Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Déjeuner champêtre - Partie 2

Ardath
Mode Falco ON : gargote ne signifie pas sans localisation géographique. Les joueurs concernés se reconnaîtront.
On n'utilise pas IG ce qu'on a lu dans un RP c'est assez mesquin, on n'abuse pas des pensées et on joue tous ensembles dans la bonne humeur.
Puis sinon à part ça c'est open. Plus on est de fous et plus on s'amusera.


Petit matin dans les rues de la capitale, l'Enseigne marche. Elle a été légère sur la bière la veille pour ne pas se réveiller aux douze coups de midi.
Appuyée sur un bâton trop poli pour être celui d'un pelerin elle vaque à ses occupations.
Seul moment frais de la journée et elle savoure le fait de ne pas devoir porter d'armure.
Là-bas, dans le Sud, le reste de Cartel doit cuire sous le métal que tape le soleil du Languedoc.

A côté d'elle il y a Tybalt et son air perpétuellement renfrogné.


Un grand jour l'morpion aujourd'hui. On va honorer papa et maman.
S'raient fiers d'toi, s'raient fiers d'nous.


Les échoppes ouvrent. Des marchands sillonnent les rues de la capitale et crient leur vin chaud. Ils passent à côté d'un marchand d'oublies et la moufette en a l'eau à la bouche.
Elle les dépasse pourtant sans trop broncher, d'autres choses à faire.


J'ai une mission pour toi mon grand aujourd'hui. On va grimper dans un endroit assez haut et j'aurais besoin que tu brandisses ça pour moi.

Elle fouille dans son sac et ressort un grand tissu bariolé. Arrivée à l'ombre d'une ruelle elle tire un autre bout de bois de sa grande besace qu'elle fixe à l'autre.
Anneau par anneau elle fixe le tissu pour qu'il se dresse au vent.
Elle tend l'ensemble à l'enfant.


Aujourd'hui ce sera toi l'enseigne de Falco. Le lézard connaîtra son heure de gloire.

Dans un coin de la ville la bannière de Cartel flotte pour les yeux émerveillés d'un gamin.


_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Edouard.degaulles
[Dijon, 30 Juin 1457, les lueurs du Soleil diminuant]

Le monstre musculeux est assis, sur le même rebord de la même fontaine, sur la même place face à la même église, que ce foutu jour où le Curé démontra même habillé et membré comme une donzelle, il pouvait courrir comme le plus beau des étalons. Le regard fatigué de la brute fixait le sol, épuisé qu'il était pas ses maîtresses, qui en demandaient toujours plus.

Enfin bref, c'était le grand jour. Ce soir, il saurait s'il était digne de son frère. A cette pensée, ses yeux électrique se levèrent vers le ciel, qui de bleu clair et sans nuages de la journée, tournait doucement à l'orangé à mesure que le Soleil déclinait dans le ciel. Il était temps, le géant descendit du rebord de la fontaine, où il prit de l'eau pour s'ne asperger e visage, avant de se diriger vers la taverne, vérifier que les deux marmots y étaient toujours...

Cette nuit, ils mangeraient à la gloire de ce que chacun voudrait, et sans nul doute le géant aurait une pensée plus forte encore que d'habitude pour Angel... Espérons que ça marche...
Ardath
Joueurs de miliciens, révoltés, tous à vos plumes.


[Place de Dijon, la veille au soir.]

Un géant assis à côté de la fontaine juste à côté d'elle. Elle sait ce que ça signifie, les révoltés commencent à se regrouper les un autour des autres.
Elle ne les connaît pas, ni eux ni leur combat, elle a le sien, propre.
Ce château ça aurait du être celui d'Eilith.
Sauf que la Châtaigne s'en est allée rouler dans un autre monde, un paradis solaire sûrement plus accueillant.


Çui là est pour toi beauté. Pour continuer un peu Bazas.

Quand l'homme de la fontaine se lève l'Enseigne lui emboîte le pas. Tybalt sait ce qu'il a à faire, elle lui a dit tout à l'heure.
Ce soir on va prendre Dijon, moi je vais devoir grimper au créneau. Brandi la bannière mais si qui que ce soit t'ennuies tu t'enfuies. Aucune bannière ne vaudra jamais que tu finisses en prison pour l'instant. Je saurai en recoudre une autre et c'est pas le bois qui manque, ne t'inquiète pas.

Elle espère qu'il ne jouera pas au héros, y'a des grandes chances pour que ça ne marche pas leur coup ce soir mais qu'importe.
Cartel aime les missions suicidaires.

A force d'errer dans les rues on fini par arriver aux portes de la mairie.




Des miliciens, trop pour qu'ils passent. Mais il n'est plus l'heure de reculer.
Juste celle de tirer l'épée et de commencer le combat.

_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
--Reginae.




[Jardin des Délices, même moment]



Whaouhh la ça commence à s'animer sévère. Reginae ne sait plus où donner de la tête.

Dijon tout d'abord. Un Joyeux groupe semble décidé à venir ripailler dans les bâtiments officiels Bourguignons. Ca cause festoiement à propos d'un mariage Réformé, mais les mariés, Leamance et Hanort, ne sont pas de la partie. Ils ont été sérieusement blessés en Guyenne, mais n'ont pas voulu annuler les festivités prévues. Un autre groupe s'est allié, dirigée par une femme à poigne. Un certain Eddy semble décidé plus que les autres, comme inspiré par la vengeance. A en décourber sa sica! le drapeau du Cartel! comme il est beau flottant ainsi sur la cité.


Au loin, dans toutes les cités, le scénario se répète. D'autres femmes, d'autres hommes, chacun avec sa motivation, mais dans un objectif commun.

La Sicaire observe, amusée. Quand deux yeux bleux crèvent la nuit à l'Ouest. Eikorc et la Zoko, prestigieuse compagnie mercenaire, sont en route pour planter l'étendard aux portes de Cosnes. Comme la DTC de Gromukus, la Zoko n'hésite pas un instant à massacrer tout ce qu'elle croise, sans sourciller. C'est pas le pélerinage du Père Groar, qu'on se le dise.

C'est alors que tout prend sa logique. Deux armées ennemies et ne dépendant d'aucun état major officiel, des groupes très nombreux éparpillés sur le territoire Bourguignon, qui affolent les défenses. Que de choix Cornéliens et de décisions stratégiques dures à prendre pour la triplette "La princesse Armoria, le Duc Erikdejosselinière et le Duc Asdrubaelvect" pour les jours à venir.

Bientôt sans doute fleuriront en place publique toutes les bannières, dont une seule sur un territoire suffit à faire trembler les infames et impies.

Reginae a une pensée furtive pour le temps passé au Campement du Lion de Juda. C'était écrit, déjà.




____________________________________________________________________________________________________________________________

Sicaire du Lion de Juda MORTE, reposant en paix avec Ernestine


Della
[Soir, 30 juin, pas envie de dormir.]

J'ai bien fait de venir à Dijon, en définitive. Toutes mes craintes sont apaisées. Le revoir et lui parler, ça a fini par me convaincre. J'ai un drôle de pincement au coeur quand il est là. Pauvre blonde, tu n'as pas fini de soupirer !

Les étoiles brillent sur une nuit chaude. Sera-ce LA nuit ? Des rumeurs, des bruits courent plus vite que chat qui détale. Prise de Dijon ? Oui, non, peut-être ? Je crois que oui.
J'ai pas aimé le genre de cette Enseigne. Trop mielleuse, trop envie de rassurer la pauvre Ode, trop...trop ! Je l'aime pas. Le nom de son Seigneur, je l'ai pas aimé non plus. J'ai entendu ce nom, déjà, une fois et ce qu'on en disait, ce n'était pas très rassurant.

Il y a les gentils et les méchants, c'est ainsi.
Rien d'autre.

Les méchants, je les aime pas.
Les gentils...pas beaucoup plus. Ironie ? Hum...plutôt logique.
Et moi, je suis quoi ? Gentille. Mouais. Pas méchante, ça c'est clair.
Un peu naïve, sans aucun doute.
Amoureuse ? Possible...
Sur la paille, c'est clair !

Dire que j'étais là pour vendre du vin, aussi.
C'est pas avec une révolte que je vais y arriver...Qué vie !

Faudrait que je dorme mais le parfum subtil de mon Colonel hante encore trop ma mémoire. Me promener à son bras, le serrer discrètement, j'aime ça ! Faudrait que ça dure toute la vie, que la nuit reste là, toujours...Et moi et lui...Plus de lendemain, juste lui et moi.

Du bruit dans les rues...Est-ce mauvais signe ? Et il est là, devant la ville, à monter la garde. Et cela me fait trembler de le savoir au devant des méchants.
C'est quoi ces gens qui se faufilent entre les venelles, se cachant à l'ombre des murs ? Rien de bon, j'suis prête à le parier.
Ce soir, je ne peux rien faire, c'est trop tard.
Mais demain, demain, je prendrai mon tour à la défense de la capitale. Après tout, je suis Bourguignonne, peu importe la ville que je défends.
Demain...mais là, dormir et rêver.


_________________
Ericlebon
Poste de police de Dijon[Soir, 30 juin]

Cela faisait plusieurs jours que le Lieutenant Ericlebon patrouillé dans les ruelles plus ou moins sombre de Dijon.
La tension se faisait sentir depuis quelques jours, des esclandres sans gravité mourraient aussi vite qu'elles avaient vu le jour.

Ericlebon se rendit en ce début de soirée au poste de police pour organiser les patrouilles de la milice de défense, en relation avec le maire de la ville de Dijon qui coordonné le tout.

Les traits tirés par la fatigue des nuits de patrouilles, Eric entra dans le poste.

Personne.

Il profita de ce moment de solitude pour s'assoir et se reposer avant une longue nuit de patrouille, encore une autre ou il ne se passeras rien d'autre que des poivrot entrain de se bagarrer.

Décidément, ce dit il c'est toujours pareille, un poivrot ou deux a mettre en cellules et après c'est qui qui nettoie le vomi c'est bibi.

Ayant une moue de dégout, en repensant à l'odeur des restes de repas répandu au sol de son dernier client, il sortit une bouteille de Gevrey de dessous la table, s'en versa un verre et le porta sous son nez, tout en faisant tourné le vin dans le verre respirant les douce effluves, ainsi dégagé, comme pour chasser le mauvais souvenir.

_________________
Président de l'assemblée Bourguignonne
Edouard.degaulles
Enfin, arrivée à l'auberge, monter dans al chambre. Vite, le soir tombe. Vérifier que les mômes sont dans la chambre : à manger, à boire? Parfait. Regard électrique qui se pose sur l'épée, la dague et le bouclier... Non, pas ce soir... Ce soir, Eddy se battra à l'ancienne si besoin de se battre...

La brute attrape son gilet matelassé, fait de cuir léger à porter et qui le protègera des chocs, en cas de bsoin. Sait-on jamais, il attrape un épis de maïs : faut bien manger de temps en temps...
Alors qu'il grignote, il rejoint la taverne au rez-de-chaussée, et s'installe : la soirée va être longue, et il vaut mieux attendre que ceux qui ne défendent pas dorment à poings fermés. En attendant, se reposer, oui dormir...


[Plus tard dans la nuit, dans une autre auberge]

Le géant qui se lève, avec à côté de lui sa maîtresse. Petit sourire, et regard qui se porte vers la fenêtre : dehors, il fait nuit, totalement nuit. Le géant se lève, s'habille, puis sort de la taverne : il est temps.
A grandes enjambées, Eddy se dirige vers le point de rendez-vous, comme convenu avec les autres meneurs. La bête le ressent, enfouie tout au fond de ce corps monstrueux et musculeux : chaque pas qu'il fait le rapproche un peu plus de sa revanche, enfin ces pantins connaîtront le prix du sang...
Humbert
Ploum ploum :
Ce sera toi que je vais poutrer.


Humbert voulait soigner son entrée en scène. C'est que Dijon, il connaissait bien. Le moindre coin de rue, le moindre créneau. Et même la petite poterne de la cave du tribunal. Invité à un pique-nique... bah c'était pas rien quand même. Il repéra la cathédrale, un vieux réflexe et se soulagea contre la porte. Il se retenait depuis des jours pour profiter de ce moment de bonheur. Comme quand on enlève des bottes trop petites.

Ah ! J'AI FAIM !
Ardath
[Entre chien et loup début de l'assaut]

Mois de juin, fait jamais nuit. Si vous attendez que le soir tombe pour commencer à vous pinter vous n'êtes pas soûl avant la minuit. Et quand vous avez les jambes lourdes, la tête vacillante et que vous avez envie de rentrer chez vous il fait déjà jour.
Déprimant.
L'Enseigne n'aime pas l'été. Bien contente de passer ce mois de juin loin de la Gascogne.
Son duché doit être plus brûlant qu'une catin en chaleur.
Cette fichue obscurité qui veut pas tomber et ne tombera de toute façon pas pleinement.
L'horizon restera orangé toute la nuit, comme si les feux de la St Jean ne voulaient pas disparaître tout à fait.

Quand l'obscurité a fini par lui sentir convenable elle sort de la taverne.
Rajuste le tricorne, un peu d'ombre pour lui cacher visage ne lui sera pas de trop.
Derrière elle elle laisse une pièce pleine de rires et de joyeux dijonnais.

Elle a envie de leur dire que ce n'est pas contre eux.
Envie de leur expliquer que c'est pour Eilith et pas juste par ennui.
Prendre d'assaut son propre duché. Aurel l'avait fait. Elle sourit.
Va le rejoindre pour une fois. Rien que pour une fois. Comme un dernier au revoir.
Aurait aimé repasser par Joinville et le cloître des frères du silence ou de la Boulasse, qu'importe leur nom, il n'y a que leur cimetière qui lui aurait importé.

La Moufette rase les murs, elle a laissé tombé la houppelande vert lézard pour le soir et revêtu ses vieux habits de péageuse des routes du Sud.
En passant à côté du poste de police elle retient son souffle et tend l'oreille.
Elle guette des signes d'effervescence qui prouveraient qu'ils ont été vendus ou démasqués.
Rien, elle passe devant la porte d'un air dégagé et reprend son manège un peu plus loin.
L'époque n'est pas encore aux fenêtres, sinon elle aurait volontiers tendu le cou pour observer le lieutenant et essayer de deviner quel genre d'homme il était.
Est-ce qu'il allait envoyer ses hommes charger ?
Est-ce qu'il songerait à leurs enfants et essayerait de préserver d'abord leurs vies ?

Elle continue jusqu'à arriver devant la porte de la mairie.
Regarde autour d'elle. Première sur les lieux du crime.
Ne lui reste qu'à éclater de rire : la première caillasse sera pour elle.
Elle déboîte un caillou d'un mur mal construit et le lance vers ce qui semble être une fenêtre de torchis.

_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
Vassilissa
[Dans une auberge, cette nuit-là…]

Plus question de dormir.
Pour la énième fois, Vass se retourna dans le lit, agacée.
Il faisait trop chaud, les draps la démangeaient, et puis inlassablement ses yeux retournaient vers le coin de fenêtre où perçait la lune… Ce n’était pas le matin, pas encore… Par Tristote, qu’il était long à venir, ce *** de matin !
Son amant avait quitté la chambre depuis longtemps maintenant, tiré du lit par l’atmosphère électrique qui règnait dehors… Le moment était venu de faire pareil.
Vass sauta sur ses pieds.


- Dran ! Y’a tout plein de bruit dehors, j’crois qu’c’est le moment !

Elle se heurta à la porte de la chambre avant de réaliser qu’il était parti en fermant à clefs… Pestant contre cette idée on ne peut plus malheureuse, elle donna avec force un coup de pied à l’huis. La réponse ne se fit guère attendre :

- Maman ?

Rhaaaaaa par le Très Haut ! ‘Videmment l’avait laissé l’enfant là…


- C’est rien ma môme, rendors toi… Papa et Maman seront bientôt là…

Impossible de réfréner l’éclat de rire qui la gagna… Oups, c’était sorti tout seul, heureusement que l’autre n’était pas là…

Le fou rire s'éteignit, le calme était revenu. Derrière la porte, la petite avait du se recoucher… Soupir. La reverrait-t-elle seulement demain ?
Ce n’était plus le moment d’y penser…
La main de Vass se crispa sur le pommeau de son épée.
Elle allait faire demi tour quand elle vit le mot sur le sol.
Elle se pencha vivement, et dévala l’escalier pour trouver de la lumière.


« Bonjour toi… révolte… mairie… assaut… goujatement moi, Dran »

Elle sourit gaiement à l’aubergiste, plaqua la lettre une seconde sur son cœur avant de la glisser dans son corsage, et fondit dans la nuit.

Ça commençait.
Au loin, dans la nuit, quelqu’un cria. L’alarme était donnée.
Edouard.degaulles
Bruit de fenêtre qui se casse, un peu plus loin dans la rue... décidémment, ce n'ets pas très malin, organiser tout ça et réussir à être en retard... enfin bref, tant pis hein, le géant presse un peu le pas, arrivant enfin devant la mairie, enfin le bâtiment qui sert tel quel.

Flûte, l'arriéré a oublié la bannière à sa chambre : tant pis, on f'ra sans, de toute façon c'était juste pour faire joli.
Enfin, il arrive devant la mairie : son regard se porte de-ci, de-là, mais il ne trouve pas d'où peut provenir le son, caractéristique, qu'i la entendu avant. Bref, pas grave, il avance jusqu'à la porte de la mairie, puis, sans nul doute naïvement, il pose son énorme main sur la clanche, et appuie : fermé à clef, tant pis, il aura essayé au moins.

Bref, le géant s'assied sur les quelques marches qui mènent à la mairie : il pourrait bie nenfoncer la porte seul, mais ça serait pas aussi marrant...
Yunette
S'éveillant dans le creux des bras de son tendre, la brunette ouvrit difficilement les yeux. Il est l'heure, c'est l'alarme. Crénondidju, c'est pas vrai qu'à avoir bu autant, ils avaient loupé le début ! La gueule dans le pâté, elle réveilla son doux endormi, d'un baiser tout d'abord, puis d'un verre d'eau fraiche en le voyant sans effet.

- Vite, il est l'heure, on va être à la bourre !


On s'habilla, on s'équipa, rapidement et efficacement, et, à quelques pas de l'auberge, on gagna la mairie. Près d'un buisson, Yunette s'arrêta et lui chuchota à l'oreille


- Note pour toi même, trucider tout les buissons avec ton épée, ce soir


Léger rire qui s'échappa de ses lèvres tandis qu'ils rejoignirent la mairie, là où la première pierre fit son office, briser. Des défenseurs arrivent pour protéger leur ville, ils l'auraient bien fait, eux, en échange d'un laissez passer... ou pas. Parmi les combattants zélés, un regard attire celui de la révoltée. Un regard qu'elle connait et qui l'a reconnue. Elle le sait, elle le sent. Malgré la mauvaise luminosité, malgré son foulard qui lui couvre une bonne partie du visage, elle sait qu'il l'a reconnue.
_________________
Della
Matin, 1er juillet, chaleur torride en Bourgogne.

J'ai pas dormi ou si peu.
Trop de pensées qui passaient de gauche à droite.
Même pas pu en capturer une !

D'jou mais faut aller aux nouvelles !
Vite ! S'habiller, version sauvageonne : braies et chemise, bottes et ceinturon. Pensées émues pour un curé lyonnais qui pesterait s'il savait !

Les nouvelles sont bonnes.
Révolte il y a eu mais elle fut un échec.
Bien fait !
Les méchants doivent pas gagner, c'est comme ça.
Ils n'ont qu'à laisser les gentils tranquilles.

Déjà des procès. On a des noms.
Motif : haute trahison.
Ca me fait rire ! Les méchants n'ont pas trahi la Bourgogne, ils sont pas Bourguignons ! Pfff...tu parles d'une justice à deux balles !
Tiens, d'ailleurs, qu'est-ce qui fout le juge ? Mon brigand est toujours pas jugé. Glandu, va.


Soir et nuit, 1er au 2 juillet, chaleur torride en Bourgogne.

Sur les remparts, la vue est belle.
La campagne bourguignonne est jolie en cette saison. Les champs sont mûrs, il va falloir bientôt penser à prendre les faux et les fléaux.
Les vignes se dorent au soleil, les grains se gorgent de lumière, le vin sera bon.

Je monte la garde, je défends Dijon. J'veux pas que les méchants passent, qu'ils restent là, ou plutôt non, qu'ils viennent et qu'on les zigouille, tous jusqu'au dernier !
J'ai un vignoble à faire vivre, moi. Ils me font perdre mon temps et me cassent les ventes.

Quoique...L'Enseigne m'a acheté une bouteille ! 10 écus, sans même discuter, hop ! Pour son pique-nique, a-t-elle dit. Mouais, quel pique-nique !
Si elle pense le faire au dessus des remparts de Dijon, faudra qu'elle me passe sur le corps, tiens ! Elle plantera pas son drapeau, moi vivante.

Tiens, c'est vrai ça...J'peux mourir, ici, sur ces remparts.
Qui me pleurera ?
Mon frère, Eldwin. Jullius, mon gamin. Et puis ?
Est-ce qu'il serait chagrin, le Colonel, s'il m'arrivait quelque chose ?
Il est là, quelque part, hors les murs, avec son armée. Il est vaillant et si courageux, il a un visage dur de prime abord mais je sais qu'il est doux. Quand ses yeux pétillent de rire, je fonds !

Hum...reviens à ta surveillance, la blonde !
T'es pas là pour rêver...

_________________
Edouard.degaulles
[Au matin du 1er Juillet, dans une auberge de la ville]

Réveil difficile pour le géant, la nuit a été courte. Doucement, émergeant à la vie, ses souvenirs remontent... la nuit, foncer vers la porte, la porte qui lâche... et à l'intérieur... la bagarre, grosse bagarre, très grosse bagarre, plus grosse que prévue... Trahison, on a été chopés, trahis par une maîtresse, quelle honte... Comment a-t-elle pu, tous le monde comptati sur elle...

Le géant s'assied au bord de son lit, nu comme un ver, tête dans les mains. Passer à la seconde partie du plan, ce soir nous allons en guerre... Foutus souvenir, comment a-t-elle pu...
La porte de la Bourgmestrie qui craque, le géant qui s'élance, et qui se retrouve nez-à-nez avec une quinzaine de gardes... Derrière lui ses compagnons, pas tous, certains faisant diversion ailleurs dans la ville...
Trahis, trahis par une amie...

Les gardes qui sont aussi effrayés que lui, sans doute surpris par l'envoel de la porte en éclat, à moins que ce soit par son gabarit, et lui, surpris : que ofutent des gardes dans la mairie ?

On les attendait, trahis, trahis par une des leurs, une brigande reconnue... trahis, elle ne quittera pas Dijon vivante.

La brute se lève enfin, cherche des habits : ce soir, le dernier des DeGaulles s'en va en guerre, et il ne compte pas la cesser de son plein gré...
Ardath
[Aube du 1 juillet]

Les gens dorment encore mais le soleil les rend trop reconnaissable. Il est temps d'ouvrir la main et d'abandonner Dijon à son destin. Destin qui se fera sans eux. Ils ont échoué, tout simplement.
C'était prévisible.
Trop de gardes, pas assez de révoltés. Équation du première degré.

Ils ont du faire machine arrière, tourner talon.
Cartel aurait continué à tonner aux portes de Dijon jusqu'à ce qu'elles cèdent mais ici n'est point Cartel.
Elle se plie aux moeurs de la troupe à laquelle elle prête main forte - faible ? - et tourne les talons sitôt qu'il est évident qu'ils n'auront pas le dessus.
La bonne nouvelle c'est qu'ils n'auront à priori pas de procès, personne ne semble les avoir reconnu. Tant mieux. Elle n'a pas croisé Mazarin et s'en félicite. Cela évitera l'homme à devoir choisir entre son allégeance pour la Bourgogne et son amitié pour elle.


Demi-tour donc.

Elle rentre à l'auberge et va s'allonger sur sa paillasse. Bientôt la nouvelle aura fait le tour de la ville.
Trop de soleil, trop chaud.
Elle pousse la commode jusqu'à ce qu'elle bloque la porte et laisse tomber ses affaires sur le dossier d'une chaise, se cale dans le semblant de lit et tente de trouver le sommeil en vain.
Se relève, prend son tricorne, le pose sur la tête pour faire taire la luminosité trop forte.

Juste dormir avant de prendre les ordres pour la journée.

_________________

Juliuz said : Ardath qui sait être cinglante sans être méchante, la seule tata floodeuse.
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)