d'être sensible.

Du moment qu'on la mord pas, quoi. Les sens aux aguets, incapable de prévoir ce qu'il compte faire ensuite, elle sent son souffle à son oreille et lui offre sa gorge, penchant légèrement la tête sur le côté. C'est tout un art de simuler l'abandon quand on est encore sur ses gardes. Même s'il a l'air inoffensif... Et pendant que sa tête mouline, son corps, toujours serviable, se trémousse à peine sous les doigts qui descendent peu à peu.


M'en voulez vous de rester derrière vous ?

Bien sûr que oui. Derrière elle c'est l'inconnu. Pas de regard à lire, pas d'étincelle de malice à guetter. Pas de coup à sentir venir. Elle lui en "veut" pas, c'est pas sa place.. Mais ça la dérange... Petite gorgée de courage liquide, et...

Bien sûr que non...

Et hop, un petit mensonge de plus ou de moins... Mais ? Oh merde, il l'a vouvoyée ! Chiotte. Elle perd la main. Bon ben, y a pu qu'à. On s'adapte, on domine...

C'est très plaisant, ce que vous me faites...

Ca au moins, c'est vrai. Pourvu qu'ça dure.
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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
C'est plaisant, c'est plaisant, mais ça vient pas !

Il avait beau caresser la nuque et le dos, il avait beau reculer pour défaire le corsage et admirer toute la cambrure offerte, il avait beau fermer les yeux pour en imaginer une autre, ça v'nait pas.
Blasé, il engloutit la fin de son verre et se laissa choir en arrière. Étendu sur le dos, il tendit le bras et posa son verre sur la première surface plane qu'il rencontra.
Les méninges carburant aussi vite que possible, il cherchait ce qui pouvait bien bloquer dans sa caboche pour rester de marbre, ou plutôt de glaise molle, face à une splendeur pareille.
Des jours qu'il ressassait. Des jours entiers qu'il voulait dénicher une putain rousse. Puisqu'elle lui avait suffisamment affirmé que toutes les rousses sont des putains, et qu'elle venait de le larguer, il voulait une putain rousse. Et surtout, en parler après. Mais tant qu'à faire, autant parler de choses vraiment vécues, et clairement, pour le moment, il n'y a pas de quoi fanfaronner à la taverne avec les copains.


J'suis désolé, d'moiselle.


Il se concentra pour avoir l'air détaché et ne pas rougir de honte comme un petit puceau, mais c'était pas simple.

Vous êtes très belle mais un peu trop... Bref.


Bref, c'était la honte.

J'vais avoir besoin d'un peu d'aide.

S'il fermait les yeux et qu'elle le touchait, ça allait forcément fonctionner. Si elle ne le foutait pas dehors à coup de pieds au cul pour avoir osé dire qu'elle était un peu trop sans rien préciser. Les femmes, ça se vexe de rien. Trop plantureuse pour lui, elle était forcément au goût de beaucoup d'autres, non ? Pourvu qu'elle ne se vexe pas !

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Rouquine
Les caresses sur sa colonne peu à peu lui ont un peu éveillé les sens, et elle remercie le ciel qu'il soit un de ces hommes qui aiment toucher la peau des femmes. Rien de plus compliqué pour elle qu'un client qui plonge directement à l'essentiel, et avec qui elle doit simuler la totalité de son plaisir, plutôt que juste une partie. Elle sent son corsage quitter sa peau, sa robe s'ouvrir et l'air frais sur ses reins... Ca commence bien cette affaire...

Sauf que. D'un coup, plus rien. Le bruit sourd d'un corps qui tombe sur les oreillers derrière elle. Ben ? Un coup d'oeil par dessus son épaule, et voilà son client étalé sur le dos, et qui, pire encore, pose son verre. Quoi, tu veux plus jouer, joli brun ?


J'suis désolé, d'moiselle.

Un sourire, doux. S'il savait le nombre d'hommes qui viennent pour la culbuter et finissent par lui parler.

Vous êtes très belle mais un peu trop... Bref.

Sourcil arqué. Un peu trop bref. Ca va pas l'aider. Tout à l'heure, elle s'attendait à un peu trop rousse, mais visiblement non, ça, c'est parfait. Alors... quelle partie de son corps...? Ses fesses ? Quoi il aime PAS SES FESSES ? Han... Pourtant... elles sont rondes et crémeuses et charnues...

J'vais avoir besoin d'un peu d'aide.

Se retournant complètement pour venir s'allonger à coté de lui, sur le dos, elle se mordille la lèvre. L'aider oui mais comment, si elle ne sait pas ce qui est "trop" ? Délibérément, elle regarde comme lui le ciel du lit. Pour ces conversations là, mieux vaut parfois ne pas se regarder.

Je suis là pour ça. Juste... Si vous m'dites pas ce que je suis "trop", je risque bien de vous euh... incommoder avec cet euh... attribut. Non ? Allons, je promets de ne pas m'en offusquer. Tous les goûts sont dans la nature, et en plus j'ai l'habitude, hein. Peu de gens trouvent le roux "parfait".

Elle sourit, et puis oubliant qu'elle vient de décider de lui donner de l'espace, se tourne soudain sur le côté comme la gamine curieuse qu'elle est, au fond, et plante son regard bleu dans le sien. Accoudée juste à côté de sa tête, une main soutenant son crâne et ses boucles rousses, elle lui fout littéralement sous le nez la dernière chose qui lui viendrait à l'esprit de devoir lui cacher.

Allez, dites. Ce sont mes fesses, c'est ça ? Ou mes tâches de rousseur ?

Il n'a regardé et touché que son dos et son fessier après tout. D'une main légère, elle trace des petits cercles sur son torse, au travers de la chemise, cherchant et trouvant des petits bouts de peau dans l'encolure...

Qu'est ce qui vous plait pas, que je le cache... hmm...?

La main joue sur et sous la chemise, descendant lentement mais sûrement vers les braies. S'il aime pas ses mains ou sa bouche, il n'aura qu'à fermer les yeux parce qu'elle ne connait pas troisième moyen "d'aider" un homme..

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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
Et mes fesses ?

Mais elles sont très ben, vos fesses !

Elles sont carrément bien ses fesses ! Il n'en revenait pas, comment pouvait-elle douter de sa beauté comme ça ?
Du bout de l'index, il suivit la courbe de la hanche à la taille, remontant vers l'épaule avant de cercler un mont.


Ce sont eux qui m'mettent mal à l'aise. Sont magnifiques. Mais j'ai toujours aimé les femmes menues.


Pour ne pas dire minces, ou filiformes, en fait. Il ne vénère pas les poitrines, c'est trop rond, c'est trop maternel, et quand il y touche, il se sent enfant tétant sa mère. Il préfère la cambrure d'un dos, la rondeur d'une épaule, une taille qu'on peut aussi bien empoigner qu'enlacer et...
Oh ! Mais c'est qu'elle a vraiment entrepris de l'aider, il le réalise maintenant que la main aventureuse est presque en bas. C'est... Bien.
Il ne se passe rien, mais c'est pas si grave. Les caresses sont agréables, la fille jolie, autant profiter.
Il replie un bras sous sa tête, et sa main libre va chercher de la peau nue à toucher.


Elles sont parfaites vos fesses, laissez les donc par là que j'm'occupe d'elles !

Il garde les yeux clos. Il essaie de ne pas penser à pourquoi il était là. C'était naze d'être venu pour se venger, il ne pensait qu'à Isaure au lieu de profiter. Six mois sans baiser à vingt ans merde, c'est pas humain ! Il avait bien le droit de profiter un peu de la vie aussi, et de retomber dans ses vieux travers.
Il chassa la brune de ses pensées, et se concentra plutôt sur les sensations au bas de son ventre, et sur la croupe dont il traçait les contours à l'aveugle, du bout des doigts. Elle était vraiment jolie, cette fille. Et gentille. Enfin, professionnelle. Il demandait de l'aide, elle aidait. Elle aidait bien, même. Elle était tout à fait le genre de putain qu'on s'enorgueillit de faire jouir.
Il n'avait pas cette prétention là, lui, trop conscient de ses faibles connaissances, mais il n'avait pas envie de se contenter de l'utiliser. Il voudrait au moins être agréable.
Alors il explore, il tâtonne, il se garde bien de palper ou d'empoigner, il trace, plutôt. Esquisse. Explore, la croupe et tout le dos qu'il peut atteindre sans bouger. Parce que soyons honnêtes, ce lit incite à la paresse et on s'occupe bien de lui. Il n'a plus vraiment envie de bouger. Il se détend. Un peu. En tout petit peu.

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Rouquine
[Attends que je me... tortille.. par là.. comme ça.. voilà !]

Mais elles sont très ben, vos fesses !

C'est gentil, songe-t-elle en lui souriant, mais ça ne répond pas à sa ques... Hm. S'il continue de lui effleurer la peau comme ça, elle ne va avoir aucun mal à faire son métier, c'est sûr mais ça répond toujours pas à .... Son buste se soulève un peu, comme pour encourager la caresse sur son...

Ce sont eux qui m'mettent mal à l'aise. Sont magnifiques. Mais j'ai toujours aimé les femmes menues.

... Sein. Son sein ? La rouquine en rirait presque. Ah ben oui, mais mon poulet, pourquoi avoir choisi une plantureuse si tu aimes les oeufs au plat ? Elle connait la réponse, évidemment, étant la seule rousse, mais ça ne l'empêche pas de trouver la situation comique.

Je vais tâcher d'embaucher une rousse plate pour votre prochaine visite, promet-elle en pouffant un peu.

Elles sont parfaites vos fesses, laissez les donc par là que j'm'occupe d'elles !

Coup d'oeil à son client. Les braies ne sont toujours pas tendues, mais il a les yeux clos et semble vouloir profiter de sa croupe, et elle compte d'autant moins s'y soustraire qu'il a la main légère. Agréable. Mais elle va devoir trouver une position... Fronçant les sourcils sans se gêner puisqu'il ne peut pas la voir, elle fait un rapide calcul. Alors il veut toucher là, et elle doit l'embrasser ici.. Mais si elle descend elle lui ôte son fessier donc.. Trois plus trois moins un et je retiens deux..

Bienvenue dans l'envers du décor. C'pas glamour, dans la tête d'une catin, hein ?

Bon. Etape une, on enlève vite fait sa "robe" -si on peut appeler le peu de tissu qui la couvre comme ça- qu'on envoie valser au sol. Etape deux... Centimètre par centimètre pour qu'il n'ouvre pas les yeux, elle tourne et se tortille, sans cesser de lui caresser le ventre, et même en délaçant habilement le cordon de ses braies. Elle glisse sur le lit, petite acrobate, jusqu'à se retrouver presque tête bêche avec son client. Fesses enfin à pleine portée de main, elle s’attelle à parcourir de baisers légers la lisière de ses braies, tirant doucement dessus pour les baisser à mesure que ses baisers descendent. Haut des cuisses, abdomen, tout ce qui entoure le membre encore endormi est savamment cajolé dans l'espoir de l'éveiller.

Reste à espérer que sa poitrine, dont elle ne peut absolument pas empêcher qu'elle frôle les cuisses d'Archibald à moins de ressembler à un chat en pleine crise d’épilepsie, ne dérangera pas trop le jeune homme... Mais on fait c'qu'on peut avec c'qu'on a !

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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
    [We're unforgettable
    Daisy dukes, bikinis on top
    Sun kissed skin so hot
    we'll melt your popsicle ]

C'est clair, il a le popsicle tout fondu.
Et plus il y pense, moins ça fonctionne, il le sait.
Alors baste, il reste vautré sur l'édredon et il savoure la croupe qui s'offre à lui. Il effleure, du bout des doigts, remontant pianoter au creux du dos un moment alors que les baisers descendent inexorablement vers le bas de son ventre. Qui frémit, tout de même. Tressaille, un peu. Un tout petit peu.
Il n'y pense pas. Ne penser à rien, c'est la clé.
A rien d'autre qu'à cette cuisse qu'il longe du bout des doigts. C'est qu'elle a la peau drôlement douce, la maquerelle.
Il sourit aux anges, rêveurs.
Là, dans le bas de son ventre ça fait un peu …


    Périgourdines girls, we're undeniable
    Fine, fresh, fierce, we got it on lock
    West coast represent, now put your hands up

Un bras replié sous la nuque, il savoure les frissons, la chair de poule le long de ses avants bras. Enfin.
Six mois qu'une femme ne l'avait touché. Six mois qu'il avait pour meilleur coup sa main droite. Enfin. Le popsicle a le stick qui se redresse. Et le couillon de l'amour la conviction qu'il peut toujours bander pour n'importe quelle femme. Excusez le, il a vingt et un an, quelques effleurements suffisent amplement à rendre ses braies trop étroites.


    Wild wil west coast (de la Dordogne)
    These are the girls he loves the most

Les filles faciles, les baises tarifées, et le sang qui cesse d'irriguer le cerveau. La peau tiède qui effleure ses cuisse l'émoustille plus encore, et sa main droite remonte le long d'une cuisse pour empoigner fermement une fesse charnue.

    C'est clair, You could travel the world
    But nothing comes close to the golden
    Périgord
    Once you party with us, you'll be falling in love

Un soupir lui échappe, preuve qu'il est parfaitement détendu. Enfin de partout où il faut l'être, et pas du tout du centre de son corps, qui sans être au mieux de sa forme, pointe vers les baisers, avide de douceur plus que de rapidité.

    Périgourdines girls man
    I wish they all could be
    Périgourndines girls


__
Librement adapté de ce monument du kitch dont voici une traduction approximative.
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Rouquine
[ Mot d'ordre : Ralentir]

Elle manque de perdre toute concentration à sentir ces doigts qui lui pianotent sur la croupe, et vers le... ah non pas le creux du dos ! Ralentit... concentrée, on a dit. Les baisers s'appliquent à rester légers, tous ces gestes en douceur, lentement dirigés... même si son souffle à elle se raccourcit quelque peu. Faut rester professionnelle, que diable, elle va tout de même pas se montrer empressée devant un client si... long à la détente. Ah mais ça frémit tout de même un peu, ouf. Un tout petit peu, mais au moins ne travaille-t-elle pas totalement dans le vide...

Concentration. Les doigts affolants ont quitté le bas de ses reins pour la cuisse bien moins sensible, c'est déjà ça. Elle n'ose imaginer la honte totale si elle devait montrer plus d'envie que le client ! Voilà l'objet de toutes ses attentions qui se redresse enfin un peu, et la petite rouquine retrouve espoir de ne pas y passer la nuit. D'ailleurs il vient de montrer son intérêt par une poigne ferme sur son arrière-train, qu'elle remercie d'un petit gémissement bien placé.

C'est l'heure de passer la seconde. On y va tout doux, on veut pas faire peur au loup... Baisers et caresses se rapprochent, jusqu'à ce qu'enfin, après un regard volé vers le visage de son client pour s'assurer qu'il ne montre pas des signes d'hésitation ou de mal-être, elle appose ses lèvres sur le membre timidement dressé et entreprend d'y jouer de la langue. La main venue en support en soutenir la base exerce une légère pression de haut en bas, lentement, doucement...

On serre les fesses et on croise les doigts. Enfin mentalement, bien sûr. Allez mon joli, réveille-toi mieux que ça, c'est très très agréable toute cette sensualité mais j'ai une flopée de nouveaux employés à surveiller en bas...

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Sévit au Bordel du C 4
Archibald_ravier
[Et tu recherche dans le vague,
Une ombre,
Un sourire qui s'évade.
Une voix sans image.
Un refrain qui voudrait crier]

"Je déteste quand tu lutines les femmes."

Putain non, pas maintenant, merde ! Pas alors que pour la première fois, la toute première fois...
Enfin, non, soyons honnêtes. Ce n'est pas la première fois qu'il touche une femme, ni qu'une femme le touche ainsi. C'est la première fois depuis six mois, quoi. Bon, et la première fois qu'il a autant de mal à... à bander son arc.

Las. Voilà, il est las de ses amoures blindées d'emmerdes. Alors il a voulu une putain rousse, pour faire bien chier Isaure. Maintenant qu'il l'a, ça serait sympa que l'absence d'un blond ne vienne pas combler le vide qui s'était fait dans son esprit. Là. Voilà. Barre toi, Mayeul, merci. T'avais qu'à être là et c'est ptet toi que j'aurais lut... Nonnonnonon.

Concentrons nous plutôt sur ce corps souple et chaud, cette bouche raaaah... cette bouche qui le touche. C'est si bon. Raaaah... Ouh là là c'est que c'est de plus en plus tendu là en bas, au niveau de son arc. Enfin, arc. Il n'est pas courbé non plus hein, n'allez pas lire ce que l'auteur n'a pas écrit. La seule option qu'il partage avec un arc, finalement, c'est que c'est compliqué de le bander. Ahem, bref.
Maintenant ça n'est plus compliqué.
Plus du tout. Du tout du tout du tout.
Notre Archimou a archioublié toute pudeur et grogne dans l'édredon, reins tendus vers cette bouche... cette bouche, raaaah, cette bouche !
Une main crispée sur l'édredon, l'autre sur la croupe si désirable, tendue vers lui, ça commence à aller vite. Trop vite, comme toujours.
Ça non plus, ça n'est pas la toute-toute première fois que ça lui arrive.
Le bas ventre se crispe et convulse, rapidement. Archiprécocément.
Et le brun se détend, soulagé. Trop rapide, mais il s'en fout. C'est pour ça qu'on va trouver les putains, n'est-ce pas.
Il flatte la croupe, du bout des doigts. Il sait bien que la demoiselle n'est pas là pour s'amuser, ais tout de même, ça ne dispense pas d'être un client sympathique.


J'aurais du vous prévenir, demoiselle.

Il la libère croise les mains derrière sa nuque. Après tout, il ne voudrait pas en plus la forcer à avaler les preuves de sa maladresse pour devoir lui répondre. Si elle voulait se lever pour s'en débarrasser, il s'en moquait éperdument.


Est-ce qu'il est possible d'apprendre à euh...


Il garde les yeux clos, détendu qu'il est. Et puis, foutre, il est confortable son édredon...


A se retenir plus longtemps ?

C'est qu'il avait une femme à satisfaire, et aucune honte à avouer devant une putain son plus gros complexe.
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