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[RP] Taverne du Prisonnier Sans-Nom

Alton
Depuis plusieurs mois, une vieille bâtisse qui semblait avoir pris vie d'un coup d'un seul commençait à connaître une naissance en matière de notoriété. Située dans l'ancien quartier du Liquoré et plus particulièrement devant l'ancien bordel dévoré par les flammes on pouvait y croiser quelques passants inconscient s'y attardant toujours avec la peur au ventre. Car dans les rues aux alentours on se retournait parfois apeuré entendant non loin un cri angoissant venant d'une ruelle où la mort était au rendez-vous.
Le quartier avait en fait peu changé si on enlève le fait qu'on retrouvait plus de corps ayant perdu la vie le matin.

Mais revenons plus en avant sur le bâtiment dont nous parlions plus haut. Semblable à toutes les autres structures de la Cour, cette demeure de pierres sombres disposait de plusieurs fenêtres où la crasse permettait difficilement de voir l'intérieur. On y pénétrait par une imposante porte en chêne où on pouvait y voir gravé en son centre un blason représentant un crâne sur fond rouge d'où sortait des orbites des entraves métalliques.
D'apparence la maison était austère mais on voyait souvent des gens de tout genre y rentrer.

Car derrière cet apparence malsaine se cache une taverne offrant les services habituels qu'un tel endroit peu proposer. Les conversations y sont variées comme les personnes qui la fréquente. On y mange, on s’y repose, une véritable taverne en fait, mais c’ était aussi un endroit où les jeux d'argents étaient réputés et on voyait régulièrement des personnes perdrent leurs économies pour un malheureux lancé de dé.




Cependant, le lieu cachait également une seconde façade car derrière cette taverne se dissimulait un réseau de recel. C'était une maison particulièrement connue pour les adeptes, et un lieu où on se donnait facilement rendez-vous afin de discuter de quelques arrangements effrayants. C'était le parfait endroit pour accueillir des rencontres secrètes. On conversait des dernières conditions d'un marché, on recevait sa récompense pour un meurtre ou autres mauvaises besognes...

Le propriétaire des lieux n'était pas le tenancier comme on pouvait facilement s'y méprendre. C'était en fait, un homme par sa nature discrète dont on ne connaissait rien ou très peu. Des rumeurs circulaient comme quoi il avait passé plusieurs années dans des geôles du Saint Empire suite à divers crimes mais rien n'avait été prouvé.

Quoiqu'il en soit, cet homme de haute taille, à la chevelure longue et lisse, de teinte noire corbeau au regard mauvais était réputé pour être le parfait receleur. Discret, beaucoup de personnes avaient des arrangements en cours avec lui et on le disait sérieux question rémunération.


ALTON


C'est donc dans cet endroit, une nuit tout à fait banale où on entendait le brouahaha caractéristique provoqué par une partie de dés dans la salle commune que pénétra une silhouette svelte. Capuche dissimulant une partie du visage, un regard fut tout de suite échangé vers le tavernier qui reconnu la femme. Lorsque cette dernière s'avança en direction du comptoir, des mots furent échangés avant de voir le mastroquet descendre vers les caves. Réapparaissant quelques minutes après, il fit un signe à l'étrange femme l'invitant à le suivre en bas.

Arrivant dans une pièce où était stockée de nombreux tonneaux, l'invitée remarqua une ouverture sur un mur. Un passage secret dont elle ignorait le mécanisme débouchait sur un couloir exigu qu'elle emprunta sur les directives du tenancier. Ce dernier retournant à ses occupations abandonna la dame pour retourner dans la grande salle.

Laissant retomber sa capuche dévoilant une chevelure rousse bouclée, Maya déboucha dans une grande salle au sol marbré, dans une douce alternance de dalles noires et blanches.

La première chose qui attira Maya était l'immense âtre de marbre où brûlait un feu intense. La douce chaleur du foyer réchauffait son corps intimidé. Le faux-manteau de la cheminée affichait un bouclier héraldique, placé sur deux épées croisées. Pourpre au crâne aux chaines.
L'écu semblait sortir d'une autre époque. Abîmé sur un côté, le bord de la meurtrissure était profondément fendu. Peu de lames auraient pu être capables de couper métal si épais. Typiquement un objet qui devait être chargé d'une lourde histoire, de celles qui deviennent des légendes.

Les murs, quant à eux, lorsqu'il n'arboraient pas de tapisseries, étaient couverts de rayonnages outrageusement chargés de livres. Des ouvrages aux reliures de cuir épais, souvent passées, dont les tranches portaient des enluminures dorées aux lettres dépouillées de leur superbe.

Le vaste salon, compromis entre luxe ostentatoire et bon goût, accueillait également de confortables fauteuils, réunis autour d'une table basse en verre fin. Le socle de la table, en ébène, représentait une femme nue, prostrée qui supportait servilement le plateau fragile.
De ci et de là, des sculptures posées sur des guéridons de chêne ou des pupitres convertis en vitrines, comblaient harmonieusement les espaces.

Mais ce qui marqua profondément Maya fut les cages. Dotée d'une grande hauteur de plafond la salle accueillait six cages, suspendues comme des piliers aux bases invisibles. Les chaînes qui tenaient les prisons en lévitation disparaissaient dans la voûte de pierre. Une seule cage était habitée, même si pareil traitement n'avait pas vraiment de nom. La présence de cette superbe jeune femme confirmait les goûts pervers et immondes du propriétaire.

Debout devant un buffet de noyer, aux entrelacs sobres et recouvert de marqueterie en acajou, le maitre des lieu qu'on disait se nommé Alton, tout dans sa superbe et son port altier, se servait un verre dans une coupe étrange. Faite d'ébène et au pied fin, elle était incrustée de gemmes violines, cerclées d'un liseré d'or.


" Bienvenue dans ma salle de travail. Désolé pour le désordre... s'excusa de suite Alton en désignant la cage mais je n'ai pas eu le temps de mettre mes affaires en ordre. Je suppose qu'il n'est pas la peine de vous offrir un verre ? "

Voyant la mine renfrognée voire surprise de Maya, il ajouta, un sourire carnassier aux lèvres.
"Il semblerait que vous ayez pu trouver l'objet que je recherchais délicieuse Maya..."

Alton émit un gloussement aigu, particulièrement maléfique.

"Vous semblez impressionnée par le lieu, est-ce votre subconscient qui vous averti d'une quelconque perfidie où mon discours de bienvenue résonne à vos oreilles comme une tentative de vous pervertir ? Hmmm... Vraisemblablement un peu des deux.

Ceci étant, je ne vous cache pas mon impatience concernant ce que vous détenez sous votre manteau.

Bref, allez plus vite que ça ! Montrez moi donc !"


L'homme éclata de rire lorsqu'il vit la femme lui dévoiler une longue clé somptueusement travaillée.

"La voilà enfin..."

Sortant de sous un pans de sa tunique une lourde bourse il ajouta tout en l'envoyant.

"2000 écus en pierres précieuses de quoi te récompenser pour ce présent inestimable."

La femme s'attardant un instant sur la cage occupée qui balançait au-dessus de sa tête déposa la clef sur la table basse et se retira rapidement. Elle avait récupéré le passe nécessaire d'un tombeau de Saint Denis et retrouva les rues de la Cour des Miracles pensant déjà à ce qu'elle allait pouvoir s'offrir avec le contenu de sa bourse...

Dans sa salle souterraine, Alton était satisfait. Son plan se mettait tout doucement en place...



-------------------
HRP / Nouveau petit lieu de la Cour, venez nombreux...
Cherche des joueurs pour jouer tenancier, serveuse et gros bras.
--Grandroger




Le voilà de retour en ce monde lugubre et pervers. Le voilà de retour en enfer. Pas pour le plaisir. Pas par nostalgie. Ceux qui se prétendent en amour ou en amitié avec les Miracles ont abusé de l’absinthe. La fée verte a saccagé leur cervelle. Ils ont oublié les turpitudes et les infamies que ce quartier glisse sous les pieds de ses hôtes, comme autant de pièges ! Ils ont oublié la douleur et les plaintes qui suintent à travers les vieux murs.

Ce n'est pas son cas ! Il n'a rien oublié de tout cela. Mais l'existence a choisi pour lui. Et voilà son histoire.

Par une entourloupe digne des plus grands mystificateurs, Grandroger a fait main basse sur une bonne poignée de breloques de valeur, dans un castel de province, après avoir gagné les faveurs d'une riche douairière émue par sa verdeur et son tempérament. Ligotée à la riche bergère de velours pourpre où elle somnolait après une partie de jambes en l'air rapidement torchée, la vieillasse doit encore se demander ce qui lui est arrivé.

Grandroger lui, n'a pas demandé son reste. Il est monté sur Paris à la recherche d'un receleur ou autre magouilleur à qui il pourrait fourguer les bijoux empruntés à la rombière. Jolis bijoux, d'ailleurs, précieusement transmis de génération en génération par les greluches de cette famille de nababs. Jolis bijoux, certes, mais qui ne nourrissent pas leur nouveau propriétaire. Et le bougre a un appétit féroce.

Après quelques pourparlers avec d'anciens complices, il a donc obtenu cette adresse. On s'y presse, parait-il, pour toutes les manigances les plus louches et les plus invraisemblables. La gargote semble sûre. Le patron est réglo. Il devrait être intéressé par un troc, ou au moins mettre Grandroger en relation avec l'une ou l'autre fripouille qui rachètera ses cailloux. Néanmoins, pas question de se présenter la fleur au fusil. Une arnaque est toujours possible. Prudence et discrétion. Observation silencieuse et apéro à volonté. Voilà l'emploi du temps que se réserve notre détrousseur de vioques.

Il pénètre dans le bistrot et pose sa haute carcasse non loin du comptoir, près d'un pilier. De là il peut contrôler les allées et venues sans être lui même trop remarqué. Les bijoux sont bien au chaud au fond de sa fouille. Il n'est pas pressé, et c'est l'heure du beaujolpif. Il se tord le cou pour apercevoir le maître des lieux. Sa trogne lui inspirera t-elle confiance ? Pas sûr.

Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Suite de : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=623054&postdays=0&postorder=asc&start=0

Daermon était ravi de sa précédente rencontre avec les deux chasseuses embusquées dorénavant dépouillées. Le voilà opportuniste à s'amuser à lancer d'une main une bourse de 46 écus sonnants et trébuchants tout en réfléchissant à sa prochaine dépense.
Même si son air nonchalant donnait l'impression qu'il était étranger en cette cour, il connaissait particulièrement bien l'endroit.


Arrivant devant l'enseigne au crane pourpre, Daermon pénètre à l'intérieur du boui-boui qu'il connait bien...
A l'intérieur, toujours ce brouhaha intempestif de beuverie, et cri de déception à la table de jeu.
Daermon salut d'un mouvement ample l'ensemble des présents et se dirige directement vers le comptoir où il se retrouve aux côstés d'un homme.


Un signe vers le tenancier et le voilà devant un bon verre de Lacryma Christi.

A dame perruche et à ses écus !

Assez fort pour que le voisin entende ou du moins regarde vers lui.

Eh mon gars, c'est la première fois qu'on voit vostre trombine dans le coin. vous êstes venu gouter aux charmes des bas-fonds de la Cour, car je vous le dis en un vous êstes tombé sur ce que la Cour fait de pire... Question quartier je précise car à la maison du Sans-Nom on y trouve des vins bien meilleurs qu'au Gratte Cul de Paris.

Daermon ôte son couvre-chef à plumes de coq tout en s'approchant de l'inconnu.

Mais je me présente, Daermon tout simplement. Souhaitez-vous boire quelque chose ? C'est une amie qui régale ce soir !
--Grandroger




Fichtre non ! Grandroger n'apprécie nullement qu'on l'importune ainsi, surtout lorsqu'il est en grande conversation avec un verre de pinard, même si l'horreur qu'on lui a servie présente davantage un goût de purgatif que celui d'un honnête vin de terroir. C'est franchement un crime de lèse-majesté que de l'interrompre ainsi lorsqu'il a la boisson nostalgique. Seules les tapineuses ont ce droit, si elles ont la tétine joufflue, les fesses rebondies et pulpeuses comme des citrouilles, et la bouche en cul de poule. Et si leur prix est raisonnable.

Ce n'est pas le cas. C'est un zigoto qui vient empiéter son espace vital. Grandroger l'écoute sans moufter, daignant à peine lui adresser une œillade contrariée et peu encourageante. Encore un qui cherche à sympathiser avec tout le monde, et qui est prêt à déballer en entier sa chienne de vie.

Le détrousseur de mémés s'apprête à lui tourner le dos et à réintégrer sa coquille, lorsque le zig lui propose de trinquer sur son compte, ou plutôt sur le compte d'une donzelle. Le gus marque un point. La bibine c'est le péché mignon de notre lascar. De plus, il est là pour échanger ses cailloux contre de jolis écus sonnants et trébuchants, il faut donc qu'il accepte d'écouter les gens, même les pires enquiquineurs, qu'il prenne des contacts, qu'il négocie. Le gars au chapeau à plumes semble d'ailleurs avoir réussi une affaire juteuse. Il se réjouit d'avoir mystifié la grognasse en question et d'avoir fait main basse sur son pactole. Voilà un renseignement qui pourrait être intéressant. Une kyrielle d'écus scintillants s'en vient danser la gigue dans le ciboulot de Grandroger.

Bon ! Tout ceci peut éventuellement déboucher sur une magouille rentable, même si ce n'est pas gagné d'avance. Notre tire-laine se décide donc à se montrer aimable. Il n'a pas d'autre choix.
Grandroger ! ... répond-il lorsque le drôle se présente. J'prendrai comme toi, mon gars ! ... précise t-il en désignant du menton le verre du bonhomme, et en repoussant d'une main son godet d'infâme piquette. Puis il se tait. Il la boucle. Lorsqu'il s'agit d'affaires, il vaut mieux voir venir et ne dévoiler son jeu qu'en dernière extrémité.

Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Il ne faut pas longtemps au tenancier pour placer d'un geste précis un verre de lacryma christi devant l'étranger.
Daermon sent le gars se dérider un peu, faut dire que rien ne vaut le langage universel, il ne le sait que trop bien.


Grandroger tu parles d'un nom !

Rire amusé. Le bretteur se rapproche un peu plus, replaçant le fourreau de sa belle rapière le long de sa cuisse comme un geste automatique.

Jamais entendu ce petit nom dans ces rues ce qui me pousse à penser deux choses.

Se gratte le menton, l'œil expressif.

Un grand gaillard comme toi ici signifie que... Tu dois être en cavale pour te retrouver dans un boui-boui comme celui-ci.

Une pause, juste de quoi bien assimiler l'instant. Capter l'intention maximale, discerner une vérité.

A moins que tu cherches du travail. Il se dit qu'on trouve ici pas mal de turbin genre pas bien légal. C'est donc ça, je ne me suis pas trompé l'ami ?

Il prend son verre le porte à ses lèvres. Laisse doucement descendre le liquide au reflet brun doré.
Déjà terminé.
Songeur pour le coup.
Soudain...


La bouteille mastroquet !
Voilà les écus de quoi payer.


En ton honneur Grandroger car je me trompe très rarement.
Ne fais point attention à l'allure, c'est un masque que j'aime me voir porter.


Il se sert de nouveau. Jette un œil sur le niveau de liquide présent dans le verre du comparse du soir.

Les habitués viennent ici pour jouer, le reste généralement pour trouver autre chose, car le prisonnier sans-nom est aussi l'endroit par excellence pour écouler les fruits d'une récolte chapardée...

Clin d'œil.

Ce qui ajoute à la liste une troisième hypothèse. Alors, alors où en sommes nous ?
--Grandroger




Ce n'est pas une conversation. C'est un interrogatoire. Contrairement à ce que Grandroger imaginait, le zig ne lui raconte pas sa vie. Au contraire. Il tente tout simplement de deviner ce qu'est la sienne. Alors, en résumé, voilà les propos que notre redoutable détrousseur de vieillardes impotentes lui tient, avec toute la verve et l'entrain qui le caractérisent.


Humpf ... Jamais entendu ton blase non plus ... déclare t-il en haussant les épaules, lorsque l'autre se met à rigoler bêtement de son nom.

Nope. J'suis pas en cavale ... répond-il à la première hypothèse du zig, comme si celui-ci avait dit une énormité. D'ailleurs, avec un peu de chance, ce n'est pas un mensonge. La délabrée aux bijoux est sans doute morte de faim, saucissonnée à son fauteuil. Donc personne ne le recherche.

L'idée qu'il puisse chercher du boulot ne lui arrache qu'un vague ... Tss ... un tantinet moqueur. Voilà bientôt dix ans qu'il survit en évitant de transpirer, il ne va pas commencer aujourd'hui. Ou alors, faudrait que ce soit rudement bien payé, et pas trop salissant, ni trop éreintant.

Il vide son verre cul sec, claque du bec, opine du chef, en signe d'appréciation, puis il pousse son godet vers le moulin à paroles afin qu'il le remplisse. Parler autant lui a donné soif. C'est la troisième supputation du gazier qui le fait enfin réagir. Il a bien fait de le laisser baragouiner ainsi, ça devient intéressant. Le clin d’œil du chapeau à plumes l'encourage à répondre un peu moins laconiquement, même si la jactance ne sera jamais sa tasse de thé. Prudence toutefois. Pas question d'étaler son trésor ici, devant les clients.

Yep. J'cherche à écouler un peu de camelote. Des bijoux anciens. Pas du toc, des bibelots de valeur. Mais je ne les déballerai pas ici. Trop de monde. Pourquoi tu me demandes ça ? T'es intéressé ? T'as du flouze ?

Il dévisage son interlocuteur, comme s'il pouvait lire en lui. Et il se met à tripoter également l'épée qui pendouille à sa ceinture. Il n'est pas manchot à ce petit jeu-là, Grandroger. Il a déjà fait quelques brochettes avec les gus qui essayaient de l'entuber.

--Jack_letueur
L'homme entre, il laisse claquer la porte. Les quelque clients qui n'ont rien demander commence à sentir leur coeur battre à toute vitesse. Le calme vient se posait dans la taverne. Les clients regarde l'homme, vêtu d'une cape sombre, pour lui permettre de se fondre dans le décor la nuit. Mais ce qu'il regarde c'est l'épée du sir, dans son fourreau. Les gens sont heureux de voir qu'elle n'est pas sortie. Mais leur plus grande peur est de recevoir un carreau en pleine tête. Oui, Jack_letueur vient d'entrée dans la taverne, l'homme qui n'a jamais loupé une cible, qui a accomplis mission d'assassina sur mission d'assassina sans jamais rater.

L'homme tourne la tête, et regarde un client, ce dernier le regarde avec mépris, alors il s'avance, tranquillement près du comptoir où il est et le salut de la main, il va s'asseoir à côté de lui et se retourne pour parler au patron.


Patron une double eau de vie ! Rassurez-vous je ne tuerai personne ici. Trop sacré cette endroit. Les clients ne pouvaient savoir que ici, il avait lieux de troc, car en général, les simple habitants ne voulait soit pas trop en savoir, soit pas être impliqué, soit évité d'être tuer.

Jack n'aimait pas trop les tavernes, car a chaque fois une personne venait et lui disait qu'il devrait payer pour la mort de tel ou tel personne. Sauf que à chaque fois, il devait partir, car après quelque minute, la personne était morte. Mais ici, il s'était fixé comme règle d'éviter cela, car quand il venait dans cette taverne, c'est quand il avait besoin de quelque chose, que seul le tavernier avait ou pouvait se procurer? écumer les marché était bien trop dangereux à cause des membre du guet, alors il venait ici quand il avait besoin de quelque chose.
Arnos
Ses bottes martelaient le sol lugubre du lugubre endroit, ou seul des hommes lugubres osaient s’aventurer, afin sans doute de s’entretenir de lugubres choses avec d’autres lugubres personnes. En bref, c’était pas le paradis, loin de là.
L’homme qui marchait d’un pas pressé, fixant l’horizon au loin, comme fuyant quelque chose de terrible, n’aimait pas vraiment se retrouver ici. Cela ne lui rappelait que trop bien sa pauvre enfance de fils de paysan, et tous les sacrifices qu’on dû lui imposer pour survivre. Alors depuis qu’il avait commencé à accumuler les écus, il avait déserté ce lieu, malgré le fait que toutes les personnes qu’il croisait aujourd’hui lui ressemblaient plus que les nouvelles têtes qu’il fréquentait dorénavant.

Des têtes chics, bien coiffées, portées par des corps soignés, bien habillés, prononçant des phrases bien construites, sans vulgarités ni menaces de mort ou de torture. En clair, des nobles, les seuls qui pouvaient se payer les services d’un mercenaire. Car oui, il préférait se sentir mal à l’aise que pauvre. Et c’est pour éviter de retomber dans cette pauvreté qui a bercée son enfance qu’il se retrouvait ici.
Il avait beau être fier et imbu de sa personne, il aimait l’argent plus que tout, ainsi quelques piécettes valaient bien un petit sacrifice de sa part.

A vrai dire jamais il ne serait jamais revenu spontanément dans la cours des miracles, mais une lettre avait attiré son attention. Elle lui promettait tout ce qu’il cherchait d’aventure, du travail, et de l’argent à la clef. Elle n’était guère plus précise il est vrai, et avait seulement donné un lieu de rendez-vous. Un endroit incontournable paraissait-il, lieu de passage obligé pour tous les hommes louches qui se respectaient. Et après tout s’il existe bien un homme louche, c’était lui.

Ces bottes martelaient toujours autant le sol au fil de ses pas pressés.
Il n’aimait toujours pas être là.
Mais il espérait toujours faire fortune au détour d’une ruelle.
Et enfin, la taverne se profila au loin.

Il ne voulait pas forcément s’attarder, et avait hâte de ressortir aussi vite qu’il était entré, un nouveau contrat en poche. Son apparition pourtant, à l’intérieur de l’établissement, ne se fit pas aussi rapide que le fut ses foulées. Il arriva même près de la porte en marchant normalement, et avait poussé la lourde porte d’une main lente et assurée.
L’endroit ressemblait à n’importe quel endroit de la cours, sombre et rempli de gens bizarres. Faisait-il moins bizarre que les autres ? Pour lui, cela ne faisait aucun doute. Après tout, il était le grand Arnos de Narvarre, célèbre mercenaire de sa contrée. Il s’étonna presque d’ailleurs de ne pas voir les gens se lever à son entrée…
Trêve de plaisanterie voyons, un peu de sérieux.

Il fit quelques pas, et vint presque aussitôt s’adosser contre un des piliers de la taverne. Sans doute était-ce nécessaire pour lui afin de prendre le temps de la réflexion. Savoir où aller et vers qui se renseigner était le plus urgent. Ainsi après avoir trouvé le tavernier des yeux, ou du moins le comptoir, il s’y dirigea. Pas trop près des autres clients, mais pas trop loin non plus pour ne pas passer inaperçu, il s’assit sur l’une des chaises, coudes sur le bois du comptoir.

Il aurait volontiers apostrophé le tenancier par une de ses nombreuses répliques qui tuent la mort, que le tavernier soit près de lui ou à l’autre bout de la taverne mais il jugea que non.
Il préféra rester discret, presque « gentil », perché sur son tabouret, tout en zieutant les autres clients. Après tout même si tout le monde ignorait qui il était, on finirait bien par venir lui parler, ou au moins lui demander ce qu’il l’amenait.
Alton
ALTON


Apparaissant avec discrétion comme il en avait souvent l'habitude, Alton scruta minutieusement l'ensemble des personnes présentes dans la grande salle. Des habitués pour la grande majorité mais pas seulement car au comptoir étaient accoudés plusieurs individus que le maitre des lieux ne connaissait pas.

Drapé d'une tunique couleur nuit brodée de galon doré, Alton faisait presque contraste avec la majorité des clients. Les gens savaient qui il était et évitaient le mieux qu'ils pouvaient de croiser son regard car on le connaissait puissant, pas physiquement soyons précis mais de réputation, de celle qui permet de ne pas avoir à se salir les mains pour dérouiller un récalcitrant.

Alton, passa une main machinalement sur sa tunique comme pour s'assurer qu'elle n'était pas froissée. Se rapprochant de la table de jeu, il observa les joueurs lancer les dés.

"- Est-ce qu'une place est disponible à cette table ?" siffla Alton connaissant déjà par avance la réponse qu'il entendrait.

Il ne fallut pas longtemps, pour voir un gus se lever d'une manière brouillonne permettant au receleur de s'asseoir.

"Ne faites pas attention à moi, reprenez vos jeux !"

Les dés roulèrent de nouveau dans une ambiance silencieuse pour une fois...
Daermon
DAERMON



Amusé, Daermon était tout simplement amusé. Il avait vu plus ou moins à travers le jeu du Grand Roger.

Pour les bijoux, je pense que tu es tombé dans le bon endroit.
Par contre ne compte pas sur moi pour te les prendre...


Cependant...

Silence, sourire en coin.

Je peux t'arranger un rendez-vous avec quelqu'un qui pourrait être intéressé par tes bibelots...

Daermon s'arrête un instant. Tourne discrètement la tête vers un nouvel arrivant qui commande une eau de vie. Le bellâtre le dévisage d'un œil méfiant puis revient au Grand Roger.

Tu ne t'es pas fait filé par hasard ?
Je connais de nom ce type, et il est genre opportuniste si tu vois ce que je veux dire... On le voit rarement ici...


Daermon sert de nouveau un verre à son comparse.
--Ragnelle


La brune referme la porte et remonte d'un doigt quelques mèches de cheveux bruns qui se sont égarés sur son visage, en courant sur les pavés. Elle a dû faire vite pour être à nouveau présentable et ne plus sentir l'urine de rat. Sa poitrine se soulève encore un peu trop rapidement. Il faut qu'elle reprenne son souffle. Son regard noir parcourt la salle lentement, s'imprégnant de l'ambiance du tripot.

Sans même en prendre conscience, son menton se relève lentement et ses mains, encore éraflées, lissent calmement sa robe noire le long de sa taille fine. Ses ébènes s'arrêtent sur une riche tunique sombre. Alton, son patron, joue aux dés à une table. Il convient de le rassurer.

Un signe de la main, un léger sourire à son attention et elle s'avance d'un pas volontaire parmi les hommes déjà présents. Son port de tête, ses épaules, la rapidité avec laquelle elle progresse vers le comptoir, tout dénote de son assurance en ces lieux.

Les yeux avides qui suivent et détaillent sa silhouette, la font sourire légèrement, d'un sourire fin et précieux d'une noble devant un caprice d'enfant.
Le comptoir est contourné rapidement et elle y prend place, les deux mains posées sur le bois massif, dévisageant les hommes qui discutent.


Bonsoir !
Ragnelle.. pour vous servir, Messires !


Le verre de picrate est ôté vivement, et déjà elle relève les yeux, guettant les commandes éventuelles, survolant du regard les tables de jeux pour s'assurer que tout se déroule comme il faut.
--Grandroger




C'est pareil dans chaque bistrot. Le pinard a ses fidèles, comme la messe. Et c'est le défilé habituel qui commence. Il y a toujours un matamore qui se pense invulnérable, qui frime comme un paon au milieu de la basse-cour, un gaillard arrogant jusqu'à la moelle au point d'en paraître ridicule. Aucun intérêt. Ce n'est pas l'eau de vie qui fait l'homme. Elle l'abrutirait plutôt. Certains ne le remarqueront jamais.

Il y a aussi le beau ténébreux, aux origines lointaines, volontairement taiseux, mais dont le regard soupèse chacun de ses voisins de comptoir. Sans doute un gars à l’affût d'une quelconque magouille. Plus intéressant.

Puis il y a le patron, qui se mêle aux habitués, et la serveuse. Bougrement pulpeuse, celle-là. Sa silhouette altière attire les yeux, et elle en est consciente. Chacun aimerait lui caresser la croupe et lui présenter ses hommages. Grandroger en premier. Ça le changerait des mémés grabataires qu'il séduit, carambole et cambriole ensuite sans s'apitoyer sur leur sort. Joli p'tit lot la brune. Pour un peu, notre zigoto en perdrait le fil de ses négociations avec le chapeau à plumes. C'est à regret qu'il y revient.

Daermon n'est pas intéressé par ses breloques, certes, mais il connaît quelqu'un qui pourrait l'être. Comment savoir si ce n'est pas une arnaque ? Le gars lui rince la dalle, il s'efforce de paraître sympathique, mais Grandroger n'est pas né de la dernière pluie. Pas question de se rendre à un rendez-vous douteux et de se faire dérouiller et dépouiller par une meute d'abrutis. Notre cambrioleur se met à cogiter à la vitesse d'un cheval lancé au triple galop. C'est lui qui a les bijoux, donc c'est lui qui dirige les opérations, non ?


T'as qu'à faire dire à ton paroissien qu'il ramène ses fesses ici ! Avec ses liards. Je ne livre pas à domicile. C'est pas inscrit « bécasse » sur mon front. Mais si tu ne le connais que de nom, ça va sans doute pas le faire. ... ajoute t-il avec malice, dans le but d'en apprendre un peu plus. Il tourne un instant les yeux vers la brunette qui cherche à faire fructifier le commerce, il la déshabille de ses prunelles grises, puis il reprend à l'intention de son voisin. A voix basse, bien entendu. Nope ! Pas été filé. J'viens directement de province.

Puis il replonge le museau dans son verre, attendant la suite des événements.

Arnos
Il était comme figé, paralysé. Sa tête tournait bien de temps en temps, mai au ralentit. Autant éviter de se froisser un muscle à trop vouloir se mouvoir après tout. Une seule exception peut-être, son cerveau. Bon ce n’était pas un muscle, mais c’était comme si. Toutes les personnes présentes dans la taverne passaient au crible et étaient même déshabillées de la tête au pied.
Beaucoup de personne semblaient dénuer de tout intérêt aux yeux de notre montagnard. Ca jouait, ça parlait, et un homme sortait un peu du lot.

Arnos ne savait pas trop pourquoi, mais ce type dégageait quelque chose, et le regard que portaient les autres dénotait quelque chose de particulier. Sans doute le patron ? Ou bien un escroc bien réputé de la région ? Peu importait, car ce mec-là, il en jetait.

Bon ce n’est pas pour autant qu’Arnos allait se lever de sa chaise pour aller à sa rencontre. Non bien sûr que non, il ne fallait pas pousser non plus. Il lui fallait une confirmation d’abord, mais surtout il voulait le laisser venir à lui afin de ne pas paraître inférieur à son futur, et probable, employeur.

Le mercenaire laissa donc l’individu jouer tranquillement, cherchant un moyen de se faire annoncer. Et ce moyen arriva comme par magie. Ce qui était bien avec les serveuses, c’est qu’elles étaient bien reconnaissables.

Une fois qu’Arnos en avait une dans sa ligne de mire, il ne la lâcha plus des yeux. Et aussitôt, il la fit approcher.
Son signe de la main, appuyer d’une lourde inclinaison de la tête, ne pouvait pas passer inaperçu. Il n’avait presque pas bougé le buste, et seule sa bague qui trônait au bout de son majeur gigotait.

Il attendit gentiment que cette femme se rapprocha de lui, pour enfin essayer de se faire annoncer.


Arnos de Narvarre. Lo patron m’espera. [Arnos de Narvarre. Le patron m’attend.]

Bon oui d’accord, le montagnard ne voulait pas faire beaucoup d’effort, mais après tout à ses yeux parler sa langue natale était un signe de pouvoir, et un peu d’arrogance. Et pis si elle ne comprenait pas, ben euh… tant pis.
Lafeeline
Des lustres que là noiraude avait foulé les bas quartiers de la cour des miracles. Aucun bon souvenir se ratachait à ce lieu morbide et rempli de rapaces aussi visqueuses que sentant bon la vanille.

Au détour d'une ruelle on y voyait une fille comme elle se faire tripoter le fondement d'une main allègre, dans une autre, un transfert de bourse pour un bien volé... Tout ici n'était que salace, sans conscience, sans respect.

Et elle y revenait.

Ho pas pour elle. Enfin! non. Elle devait rencontrer quelqu'un. Un homme. Point un client, ce qui était bien particulier en ce qui la concernait.

La belle s'avançait, se déhanchant comme elle avait coutume. Son fessier se balançant de gauche à droite, d'un pas mesuré, sachant pertinemment se qu'elle pouvait causer comme effet. Le désirant de sa propre initiative.

Doucement elle repoussa sa chevelure noire vers l'arrière pour dégager son front lorsqu'elle vit devant elle la taverne dans laquelle devait l'attendre l'homme qu'elle venait voir.

Lafeeline ne savait rien de se qui l'attendait. Elle pouvait être tombée dans un piège ou simplement être vraiment là pour la raison qu'on lui avait donné. Mais chut, elle devait se taire. Garder pour elle ce joli secret.

Juste avant de franchir la porte, elle s'assura de la mise en place de ses premiers atouts. Sa splendide poitrine qui faisait rêver des hommes et rendre envieuses nombreuses femmes et rentra avec assurance dans ce lieu de perversion. Elle serait à nouveau dans son élément.

D'un sourire semi moqueur et semi boudeur, elle se fit lentement à la pénombre des lieux et scruta la place de son regard aussi noir que ses cheveux qu'elle reporta une autre fois derrière ses épaules d'un geste volontairement sensuel de sa main gauche pour la faire doucement descendre de son cou à sa poitrine et ensuite le long de son ventre et de sa cuisse.

Voilà, elle avait fait son entrée. Remarquée ou pas, elle en avait rien à faire. Lafeeline savait vivre avec l'indifférence tout en s'amusant des réactions multiples qu'elle pouvait susciter.

Elle vit ainsi au comptoir ceux qui parlaient à mi voix. Vit aussi une femme près d'un homme ainsi qu'une table de jeux un peu plus loin. Pour elle rien ne dénotait de différent. La richesse autant que la crasse était pour elle le même élément quand il s'agissait des plaisirs de la chair. Quoique la somme était la plupart bien plus élévée chez le riche que le pauvre.

Elle se trouva donc une place et s'assoyant d'un naturel Catin et sensuelle à la fois, elle attendit qu'on vint à elle. Question de ne pas faire de faux pas inutile dans ce lieu qu'elle ne connaissait pas. Car dans ses souvenirs elle ne l'avait jamais cotoyé, malgré que sa mère avait été* une Catin assidue de la cour des miracles.


EDIT: changement de conjugaison pour le vrai sens.
Daermon
DAERMON



Citation:
« Rien ne ressemble tant à un honnête homme qu'un coquin qui connaît son métier. » de George Sand


Pas certain que le bonhomme aime la comparaison... Pour les fesses, c'est mon affaire et question livraison à domicile c'est plutôt raté, enfin... Tu comprendras sans doute plus tard.

Daermon porte une nouvelle fois son verre à ses lèvres avant de fixer de nouveau le grand Roger.

Je peux t'organiser une rencontre tout de suite normalement...
Mais...


Décidément, dans ce genre d'arrangement, il y a toujours ce « mais » qui vient embêter son monde. Le deal pourrait être tellement plus simple mais pas avec un coquin comme Daermon.

Il en va s'en dire qu'une petite commission sera demandé pour le service rendu.

Mais...

Pour ne pas changer.

Rien de bien méchant l'ami !
Juste un faible pourcentage... Allez 30 % sur l'ensemble de tes bibelots !


Daermon adresse une parfaite dentition en guise de ponctuation.

Alors tope la ?
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